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 Les mots que l’on ne dit pas (et c’est bien dommage) } Shame

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Miss condiments. Le pantin particulier. Modératrice ultime.
[†] Olive Hornby
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En couple avec : On passe sa vie à dire adieu à ceux qui partent, jusqu'au jour où l'on dit adieu à ceux qui restent...

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Message#Sujet: Les mots que l’on ne dit pas (et c’est bien dommage) } Shame   Les mots que l’on ne dit pas (et c’est bien dommage) } Shame Icon_minitimeJeu 23 Fév - 19:09

    Il ne faisait pas spécialement beau aujourd'hui... Vous savez, ce genre de temps gris, pendant lesquels on ne sait jamais bien quoi faire. Ni grand soleil incitant à aller offrir sa peau aux rayons solaires, ni pluies infernales à se faire tremper en quelques pas. Non, un simple ciel gris, peuplé de nombreux nuages. Un léger vent, doux, qui venait frôler la peau de ceux qui s'aventurait à l'extérieur. Oui, le printemps était bel et bien arrivé, en dépit de tous les événements malheureux qui s'étaient déroulés cette année. Le vent glacial de l'hiver était rentré chez lui, pour ne point reparaître avant plusieurs mois.

    Et Olive dans tout ça ? Et bien, pas grand chose. Elle avait fait le désespérant constat de sa vie la matin même, et cela avait réussi à plomber sa journée. Ce dimanche si banal,avec son ciel gris. Son regard se perdit vers l'orée de cette foret inaccessible alors que, mécaniquement, elle replaçait la capuche de son manteau sombre. La jeune fille recula d'un pas, sentit le contact de la pierre froide contre son dos avant de se laisser glisser contre ces dernières jusqu'à s'asseoir à même le sol. Sa mère aurait sûrement pesté si elle l'avait vu faire. Mais elle n'était pas là. Et à Poudlard, Olive se permettait beaucoup plus de choses qu'au manoir. Se retrouver les fesses dans la poussière ne la gênait pas plus que ça dans ce contexte. Chez elle, en compagnie d'invités, elle aurait pourtant trouvé cela fort déplacé.
    Un léger soupir s'échappa d'entre ses lèvres. Pourquoi la vie était-elle si compliquée ? Cette phrase, cette question, elle trouvait qu'elle se la posait beaucoup ces derniers temps. Et en vérité, c'était peut être bien parce que sa vie à elle était devenue plus compliquée. Embarquée de force dans quelque chose qui la dépassait, Olive savait qu'elle n'arriverait jamais à en voir le bout. Cette certitude pulsait en elle, alors qu'elle continuait toutefois à croire et à chercher un détail qu'elle aurait raté, un échappatoire quelconque.

    Ce dimanche, elle était libre. Ils avaient bien progressé depuis ce fameux mardi d'octobre. Il était devenu fort. Elle l'avait suivit. Lorsque cela avait été le tour du préfet de défendre son esprit, Olive avait apprit quelques détails. Des informations qu'il aurait préféré garder pour lui. Ce n'était plus le cas maintenant. Ses barrières s'étaient fortifiées, devenant impénétrables. Leurs luttes mentales devenaient de plus en plus vaines. Jedusor devenait un brillant leggilimens. Olive une forteresse mentale. Car il l'avait mis en garde. Les souvenirs qu'elle avait de lui ne devaient pas se propager. Et elle n'osait même pas imaginé ce qu'il pourrait bien lui faire si jamais cette situation arrivait un jour... Toujours est-il qu'aujourd'hui, Tom avait annulé l'entrevue qu'il était censés avoir. Tant mieux. Une occasion de plus pour reporter ce qu'elle avait à lui dire concernant Morgan.

    Et elle s'était retrouvée ici. Ce n'était pas l'endroit le plus propre de Poudlard. Ni le plus fréquenté, de par les nombreuses marches qui y menaient. Il n'était jamais bien calme, ni jamais désert non plus. Son regard s'accrocha à celui d'une chouette hulotte jusqu'à ce que le volatile ébouriffe ses plumes et entreprenne de nettoyer du bec son aile droite.

    Oui, elle s'était posée dans la volière, en ce dimanche après midi et... ne faisait rien. Assise en silence, elle profitait de ce calme. Faire ses devoirs, avancer ses révisions, se prendre la tête avec Lou au sujet de Tom, avec Inès concernant Jo, avec Ae' ou quiconque d'autre pour un énième sujet sans grand intérêt... Non, pas aujourd'hui. Olive en avait marre, Olive avait besoin de faire une pause. D'oublier Myrtle, d'oublier Tom, d'oublier les cours, la maladie, sa famille, Lou, Inès, et tant d'autres personnes... D'oublier ses problèmes.

    Mais on a beau courir, ils finissent toujours par nous rattraper. Alors en attendant qu'ils la rattrapent, Olive profitait. De ce silence uniquement troublé par des bruissements d'ailes et d'ululements sourds.
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Message#Sujet: Re: Les mots que l’on ne dit pas (et c’est bien dommage) } Shame   Les mots que l’on ne dit pas (et c’est bien dommage) } Shame Icon_minitimeMer 29 Fév - 11:23

Cette nuit, contrairement aux autres habitants du château, Camille n'a pu dormir. Ou à peine. Trop de tension, trop de souvenirs, trop d'imperfections dans sa vie. Pourtant, les élèves ont étés plutôt corrects pendant le cours. Même pas besoin de faire les gros yeux une seule fois aujourd'hui. Mais après ensuite, plutôt que de rentrer dans ses appartements, le travesti a préféré rester à sa salle. Les étoiles, c'est la seule chose ou presque qui n'ai pas changée par rapport à la France. Son pays souffre, et il ne peut plus rien faire, juste se terrer comme un rat et attendre que des jours meilleurs arrivent. C'est cette rage impuissante qui est chaque jour plus difficile à supporter. Il aurait du mourir avec ses frères d'armes là-bas... Il aurait du rester avec Antonin. Après une heure de ce petit bol d'air frais à scruter les étoiles, l'enseignant rentre finalement dans ses appartements sans parvenir pour autant à dormir. Entre livre et tasses de tisane, la nuit passe sans que Morphée ne daigne s'occuper de lui. Quelle horreur.... Mais en un sens, il a de la chance : étant professeur d'Astronomie, ses cours ne se passent que la nuit. C'est au petit matin qu'enfin le français sombre et peut enfin dormir, pour quelques heures.

Lorsque Camille se réveille, il est dix heures du matin. Cinq heures de sommeil, c'est déjà pas mal. Avec un soupir, le jeune homme se prépare et endosse une nouvelle fois une de ces tenues si féminines auxquelles il ne fait même plus attention. Il est résigné en quelques sorte. Mais lorsqu'enfin il pourra se vêtir en homme, qu'est-ce qu'il sera content ! Profitant de l'absence d'impératif, le jeune homme prend son temps pour devenir la blonde distante qui plante ses talons aiguilles dans le sol avec fierté. Ce rôle, il le connait maintenant par cœur. Et au fond, c'est un personnage qu'il se prend à aimer, même s'il la trouve un peu trop rigide. Un peu de sociabilité ne ferait de mal à personne... Et s'il pouvait se le permettre, Shame discuterait volontiers avec les autres. Enfin, ceci dit, s'il pouvait se le permettre, Shame n'existerait pas....

Une fois prêt, direction la grande salle pour un petit déjeuner. C'est le début de la grande mascarade, du regard froids qui va loin, des épaules droites, du visage impassible et indéchiffrable. C'est le début du masque vivant que personne ne remarque. Dumbledore sait, mais lui c'est un allié de poids. Quelques petits sourires pincés pour saluer les « connaissances », quelques mouvements de tête pour saluer les collègues, Shame évolue au milieu des autres sans dévier d'un poil de sa route. À son approche, on module sensiblement la sienne pour se décaler un peu et la laisser passer. C'est un bout de femme qui impressionne. De celle que l'on pense capable de mettre à exécution les menaces proférées lorsqu'elle intervient pour calmer deux belligérants. Non, pire. Si Shame prévient deux troubles fête qu'à la prochaine incartade elle les colle pendant un mois, ce n'est pas un avertissement ni une menace. C'est un constat.

Avec un soupir, Shame contemple maintenant ses copies à corriger. Après manger, il faut bien travailler un peu. Mais bon sang, que tout cela l'ennuie. C'est décidément une sale journée, il sent une baisse de moral sensible.... Et s'il allait chasser, pour se changer les idées ? Oh oui, tiens ! Prendre l'air et se dépenser ne pourra que lui faire le plus grand bien ! La porte de sa salle est déjà verrouillée, personne n'entrera.. Ouvrant la fenêtre, Camille prend sa forme animagus – à savoir un chat marbré- et bondit sur les toits. Cela fait longtemps qu'il n'a plus foulé à patte de velours les toits, la forêt, la mousse tendre. Vivre dans la nature est tellement plus simple pour lui, tellement naturel. C'est une des rares choses ici qui lui donne à nouveau l'impression de vivre réellement. Sous sa forme animale, il est libre et nul ne peut le forcer à rester caché.

Pendant plusieurs heures, un nouveau félin arpente donc la forêt, chasse, profite du calme, vit. Ah que c'est bon ! Posé à une branche au soleil, Camille goûte enfin à un peu de sérénité. Sa longue queue touffue ondule lentement, ses yeux clos le protègent des rayons trop forts, et quelques ronronnement sereins se font même entendre. C'est finalement là qu'il récupère son manque de sommeil. Au moins une partie, dirons nous. Mais les meilleures choses ont une fin, et cette journée de liberté aussi. Il va bien falloir rentrer, les copies ne se corrigeront pas seules.... Avec un soupir mental, le félin rejoint le château de branche en branche et décide de faire un détour par la volière pour gagner encore un peu de temps. Et puis, il aime bien voir les oiseaux. Surtout lorsque sous sa forme animagus il en fait flipper quelques uns. Et avec raison : malgré son gabarit, il est tout à fait capable d'en avoir un ou deux. Mais on ne touche pas aux hiboux de l'école... Ils peuvent être tranquilles.

Sautant d'arbre en toit, le chat marbré arrive finalement à la fenêtre de la volière. Parfait ! D'un bond souple, le matou plonge à travers et atterrit en douceur à l'intérieur de bâtiment. Camille allait reprendre sa forme normale, lorsqu'il réalise juste à temps qu'il n'est pas seule dans la volière. Merde ! Surpris par cette présence qu'il vient à peine de sentir, il tourne la tête vers l'autre avec une attitude effarouchée. Qui est-ce ? Une élève visiblement. Serpentard, si on en juge l'uniforme. Bien bien bien. Donc tu la connais forcément, Cam'. Réfléchit, qui est-ce ? Qui ? À toute allure, le français réfléchit, toujours sous sa forme de chat. Hors de question de reprendre une apparence humaine, personne ne doit savoir qu'il est animagus. Pas qu'il est cet animal en tout cas. Puis il retrouve le nom de l'intéressée : Olive Hornby. Oui c'est ça, Olive. Pas une gamine qu'il connait franchement, mais il l'a vu rapidement dans les couloirs... Dans le doute mieux vaut rester méfiant.

Ayant opté pour l'attitude parfaite de l'animal sauvage piégé, Camille reste figé et ne lâche pas des yeux la demoiselle avec des yeux à la fois farouches et apeurés. Bordel, si seulement il avait fait plus attention.... Quel idiot, tiens ! Pour l'instant, le chat ne fait pas le gros do, ne hérisse pas son poil, ne crache pas. On va déjà voir ce que fait la gamine avant de dégainer la panoplie défensive. Cam' n'aime tellement pas hérisser le poil et cracher qu'il préfère éviter. C'est désagréable comme sensation, je vous assure. Déjà, lorsqu'il sent sa fourrure gonfler pour paraître plus imposant, il a l'impression de doubler de volume et ça le chatouille vaguement – oui, ça le chatouille, véridique. Et en plus, faire cette espèce de grognement félin inimitable lui donne mal à la gorge. Et soif. C'est fou comme ça assèche le gosier, quand on n'y est pas habitué. Du coup, il préfère éviter. Même si ça veut dire passer pour un animal pas vraiment sauvage en fin de compte....

Tseuh ! Ça lui apprendre à ne pas faire gaffe, tiens !


Dernière édition par Shame Chesterfield le Sam 7 Avr - 16:56, édité 1 fois
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Message#Sujet: Re: Les mots que l’on ne dit pas (et c’est bien dommage) } Shame   Les mots que l’on ne dit pas (et c’est bien dommage) } Shame Icon_minitimeSam 10 Mar - 15:33

    Fermant un instant les yeux, Olive essaye de se détendre. D'oublier toutes les contrariétés, grandes ou petites, qui jalonnent son existence. Elle repose ses yeux, calme sa respiration. Et peu à peu, assise dans ce lieu de pierres froides, Olive sent ses muscles se délier. Ses épaules s’affaisser lentement. Elle est bien, ici. Solitude apaisante. Ici, elle n'a pas besoin de faire semblant. Pas besoin d'agresser les autres. Pas besoin d'être forte.
    Ici, elle ne subit aucune pression. Pas de fantôme aigri, pas de Jedusor. Elle ouvre les yeux elle les pose sur une chouette effraie. Non, ici, il n'y a que ces nobles emplumés.

    Et un nouvel individu. Notre Olivette ne l'avait pas remarqué lorsqu'il s'était perché sur la fenêtre. Elle ne l'avait remarqué que lorsqu'il avait sauté sur le sol de pierre. Le mouvement en périphérie de son champs de vision lui avait fait tourner la tête, curieuse et en même temps un peu inquiète. Elle s'était décrispée rapidement. C'était un chat.

    La tête de celui-ci semble figée, tournée vers elle. Apparemment, il ne s'attendait pas à trouver quelqu'un ici. Ou alors il se sentait en danger... Pourtant, Olive n'avait pas vraiment bougé. Certes, elle avait continué à respirer, quand même, elle n'allait pas s'asphyxier pour le bien être d'un simple chat. Peut être était-ce parce qu'elle avait tourné un peu brusquement la tête vers le matou... Mais il lui semblait qu'il l'avait déjà repérée avant qu'elle même ne le fasse...

    Les pattes rapprochées, le dos arqué, il n'était clairement pas en confiance. Intéressée par le nouvel arrivant, Olive se contenta de l'observer. Sa fourrure oscillait entre le brun mordoré et le châtain, plus sombre sur le dessus et plus claire au niveau des extrémités. Des rayures sombres sur le dessus de sa tête se propageaient le long de sa colonne vertébrale avant de devenir des tâches rondes sur toute la longueur de sa queue et de ses pattes. Des yeux caramels, un bout du nez tout rose.

    L'ensemble ne choquait pas, quoique sa queue était bien plus longue que celles des félins qui peuplaient Poudlard habituellement. Pourtant, la bestiole apparaissait disgracieuse aux yeux d'Olive. Habituée qu'elle l'était aux caractéristiques d'Eustache, le chat siamois de la famille Hornby, elle avait l'impression que le chat devant elle était le résultat d'un croisement raté entre un chat de gouttière et … Et elle ne savait pas vraiment quoi.

    Le chat n'avait toujours pas bougé d'un poil. Mal à l'aise d'être fixé de cette manière, Olive se trouva une occupation et commença à remettre en place son écharpe. Elle n'avait pas vraiment froid. A vrai dire, bien que la volière ne possédait pas de vitre pour permettre aux volatiles de libres allées et venues, les courants d'air ne semblaient pas être d'actualités aujourd'hui. Réarranger son écharpe, donc, sans pour autant enlever la capuche qui recouvrait sa tête. Sans doute ne risquait-elle pas grand chose avec ce temps grisâtre, mais l'habitude et l'anxiété n'arrangent pas les choses. Ce n'était pas particulièrement facile, et Olive batailla un moment entre les différents tissus. Elle finit par se résoudre à abandonner la partie, et rendit au félin son regard. Un léger sourire apparut sur ses lèvres.

    - A ça, c'est sur que tu ne ressemble pas vraiment à Eustache toi...

    Parler toute seule était étrange. S'adresser à un animal n'était certes pas très constructif, mais c’était tout de même moins étrange. Beaucoup de personnes marmonnaient des phrases étranges et amourachées. Elle avait d'ailleurs entendu sa sœur s'adresser à Eustache sous le nom de « mon rougnougnou d'amour ». Soit.

    - Alala... C'est dur la vie de chat, hein ? Manger, dormir, se prélasser au soleil...

    Si les êtres humains se réincarnaient, et que l'on donnait le choix à Olive, elle opterait sûrement pour une vie de chat. Un chat domestique, que l'on nourrissait et que l'on laissait libre de faire ce qu'il voulait, que l'on caressait dès qu'il venait se frotter contre les jambes d'un individu...

    Il n'était toujours pas parti... Se penchant légèrement en avant, Olive tendit une main vers le félin, sans grande conviction. Il n'avait pas l'air spécialement sauvage, mais pas vraiment domestiqué non plus... D'autant plus que certains chats domestiqué n'était pas non plus très accros aux caresses...

HJ/ Oly a arrêté l'Astronomie après ses BUSES :s Vu que Shame n'est arrivé que cette année, il n'a pas pu l'avoir en cours, désolée ^^'
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Message#Sujet: Re: Les mots que l’on ne dit pas (et c’est bien dommage) } Shame   Les mots que l’on ne dit pas (et c’est bien dommage) } Shame Icon_minitimeSam 7 Avr - 16:57

Question à deux galions : qu'est ce qui est poilu, flippé, et qui vient de se faire piéger comme un rat ? Camille, alias Shame, alias le chat face toujours la jeune serpentard face à lui et se demande s'il vaut mieux fuir tout de suite ou non. Pour être honnête, le frenchy se demande aussi comment va réagir la demoiselle. Est-ce une amie des chats, ou au contraire les déteste-elle ? Toujours hésitant, il observe donc la miss se battre avec ses habits pendant un court moment. D'ailleurs, il ne comprend pas tout à fait ce qu'elle cherche à faire et il s'en moque. Lorsqu'enfin celle-ci déclare forfait et se tourne à nouveau vers lui, un petit sourire apparaît. Et ça lui va bien, décide Camille. Eustache ? Qui est Eustache ? Probablement le chat de la famille, si Olive fait la comparaison...

Le félin se détend donc un peu, et décide que cracher ou faire le gros dos est inutile. Tant mieux, il n'a pas envie de le faire de toute façon. Lorsque la jeune fille s'adresse à lui une fois encore, Camille rit intérieurement. Ah ça, s'il pouvait se contenter de vivre en chat, ce serait surement moins compliquer pour lui, c'est sûr. Sa longue queue touffue bat lentement la cadence de gauche à droite, le matou se redresse et reprend une attitude plus sereine. Instinctivement, ses oreilles se tournent vers les oiseaux ou la jeune fille, selon lequel fait le plus de bruit ou ce qu'il veut entendre. Camille ne réfléchit même plus à ce genre de geste, c'est devenu un automatisme. Et c'est tant mieux : s'il fallait se concentrer sur le moindre truc comme ça, il ne s'en sortirait plus...

Lorsque la jeune fille se penche vers lui doucement, et tend sa main, le chat marbré hésite une fois encore sur la conduite à venir. Pour être franc, il est curieux d'entendre ce que la jeune fille pourrait lui dire. C'est toujours utile d'en savoir plus sur quelqu'un, surtout dans sa situation : qui sait si ça ne l'aidera pas à la comprendre, et donc à déterminer si elle est une collabo potentielle ou pas ? Le félin s'étire d'abord paresseusement et ouvre sa petite gueule pour bailler avant d'observer à nouveau la main tendue et de s'en approcher doucement pour la renifler. Non pas que le résistant s'intéresse à la marque de savon que celle-ci utilise, mais... Un chat qui fait highfive, ce serait décidément trop décalé. Alors après ce protocole un peu fastidieux mais nécessaire, le chat passe négligemment sa tête sous la main, puis le dos. L'attitude parfaite du « Ronron, je suis le chat. Tu aimes le chat. Prends soin du chat. ». Les gens pensent souvent que les chats aimaient les câlins, et peut être est-ce un peu la cas. Mais Camille, pour sa part, a toujours estimés que ceux ci étaient en vérité très vaniteux. Un peu comme on considère ses larbins, les matous prennent les humains pour des esclaves personnels qui leur prodiguent caresse et nourritures. Des humains bien braves, en résumés, et attachant à leur faible niveau.

Mais Camille a envie de s'amuser un peu. Les copies peuvent attendre, après tout... Après ce passage de « Tu aimes le chat. Caresse le chat. Sois gentil avec le chat. », le jeune français décide d'inaugurer et d'un bond souple saute sur la jeune fille pour atterrir en équilibre sur ses épaules. Encore un petit coup de ronron, et voilà le matou qui se frotte à la tête de la jeune fille, fait demi tour, recommence. Si elle se lève en hurlant, il pourra toujours miauler et atterrir sur ses pattes en jouant les minou effarouchés. Mais ce serait bien qu'elle évite. Sa longue queue de matou vient effleurer le visage de la jeune fille, délicatement. « Tu aimes le chat. Regarde la douce fourrure du chat. Le chat est beau. Tu aimes le chat. »

Sérieux, ce qu'il faut pas entendre comme connerie... Mais ce petit jeu amuse le résistant, et si sa forme animagus pouvait avoir des expressions, nul doute qu'il afficherait un sourire espiègle à cet instant.

[hrp : j'ai modifié ça, no soucy. Navré du délai d'attente, encore une fois, et j'espère que ce poste te conviendra]
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Message#Sujet: Re: Les mots que l’on ne dit pas (et c’est bien dommage) } Shame   Les mots que l’on ne dit pas (et c’est bien dommage) } Shame Icon_minitimeMer 11 Avr - 14:06

    La queue aux poils ébouriffés qui passait jusqu'alors de gauche à droite finit par se figer lorsqu'Olive avance sa main en direction du matou, perturbant l'équilibre qui s'était installé entre eux. Au fond, la jeune fille se demande comment va réagir l'animal. S'il va déguerpir, la queue entre les pattes arrières. S'il va se contenter de la regarder attentivement avant de l'ignorer royalement pour se concentrer sur les hiboux et autres volatiles... A bien y réfléchir, ce n'est pas être pas une très bonne idée de laisser un félin se balader à sa guise dans une volière... Si un première année retrouve la chouette que lui a offert ses parents pour son départ en petits morceaux, et qu'il ne peut en récupérer que quelques plumes, ça risque de le rendre plutôt triste. Mais bon, le félin n'appartient pas à Olive, tout comme elle ne possède pas son propre volatile. Alors franchement, elle s'en fiche. Lever le petit doigts pour l'intérêt des autres, ça ne l'intéresse pas trop.


    Après, si jamais il se décide à pourchasser les piafs, voir une scène de carnage et des plumes voler ne l’intéresse pas plus que ça non plus. Elle risque d'avoir largement son lot d'horreur sur la conscience dans les années à venir après tout.


    Elle l'observe, assise contre son mur de pierre. Il s'est décidé à bouger, s'étirant un moment, faisant jouer ses muscles sous son pelage tacheté. Il tends les pattes avant, aplati pour étirer son dos avant de faire un pas vers elle pour étirer ses pattes arrières. Ses yeux ocres se posent un instant sur sa paume avant qu'il ne s'approche doucement. Son bout du nez et ses moustaches viennent chatouiller sa peau, arrachant un très léger sourire à Olive.

    - D'où tu sors toi ? On dirait que t'es un croisement avec un Fléreur...

    Elle n'aurait qu'à fermer brusquement le point pour déstabiliser brusquement l'animal, et sans doute le faire fuir. Pour le surprendre. Mais elle ne bouge pas, le laisse passer sa tête sous sa paume et avancer encore, le gratifiant d'une caresse le long de sa colonne vertébrale, s'arrêtant à la base de la queue. Il y a des joies bien simples dans la vie de tous les jours... Lorsqu'elle aura déménagé à la fin de l'année, elle adoptera sûrement un félin. Histoire d'avoir l'illusion de ne pas vivre toute seule. Avec un sourire bête, elle pense un moment à Morgan. A ce qu'il lui a dit ce jour là. Si le matou lui avait laissé suffisamment de temps, les joues de la demoiselle se seraient sûrement teintées d'un carmin pâle. Mais non.

    Il lui saute dessus. Un joli petit bond, tout en souplesse et en légèreté, qui surprend la Serpentard. Enfin, en légèreté, c'est vite dit... Le matou pèse tout de même ses kilos. Il atterrit sur l'épaule de la miss, la faisant sursauter sous l'effet de la surprise. Le mouvement à pour conséquence la sortie des griffes du félin, en vue de stabiliser sa position. Elles s'accrochent au tissu, sans pour autant agripper la peau d'Olive. N'ayant aucune envie de voir les griffounettes du félin s'enfoncer dans sa peau, Olive se fige, essayant de ne pas trop bouger.
    Elle s'était attendu à beaucoup de choses. Qu'il s'affale sur le sol à côté d'elle. Qu'il fasse demi-tour pour réclamer de nouvelles caresses. Qu'il s'en aille tout simplement. Mais pas qu'il lui saute dessus...

    Et le voilà qui vient se frotter contre sa capuche. Olive se détend légèrement, se laisse aller contre le mur. Bon. C'est plus confortable comme ça. Elle tourne la tête vers le matou pour le voir revenir à la charge. Pour éviter de manger des poils, elle retourne la tête pour fixer le mur devant elle. Peine perdue. Une longue queue poilue s'étend pour venir toucher sa joue, lui donnant une légère envie d'éternuer. Elle finit par se retenir du mieux qu'elle peut, et l'envie finit par passer.

    - Et beh... Je sens le poisson ou quoi ?

    Un sourire moqueur vient s'accrocher à ses lèvres. C'est une blague pourrie... Mais bon, il n'y a personne d'autre qu'elle pour l'entendre, alors franchement, qui s'en soucie ?

    - A moins que je ne sois qu'un perchoir pour mieux atteindre les hiboux.

    Une pensée fugace lui fait se rappeler de Miyria et de son étrange phobie.
    Levant une main, elle entreprit de grattouiller le félin sur le côté de la tête, légèrement derrière l'oreille. Elle réfléchissait, retrouvant par instinct les gestes qu'elle prodiguait à Eustache d'ordinaire.

    - Qu'est-ce que je pourrais faire... Tom a annulé la séance de torture, et du coup j'me retrouve ici à compter les doxys... Ça va pas ça...

    Un vague murmure, une question à peine soulevée. Elle n'avait pas envie de faire quoi que ce soit... Mais rester assise ici lui faisait prendre conscience d'à quel point elle perdait son temps. Il lui fallait quelque chose à faire, qu'elle pourrait accomplir sans y porter grande attention. Faire quelque chose tout en ne faisant rien. Loin d'Inès, loin de Tom, loin de Lou.
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Message#Sujet: Re: Les mots que l’on ne dit pas (et c’est bien dommage) } Shame   Les mots que l’on ne dit pas (et c’est bien dommage) } Shame Icon_minitimeMar 24 Avr - 11:33

La miss possède un chat, Camille en mettrait sa main à couper. Trop de gestes d'habitués qui se mettent en place. L'espace d'un instant, l'animagus se demande ce que peut bien être un Flereur. Probablement une créature qu'il connait mais dont le nom en anglais lui échappe... Si à présent le jeune homme a un bon niveau d'anglais pour l'usage quotidien, il reste tout de même des progrès à faire sur de nombreux points. Notamment pour les noms d'animaux, d'ingrédients ou autres... S'il les voyait, il verrait à quoi ça correspond. Mais là, comme ça... Hmm ça reste délicat tout de même. Pensif, et essayant de deviner ce que peut être donc cet étrange animal en réalité, le matou fait des allez retour sur les épaules de la jeune fille et accepte même d'offrir quelques ronronnements en échange de la grattouille. L'humour de la jeune fille le fait sourire intérieurement, et si les formes animagus pouvaient parler, peut être lui aurait-il dit que non, ma chère demoiselle, vous sentez bien meilleure qu'un vulgaire poisson.

S'il pouvait être lui même, oh, comme ce serait bien ! Lorsqu'on fait le compte, ça lui semble effarant de se dire qu'il se cache depuis ses dix sept ans et demi. Quatre ans et demi qu'il se terre comme un rat. Ce qui est le comble pour un chat, avouez le. Et à présent, non content de se cacher, il lui faut en plus jouer un rôle et renoncer à être lui même. Foutue guerre. Bien entendu, ici, il y a peut de chances pour que des collabo ou ennemis soient là et aient investis les lieux. Mais on ne sait jamais, et si les habitants du château ne le sont pas eux même, leur famille peut l'être. Le prof est bien placé pour savoir que n'importe quel sorcier peut avoir de la famille moldue.

La jeune Olive, de son côté, semble bien songeuse. À l'évocation d'une « séance de torture », le chat dresse l'oreille et jette un coup d'oeil interrogateur à la sorcière. Allons bon, qu'est ce que c'est que cette histoire encore ? Surement pas une vraie mascarade avec un bourreau, mais pour que la miss l'appelle ainsi ça ne doit pas être enthousiasmant. Ah, si seulement il n'avait pas besoin de se cacher sous sa forme de chat pour être sociable ! Que faire, que faire.... Et dire que même sous sa forme humaine, il ne peut pas lui être d'un grand secours... Quoi que. Camille, tout en s'amusant à grimper à moitié sur la tête de la jeune fille pour ensuite s'affaler de tout son long depuis le crâne jusqu'à la nuque, explore les moindre replis de son personnage. Shame Shame Shame. Voyons, comment réagirait-elle si elle tombait nez à nez avec une jeune ado dans la volière ? Et l'ado en question, d'ailleurs, on ne sait même pas comment elle réagirait. Et puis de toute façon. Que ferait Shame dans la volière ? Elle n'a personne à qui écrire, personne à qui penser. Et personne non plus pour penser à elle. C'est triste à dire, mais son personnage est encore plus seul que lui même.

D'un bond, le félin se propulse un mètre plus loin et atterrit avec souplesse. Un dernier regard pour la jeune fille, et il se dirige paisiblement vers l'escalier, comme s'il donnait congé. C'est tellement prétentieux, un chat. Ça croit toujours que le monde est à ses pieds... Silencieux, ses pattes de velours descendent les marches qu'elles foulent avec légèreté jusqu'à être sûr et certain que personne n'est en vue. Se calant dans un recoin, L'animagus reprend cette apparence blonde et polaire qu'il commence à connaître sur le bout des ongles. Il n'y a toujours personne ni en dessous, ni au dessus. Camille a vérifié avant de se transformer. Une petite inspiration pour se donner du courage, deux seconde pour se remettre dans son personnage, et c'est parti.

L'attitude change radicalement. Le regard porte loin, les épaules sont droites, et l'ombre d'un sourire sarcastique et presque hautain a fait son apparition. Grimpant les marches sans un bruit, Shame s'avance vers la volière où elle vient de décréter qu'un courrier à envoyer nécessite qu'elle s'y rende. En privée, elle sera un peu moins crispée que devant toute une classe, et Camille mise là dessus. Après, il faut aussi espérer que la serpentard ne lui saute pas à la gorge non plus parce que c'est une prof...

- Bonjour. Je ne reste pas longtemps, rassurez vous.

Parce que Shame, même relativement de bonne humeur, n'est pas un animal facile d'approche, Camille croise les doigts et espère qu'en face ce ne sera pas non plus une personnalité farouche face à un humain. Advienne que pourra... Mais s'il pouvait de temps en temps avoir un minimum de sociabilité, ce serait bien. Se contenter d'être en chat pour ne pas se faire jeter, c'est tout de même lamentable.
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Message#Sujet: Re: Les mots que l’on ne dit pas (et c’est bien dommage) } Shame   Les mots que l’on ne dit pas (et c’est bien dommage) } Shame Icon_minitimeMer 2 Mai - 12:27

    Faire quelque chose... Si elle était vraiment motivée, Olive aurait entamé la dissertation d'Histoire de la Magie qui trainait dans son dortoir depuis plusieurs jour. La date limite arrivait à grand pas, et l'unique chose qu'elle avait entamé était un brouillon raturé de partout... Mais pour ça, il faudrait qu'elle se lève, qu'elle aille poser son derrière à la bibliothèque et, surtout, qu'elle travaille. Et pour le moment, la miss n'en avait pas vraiment envie.

    Toute à ses pensées, Olive ne fait plus guère attention au félin. Les quelques ronronnements lui apparaissent en bruit de fond, et l'oreille qu'il dresse passe complètement inaperçue. Elle ne se rappelle de sa présence que lorsqu'il décide d'escalader sa tête. Euuh. Ouais. Là, elle doit avoir l'air bien stupide. Seule l'idée que les chats possèdent des griffes la retient de le faire descendre illico presto. Se ramener dans sa salle commune avec une balafre sur la joue, non merci. D'autant plus qu'il lui faudra peut être aller faire un tour chez l'infirmière si par malheur ça s'infecte. (Bon après, aucune des griffounettes qu'Eustache a laissé sur sa peau ne s'est jamais infectée mais... On ne sait pas où il a été traîner ce chat hein.) Et l'infirmière, elle la voit bien trop souvent à son goût.

    Bref, que faire ? N'importe qui à sa place aurait suggérer un tour dans le parc, même si le ciel était bien gris. Après tout, il ne pleuvait pas. Ah ah ah. La bonne blague. Bon, Olive pouvait toujours se balader dans les couloirs, mais ça avait nettement moins de charme et d'intérêt. Autant rester assise ici...

    Sans prévenir (bah oui, les chats, ils vont pas te dire « Atteeention, j'me caaaasse ! »), le matou quitta sa tête d'une détente qui fit valser légèrement sa tête sur le côté. Elle le suivit un instant du regard alors qu'il mettait les voiles. Ooh ! Finalement, elle en avait une, d'idée ! Fouillant rapidement dans son sac, et espérant qu'elle ne l'avait pas laissé au dortoir, Olive finit par mettre la main sur un bouquin. Et non, il était là. En même temps, vu le fouillis qui traînait toujours dans son sac, ce n'était pas trop étrange... Et pourtant, ça devait faire un bon moment qu'elle le trimbalait sans s'en rendre compte, puisqu'elle avait demandé à Abby de le lui acheter aux dernières vacances... En toute discrétion, le livre étant moldu. Parce que mine de rien, cette moldue-là était bien meilleure que les auteurs sorciers pour faire durer le suspens. Mais bon, d'un autre côté, elle ne pouvait pas exploiter les particularités de la magie et des êtres tels que les trolls. Chacun son avantage.

    Un sourire aux lèvres, Olive ouvrit L'Heure Zéro à la page 24. Bon, elle ne l'avait pas bien avancé, mais vu qu'elle l'avait oublié dans les profondeurs de son sac... Elle retrouve Lady Tressilian et replonge dans l'histoire. L'arrivée de quelqu'un lui fait lever les yeux du livre en réprimant un sursaut. Fiente de hibou ! C'est qu'elle ne l'a même pas entendu arriver !

    Blonde, grande, hautaine. Le professeur Chesterfield.

    - Bonjour. Je ne reste pas longtemps, rassurez vous.

    Elle s'aperçoit alors que son regard est resté fixé sur la nouvelle venue. Mal à l'aise, Olive détourne le regard. Cette femme a le don de s'imposer. Elle est sûre d'elle-même, cela ne fait aucun doute. La blonde enseigne l'astronomie, et Olive en est presque heureuse d'avoir laissé tombé cette matière après ses BUSE vu la réputation qu'à la professeur. Oh, pour ça, Sparkley et elle doivent bien s'entendre... Aux yeux d'Olive, elles se ressemblent sur bien des points, le plus important étant qu'elles ne se laissent pas marcher sur les pieds. A moins que justement les deux femmes ne puissent pas se supporter. Olive n'en sait trop rien. Sur le coup, la seule chose à laquelle elle arrive à penser, avec un léger sourire, c'est au fait qu'elle est heureuse de ne pu avoir un chat en guise de chapeau devant cette femme (de toute manière, à moins que Shame ne se dédouble, ça risque d'être difficile xDD).

    - Oh, il n'y a pas de soucis... La volière est à tout le monde Professeur.

    Bon, c'est aussi vrai qu'il y a des endroits plus confortables pour lire. Les fauteuils de la salle commune par exemple. Olive se demande un instant si la blonde ne va pas la prendre pour une asociale de première... Avant de se dire qu'au final, elle n'en a rien à faire.
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Message#Sujet: Re: Les mots que l’on ne dit pas (et c’est bien dommage) } Shame   Les mots que l’on ne dit pas (et c’est bien dommage) } Shame Icon_minitimeMer 13 Juin - 14:06

La jeune fille semble intimidé à son arrivée, et cela fait sourire Camille. Shame fait peur hein ? On n'a pas envie de s'y frotter, c'est sûr ! Lui aussi, s'il devait lui faire face, il n'aimerait pas. Elle est tellement.. Fermée. Et coincée. Pourtant, elle a quelques côté attachant. Comme lorsqu'elle rembarre les petits merdeux qui pètent plus haut que leur fesses. Ou encore qu'elle défend ses élèves face aux autres prof. Ça vous étonne ? C'est normal, elle ne veut pas que ça se sache. Mais la vérité, c'est que loin d'être insensible, Shame ne tolère pas les jugements hâtifs que l'ont peut proférer sur ses classes, et notamment sur les élèves difficiles. En vérité, elle réprime toute forme de subjectivité extrême.

Griffonnant quelques mots sur son parchemin – en l’occurrence une commande pour des sachets de thé et quelques confiseries qu'elle affectionne et ne sont pas à Poudlard, la blonde ne semble pas prêter d'attention à la jeune fille. Au grand désespoir de Camille, d'ailleurs. Bon bon bon. Il lui faut être prudent, et ne pas oublier pourquoi il est là mais... L'absence de toute force de sociabilité lui pèse vraiment, à la longue. Au moins, lorsqu'il transmettait les info à Londres, il pouvait discuter un peu avec les gens sans devoir faire semblant de les prendre de haut...

Ayant finit de passer commande, la jeune enseignante se dirige vers un des oiseaux et choisi une petite chouette ocre pour délivrer son message. Suite à quoi elle passe un moment à observer Olive, comme curieuse. Pourtant, aucune expression ne trahit le moindre intérêt, c'est son attitude qui laisse à penser que la blonde est contemplative. Inclinant légèrement la tête et se campant sur ses talons, Shame adopte une attitude songeuse avant que finalement Camille ne lui botte le cul et ne la fasse parler.

- Quel est donc cet ouvrage passionnant, pour qu'il faille se cacher dans la volière afin de le lire paisiblement ?

Un demi sourire -oui oui vous ne rêvez pas- apparaît sur le visage de l'enseignante. D'ailleurs, il y avait presque uen note d'amusement dans sa voix lorsqu'elle s'est exprimée. Shame aussi est avide de lecture, c'est un point de départ comme un autre... Et puis, en tête à tête, elle est bien moins réservée que devant une classe entière. Si la jeune fille ne lui saute pas à la gorge, tout ira bien. Sinon.. Aie aie aie, la prof risque de se braquer et de la rembarrer sèchement. Intérieurement, le français prie le ciel pour que la jeune fille ne se braque pas à l'approche de la blonde. Il n'a pas pu faire mieux. Que son perso soit franchement souriant et aimable, voilà qui pourrait être suspect. Oh bon sang, quelle situation compliquée ! Il n'avait pas imaginer autant ressentir le besoin de simplement discuter avec quelqu'un, de tout et de rien. Cam' ne demande pas la lune. Juste quelques mots anodins lui suffiraient. Jouer une personne affable et ouverte était hors de question. Plus il a des « amis » plus il y a de chance de tomber sur un ennemi. Et puis, avec un personnage froid, c'est plus simple pour lui de ne pas s'attacher, de ne pas s'exposer. Oh, comme il voudrait pouvoir être lui même, ne fut-ce que quelques minutes ! Mais c'est utopique et il le sait. Vivement que cette guerre finisse, que Camille puisse renaître ! Et rentrer au pays, aussi.

- Je ne crois pas vous avoir eu en cour, miss. À qui ai-je affaire, je vous prie ? Pour ma part, je me nomme Shame Chesterfield, enseignante en astrologie.

Ah, Shame... Faut-il forcément que tu te présentes en tant que prof ? Ceci dit, avec son look, personne ne la prendrait pour une élève... Ou alors, il faudrait vraiment le chercher. La jeune femme pour l'heure n'est pas aussi hautaine que devant ses collègues ou sa classe. Il n'y a pas d'affrontement ni de supériorité numérique face à elle, tout vas donc pour le mieux. Pour l'instant.

[hrp : Pardon, j'ai mis beaucoup de temps pour répondre. J'avoue avoir du mal avec Shame en ce moment et pas que sur ce fofo, sans parler du fait que je suis débordée. Milles excuses, donc.]
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Message#Sujet: Re: Les mots que l’on ne dit pas (et c’est bien dommage) } Shame   Les mots que l’on ne dit pas (et c’est bien dommage) } Shame Icon_minitimeVen 29 Juin - 16:04

HJ/ Pas de problème, je crois bien que j'ai mis autant voire plus de temps pour te répondre T_T Et en plus, c'pas terrible... Désolé ^^'

    L'index coincé entre deux pages pour ne pas perdre l'endroit où elle s'était arrêtée, Olive a refermer le livre. Du coin de l'oeil, elle observe l'enseignante. De dos, elle écrit elle ne sait pas quoi sur un bout de parchemin. L'attrait pour les ragots en tout genre, on ne s'en débarrasse pas du jour au lendemain... Alors au fond d'elle, Olive ne peut s'empêcher de se demander à qui le Professeur Chesterfield peut bien écrire. Avec un léger sourire, elle lui imagine un amant à Pré-au-Lard, et des échanges de lettres passionnés... Bon. Peut être pas passionnés. En fait, elle n'arrive pas à bien cerner l'enseignante. C'est comme si elle portait en permanence un masque et une froideur pour dissuader quiconque de l'approcher...

    Elle la suit mécaniquement des yeux lorsqu'elle part à la recherche d'un hibou, avant de baisser rapidement les yeux sur son livre dès que la Prof amorce un mouvement pour se retourner. Et hop, pas prise sur le fait ! Elle aurait pensé qu'elle serait partie aussi vite. Qu'elle ne se serait pas attardée ici. Et pourtant, elle s'est mise à la fixer. Zut. Baisser le regard, ça va. Faire semblant de faire quelque chose, c'est déjà plus dur... Elle fait mine de lire rapidement le résumé du bouquin, sautant deux lignes à chaque fois pour regarder enfin l'enseignant avec un peu de curiosité.

    - Quel est donc cet ouvrage passionnant, pour qu'il faille se cacher dans la volière afin de le lire paisiblement ?

    Ah... Elle ne peut s'empêcher de laisser apparaître une légère grimace sur son visage. Un court instant, Olive hésite. A vrai dire, elle ne sait rien de cette prof. Son ascendance, ses idées... Pas qu'elle en ait quelque chose à faire, mais bon... Voilà quoi.

    - Ah... De la littérature... Moldue.

    Elle lui adresse un très léger sourire un peu crispé. La crise que lui ferait ses parents s'ils l'apprenaient... Ça rivaliserait peut être presque avec leur fils qui leur annoncerait subitement des tendances gay. Enfin. Non. Quand même pas à ce point.

    - Je ne crois pas vous avoir eu en cours, miss. À qui ai-je affaire, je vous prie ? Pour ma part, je me nomme Shame Chesterfield, enseignante en astronomie.

    Exact. Si Olive avait oublié le prénom de l'enseignante, elle avait retenu son poste et son nom de famille lors du banquet de début d'année. Et il était normal qu'elle ne l'ai pas vu à ses cours puisque... Elle n'y assistait pas. Ca l'avait toujours étonné cela dit, la facilité avec laquelle les profs en général pouvaient retenir le nom et la tête des élèves... Parce que bon, à Poudlard, ils n'était pas deux ou trois, hein...

    - Je m'appelle Olive Hornby. Montrant les couleurs de son uniforme avec un léger sourire, elle ajouta, Serpentard, Septième Année. J'ai … Euh. Abandonné l'Astronomie après mes BUSE, c'est pour ça...

    Bon. C'était peut être pas le mieux de dire qu'on avait abandonné la matière au prof qui enseignait la matière en question... Mais bon, abandonné, c'était déjà mieux que « laisser tomber » ce qu'elle voulait dire au début... Elle hésita un instant, puis enchaîna avec une question.

    - Vous faisiez quoi avant de venir à Poudlard ?
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Message#Sujet: Re: Les mots que l’on ne dit pas (et c’est bien dommage) } Shame   Les mots que l’on ne dit pas (et c’est bien dommage) } Shame Icon_minitimeSam 11 Aoû - 21:08

La grimace que fait la jeune fille en réponse amuse Shame qui offre en retour un discret sourire. Allons bon. Aurait-elle quelque chose à redouter ? En même temps, par les temps qui courent, comment l'en blâmer ? Chacun est plus méfiant et c'est devenue tristement banal... L'homme est un loup pour l'homme, après tout. Mais al réponse finalement interpelle l'enseignante, et plus encore Camille. De la littérature moldue ? Vraiment ? Pour lui qui a été élevé avant tout en moldu, cela parle beaucoup, évidemment. Mais visiblement, la jeune fille ne sait pas à quoi s'en tenir et semble méfiante. D'un geste de la main, Shame signifie que moldue ou non, cela lui est égal. Au fond, lire est en soi une bonne chose. De savoir si cela traite du monde magique ou non, en quoi cela importe-t-il ? Camille trouve même que c’est preuve d'ouverture d'esprit.

Avec attention, Shame écoute les présentation et incline avec raideur la tête en entendant que sa matière a été abandonné. Hmm. Peu diplomate de le dire ainsi, mais dans la mesure où elle avait souligné ne pas l'avoir en court, prévisible. Camille, lui, se tord de rire et approuve totalement le choix d'Olive. Ah, si seulement lui aussi pouvait laisser tomber ce boulot... Sérieusement, quand on sait se repérer dans le ciel, a-t-on besoin de plus de détails ? Mais il est vrai que lui même pense d'abord en approche pratique, et non d'un point de vue intellectuel. Tout le baratin scientifique, il s'en moque totalement. Ce qui importe, c'est de pouvoir se diriger à sa guise de nuit lorsque le besoin se fait sentir.

Mon dieu, Camille, voilà que tu divague. La petite te parles, et tu la fait patienter... Quel goujat ! Mais dans la mesure où tu joues une femme en ce moment, est-ce vraiment grave ? Non. Nous sommes d'accord. Ce qui est plus embarrassant, c'est la nature même de la question. Que diable faisait-il avant ? Euh ! Elle, pardon. Avec un pincement au coeur, la première réponse qui lui vient à l'esprit est "Mon deuil.". La perte de son cher amour est encore fraîche, et Antonin est toujours très présent dans son esprit. De simples détails lui rappellent le français, et au détour d'une phrase il se surprend à soupirer et souffrir de vivre. Mais allons, du nerf ! Il n'a pas le droit de flanche,r et a promis de vivre. Il lui faut aller de lavant, et garder un mental de résistant.

-Hmm. Cela vous concerne-t-il ? Avec un air pincé, Shame toise la serpentard en haussant un sourcil devant l’impertinence de la question. Quelle sans gêne ! Je travaillais dans la communication, puisque cela vous intéresse tant.

Camille soupire intérieurement en réalisant qu'il est déjà bien tard et qu'il doit tout de même finir son travail d’enseignant. Les devoirs ne se corrigeront pas tous seuls... Tsh. Dommage. Il aurait aimé parler avec cette jeune fille. Parler à quelqu'un, ne plus jouer ce personnage froids et trop fermé. Camille étouffe, il voudrait respirer, être lui même. Quelle horreur. Les lèvres pincées, Shame se redresse un peu plus sur ses talons.

-J'ai à faire. Bonne soirée, Mademoiselle Hornby. Et bonne lecture.

Puis, sans autre forme de procès, l'enseignante fait volte face et sort dignement de la volière, ses talons claquant sur les marques alors qu'elle descend l'escalier. Bon, et bien Cam' suppose qu'il peut se sentir heureux : il a discuté, quoi... 2 minutes ? Ouaiiis, c'est un nouveau record. Sérieusement mon gars, si tu t'en sors vivant et qu'un jour tu peux abandonner ce rôle ridicule mais salutaire... Tu te feras une joie d'enfiler un pantalon et de sourire, rire... Bref être toi même. Parce que c'est depuis que tu n'en as plus le droit que tu réalise à quel point c'est un luxe d'agir à sa guise librement.


[pardon pour le délai, la qualité... et le départ rapide de cam' ><]


Dernière édition par Shame Chesterfield le Lun 13 Aoû - 2:13, édité 1 fois
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Message#Sujet: Re: Les mots que l’on ne dit pas (et c’est bien dommage) } Shame   Les mots que l’on ne dit pas (et c’est bien dommage) } Shame Icon_minitimeDim 12 Aoû - 18:04

    Visiblement, le fait qu'elle lise un livre Moldu plutôt qu'un autre semble totalement indifférer le professeur. Quoique, l'étrange sourire qu'elle lui a vu la laisse étrangement perplexe. Comme si l'adulte s'amusait de la situation dans laquelle elle se trouvait. Et pour ce qu'elle en sait, c'est peut être le cas. Cependant, Olive ne peut s'empêcher de se demander le pourquoi de la question si Chesterfield n'y accorde, somme toute, qu'une attention si réduite. Si elle avait voulut ll'interroger pour la dénoncer à ses parents ensuite (ce qui est, je l'avoue, tiré par les cheveux), elle n'aurait pas fait ce geste négligent de la main. Et si elle avait vraiment eut de l'intérêt pour la réponse, elle lui aurait ensuite demandé le titre de l'ouvrage, de quoi il parlait, ou encore une quelconque autre question. Mais non, elle change de sujet. A croire que ce n'était en réalité qu'une façon d'entamer la conversation.
    La question qu'elle lui pose ensuite jette un blanc. Un silence s'installe, faisant aussitôt regretter à Olive son audace. Bon, elle n'aurait peut être pas dû. Généralement, les professeurs sont assez prolixe sur la question. Où ils enseignaient avant, les livres qu'ils avaient écrit, les voyages qu'ils avaient fait... Les petits exploits de leurs vies qui passaient inaperçus autrement trouvaient leur bonheur dans cette question. Un art où le professeur Slughorn excellait particulièrement... Et Merlin seul sait à quel point il appréciait qu'on la lui pose, cette fichue question. Mais ce n'était visiblement pas le cas du professeur d'astronomie...

    - Hmm. Cela vous concerne-t-il ? Quelle sans gêne ! Je travaillais dans la communication, puisque cela vous intéresse tant.

    Ses lèvres pincées lui rappela immédiatement l'air qu'elle avait affiché au banquet en début d'année. Un peu embarrassée, Olive se contente de baisser les yeux au sol. Elle a l'étrange impression de se retrouver face à ses parents, en l'instant présent.

    - J'ai à faire. Bonne soirée, Mademoiselle Hornby. Et bonne lecture.

    Et sans un mot de plus, elle fait volte face et disparait dans l'escalier en colimaçon. Le rappel de sa lecture lui arrache une légère grimace, atténuée par le départ du professeur, rendant l'atmosphère de la volière moins pesante. Bon. Et bien, c'est officiel, Chesterfield ne fait décidément pas partie des professeurs qu'Olive apprécie... Elle jette un coup d'oeil à son livre avant de le refermer et de l'enfouir au fin fond de son sac. Le lire ici n'était visiblement pas une si bonne idée... Tant pis pour le suspens, elle patientera. Elle calcule rapidement le risque de tomber sur le professeur en bas des escaliers... Décide d'attendre encore un moment et puis se lève. Bon... Finalement, redescendre dans son dortoir n'est pas une si mauvaise idée... Et puis, ce n'était pas dit qu'elle croiserait Lou, Inès ou Aelycia sur le chemin, après tout...
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Message#Sujet: Re: Les mots que l’on ne dit pas (et c’est bien dommage) } Shame   Les mots que l’on ne dit pas (et c’est bien dommage) } Shame Icon_minitime

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