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 Un réveil compliqué [Dumby]

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Créatures magiques
[†] Anya Dippet
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Message#Sujet: Un réveil compliqué [Dumby]   Un réveil compliqué [Dumby] Icon_minitimeSam 15 Aoû - 17:28

Un réveil compliqué [Dumby] Tumblr_mprz1n54Nt1qc0ftjo1_500

C’est idiot la vie quand on y pense. Ça ne tient à rien. Tout ce qui nous maintient peut se briser en quelques secondes. On peut faire tout ce que l’on veut pour l’éviter, on cherche d’ailleurs toujours un moyen plus ou moins sain pour s’accrocher à la vie. Mais quoi qu’on fasse, il arrive toujours un moment où la faiblesse nous gagne, sans raison apparente. Plus ou moins vite d’ailleurs. Certains finissaient leurs jours tranquillement entourés d’une famille aimante qui a eu le temps de se préparer au départ de l’être aimé. D’autres voient simplement leur heure arriver d’un seul coup. Ou de na voient pas arriver du tout en fait. C’est sans doute les cas les plus tristes, ceux qui marquent le plus. Ce sont ces cas qui montrent à quel point il est difficile de lutter contre la mort. Car oui, c’était bien de cela dont il était question. La fin de la vie est principalement le début de la mort. Ce n’était presque rien, mais cette précision suffisait à en faire pâlir plus d’un. La fin d’une vie coule de source, cette vie peut d’ailleurs avoir été plus qu’agréable. Mais la mort. La mort ce n’était rien, qu’un néant immense dont on ne peut ressortir. Une prison que l’on ne peut pas voir, dont on ne peut pas sortir. L’espoir est permis, peut-être que nous ne savons pas quand nous sommes morts. Mais dans tous les cas, nous n’avons pas le choix. Nous vivons, puis nous mourrons. C’est dans l’ordre des choses.

Il existe pourtant autre chose. Une forme d’entre deux. Pas un moyen d’échapper à la mort, pas non plus un de vivre éternellement. Une autre prison. Une prison de vie. Une forme de conscience toute relative. Comme un rêve dont on ne peut s’éveiller. Une fatigue permanente contre laquelle on ne peut faire autrement que de rester en sommeil. C’est plus fort que nous. Aucune douleur, aucune conscience du temps, aucune rêverie réelle. Une punition, ou un espoir, au choix. Cette prison, Anya y était depuis une peu plus d’un mois déjà. Impossible pour elle de le savoir pourtant. Ce n’était que l’obscurité, rien d’autre. Elle ne pouvait pas savoir ce qui se passait autour d’elle. Anya n’avait plus même conscience de qui elle était. Aucune réflexion n’était possible. Un grand vide. Qui semblait à la fois interminable et long d’à peine quelques secondes. Quand avait-elle sombré dans ce sommeil étrange ? Aucune idée. Comment ? Impossible à dire. Ce qui s’était passé avant ? Question sans réponse une fois de plus. Ce qui allait se passer maintenant ? C’était déjà plus facile à deviner. Il n’y avait que deux possibilités. Soit elle finissait par se réveiller, soit tout s’arrêtait là. Impossible de vraiment savoir ce qui viendrait, ni quand, mais ce n’était pas possible autrement.

Et la réponse finit enfin par venir. Un peu à l’improviste, sans qu’on ne sache réellement pourquoi. Peut-être le poison de son fils avait-il finit par devenir trop faible dans son sang ? Peut-être que les potions avaient fini par agir ? Ou alors peut-être que c’était simplement son heure ? Mais le fait est qu’après avoir passé un long moment dans le comas, Anya Armyanski (ou Dippet plutôt maintenant) avait fini par ouvrir les yeux. Elle l’avait senti tout simplement comme quand on se réveille après une nuit trop longue. Encore fatiguée, visiblement affaiblie, étrangement engourdie, Anya sentait que quelque chose n’était pas comme d’habitude. Pour le moment elle ne voyait pas ce qui se passait, où elle était, ce qu’elle avait, ou quoi que ce soit d’autre. Il fallait déjà remettre sa mémoire en place. Ce n’était pas une mince affaire. Anya savait déjà… et bien qu’elle était Anya. Dans un sens c’était déjà pas si mal. Elle savait qui elle était, d’où elle venait… par contre elle ne savait pas où elle était là maintenant. Ni comment elle y était arrivé. Après réflexion, cela ressemblait à une chambre d’hôpital. Ce qui expliquait qu’elle se sentait si bizarre. En partant du principe qu’elle se trouvait dans un hôpital, restait à savoir pourquoi elle y était. Anya n’avait aucun souvenir de ce qui s’était passé qui pourrait expliquer qu’elle ait été hospitalisée. Elle ressentait une grande fatigue, mais pas seulement. Elle s’était peut-être cogné la tête ? Anya entendait des sons qui étaient bien plus lointains que ce qu’elle aurait du pouvoir entendre. Elle sentait des odeurs étranges, qu’elle n’avait pas souvenir d’avoir déjà senti. Tout cela lui faisait pensé à un traumatisme crânien, pourquoi pas. dans le doute, elle passa une main sur sa tête, mais elle ne sentit rien, pas même une petite douleur. Pourtant il serait étrange que tout cela soit dû à une maladie. Ou à une potion qu’elle aurait bu ? La belle ne se souvenait pas avoir bu quoi que ce soit de suspect mais on ne sait jamais. En même temps, elle ne se souvenait pas de grand chose. Et il était plus difficile encore de savoir remettre les choses dans l’ordre.

Au  bout d’un moment, un médicomage finit par arriver. En fait cela n’avait pas dû être très long, mais les choses se bousculaient tellement dans la tête de la belle qu’il était difficile de dire précisément combien de temps il s’était écoulé entre le moment où elle s’était éveillé et le moment où cet homme était entré. Il était entré doucement, calmement.il lui avait d’abord parlé rapidement, puis l’avait ausculté. Ou alors c’était peut-être l’inverse ? Anya ne saurait pas vraiment le dire, c’était étrange, mais elle ne faisait pas tellement attention à ce qui se passait au début, trop occupée à essayer de comprendre. L’homme qui se chargeait d’elle lui posa quelques questions, sur elle. Son nom, son âge, ses origines, la dernière chose dont elle se souvenait. Et dans cet ordre cela donnait Anya Armyanski, 20 ans, d’origine ukrainienne, et pour la dernière c’était compliqué. Anya lui dit à quel point tout cela était flou. Elle se souvenait… elle se souvenait de son mariage. Elle revint donc sur la question de son nom, puisqu’elle n’était plus Anya Armyanski, ça c’était son nom de jeune fille. Mais par contre elle se souvenait être rentrée au manoir, celui de son mari, donc cela ne devait pas être ça. C’était assez confus tout cela. Et puis la nouvelle était tombée. Le moins que l’on puisse dire c’était que cela faisait bizarre. 1946. On était donc en 1946. Au début Anya posa des questions, refusant la vérité. Tout simplement parce que cela n’était pas possible.  Mais après tout, pourquoi elle devrait douter de lui ? Ce n’était pas tout. La belle était restée un mois dans le comas après son mariage. Les souvenirs de la belle se faisaient plus confus encore. Elle s’était forcément remarié alors. Parce que, du coup, avec un calcul assez simple, elle avait bien compris qu’elle devait maintenant avoir 40 ans. Le plus gros  et justifié coup de vieux qu’elle n’ait jamais eu. Mais là encore ce n’était pas fini. En plus d’avoir pris une vingtaine d’année dans les dents et de visiblement avoir eu deux ou trois problèmes conjugaux si elle s’était remarié, le médecin voulut la rassurer sur quelque chose qui normalement aurait dû lui faire plaisir, comme tout le monde. L’amnésie devrait n’être que temporaire normalement, mais par contre ils avaient réussi à maintenir son enfant. Ce n’est qu’à ce moment qu’Anya pris la peine de baisser les yeux sur sa propre personne. En effet, vu comme ça, soit elle avait pris du poids, soit elle était enceinte. Pas de beaucoup visiblement, mais tout de même. De quatre mois selon le médicomage. La question était donc de savoir qui était le père. Son premier mari peut-être, du coup. A moins que son mariage n’ait eu un petit contre temps. Mais cela ne lui ressemblait pas. Elle pensa à demander son nom, son nouveau nom, celui de l’homme avec qui elle était à présent mariée. Anya Dippet. Oui, il y avait pire. Comme de ne pas savoir du tout qui était cet homme qui portait à présent le même nom qu’elle. Anya avait l’espoir que cet homme se présenterait de lui-même. Après tout, c’était son mari. C’était tout de même embêtant de ne pas savoir. Troublant même.

Après une discussion tout de même bien fournie, le médicomage quitta la pièce en lui conseillant de se reposer. Malgré la fatigue, Anya ne trouva pas le sommeil. Elle se posait beaucoup trop de questions. Cela faisait beaucoup d’informations à gérer. Mais parmi les plus importantes, elle n’arrivait pas à se rendre compte qu’elle n’avait plus vingt ans, et c’était le cas de le dire. Elle n’osait même pas aller trouver un miroir où aller voir les dégâts. Rien que ses mains. Oh bien sûr elle n’étaient pas ridées et décharnée. Mais elle n’était plus comme avant pour autant. La peau perdait de sa fermeté avec le temps. Et quand on se s’est pas vu pendant vingt ans (ou en tout cas qu’on ne s’en souvient pas), ça fait un choc. Alors aller voir son visage, c’était hors de question. Pas pour le moment. Combien d’autres choses est-ce qu’on allait encore lui apprendre aujourd’hui ?  
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