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on, vous ne rêvez pas, on était samedi matin, et pourtant, Clyde était bien debout, et pas seulement réveillé, à comater mollement sur son lit dans une position forcément absurde et inélégante, il était bel et bien debout sur ses deux jambes, et habillé de pied en cap, qui plus est. Un effort si considérable de la part de notre procrastinateur invétéré qu'il mériterait de s'inscrire dans de quelconques annales. Ça lui avait demandé un effort fou de s'extirper de son lit, croyez-le bien, et il comptait bien le regagner aussitôt qu'il en aurait fini, mais il devait profiter d'une occasion spécifique, qui méritait qu'il fasse l'effort de se traîner loin de son matelas et mette juste un peu de côté son habituelle flegme pour, en plus, se rendre dans l'un des derniers endroits où il avait envie de foutre les pieds. Pour ses parents, Clyde s'appliquait, plus encore qu'autrefois depuis la mort d'Oly, à être le plus indigne des rejetons, il ne venait plus jamais les voir à moins d'y être contraint et forcé. Et quand il se rendait au domicile familial, c'était souvent parce que ses parents n'étaient pas là, et pour leur chourer deux ou trois babioles dont ils ne découvraient jamais l'absence (là preuve qu'il pouvait se servir sans problème). En l'occurrence, il s'était donc rendu dans la demeure des Hornby un samedi matin parce qu'Abby lui avait affirmé que personne ne s'y trouverait. Il avait rempli son sac de tout un tas de cucuteries, de certains objets, il ne savait ni la valeur, ni l'utilité, il se contentait de les fourrer dans sa besace avec l'espoir que l'un de ces machins puissent véritablement se revendre, mais il fallait tenter. Le peu d'argent qu'il gagnait quand il daignait se pointer au boulot était bien rapidement dilapidé par ses soins. Avoir quelques moyens d'arrondir ses fins de mois n'était pas un mal, du coup. Il aurait pu choisir une solution plus extrême et se débarrasser de ses vieux, mais outre le fait qu'il n'était pas un assassin et ne les détestait pas à ce point-là (et le fait que ça lui demanderait une énergie considérable qu'il n'était pas capable de dépenser, bien sûr), il n'était pas certains que ses géniteurs ne l'aient pas soigneusement rayé de leur testament (ceci dit, puisque son père ne l'avait toujours pas viré).

Ce n'était pas la première fois qu'il se rendait chez Mrs Smith, cette vieille chose qui adorait toutes ces antiquailleries à vomir, et Clyde parvenait de temps à autres à lui refourguer quelques vieillerie en échange d'une compensation financière. Cette fois, il n'avait pas prévenu de son arrivée. Il s'était simplement dit qu'il serait plus simple de passer directement chez elle, maintenant qu'il était réveillé, plutôt que de se taper un aller-retour de plus dans le week-end. Le sac hyper lourd et plein à craquer, Clyde était donc venu frapper à la porte d'Hepzibah Smith. Quand celle-ci s'ouvrit (sur son elfe de maison), il sentit une agréable odeur de chocolat monter jusqu'à ses narines. Ça sentait toujours le chocolat, le gâteau, le sucre... tiens, il avait pas pris son petit dej, au fait. Ignorant l'elfe de maison comme il avait toujours été habitué à le faire avec n'importe quel elfe, il pénétra à l'intérieur, et son regard pu se poser sur Hepzibah.

-Bonjour Mrs Smith, je ne vous dérange pas, j'espère ?

Tout en prononçant ces mots, il retira son sac à dos, sans nul doute, elle devait deviner les raisons de sa venue.

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e toute évidence, il l'avait prise au dépourvu, la vieille, elle n'attendait absolument pas de visite, ni n'était prête à en recevoir. Bah ! C'est pas comme si ça le dérangeait, de s'incruster chez les gens, dans le genre sans gêne, il se plaçait là. Il avait voulu s'éviter une aller-retour supplémentaire, et c'était tout, il avait songé à son propre confort plutôt que de songer à celui de cette pauvre bonne femme qui aurait sans aucun doute préféré profiter de son samedi matin tranquille. Ouais bah lui aussi, hein ! S'il devait renoncer à une matinée de glandouille absolue, pourquoi pas elle ? C'était parfaitement égocentrique, comme façon de penser, mais Clyde s'en foutait, il se contentait de rester la même petite tête à claque inconséquente, qui prenait l'air de rien ses aises chez la pauvre Mrs Smith (qui ne l'était pas tant que ça non plus, faut pas déconner). Il était entré bien avant d'y être invité, mais il avança d'un pas plus franc sitôt qu'elle le lui proposa, de même qu'il vint s'asseoir sans attendre qu'on le lui suggère.

Il avait bien envie que la transaction se passe rapidement, histoire de pouvoir retourner très rapidement chez lui, d'être débarrassé, et de se vautrer sur son lit (ou son canapé, au choix), mais apparemment, les choses allaient traîner en longueur. Il s'y attendait, en même temps. C'était le problème avec les petites vieilles, il ne fallait pas les brusquer. Bon, tant pis, il ferait avec. De toute façon, l'odeur de chocolat qui envahissait la pièce ne lui donnait qu'une seule envie, et donc celle de s'en boire un sur le champ. Évidemment, le jeune homme saisit l'occasion, quand Hepzibah lui proposa une tasse de quelque chose. Chocolat ! Chocolat ! Chocolat ! Quoi qu'un café ne lui aurait pas fait de mal, clairement, ça ne lui allait pas de devoir se réveiller en plein weekend. Enfin bon, non, cette odeur... C'était trop tentant.

-Un chocolat, ce serait pas de refus ! approuva-t-il dans un sourire poli (et il n'y avait sans doute en lui de poli que le sourire).

Il s'en était douté, il allait falloir qu'il attende que son interlocutrice ait fini de déjeuner. Il s'en serait bien passé, c'est sûr. Mais bon, tant pis. Il y aurait peut-être quelques gâteaux à grailler avec son chocolat en compensation. Après tout, lui aussi préférait converser avec le ventre plein, à choisir. Il lui laisserait le temps, après tout, il ne pouvait s'en prendre qu'à lui-même, il fallait s'annoncer... mais bon... la flemme...

-Désolé, dit-il sans franchement l'être et en faisant à peine l'effort de sembler l'être. Je passais par là, alors bon... Mais prenez votre temps, surtout.

Mais pas trop quand même, si elle commençait à s'endormir sur ses cupcakes, ils avaient pas fini, et en plus, il avait un sacré nombre de babioles à lui refourguer, il avait beau vouloir faire ça vite, il se douter que ça allait prendre un minimum de temps quand même, pas le choix.

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our la défense de Clyde, il n'avait pas la moindre idée de ce qu'il pourrait épuiser d'éventuelles réserves en chocolat en portant son dévolu sur cette boisson plutôt qu'une autre. Mais pour cesser immédiatement de le défendre (parce que c'est Clyde, il ne faut pas abuser non plus), même s'il en avait eu conscience, il n'aurait pas pour autant changé son fusil d'épaule au nom d'une quelconque politesse. Tout cette pièce sentait le chocolat à plein nez, il n'y pouvait tout de même rien s'il était incapable de résister à l'appel de ses narines et de son estomac... Ça, et puis bon, si la décence et la délicatesse étaient véritablement son for, eh bien... En toute logique, il se serait signalé avant d'aller frapper à la porte de la vieille femme, ne se serait pas imposé comme il l'avait fait chez elle, et ne se serait pas montré à ce point indélicat dès les premiers pas qu'il avait fait à l'intérieur. On parlait de Clyde Hornby, là, tout de même ! Et puis bon, quand il observait ce merveilleux plateau apporté par l'elfe de maison, ce chocolat brulant accompagné d'un pain au chocolat dont la vision suffisait à vous faire salivait, il ne regrettait rien.

Quand Clyde entamait son petit déjeuner, donc, Hepzibah finissait le sien, et il restait au jeune homme un bon fond de chocolat (par contre, la viennoiserie avait disparue de son assiette en une bouchée, bizarrement - à se demander où il entreposait tout ce dont il se nourrissait).  Il négligea malgré tout sa tasse le temps de déballer sur la table débarrassée tous les trésors (ou toute la gnognotte, il était bien incapable d'en juger pour l'instant) qu'il avait jusque là entassé dans son sac. Il y avait vraiment de tout et n'importe quoi. De la vaisselle, des vieilles statuettes laides, des... appelons-ça des trucs, parce que Clyde ne savait pas quelle était l'utilité de la moitié des bibelots qu'il déposait un à un sous le regard de la vieille, qui semblait s'être illuminé à la perspective de jeter un oeil à toutes ces antiquailleries (à n'y rien comprendre)... Elle, elle saurait forcément à quoi ça servait. Lui, il était de toute façon parti du principe que ça ne l'intéressait pas. La seule chose un tant soit peu intéressante dans tout ça, c'était les gallions qu'il pouvait récupérer au passage.

-Et voilà ! fit-il d'un ton théâtral une fois tout son barda déposé sur la table, laissant à la brave Hebzy tout le soin d'y trouver son bonheur (ou pas).

Pour sa part, il préféra se reconcentrer sur sa boisson chaude. De toute évidence, il ne serait d'aucune utilité pour son interlocutrice. À part pour ce qui était de faire des commentaires sur l'aspect de l'un ou l'autre de ces machins, à ses yeux ignoblement moches... et poussiéreux, en plus, vu que tous ces bibelots moisissaient au fond du grenier et qu'il n'avait (et puis quoi encore) pas du tout prit le temps de récurer l'ensemble pour lui donner un aspect potable avant que de charger sa besace et venir jusqu'ici.

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oncentré sur son chocolat (what else ?), Clyde prêtait à peine attention à Hepzibah, alors qu’elle examinait avec attention les différents objets de plus ou moins grande valeur que Clyde était venu lui refourguer. À espérer que rien ne lui resterait sur les bras, ou pas grand chose, parce que ça pesait son poids, tout ça, et après, il ne saurait pour sa part quoi en faire. Est-ce qu’il avait vraiment envie de s’embarrasser avec ce répugnant service en porcelaine. De ce qu’il en devinait sous la couche de poussière qui les recouvrait, elles n’étaient pas bien jolies, ces assiettes, mais Clyde savait d’expérience que les trucs les plus moches (quand on parlait de babioles, pas de gens) étaient généralement les plus appréciés. À n’y rien comprendre. La manière de procéder de la vieille dame, à force, Clyde la connaissait, alors il ne voyait vraiment pas d’intérêt à y prêter garde (déjà qu’il ne l’avait pas particulièrement fait la première fois qu’il lui avait été donné de venir voir la fanatique d’antiquailleries). Il se contentait de savourer le contenu de sa tasse, qui se vidait à vitesse grand V, et songeait qu’il en redemanderait bien une autre. C’était tout à ces considérations (hautement existentielles) qu’il entendit s’élever la voix de Mrs Smith, qui, visiblement, n’était pas très emballé par les assiettes cradingues. Dommage, c’était le pire de son menu larcin, il n’avait pas vraiment envie de les remballer. Il lui prêta donc à nouveau une attention entière et lui adressa un sourire accompagné d’un haussement d’épaules quand son interlocutrice émit une hypothèse sans doute véridique. Le bon goût, ça devait pas être dans les gênes des Hornby, alors l’arrière grande-tante… Enfin bref. Clyde observa alors Hepzibah adresser un regard attentif sur toutes ces acquisitions potentielles, songeant qu’il espérait bien ne pas repartir bredouille, tout de même.

L’attention de la vieille dame sembla alors arrêtée sur une sortie de petite statuette qui, aux yeux de Clyde, avait semblé pas mal insignifiante (quoique, pour une fois pas trop hideuse tout de même). Le jeune homme l’aurait presque oubliée. Clyde l’avait embarqué à la dernière minute, sans trop de convictions. Dans le doute, quoi. Peut-être qu’il avait bien fait. Il s’exécuta, et attrapa la statuette, qu’il tendit à son interlocutrice. Ce qu’il savait sur elle ? Euh… rien… Clyde n’était pas particulièrement attaché aux biens matériels, tant qu’il avait un toit au-dessus de la tête, de quoi boire et manger, et un lit où dormir (un lit où dormir, surtout, ça, c’était vraiment très important. Il se souvenait vaguement, en plus, que sa mère lui avait fait une remarque au sujet de cette statuette, un jour de sa vie, précisant qu’il ne devait surtout pas l’abimer. Mais pourquoi, ça ?

-Je sais plus trop… je crois que mes parents avaient ramené ça d’un voyage chais pas où.

La qualité de discours. La précision. Le sens aigu de la rhétorique. L’absence totale de scrupule à fouiller sa tasse avec le doigt pour y trouver des dépôts de chocolat. Clyde Hornby, Mesdames et Messieurs.

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est sûr, Clyde ferait tout de même mieux de se renseigner avant d'embarquer ses bons vieux larcins chez cette bonne vieille Hepzy pour en retirer quelques bon vieux gallions et boire un bon vieux chocolat, mais le fait est que, lui, n'avait aucune sensibilité du genre (aucune sensibilité tout court) et ne pouvait certainement pas se permettre de demander à ses parents de le rancarder sur les objets qu'il dérobait sous leurs nez, comme si de rien n'était. Elle voyait bien que la vieille dame aurait préféré des explications plus claires, et c'était fortement compréhensibles, mais il ne comptait pour autant pas s'excuser de son ignorance crasse. En même temps, s'il devait s'excuser chaque fois qu'il ne savait pas quelque chose, Merlin ! Il s'excuserait tout le temps. Et il n'avait pas que ça à faire. C'était du temps de procrastination perdu. Hepzibah acceptait de lui en céder pas moins de 25 gallions. C'était peut-être trop pour une simple babiole, ou pas assez pour un objet de collection, Clyde s'en fichait un peu, à vrai dire. Il ne comptait pas discuter ce prix, tout du moins, 25 gallions, ça lui allait très bien. C'était toujours mieux que rien, en tous cas. Même s'il aurait bien aimé que plus d'une babiole ne l'intéresse, car il n'avait pas spécialement envie de rentrer avec tous ces... trucs qu'il se contenterait sans doute de bazarder dans un coin de l'appartement, avec l'espoir que quelqu'un (Bonnie) décide d'y mettre son nez et ne trouve à tout ce barnum une place adéquate. Hepzibah était tout de même sympathique, elle lui proposa une solution de recours, pour ce qu'il lui restait à refourguer (même si cela allait demander à Clyde des efforts supplémentaires, qui le fatiguaient d'avance).

Allez chez Barjow et Beurk (rien que le nom, déjà...), une boutique de l'allée des embrumes... Mouais, pourquoi pas. Il n'avait pas spécialement envie de marchander avec un vieux vendeur d'antiquités super louche (il fallait être louche pour s'intéresser aux antiquités, non ? Encore plus dans le coin le plus sordide de la Grande-Bretagne magique), et dur en affaire en plus, mais s'il pouvait en tirer une contrepartie supplémentaire... Oui, parce que sans être un flambeur, Clyde veillait si peu à ses dépenses, que n'importe quel gallion grapillé savait trouver une utilité. Clyde se demanda rapidement si un seul de ces objets embarqués était ensorcelé. S'ils l'étaient, ils l'étaient très inutilement, parce qu'il n'avait rien remarqué. Clyde reconnaissait ne jamais avoir songé à feinter en se chargeant lui-même d'ensorceler les objets concernés. Il y penserait, peut-être. Quoique ça ait l'air tout de même monstrueusement fatigant. Comme à chaque fois qu'on la lançait sur ses antiquailleries, Hepzibah semblait intarrissable. Maintenant qu'il avait fait sa petite affaire, Clyde ne demandait qu'à s'en aller, mais il n'eut pas à coeur de le lui refuser quand elle se proposa de lui montrer sa plus belle acquisiton. Bah ! Pourquoi pas, après tout... Et ça se contrarie pas, une vieille dame... surtout quand elle ne vous avait pas encore payé. Il haussa donc les épaules.

-Pourquoi pas, oui ?

Merlin, qu'elle devait être triste, la vie de cette pauvre (bon, riche) vieille, pour s'enthousiasmer comme ça sur ce qui devait sûrement être une vieillerie ultra-kitsch. Mais bon. Qui sait ? Il allait peut-être être surpris. Ou pas.

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lyde dissimula à peine son sourire satisfait quand il entendit la riche vieille haranguer son elfe de maison. Qu'il aille chercher les "deux merveilles de sa collection", il s'en fichait comme de l'an 40 (oui, bon, on était en 46, mais croyez bien qu'il se fichait bien de ce qu'il foutait six ans plus tôt. Pour preuve, il ne s'en souvenait plus), par contre, les 25 gallions, c'était déjà beaucoup plus intéressant à ses yeux. Il aurait peut-être pu obtenir plus, il n'en savait rien, mais c'était toujours ça de pris, et étant donné le peu d'efforts qui lui avaient été demandés pour concentrer toutes ces babioles (quoique c'était déjà trop pour lui), c'était plutôt bien payés. En tous cas, il n'avait pas le sentiment de s'être levé et déplacé pour rien, il retournerait chez lui avec un butin digne de ce nom. Et pour la peine, il pouvait bien écouter son interlocutrice divaguer sur ses babioles à la con. Si ça se trouve, ce ne serait pas aussi soporifique que cela en donnait le sentiment de prime abord. Ou pas. Mais ce ne serait jamais qu'un sale instant à passer. Quand cette bonne vieille Hepzy lui demanda dans quelle maison il était à Poudlard, Clyde ne se posa pas plus de questions que cela, il se dit simplement qu'elle divaguait, et que c'était normal, étant donné son vieil âge. Il allait donc répondre pour faire bonne figure, mais c'était tout.

-À Poufsouffle... répondit-il en tentant de ne pas trop prendre le ton de celui qui ne voit pas le rapport, même si c'était bel et bien le cas, il ne voyait pas le rapport.

Dans tous les cas, il allait vite savoir, car l'elfe de maison revint, avec les coffrets qui devaient sûrement contenir les précieux trésors de Mrs Smith (et, fallait-il l'espérer, son fric, quand même). Une fois les coffrets ouverts et les reliques posées sur la table, il comprit mieux. Pas forcément l'intérêt qu'Hepzy portait à ses vieilles choses, mais au moins la question qui venait de lui être posée. La coupe d'Helga Poufsouffle, le médaillon de Salazar Serpentard... Clyde n'allait pas sauter au plafond, c'est sûr, mais il reconnaissait tout de même qu'il y avait moins cool, comme objets. C'était plutôt classe que de posséder de tels souvenir qui datait d'il y a presque mille ans. C'est sûr, elle pouvait pavoiser, la vieille. Il observa les deux objets avec un intérêt qu'ils n'eut pas vraiment à feindre, même s'il exagéra tout de même lorsqu'il complimenta Hepzibah.

-Ils sont superbes. Ils ont dû vous coûter une fortune.

Simple constat sans doute déplacé, mais quand même, il se demandait combien ça pouvait valoir, des choses pareilles. Qui sait, si lui-même parvenait à faire passer un cure-dents lambda pour le cure-dents de Rowena Serdaigle, il pourrait devenir richissime. C'était une affaire à creuser, sans l'ombre d'un doute.

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