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 There's The Choice That We Make - Katherine

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Message#Sujet: There's The Choice That We Make - Katherine   There's The Choice That We Make - Katherine Icon_minitimeLun 30 Juin - 9:29


“ There's The Choice That We Make”



Les vacances de noël étaient passées, depuis quelques semaines même. Son séjour au manoir familial s’était passé comme il l’avait prévu, comme il l’avait un peu redouté. Son père égal à lui-même, pompeux, tyrannique, tentant comme toujours façonner l’esprit de son unique fils, le modeler à son image. Sa mère toujours aussi douce mais tellement soumise à cet homme redoutable. Et puis y avait eu Lyzzie et son frère Calvin. Pauvre Lyzzie, qui n’était en rien fautive de cette situation compliquée. Une jolie sorcière qui ne faisait que suivre son destin elle sans mettre en doute son éducation et ses convictions, alors que lui… lui en était torturé intérieurement. Calvin le frère de sa « promise » quand à lui, ne cessait de le harceler, de faire du chantage pour obtenir des moments avec lui. Un séjour éprouvant physiquement et moralement pour le jeune Serpentard.
Alors quand il se retrouva dans le train, en route pour l’école, une sensation à nouveau de délivrance palpitait au fond de son cœur. Même si entre les murs de cette illustre école il devrait faire attention également à ses actes ainsi qu’à ses propos.

Le rythme des cours avaient reprit à la normal. La salle commune des Serpentard, les repas copieux pris dans la grande salle, ainsi que les « plaisanteries » et « harcèlements » envers les non pur, la rude « compétition » entre les maisons, tous cela continuaient, tous ceci confrontait toujours un peu plus Bill à lutter contre sa conscience de plus en plus manifeste face à un acte de « torture » moral ou physique pour un « plus faible ».
Mais comme toujours il ne faisait que faire « semblant » de rire avec eux, de « fuir » sa nature révolte et écœuré pour suivre le chemin imposé par son père et sa condition. Lâche toujours et il le vivait de plus en plus mal.

Sans parler de Calvin qui profitait de la moindre occasion pour se retrouver avec lui en privé… Pourtant même si cela brossait un tableau plutôt négatif, Poudlard restait l’endroit où il aimait être. Apprendre, connaître, découvrir tous cela le motivait tant. Il savourait cette dernière année, car dans 6 mois il passerait ses buses puis il serait aussitôt marié et travaillerait au côté de son père, devant au plus vite poursuivre cet empire et assurer la « descendance pur évidement ».

Aujourd’hui il n’y avait pas de cours, c’était le week end. Bill profita d’un moment tranquille après le repas de midi pour éviter les autres Serpentard et Clavin toujours à ses trousses. Il réussi à fausser compagnie et monta dans les grands escaliers de pierres plutôt facétieux en général. Il grimpa encore et encore, le plus haut, bien décidé en faite d’aller dans un endroit qu’il n’avait jamais oublié avant ses vacances. Il n’était pas sûr de la trouver là-haut, peut être qu’il n’y aurait donc personne. Mais c’était l’unique endroit où il pouvait certainement l’aborder facilement, sans soucis, sans malentendu. Il avait envie de la revoir, de lui parler, voir si cette fois-ci, ils pourraient parler tranquillement sans aucun malaise.

Il arriva enfin en haut du dernier escalier, donnant sur le petit couloir venteux, menant à cette porte donnant sur le haut d’une tour. Il avança, ignorant le froid mordant, toujours aussi agressif.
Il s’avança et posa enfin sa main sur la clenche glacé en acier. Il l’abaissa et ouvrit l’épaisse porte qui grinça un peu. Il s’intercala dans l’ouverture béante faisant face à la vue à couper le souffle, un vent encore plus puissant et… La brunette installée sur son perchoir comme la première fois.
Il croisa son regard, tenta un petit smile rapide, un peu crispé encore et s’approcha du muret de pierre pour s’y appuyer à côté d’elle.

« Sérieusement ? Tu n’as pas peur de tomber avec tous ce vent ? » Commença-t-il en guise de salut.


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Message#Sujet: Re: There's The Choice That We Make - Katherine   There's The Choice That We Make - Katherine Icon_minitimeLun 7 Juil - 18:32

Les vacances étaient finies. Et pourtant, rien n'avait changé. Pourquoi quoi que ce soit aurait-il changé? Kathy ne le savait pas vraiment. C'était juste un vague espoir, qu'il se passe quelque chose. Mais il ne se passait jamais rien. Ou du moins pas dans ce sens. Parce qu'autrement, il s'en était passé des choses pendant les vacances. Par exemple elle avait un peu parlé avec le fantôme de sa maison. Ce qui avait été assez agréable en fait. C'était une femme particulière et Katherine appréciait le fait qu'elle ait accepté de parler un peu avec elle. Et puis il y avait aussi eut cette petite conversation qu'elle avait eut avec le professeur Potter. Celle-là avait été un peu moins à sens unique. Elles avaient parlé de quelque chose qui les touchaient toute les deux. La guerre, les pertes, tout ce que cela impliquait. Surtout, Purdey avait reparlé de plein de choses agréables et de souvenirs qu'elles avaient de Demyan. Purdey savait des choses sur lui et avait vécu des moments que Katherine ne connaîtrait jamais. Mais grâce à elle, la jeune fille pouvait les imaginer et essayer de les partager avec elle.

Finalement, certaines choses avaient peut-être changé. En plus, maintenant, elle avait un nouveau violon. Et un magnifique. Il sonnait vraiment super bien et Katherine aimait beaucoup jouer dessus. Purdey avait vraiment été incroyable avec elle. Cela lui redonnait un peu d'énergie, un peu de courage. Alors la rentrée avait été assez facile comparé à d'autres fois. Jusqu'à ce que tout reprenne bien entendu. Mais ça, c'était encore autre chose. Et elle savait que cela reviendrait de toute façon. C'était habituel, c'était comme ça que ça se passait ici. Tout le monde le savait en fait. C'était juste que personne ne disait rien. Et ce n'était pas une fille comme elle qui allait dire quoi que ce soit. Elle n'avait rien à dire de toute façon. Il ne fallait pas rêver, les choses se passaient ainsi depuis des années, de nombreuses années. Alors qu'elle dise quelque chose ou non ne changerait rien. Ou en fait, elle risquait juste d'avoir plus de problèmes. Ce que, bien entendu, elle ne voulait pas.

Ce jour-là, c'était le week-end. Katherine avait voulut aller à la bibliothèque. Elle s'était dit qu'elle y trouverait peut-être Andreï et qu'ils pourraient reparler de leur projet de visible de Londres. Elle y était donc allé de plutôt bonne humeur. Seulement voilà. Elle n'avait pas encore atteint les portes de la bibliothèque qu'elle avait fait une mauvaise rencontre. Un peu toujours les mêmes en fait. Et lorsqu'elle avait croisé leur regard elle avait de suite compris ce qui l'attendait. Comme toujours ils l'avaient un peu bousculé, s'étaient moqué d'elle, et étaient reparti. Geste cruel et inutile, comme toujours. Alors elle avait renoncé à la bibliothèque. Qu'Andreï y soit ou non, tant pis. Elle préférait aller ailleurs. Là où ils ne viendraient pas la chercher. Parce que c'était trop haut et trop long pour aller. Là où elle serait tranquille. Au fond, c'était encore là qu'elle était le mieux. Elle avait été chercher un bon manteau avant d'aller en haut des tours. Il y avait cette vue magnifique, et surtout cette solitude, cette tranquillité qui faisait tellement de bien.

Katherine était là depuis quelques heures déjà, elle n'avait pas voulut aller déjeuner. Pas parce qu'elle n'avait pas faim, mais plutôt parce qu'elle ne voulait plus redescendre. Elle mangerait mieux plus tard, voilà tout. Mais Kathy entendit un bruit derrière elle. Elle tourna la tête et vit ce garçon qui était venu la voir avant les vacances. Celui qu'elle avait revu avec ses amis entre temps. Lui, ça allait. Il n'était pas méchant en fait, quand il était tout seul. Il lui accorda un petit sourire alors elle fit de même.

-Sérieusement ? Tu n’as pas peur de tomber avec tous ce vent ?

Kathy rit un peu. Non, bien sûr que non, elle n'avait pas peur, au contraire. Ici elle se sentait bien. Elle se tourna pour s'asseoir vers l'intérieur avant de lui répondre. Si il n'y avait que cela pour le rassurer.

-Non, pas du tout. Et puis comme ça on a l'impression d'être libre, comme si on pouvait se laisser tomber et s'envoler.
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Message#Sujet: Re: There's The Choice That We Make - Katherine   There's The Choice That We Make - Katherine Icon_minitimeSam 19 Juil - 14:47


“ There's The Choice That We Make”


Elle ne sursauta même pas, elle ne fit que tourner la tête vers lui et lui rendre un sourire le plus tranquillement du monde. Leur deuxième rencontre et cette fois cela s’annonçait mieux que la première fois. Plus de méfiance, elle pivota sur le créneau de pierre pour remettre ses pieds sur le sol de la tourelle.
Sa question la fit rire et c’est d’une voix vraiment plus engageante et agréable que la dernière fois qu’elle répliqua :

-Non, pas du tout. Et puis comme ça on a l'impression d'être libre, comme si on pouvait se laisser tomber et s'envoler.
Bill appuya ses coudes et ses bras sur le muret à côté de cette brunette et leva son regard bleu acier vers ce visage qui le surplombait.
« Vaut mieux pas que tu tombe, tu n’es pas un oiseau. » Il fit un léger très léger sourire en coin.
Revenir de ses vacances de noël, être à nouveau ici à Poudlard, plus sous l’influence de son père constante, ça faisait du bien. Pour elle c’était différent ici, plus compliqué, plus étouffant, il le voyait bien quand ses camarades Serpentard persécutaient tous les non pur. Elle subissait du harcèlement, alors son havre de paix était ici. Comment ne pas le comprendre alors que lui étouffait dans sa propre famille.
Il faisait froid, glacial même, mais aucun des deux jeunes sorciers ne semblaient en être affecté.
Le visage du vert et argent reprit tous son sérieux, conscient de dégager une certaine froideur, son regard pourtant n’exprimait aucune haine, aucun ressentiment.  Il sonda cette jeune fille au visage de poupée, elle dégageait vraiment un sentiment de douceur et de confiance, cela le troublait, lui qui demeurait tellement sur ses gardes pour ne pas se trahir ici. Mais ils étaient comme seul au monde, personne n’entendrait leurs conversations. Pouvait-il alors vraiment être lui-même ? Selon ses idées et ses convictions ?
« Pourquoi pas devenir un animagus, un hibou ou un grand oiseau et comme ça tu pourrais vraiment t’envoler loin de tous ceux qui te persécute… Hm… » Il détourna la tête pour fixer le paysage grandiose devant lui. Vu de là-haut, tous semblait immense, impressionnant, voir même très excitant. « On pourrait tous les deux s’entrainer à se transformer et s’enfuir loin de tous ceux qui nous contrôle… » Un deuxième sourire très léger, un peu pensif cette fois, s’afficha et adoucie un peu ce masque trop sérieux et si froid pour un si jeune homme.
Oui il aimerait bien lui aussi fuir, devenir un animal, se perdre dans le monde et être ainsi sûr que jamais son père ne puisse le retrouver.
Il dégluti doucement, l’espace d’un instant n’imaginer avait fait fait vibrer son cœur, mais aussitôt l’amertume et un sentiment de plomb retomba sur ses épaules et au creux de son ventre. Partir, mais comment vivre ? Pour où ? Et après ?... Puis y avait sa mère, ne plus la revoir ?  Lyzzie il culpabilisait tant de la situation, de voir cette douce sorcière blonde tout faire pour lui être agréable et une bonne fiancée. Il était comme piégé, se débattant dans une situation tellement compliqué, comme englué dans du sable mouvant sans pouvoir s’en sortir.
A nouveau ce fin sourire se figea et s’évanouie, un pli un peu amer abaissa le coin de ses lèvres. Il suivit du regard le vol d’un hibou, plongeant derrière une autre tour du château, certainement pour rejoindre celle où se reposait tous les autres volatiles appartenant aux élèves et à l’école.
« Mais je doute que ça te plairait de m’avoir comme compagnon de fugue et puis… » Un soupir franchit ses lèvres. « C’est trop difficile, il ne reste plus assez de temps de toute façon… » Il pivota son profil, croisant le regard de la brunette. Un instant il demeura silencieux, ne faisant que la fixer avec sérieux bien que conscient que peut être cela la mettrait un peu mal à l’aise.
Il luttait avec sa nature froide et distante, pour être un peu plus ouvert et « chaleureux ». A part avec sa mère, il n’avait pas l’habitude de manifester ou recevoir de « l’affection » ni d’avoir confiance en quelqu’un. Son père était un tyran, Lyzzie était sa promise imposée donc il ne pouvait agir naturellement avec elle. Calvin le frère de Lyzzie, lui faisait subir un vrai harcèlement et chantage pour l’attirer sous son emprise, même ici à l’école. Il n’était jamais vraiment en paix, jamais lui-même, il devait toujours agir comme on lui demandait. Il était un sang-pur et un Serpentard, il était « normal » qu’il soit fier de ses origines et de ses traditions. Pourtant ce n’était pas le cas.

« Alors ses vacances ? » Demanda-t-il changeant ainsi radicalement de sujet de conversation. Il ne voulait pas que cette deuxième rencontre se passe comme la première. Il y avait chez elle quelque chose qui lui plaisait. Cela l’intriguait pas mal, lui qui jusqu’à maintenant n’éprouvait pas grand-chose pour toutes ses filles qui pouvaient graviter autour de lui. Lui qui avait peur de ce qu’il semblait ressentir pour certains camarades mâles, au final peut être qu’il n’était pas ce qu’il croyait. Qu’il y avait bien la possibilité qu’il s’intéresse aussi aux filles.
Il était paumé, scrutant ce minois féminin, oui il la trouvait plutôt jolie et il avait envie de lui parler, de la connaître, ça lui plaisait d’être là avec elle. Mais était-ce vraiment une légère attirance ? Pouvait-il un jour désirer une femme comme il lui arrivait d’éprouver autant pour les hommes ? A 17 ans, il n’avait jamais eu de désir à contempler une fille, ni l’envie de découvrir son corps. Ses penchants allaient pour les gars, ce qui lui faisait craindre un jour d’être découvert. Il avait déjà goûté au plaisir homo quelques fois dont avec Calvin, le frère de sa promise. Depuis cette première fois malheureuse, le frère de sa fiancée s’amusait de la situation et il n’avait de cesse à le titiller, de le menacer de mettre Lyzzie et son père au courant sauf s’il acceptait quelques moments intimes.
Son attirance le perturbait, car jamais son père n’accepterait que son fils unique dévie du chemin prévu, qu’il ne soit pas « normal » et ne lui assure pas la descendance qu’il voulait.

« Tu es rentrée chez toi pour noël ?»


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Message#Sujet: Re: There's The Choice That We Make - Katherine   There's The Choice That We Make - Katherine Icon_minitimeDim 31 Aoû - 0:59

Katherine aimait être seule. Elle aimait être totalement isolée du monde et ne pas avoir à regarder autour d’elle pour voir si quelqu’un la surveillait. Elle se sentait bien sans personne. Pas besoin de se méfier. Elle pouvait laisser son esprit vagabonder pendant des heures sans qu’on lui dise rien. Elle pouvait repenser à tout ce qu’elle voulait sans que personne ne l’en empêche. Elle était tout simplement seule avec ses pensées et rien d’autre. Libre en somme. Et pour cela, elle aimait aller sur les créneaux de Poudlard. On y voyait loin et personne n’y montait jamais. Surtout en cette saison. Le vent soufflait et donnait froid facilement. Mais ça, elle s’en moquait bien. Quand elle se mettait sur le bord de la tour, assise sur les créneaux, et qu’elle fermait les yeux, elle retournait en Russie. On en était encore loin, mais elle l’imaginait. Elle aimerait tellement y retourner parfois. Même toute seule, même juste quelques minutes. Elle devait y retourner à un moment pendant les vacances. Mais cela ne s’était pas fait… De quoi grandement décevoir la jeune fille. Elle était donc resté dans ce château plus longtemps que prévu. Mais tant pis. Elle ne pouvait pas en vouloir à sa grand-mère. La pauvre faisait ce qu’elle pouvait. Katherine aurait simplement aimé pouvoir passer cette période difficile avec elle…

La jeune fille était monté en haut de cette tour une fois de plus. Elle pensait pouvoir y rester bien seule, tranquille. Pouvoir penser à autre chose, peut-être parler à sa mère. Mais après quelques temps la porte derrière elle s’était ouverte. En temps normal, Kathy aurait sauté sur son sac pour partir en courant dans un autre endroit. Un endroit où elle serait tranquille. Seulement en voyant qu’il s’agissait du garçon qui était déjà venu la voir avant les vacances, elle n’avait pas bougé. Elle avait même sourit. Lui, seul, il avait l’air gentil. La dernière fois qu’ils s’étaient vu, ils avaient échangé tous les deux pour la première fois. La jeune fille reconnaissait qu’elle n’avait pas été très gentille avec lui. Alors cette fois, si il ne lui avait pas menti, elle espérait se rattraper, lui montrer qu’elle pouvait pardonner parfois. Lui aussi était là lorsque les autres s’en prenaient à elle. Seulement lui ne faisait rien. Il ne s’opposait pas, d’accord, mais il ne lui faisait pas de mal non plus. Il se contentait d’être là. Alors peut-être qu’au fond, il n’était pas si méchant… elle verrait bien. Et peut-être que si elle se trompait cette fois, elle ne prendrait jamais plus de risques à ce niveau. Mais elle verrait bien. Ils verraient bien.

-Vaut mieux pas que tu tombes, tu n’es pas un oiseau.

Effectivement, il serait bête qu’elle tombe vraiment. Mais c’était surtout une image bien entendu. Katherine n’était pas suicidaire. Elle voulait rester la plus positive possible, même si ce n’était pas facile. Elle avait des objectifs. Et puis, que penseraient ses parents si elle devenait assez faible pour sauter? Quelle déception cela serait pour eux. Il y avait encore sa grand-mère. Si sa petite-fille aussi la quittait, qu’est-ce qu’elle deviendrait? Non, ce n’était pas dans ses idées. De toute façon, elle avait encore des choses à faire ici, elle le sentait. C’était d’ailleurs cet optimiste parfois abusif qui faisait d’elle cette jeune fille calme et douce. Celle que l’on ne voyait pas souvent parce qu’elle était aussi craintive. Celle que ce jeune garçon qu’elle ne connaissait pas encore avait pourtant le droit de voir en haut de cette tour. Ici elle était bien. Et puisqu’elle avait décidé de lui faire confiance, il avait le droit de la connaître un peu. Katherine ne lui parlerait pas de tout. Mais un peu. Et puis, maintenant, elle commençait à devenir curieuse aussi. Alors elle le regardait aussi, lui qui avait ce petit air assez distant malgré tout. La jeune fille s’était contenté de sourire à sa remarque. Elle n’osait pas vraiment prendre la parole en fait. Il avait l’air plus imposant qu’elle, c’était un réflexe. Pas qu’elle ne voulait pas lui parler aussi et partager des choses avec lui. Elle avait dit qu’elle lui laissait sa chance. Mais c’était son regard toujours assez froid qui lui faisait un peu drôle.

-Pourquoi pas devenir un animagus, un hibou ou un grand oiseau et comme ça tu pourrais vraiment t’envoler loin de tous ceux qui te persécute… Hm…

Il tourna la tête. Kathy aussi. Remarque qui venait certainement du cœur mais au final un peu gênante…ceux qui, comme il le disait, la persécutaient, il les connaissaient plutôt bien. La première fois elle avait compris, ou au moins en partie, la position dans laquelle il se trouvait. Il ne pouvait rien dire, mais n’approuvait pas forcément. Raison pour laquelle Kathy restait si calme même face à lui dans son petit coin tranquille. Mais bon, elle ne voulait pas non plus le mettre mal à l’aise. Et puisqu’il ne la regardait plus elle voulut essayer quand même de reprendre la parole.

-J’y avais pensé. Une grande chouette blanche. Et comme ça je pourrais voler n’importe où, quand je le voudrai…

Avec ses gestes, son fort accent et ses mots, Katherine avait un peu l’air d’une enfant. Elle aussi s’était mise à rêver. La jeune fille regardait l’horizon, le sourire aux lèvres, le vent lui fouettant le visage, se voyant déjà voler au-dessus de tout ça. Qu’est-ce que cela serait bien. Elle volerait, loin, jusqu’en Russie. D’en haut, on ne pourrait rien lui faire, pas même la toucher. Tout juste l’apercevoir, tout en haut…

-On pourrait tous les deux s’entrainer à se transformer et s’enfuir loin de tous ceux qui nous contrôle…

Katherine se retourna vers le jeune garçon, surprise d’entendre une telle proposition. Il souriait aussi. Un sourire doux, celui, qui accompagnait les rêves doux que l’on faisait même éveillé. Elle le connaissait bien celui-là. Et après quelques instants, il disparut. Aussi vite qu’il était revenu. Kathy le suivit dans ce qui devait être une sorte de déception. Elle ramena ses jambe vers elle et appuya sa tête dessus, regardant toujours le paysage qui s’étalait à ses pieds. C’était beau, magnifique même.

-Mais je doute que ça te plairait de m’avoir comme compagnon de fugue et puis…

Oh, pourquoi pas après tout. L’idée ne lui déplaisait pas particulièrement à la base. Mais bon, il est certain que cela ne serait pas non plus une idée brillante. Une fois en Russie, qu’est-ce qu’elle ferait? Et sa grand-mère dans l’histoire? Elle ne pouvait pas non plus la laisser tomber. Elle ne l’avait jamais fait alors pourquoi maintenant? Elles iraient toute les deux en Russie. Katherine trouverait un travail et elles pourraient rester là-bas pour toujours.

-C’est trop difficile, il ne reste plus assez de temps de toute façon…

Voilà qui finissait de confirmer ce que la jeune fille avait bien pensé toute seule. Elle se contenta donc de hocher la tête, un peu déçue tout de même. Il avait raison bien sûr, ce n’était pas raisonnable tout ça. Une fois de plus elle se tourna vers ce paysage bluffant devant elle. Ils ne dirent rien pendant quelques instants. Et puis, en se tournant vers son camarade, elle remarqua qu’il le regardait. Naturellement timide et facilement impressionnée, elle rougit et fit mine de ne pas avoir vu, regardant devant elle en vérifiant parfois s’il la regardait toujours… cela lui faisait tout drôle. D’habitude, quand on la regardait, ce n’était pas comme ça, tranquillement, sans aucune arrière pensé chez celui qui la surveillait.

-Alors ses vacances ?

Katherine approuvait totalement ce changement de sujet. Bon, ce n’était pas un sujet très agréable non plus, mais c’était déjà bien. Elle se redressa, un léger sourire aux lèvres. Il n’y avait pas grand-chose à dire finalement. Mais puisqu’elle et ce garçon ne s’étaient vraiment rencontré qu’avant les vacances alors pour les nouvelles, c’était un peu la seule option…

-Et bien, je n’ai pas fait grand-chose. Je suis désolée, je n’ai pas grand-chose à en, dire…

Oui, elle se sentait un peu honteuse de ne rien avoir à lui dire. Et elle ne savait pas non plus quoi lui dire maintenant, pour changer de sujet ou quoi que ce soit en fait. Même en continuant sur cette ligne, elle ne savait pas quoi dire. Déjà que faire la conversation en anglais était toujours plus difficile qu’en russe pour elle, si en plus elle n’avait rien à dire, cela devenait compliqué…

-Tu es rentrée chez toi pour noël ?

Heureusement qu’il était là aussi pour continuer la conversation. Enfin, toujours sur un sujet un peu sensible. Mais au moins il n’y avait pas ce silence toujours assez pesant lorsqu’il apparaissait. C’était mieux que rien. Même si Katherine ne parvint pas pour autant à retenir sa déception. C’est le regard un peu triste qu’elle avait pourtant accepté de lui répondre. Sans le regarder, vraiment triste de la réponse qu’elle avait à donner.

-Non, je n’ai pas pu… ma grand-mère avait des choses à faire en Russie pour… mais c’est pas important.

En fait, elle ne se sentait pas vraiment prête à lui parler de sa famille. Puisque c’était bien de son père décédé dont il s’agissait. Son pauvre Demyan qui avait perdu la vie d’une manière pourtant digne d’être ventée. Mais cela restait trop triste, pas encore… alors Katherine pris sur elle pour changer la conversation. Elle se redressa un peu, et accrocha un fin sourire à son visage du mieux qu’elle le pouvait.

-Au fait, je ne t’ai même pas demandé ton nom…

La jeune fille avait bien remarqué qu’il avait l’air de savoir qui elle était. Mais ce n’était pas son cas. Elle s’occupait trop peu des autres élèves pour tous les connaître. Et si ils devaient faire connaissance, autant commencer par le début.
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Message#Sujet: Re: There's The Choice That We Make - Katherine   There's The Choice That We Make - Katherine Icon_minitimeVen 12 Sep - 15:17


“ There's The Choice That We Make”


Cette nouvelle rencontre se passait considérablement mieux que la première. Le vert et argent libéré un peu du clan serpentard, loin des oreilles et des regards pouvaient sans risque agir plus librement. Honnêtement ? Ça lui faisait du bien. Il commençait même à apprécier l’endroit tellement moins étouffant, mais bon il n’irait pas le « voler » à la jeune sang mêlé, c’était son refuge à elle, il ne pouvait que comprendre ce besoin, il ne viendrait pas à l’idée de s’en emparer.
Il s’était approché cette fois sans risque de voir la belle brune lui jeter un sort, il s’était posé non loin d’elle et pouvait parler plus tranquillement, oubliant ce qui se passait en bas, ces clans, cette guéguerre du sang. L’accueil était plus chaleureux, plus confiant, le sourire de la brunette trouva échos sur le visage d’ordinaire si sévère et dur du jeune homme.

Pour le jeune Serpentard, cette école lui permettait d’un peu de souffler, d’être loin du contrôle tyrannique de son père, même s’il jouait toujours et plus en plus un petit rôle ici, celui du sang pur fier de ses origines pures, alors qu’au final pur ou non, en quoi était-ce si mal et important ? Cette pensée doucement se nourrissait, prenait de l’ampleur et de la force. Il avait un bel exemple sous ses yeux non . Cette brunette n’était en rien la « racaille » inférieur que scandait son père. Intelligente, forte et douée, en quoi la magie n’était qu’un droit pour sa catégorie .
Jeune adulte, il façonnait son idée sur la question, mais il avait été si longtemps une marionnette naïve et soumise que maintenant se rebeller contre les idéaux de son père et sur ce destin en route, lui semblait impossible… Impossible sans en subir d’importants dommages.
Quand elle parla de s’envoler, c’était une idée qui lui plairait tout autant, s’envoler, s’enfuir ou disparaitre. Le lieu peut être propice à tous ses beaux délires de voyages et de nouvelle vie idéale, Bill communiqua des projets fous, un rêve de se cacher et vivre autre chose, loin de tous ce qui était déjà tracé pour lui d’avance.
Être un animagus et mener une existence enfin libre, quel rêve incroyablement fou mais terriblement excitant… Evidement ce n’était cependant qu’un beau rêve, irréalisable.

-J’y avais pensé. Une grande chouette blanche. Et comme ça je pourrais voler n’importe où, quand je le voudrai…
La jeune fille répliqua à son petit délire, et une qualité qu’il nota, elle ne manifesta ni surprise et ni ne posa de questions gênantes sur son désir de partir lui aussi.
Il eut un nouveau petit sourire en coin, un peu plus amer cependant. Il n’osa briser cette bulle merveilleuse en remettant le mot « impossible » dessus. Il laissa flotter cette belle image de liberté et d’évasion le temps qu’il resterait là perché sur la plus haute tour du château.
Pas besoin de mot pour comprendre que tout ceci ne serait jamais réalisable, face à la vue vertigineuse et grandiose, Bill s’enquit de ses vacances.

-Et bien, je n’ai pas fait grand-chose. Je suis désolée, je n’ai pas grand-chose à en, dire… Non, je n’ai pas pu… ma grand-mère avait des choses à faire en Russie pour… mais c’est pas important.

Il fit une petite moue un brin navré et hocha doucement la tête, signifiant par là qu’il comprenait. Il ne voulait pas appuyer non plus sur ce sujet peut-être douloureux. Rester loin de sa famille devait être dur quand même. Il respecta son besoin de ne pas entrer en détaille comme elle l’avait fait pour lui juste avant.
Face au vent puissant, il demeura quelques longues secondes silencieuses, jusqu’à ce que la jeune sorcière, se tournât un peu vers lui et mit en avant une lacune évidente quand normalement on fait connaissance :

-Au fait, je ne t’ai même pas demandé ton nom…
Le vert et argent, tourna son visage et croisa son regard. Elle le fixait d’une façon tellement droite et intègre que cela donnait l’impression qu’elle arrivait presque à comprendre ses pensées. Provoquant une sensation plutôt très étrange.
« Bill, c’est ainsi que je m’appelle, Bill Joseph Peterson. » et il tendit la main, car ils avaient fait les choses un peu bizarrement et à l’envers, alors autant maintenant faire tout ça bien.
« enchanté de te connaître Katherine. » Ajouta-t-il avec un léger sourire un peu d’excuse d’être déjà connu son prénom, mais pas de la meilleure des façons.
« J’insiste sur ce que j’ai dit la dernière fois, tu n'es vraiment pas comme j’aurais pu l’imaginer, j’apprécie beaucoup ce que je découvre. » Un rare compliment qu’il pouvait se permettre ici voir l’absence de témoins.
 

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Message#Sujet: Re: There's The Choice That We Make - Katherine   There's The Choice That We Make - Katherine Icon_minitimeLun 6 Oct - 23:17

Katherine était plutôt contente au final. Ça se passait bien cette fois. La dernière fois elle avait un peu regretté d'avoir été si méfiante. Elle avait toutes les raisons du monde de se montrer méfiante. Mais tout bien réfléchi, il était plutôt sympa. Alors cette fois, elle faisait de son mieux pour être sympathique et accueillante avec lui, c'était un minimum. Elle n'avait pas été très gentille l'autre fois alors là il fallait qu'elle lui montre qu'elle savait quand même être autre chose que menaçante... même si elle n'était pas convaincante. Mais ça c'était encore une autre histoire. Kathy restait près de lui, souriante, toute tranquille. Un attitude loin de celle de la dernière fois. En fait, au fond, ils étaient bien là tout les deux. Ils discutaient tranquillement tout les deux, sans se prendre la tête, sans chercher à faire dans le compliqué. En tout cas, elle, elle se sentait bien. C'était son petit coin les créneaux. Elle n'y croisait généralement personne et se sentait bien plus libre ici. Mais là, la présence du jeune homme n'était pas vraiment gênante.

Kathy lui avait parlé de ses rêves, même si elle les savait bien impossibles, bien sûr. C'était tout de même assez logique. S'envoler comme ça, si c'était possible, elle l'aurait bien plus tôt. L'image était belle, c'est certain. Mais ce n'était pas beaucoup plus. Enfin. Elle trouvait cela assez sympa de parler de ça avec lui, il avait l'air de la comprendre quelque part. Katherine ne saurait pas vraiment expliquer ça mais aucun ne semblait s'étonner de ce que disait l'autre. Étrange. Étrange mais pas moins agréable. Comme quoi, même si il faisait partie des personnes à la regarder dans certains moments difficiles, il n'en restait pas moins quelqu'un d'intéressant. En tout cas Katherine trouvait ça sympa comme conversation. Le sujet n'était pas simple mais au moins il était pris d'une façon légère. Et puis après ils avaient abordé le sujet des vacances. Sujet déjà plus délicat. Katherine aurait aimé pouvoir rentrer chez elle, peut-être même aller en Russie avec sa grand-mère. Mais cela n'avait pas été possible. Elle était déçue. Bref, rien de bien passionnant tout cela. Alors finalement, après cette nouvelle petite déception, Kathy avait pensé pouvoir lancer un nouveau sujet. Un sujet jamais abordé, un sujet pourtant important. Ils ne s'étaient jamais présenté! C'était tout de même dommage. Katherine s'était bien rendu compte qu'il la connaissait. Mais c'était pas son cas à elle. Or si ils devaient se parler, autant qu'elle sache comment l'appeler.

-Bill, c’est ainsi que je m’appelle, Bill Joseph Peterson.

Bill. D'accord, Bill. C'était pas mal ça Bill. Au moins c'était simple à retenir. Et puis comme ça elle savait comment l'appeler. Kathy lui sourit en réponse, tout en serrant la main qu'il lui avait présenté. Au moins maintenant ils faisaient un peu les choses bien. Au moins un minimum.

-enchanté de te connaître Katherine.

Visiblement, lui, il connaissait déjà son nom. Bon, tant pis, elle ne le prendrait pas mal non plus. C'était assez prévisible en fait. Elle ne le prenait pas mal, mais bon, puisqu'ils semblaient bien s'entendre, elle voulait quand même faire un peu les choses aussi. Katherine se releva et marcha un peu sur les créneaux sans se soucier du vide qui se trouvait à côté. Elle n'avait pas peur. Elle savait ce qu'elle faisait. Elle voulait juste passer de l'autre côté de Bill. Et c'était plus rapide comme ça qu'en faisant le tour.

-Attends, je veux le faire aussi, chacun son tour!

Kathy fit mine de saluer comme à la fin d'une représentation théâtrale. Pas de raison pour qu'il soit le seul à se présenter... même si il savait visiblement déjà qui elle était.

-Katherine Sarah Stratov, enchantée également.

La jeune fille sauta de son perchoir pour se retrouver au même niveau que Bill.

-J’insiste sur ce que j’ai dit la dernière fois, tu n'es vraiment pas comme j’aurais pu l’imaginer, j’apprécie beaucoup ce que je découvre.

Dans l'idée peut-être qu'elle aurait pu hésiter, mais Katherine sentait qu'elle devait bien prendre la chose. Il était gentil dans le fond, c'était ce qu'elle voyait. Après, soit elle était trop optimiste, soit c'était vrai. Dans les deux cas elle était gagnante.

-J'en suis ravie dans ce cas!
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Message#Sujet: Re: There's The Choice That We Make - Katherine   There's The Choice That We Make - Katherine Icon_minitimeMer 22 Oct - 18:39


“ There's The Choice That We Make”


Personne n’aurait pu croire que ses deux là puissent s’apprécier, avoir envie de se connaître et découvrir un si bon feeling. Bill était un sang pur, son père lui inculquait d’une discipline de fer qu’en tant que sang pur il ne devait pas s’acoquiner avec des sorciers de classe inférieure, ce qu'il voulait dire évidemment des non purs. En tout cas c’était bien parti pour que le jeune serpentard enfreigne les règles de son paternel. Tout en haut de cette tour, se sellait une nouvelle amitié improbable et pourtant.
En fréquentant cette école, Bill avait découvert tellement de choses, évidemment il n’était pas assez fou ou suicidaire pour crier sur les toits ses nouvelles convictions qui se précisaient. Mais voilà, il avait l’exemple même sous son nez que les principes sectaires de son géniteur étaient stupides et parfaitement injustifiés. Des sorciers nés moldu pas ou de sang-mêlé se montraient autant brillants voire certains cas bien plus qu’un sang pur.
On ne pouvait choisir sa famille, ses origines, leurs seuls crimes étaient de naître et subir autant de brimades.
En tout cas il l’appréciait bien cette jeune Katherine, alors à l’abri des regards, perchés ainsi au plus haut du château, il se présenta en bonne et de la forme, car oui après toute la première fois il n’avait pas pu le faire.
Ils échangèrent une bonne poignée de main, une main étonnamment chaude entre ses doigts alors que le vent glacé ne cessait de lécher leurs corps et malmener leurs cheveux.

-Attends, je veux le faire aussi, chacun son tour!  Katherine Sarah Stratov, enchantée également.
Il sourit approuva et serra cette main si menue dans la sienne.
« Je peux t’appeler Kath ? » S’enquit-il alors que chacun récupéra sa main et la fourra bien au chaud dans la poche de leur manteau.
Il ajouta ensuite un avis très positif sur ce qu’elle dégageait comme impression. Ce compliment assez rare chez lui pourtant, semblait vraiment lui faire plaisir. Il en fut content même s’il se contenta de sourire avec une certaine retenue, une attitude qu’il avait acquise sous le joug et l'éducation sévère voire brutale de son père. Il se doutait que si son père justement apprenait qu’il conversait avec elle juché sur cette tour, qu’il se liait d’amitié avec elle, il aurait le droit probablement à une sévère correction physique de sa part.

-J'en suis ravie dans ce cas!  
Il prenait donc des risques énormes, mais il se refusait de faire machine arrière. Bill s’appuya sur la pierre glacée et fit face au vent puissant qui lui giflait les joues, faisant rougir sa peau sous sa morsure gelée. Il posa les coudes et tenta de réchauffer ses mains en les frottant l’une contre l’autre.
« Tu es souvent seule je me trompe ? ... » Questionna-t-il doucement face aux paysages hivernal et majestueux. Puis doucement il se tourna vers elle, posant son regard bleuté sur son minois tout aussi rougi par le froid. « Tu ne semble pas avoir beaucoup d’amis ici .... Je parle évidemment de personne en qui on peut avoir confiance. » une bourrasque lui ébouriffa les cheveux, d’une main il tenta de remettre en place, dégageant sa vue sans pour autant troubler son attitude posée et plutôt très attentif à la jolie brune.
« je n'ai pas d’ami ici… Pas réellement en tout cas. » Confia-t-il avec un demi-sourire pour qu’elle ne prenne pas mal sa curiosité. Mais il n’osait encore lui dire qu’il avait l’impression de se reconnaître aussi en elle, d’être son alter ego mais en version féminine. Peut-être qu’il se trompait, peut-être qu’elle n’était pas aussi solitaire qu’elle laisse paraître, peut-être qu’elle n’avait pas l’impression de flotter entre deux eaux, d’être balloté sans savoir vraiment où est réellement sa place dans ce monde.

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Message#Sujet: Re: There's The Choice That We Make - Katherine   There's The Choice That We Make - Katherine Icon_minitimeSam 29 Nov - 15:38

Kathy c'était le genre de filles qui font plus jeunes qu'elles ne le sont vraiment. Au moins dans les actes. Mais si vous pouviez voir la différence entre la Kathy anglaise et la russe, vous comprendriez. Toute la différence était là. Sa situation ne lui convenait pas. Elle ne se sentait pas à sa place. Elle ne voulait pas prendre ses marques par simple refus de rester sur place. Elle rêvait de partir et se refusait toute envie contraire. Ce n'était pas chez elle, elle n'avait rien à faire ici. Elle devrait être en Russie pour refaire sa vie et porter fièrement le nom de celui qui était tombé pour son pays et la cause sorcière. Ici cela ne disait rien à personne. Sauf au professeur Potter. Mais parce qu'elle l'avait connu personnellement et avait œuvré avec lui pour la même cause. Ici, tout ce qui comptait, c'était qu'elle n'était pas du même pays, qu'elle n'était pas dans la bonne maison et qu'elle n'était pas de sang pur. Voilà tout ce qui comptait pour ceux qui vivaient avec elle au château. Suivant ces critères elle n'avait rien de bon. Elle n'était même pas si bonne élève en fait. Forcément, quand on ne comprends rien, c'est moins facile. Mais elle faisait de son mieux. Seulement elle n'attendait qu'une chose: partir.

Bill n'avait pas l'air comme les autres non plus. Il faisait partie de ces élèves, ces sang-pur que Katherine croisait trop souvent à son goût. Mais lui, il n'était pas pareil. Il lui était déjà arrivé de venir la voir. Il lui parlait gentiment. Il avait l'air de s'intéresser à elle aussi. Ce qui n'était quand même pas si courant. Ce garçon finissait pas l'intriguer. Kathy parlait aussi avec Andreï de façon plutôt agréable. Mais ce n'était pas vraiment pareil non plus. De toute façon, ces deux garçons n'étaient pas du tout les mêmes. Andreï était plus comme elle. Il restait plus facilement dans son coin et cela semblait très bien lui aller. Bill avait l'air de plus suivre les autres qu'autre chose au final. Mais il était accepté dans cette sorte de clan et semblait en faire vraiment partie. Ils étaient donc différents. Mais chacun à leur manière, Katherine les aimait bien.

Bill s'était présenté de façon officielle. Même si il semblait déjà connaître son nom, Kathy avait tenu à faire de même. Autrement c'était de la triche. Mais c'était surtout pour rire. Elle n'avait d'ailleurs pas été plus surprise que cela de voir qu'il connaissait son nom. Et ça avait l'air de l'amuser un peu aussi de la voir se présenter quand même. Il lui avait serré la main de façon bien officielle. Elle avait l'impression que si il le voulait, il pourrait lui broyer la main tant elle avait l'air imposante une fois autour de la sienne. C'est qu'elle avait plutôt les doigts fins...

-Je peux t’appeler Kath ?

Si ça lui faisait plaisir. Ce n'était pas comme si personne ne l'avait appelé comme ça. Ses anciens amis lui avaient déjà donné ce surnom. Son père l'appelait plutôt Kathy, mais c'était parce que cela la faisait plus petite comme ça. La jeune fille hocha la tête pour lui signifier son approbation. Mais il était parfois un peu bizarre. À chaque fois qu'il souriait il s'arrêtait aussi sec. Pourtant elle n'avait pas l'impression qu'il se moquait d'elle comme elle l'avait pensé au départ. Ça lui faisait un peu drôle... Et puis il lui avait posé une question vraiment étrange. Ou disons qu'elle ne s'y était pas attendu.

-Tu es souvent seule je me trompe ? ...

Oui, c'est vrai. C'était un peu triste à force d'ailleurs. Même si elle avait choisi d'être souvent seule comme ça. Kathy baissa un peu les yeux. C'était comme si il pointait justement les endroits qu'il ne fallait pas. Elle ne pensait pas qu'il le fasse exprès non plus.

-Non... c'est vrai...

Katherine posa ses bras sur la pierre avant de mettre son menton sur son avant bras. Elle resta un peu le regard dans le vide, ne sachant pas vraiment où il voulait en venir ni même ce qu'elle pouvait en dire de plus.

-Tu ne semble pas avoir beaucoup d’amis ici .... Je parle évidemment de personne en qui on peut avoir confiance.

Non plus, effectivement. Enfin, il y avait bien Andreï, mais ce n'était pas non plus tout à fait ça. Peut-être que ça viendrait. Elle espérait que ça viendrait. Mais pour le moment ce n'était pas encore ça. Elle n'ajouta rien. Que dire de plus? Il avait visiblement compris tout seul qu'elle n'était pas très entourée. Et puis, qu'est-ce qu'il y avait d'important à dire là-dessus... ses doigts gelés allèrent presque tout seul retrouver son médaillon à travers sa chemise. C'était un réflexe, quand elle ne se sentait pas très bien.

-Je n'ai pas d’ami ici… Pas réellement en tout cas.


Katherine se redressa un peu pour le regarder. Lui la fixait déjà. Il avait l'air d'avoir du mal à tenir ses cheveux en place. Il souriait un peu. Kathy lui répondit. Et puis elle s'était approché un peu, tout doucement, sans le regarder, comme si en même temps elle avait un peu peur. Elle passa ses bras autour de son torse et posa sa tête sur son épaule, le visage vers son cou et les yeux fermés. Elle ne saurait pas dire pourquoi. C'était comme si elle en avait eu besoin et qu'elle avait senti la même chose chez lui. ce qui était probablement totalement faux. Ou pas. Et puis, en plus, il faisait froid...

-Si tu veux, toi et moi, on peut être amis?

Elle n'osait toujours pas le regarder mais elle espérait qu'il ne lui dise pas de partir. En fait elle était plutôt bien et relativement détendue.

-Toi non plus tu n'est pas comme les autres...
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Message#Sujet: Re: There's The Choice That We Make - Katherine   There's The Choice That We Make - Katherine Icon_minitimeMer 14 Jan - 10:40


“ There's The Choice That We Make”


Les présentations furent faites comme elles se devaient et dans les bonnes formes. Il avait conscience que si son père l’apprenait, il aurait certainement droit à de très sévères remontrances. Kath était l’opposé même des fréquentations que désirait son géniteur à son sujet. Ce n’était pas une pure, elle venait d’une lignée qu’il jugerait inférieure pour son fils unique. Le voir ainsi discuter avec elle, comme des amis, lui déplairait donc très fortement. Il prenait de gros risques d’établir ainsi un bon contact avec elle.
En tout cas il avait conscience qu’il était un peu maladroit dans sa façon d’agir avec elle, il tentait de se montrer le plus « gentil » possible, mais c’était dur, car d’ordinaire ici, il devait agir comme un vrai « petit con Serpentard ». Elle était franchement très patiente et compréhensive avec lui.
Kath, il osait lui donner un petit surnom, un nom plus court, chose qu’il ne faisait pas souvent, même avec ses camarades Serpentard.
Sa demande sembla un peu la surprendre mais elle concéda encore une fois sans s’en formaliser plus que ça.
Il continua enhardi par son attitude si décomplexé avec elle, posant une question assez personnelle.

-Non... c'est vrai...
Ce n’était nullement pour se moquer d’elle car il ajouta aussitôt qu’il était comme elle. Il l’avait vu se perdre dans ses pensées, s’enfermer un peu dans sa bulle, alors il lui avoua qu’il n’avait confiance en personne ici, comme elle. Du coup elle s’était retourné vers lui, semblant ne pas y croire. Pourtant c’était vrai et il lui fit un petit sourire afin qu’elle le croit. Il haussa aussi un peu les épaules. Mais chose qu’il n’avait pas du tout prévu, fut son rapprochement et le câlin qu’elle lui offrit. Personne encore ne l’avait tenu ainsi dans ses bras, pas même sa mère pourtant affectueuse avec lui. La sentir se coller à lui, glisser ses bras autour de lui et loger son visage contre son cou, le troubla totalement. Totalement désarmé, il leva ses mains au-dessus de son dos à elle, effleura à peine sa veste d’école, hésita, ne sachant comment répondre à cette marque d’attachement. Puis ses mains retombèrent le long de son corps, conscient d’être un peu tendu et toujours terriblement maladroit.

-Si tu veux, toi et moi, on peut être amis?
Un peu sonné par ce geste d’affection spontané, il survola un peu son épaule du bout des doigts. Sa proposition était plutôt surprenante. Il ne savait pas trop comment agir, cette simplicité et affection avaient de quoi le désarmer totalement. Heureusement qu’ils étaient en parfaite intimité ici, qu’il n’y avait aucun risque qu’un autre étudiant ou professeur puisse voir ça. Bill et Kath si proche, y avaient de quoi faire vraiment sensation dans toute l’école. Une nouvelle qui manquerait pas de faire le tour et revenir certainement aux oreilles de son père et même de Lyzzie, oui y a un de ses camarades qui se ferait le plaisir de tout révéler ou alors de le faire encore plus « chanter » pour qu’il garde ceci secret.
Il la sentait si vraie, si sincère, tellement différente de tous ses autres Serpentard qui tournaient autour de lui plus par « intérêt » qu’autre chose.
-Toi non plus tu n’es pas comme les autres...
Ajouta-t-elle avec cette simplicité des plus surprenantes. Avait-elle conscience du grand bouleversement qu’elle provoquait en se montrant si « gentille » avec lui ? Il se doutait que non, qu’elle n’avait pas imaginé que pour lui s’était totalement nouvelle et déstabilisante.
Au final il posa ses deux mains sur les épaules de la miss, l’écarta avec une certaine douceur de contre lui et pour croiser son regard. Il fit un léger sourire, commençant doucement à se montrer plus « naturel » et « agréable » avec elle.
-« je n'ai pas trop l’habitude des marques d’affection de ce genre. » Confia-t-il avec une pointe d’amusement au fond de sa voix. Au moins qu’elle ne s’inquiète pas de la tension qu’il avait ressentie pendant le petit câlin.
« Tu veux être mon ami, mais tu as conscience que je risque d’être le pire des amis ici ? » Ajouta-t-il le plus sérieusement du monde. « Je ne pourrais pas t’aider quand les autres s’en prendront à toi ! Que j’agirais en parfait lâche alors qu’on te fera la pire crasse sous mes yeux ? » Il secoua la tête et relâcha ses épaules, laissant ses bras dévaler le long de son corps une nouvelle fois. « Je ne pourrais rien faire pour toi… » termina-t-il doucement, sombrement et affrontant son regard sincère et si vrai.



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