Fils d'un directeur du département de contrôle et de régulation des créatures magiques et d'une femme ne travaillant pas, Jonathan est le deuxième fils de la famille Adams. Grandissant auprès de Jameson, dont il est le petit frère, et de Bonnie, dont il est le grand frère, les Adams ont été éduqués dans la tradition. En effet, bien qu'on ne poussait guère les enfants à haïr les moldus, Jonathan avait apprit à s'en méfier. Ainsi, jamais la simple idée de côtoyer un moldu ne lui avait effleuré l'esprit, bien qu'il ne les considérait pas comme les plus grands et dangereux des démons.

Depuis sa plus tendre enfance, le jeune Adams est constamment comparé à son frère aîné, lui qui était si parfait en tout point. Ayant apprit à vivre avec cette concurrence constante, Jonathan finit par trouver cet esprit de compétition normal. C'est en grande partie grâce à cela qu'il est si discret et si solitaire. Il a apprit à progresser et à agir par lui-même, sans l'aide de quiconque. C'était sa manière à lui de prouver à ses parents qu'il était tout aussi doué que Jameson. Alors, lorsque celui-ci intégra la maison de Serdaigle, prouvant à tous son intelligence, Jonathan en profita, essayant de se faire également sa place dans cette famille. Alors qu'il avait deux ans devant lui pour se faire sa petite place, le jeune Adams en profita pour se rapprocher un tant soit peu de sa jeune sœur, de sept ans sa cadette.

Les deux ans passèrent rapidement, et il fallait avouer que malgré de nombreux efforts, Jonathan continuait d'être comparé à son frère. Mais cela ne le touchait guère, il estimait qu'une fois arrivé au sein de l'école de Sorcellerie il arriverait, lui aussi, à faire ses preuves. Le jour fatidique arriva rapidement, et ce fut au tour du jeune Adams de se retrouver sous ce choixpeau si imposant. Bien qu'il n'était guère grand, c'était tout de même ce vieux chapeau qui allait décider de l'avenir du jeune blond car, oui, à l'époque, Jonathan était un jeune homme blond. Quoiqu'il en soit, Jonathan avait fermé ses yeux, attendant le verdict. Mais il déchanta bien rapidement lorsque, brisant le silence ambiant, le choixpeau annonça distinctement « SERDAIGLE ! ». Sous les applaudissements, Jonathan avait rejoins la table où était déjà présent son frère. Il fit alors les premières connaissances, déçu d'être dans la même maison que son aîné. Jonathan commençait à penser que c'était ainsi, qu'il devrait passer sa vie à être comparé à son frère.  

Et il eut raison. Chaque jours, à chaque instant, pour chaque exploits, il était comparé à son aîné. Il avait intégré l'équipe de Quidditch, mais à quoi bon, puisque c'était Jameson le capitaine. Il était devenu préfet, mais pourquoi dont, puisque son frère était préfet-en-chef lorsqu'il était à Poudlard. Et le comble, ce fut lorsque Jameson entra au Ministère. Ce jour là, ce jour où Jonathan eut apprit la nouvelle, son univers défaillit. Tout. Jameson avait tout prit au jeune Adams, mais pourtant celui-ci adorait au plus haut point son frère dont il demeurait proche. De plus, il était intégré dans le département de contrôle et de régulation des créatures magiques, département que souhaitait intégrer Jonathan depuis qu'il s'était trouvé une véritable passion pour les Créatures Magiques. C'était dans ce domaine où il excellait le plus, c'était d'ailleurs le seul domaine dans lequel Jonathan était plus doué que son frère. Et même cette fierté, la seule qu'il avait, venait de lui échapper des mains.

Lorsque Jonathan eut terminé ses études à Poudlard, il intégra à son tour le Ministère de la Magie, travaillant désormais aux côtés de son frère et de son père. Pour la première fois, Jonathan et Jameson ne travaillaient pas réellement dans la même branche, Jameson travaillant aux services de gestion des Loups-Garous, tandis que John se contentait des gobelins. L'ambition du jeune homme le poussait à tout faire, ou presque, pour atteindre le poste de sous-directeur du département, avant que son frère ne s'y installe avant. Quoiqu'il en soit, depuis sa plus tendre enfance, Jonathan n'a pas eu une vie de rêve, mais il ne se trouve pas non plus à plaindre. Après tout, il avait vécut dans un foyer chaleureux, entouré de parents et de sa fratrie.