#Sujet: So Give Me Novecaine [Feat Tom] Dim 13 Avr - 13:46
GIVE ME A LONG KISS GOODNIGHT AND EVERYTHING WILL BE ALRIGHT. TELL ME THAT I WON'T FEEL A THING SO GIVE ME NOVACAINE
Depuis les derniers événements, il fallait dire que Johnny ne savait plus trop où donner de tête. Il est vrai qu'auparavant, si ce n'était qu'une simple querelle, il s'en serrait moqué mais là, il y a en cause des morts, des victimes et une guerre. Tout ça à cause de l'arrivé de ces individus il y a peu … D'ailleurs, qui sont-ils ? Car il est vraie que Saint-Jimmy n'y avait pas prêter plus que ça attention mais pourtant, il pourrait être l'objet d'une bonne chanson. Il s'imaginait déjà d'ailleurs dans son petit monde voyager, aller pourquoi pas en Écosse pour vérifier cette thèse sur le Monstre du Locness ou encore aller en Transylvanie pour rencontrer un fameux Vampire.
Non pour lui, en vérité, il n'y a que son imagination qui compte, de toute façon, qu'est ce que ferrait Serpentard d'un gars autant dans la lune et qui ne parle qu'en de rare occasion, hum ? C'est vrai qu'il est difficile de savoir ce que ce tatoué pense dans son esprit, il ne parle pas de lui, ou rarement, et il a appris avec les derniers événements à se méfier encore plus de tout ce qui l'entoure et plus en particulier du préfet de la maison. Tom Jedusor, ce type avait décidément l'art et la manière de tourner les mots à sa faveur, un don qu'il aimerait posséder aussi tiens.
Alors confortablement installé sur son lit, sa guitare acoustique en mains, il pense au cadeau que lui ferra son père à son anniversaire, celui-ci lui ayant promit une nouvelle guitare, mais électrique cette fois-ci, à ce qu'il paraît, c'est génial comme instrument et il avait vraiment hâte de découvrir ça tiens. Et puis sa mère, elle lui avait promit un nouveaux balais. C'est vraie que Poildure avait vraiment du mal ces temps-ci, sûrement n'y avait-il pas fait suffisamment attention mais avec les match de Quidditch, le balais à décidément tendance à battre de l'aile. Poildure, c'était le surnom qu'il avait trouvé à son balais, tout comme il appelait sa chouette Brulaile, il aimait donner des noms à choses, et aussi des surnoms, mais c'était bien quand il trouvait.
La nuit était tombé et le repas dans la grande salle n'allait pas tarder à commencer, il n'aimait pas se maudit repas, c'est peut être pour ça qu'il faisait toujours en sorte d'être le premier pour repartir le plus vite. C'était bruyant, et pénible, on entendait tout, les insultes comme les louanges, la grande salle, c'était un peu comme une bulle d'air où tout le monde était enfermé pour lui, où l'on suffoquait tellement le nombre de personne était élevé.
Cependant, le bruit de la porte grinçante du dortoir l'extirpa de ses pensées. Tiens ! Lui qui parlait du loup un peu plus tôt, voilà qu'il en voit le bout du poil. Il ne fit que jeté un regard à Tom avant de se remettre à fixer le plafond, de nouveau dans son monde, pour ainsi dire, c'était en quelques sortes sa manière de penser à autre chose qu'à la guerre qui se prépare. Guerre … C'est vraiment un terme puissant pour qualifier en fin de compte un désaccord entre élèves de la même école.
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Tom Elvis Jedusor
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#Sujet: Re: So Give Me Novecaine [Feat Tom] Mar 15 Avr - 23:25
So give me novacaine
I
l les regrettait déjà, ces rondes dans des couloirs vides et silencieux, cet absence d'échos déplorables, et cette paix relative. L'empire qu'il cherchait à construire reposait sur l'appréciation, l'estime et la dévotion de chacun, c'est certain, l'on ne pouvait se prétendre entièrement nihiliste lorsqu'on avait ses ambitions, mais tout de même, il appréciait de pouvoir s'épargner de temps à autres la présence de ses "camarades", ses prétendus amis qui n'étaient jamais pour lui que des pions sur un échiquier. Il s'exaspérait de chacune de leurs faiblesses, s'ennuyait de chacune de leurs conversations. Il les tolérait, faisait même mine de s'y intéresser, mais cela n'était jamais que pour préserver cette couverture qu'il se devait de maintenir impeccablement sur lui. Pour l'heure tout du moins. Oui, ces moments de paix, où il pouvait errer d'un coin à l'autre de Poudlard, ce château qu'il appréciait plus qu'il n'admettrait jamais apprécier quoi que ce soit, sans avoir aucun de ces sous-êtres dans les pattes. Mais voilà, les vacances étaient finies, retour à la routine. Ce n'était pas un mal en soi, cela étant. Avec les événements du 31 décembre, ceux-là même auxquels il avait assisté, et qui étaient l'objet de toutes les conversations, de tous les bruits de couloir, il avait fort à faire.
À peine la rentrée entamée, les projets fourmillaient donc. Ils se faisaient de plus en plus nombreux à mesure que les enjeux évoluaient. Et quoi de plus logique, au fond ? Lentement, mais sûrement, ce qui ne devait se résumer jusqu'alors qu'à des ambitions folles, des querelles adolescentes, des inepties inconséquentes, prenait de l'ampleur, entraînait des conséquences qui échappaient au plus grand monde mais les terrifiait malgré tout. Un climat de peur s'installait progressivement. Et il n'aurait pas pu en être plus satisfait. Quand bien même tout ne s'était pas déroulé ni ne se déroulerait selon ses plans...
Avec la rentrée, donc, la routine, odieuse mais nécessaire, avait elle-aussi retrouvé sa juste place. Avec ses aléas et ses impératifs évidents. Les sourires de façades, remarques aimables et polies, attitudes impeccables se devaient d'être à nouveau légion, alors qu'il revêtait à nouveau le costume de l'élève modèle qu'il n'était certainement pas. L'Héritier se pliait, une fois de plus, à ces usages qu'il respectait sans jamais les apprécier, choisissant néanmoins d'en négliger certains au détour d'une opportunité. Ce soir, il avait l'intention de s'épargner le dîner de la grande salle, prétextant un travail de dernière minute à terminer (comme si cela pouvait être véritablement le cas). Il pensait trouver le dortoir vide à cette heure, mais ce n'était pas le cas. Il restait une personne : Johnny. L'un de ses camarades avec lequel Tom ne s'était jamais vraiment cherché d'affinités, se contentant d'une indifférence de même nature que celle qu'il accordait au commun des mortels.
-Désolé, je ne voulais pas te déranger... dit-il très posément en laissant son regard tomber sur la guitare que le jeune homme tenait à la main.
Ton poli et apparemment sincère pour des intentions qui l'étaient bien moins. Évidemment, Tom se fichait éperdument de déranger qui que ce soit.
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#Sujet: Re: So Give Me Novecaine [Feat Tom] Mer 16 Avr - 20:58
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Déranger ? Non, c'était bien autre chose, il l'avait littéralement couper dans ses pensées, comme on couperait l'herbe sous le pieds. A vraie dire, ce mec avait un masque trop bien fait pour démasqué sa mesquinerie mais il la voyait dans ses yeux, les yeux ont toujours été le reflet de l'âme. Alors il ne pouvait se contenter que de se taire et de reposer l'oreiller derrière lui, cette oreiller était comme une femme derrière lui qui prenait soin de son confort, enfin, cette vision de la gente féminine était bien entendu sa version utopiste, il était bien conscient qu'en trouvait une ainsi, ce n'était pas gagner, ou du moins, qui accepterait qu'un type comme lui ne pèse pas ses mots avant de les prononcer. Mais du coup, il referma les yeux, replongeant dans ces pensés, d'un coup, c'était comme si Jedusor n'était jamais entrer dans cette pièce et qu'il était de nouveau seul, il n'aimait pas de toute façon la compagnie, ou alors, elle devait valoir le coup.
- « Ce n'est rien ... » avait-il répondu simplement de sa voie lasse, fatigué de quoi ? Personne ne le sait et personne ne le serra sûrement un jour.
Il se mit alors à imaginer une chouette bleue, pourquoi ? Sans doute parce qu'il devait penser précédemment à la lettre qu'il allait recevoir pour le prochaine examen et les détails de celui ci, celui d'Herbologie bien entendu, les Potions, si il pouvait ne pas avoir d'examen à passer, ça serrait le bonheur. Mais malheureusement, ça n'allait pas être le cas, pourquoi ? Parce que c'était une utopie une fois de plus, trop beau pour être vrai. Et il en grimaçait intérieurement d'avance, il haïssait les potions autant qu'il haïssait les paroles de la professeur de divination, le Sinistros au fesse, et pourquoi pas la reine d'Angleterre aussi tant qu'on y était ? Mais d'un sens, ça pouvait être vraie, aussi vraie que son épouventard était lui même en plus vieux, il avait quelque chose de différent dans cette épouventard dont à présent, il refusait catégoriquement d'assister au cour de défenses contre les forces du mal. Il n'avait aucune envie de se retrouver face à lui même complètement fou et hystérique avec un étrange tatouage sur le bras, de très mauvais goût par la même occasion.
A côté, les cours d'Herbologie étaient bien plus calme, pas plus tard qu'hier, il avait apprit qu'une plante permettait de se transformer en mi-homme, mi-poisson pour pouvoir respirer sous l'eau, la Branchiflore si il se souvenait bien et il voulait essayer cette plante, tout comme la Mandragore était excellente pour guérir la paralysie. Non vraiment, c'était bien plus intéressant que ces dégoûtantes potions et puis, la professeur était plutôt du genre sympathique à son goût bien qu'elle était aussi horrible qu'un Détraqueur, il en mima une mine dégoutter à cette pensée, pourquoi il avait penser à ça aussi.
Dernière édition par Johnny Blazefire le Mar 22 Avr - 17:40, édité 1 fois
Tom Elvis Jedusor
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#Sujet: Re: So Give Me Novecaine [Feat Tom] Lun 21 Avr - 23:20
So give me novacaine
L
e moins que l'on puisse dire, c'est que Johnny n'était de loin pas l'individu le plus sociable, loquace, ou agréable que l'Héritier ait eu l'occasion de rencontrer ou de vaguement côtoyer. Ma foi, il parvenait à très bien s'en contenter. S'il ne pouvait que reconnaître l'importance des mots et de leur portée, et admettre l'impact fondamental qu'ils pouvaient avoir, bien plus que certains gestes ou actes (raison pour laquelle il avait toujours mis un point d'honneur à manier parfaitement l'art de la rhétorique et de la répartie, et à peser la moindre parole qu'il prononçait, espérer que l'impact serait en adéquation), il était d'avis que bon nombre d'individus utilisaient vraiment le langage à tort et à travers, à se demander s'ils savaient quel sens donner aux mots qu'ils employaient. Ils gaspillaient leur salive en des babillages profondément inintéressants, de quoi le faire virer chèvre, vraiment... s'il était dans ses habitudes, tout du moins, de s'emporter pour un rien, mais garder son calme et son sang-froid, il s'y était également toujours appliqué. En bref, s'il pouvait s'épargner une conversation qui n'aurait aucune chance de l'intéresser, de le stimuler intellectuellement, ou de lui apporter quoi que ce soit (car, bien sûr, Tom était un opportuniste qui, cherchait à tourner la moindre situation à son avantage, et escomptait bien pouvoir tirer profit de toute chose), il le faisait sans trop de mal. Oui, vraiment, son camarade de classe ne semblait pas d'humeur à se lancer dans une longue conversation, et ça lui allait parfaitement...
...N'en demeurait pas moins que lui silencieux était toujours lui en présence. Si l'Héritier avait pris grand soin de s'éviter l'heure du dîner et le traditionnel repas dans la grande salle, ce n'était certainement pas pour rien. Il avait voulu s'épargner au moins un temps la compagnie insipide de ses camarades de classe, qu'il faisait déjà bien trop souvent mine de tolérer la présence, prétendant les apprécier pour mieux brouiller les pistes. Un brin de solitude ne lui ferait pas de mal... Et apparemment, Johnny était venu chercher la même chose en même temps que lui. En bref, pour obtenir ce qu'ils voulaient l'un et l'autre, et même si aucun des deux ne l'explicitait, il fallait très clairement céder aux caprices de l'un ou de l'autre. Pour le préfet en chef des verts et argent, je pense que vous l'aurez compris, hors de question de céder un pouce de terrain. Voyant que déjà, le jeune homme retournait à ses pensées et à sa rêverie, il fit lui-même mine de ne pas être incommodé par sa présence et tira de son sac en bandoulière la plume et le parchemin nécessaires à ce fameux devoir qu'il n'avait certes pas besoin de rédiger, puisque cela était déjà fait. S'ils étaient d'une trempe un tant soit peu similaires, le meilleur moyen d'avoir la paix était de daigner faire ce qu'il avait pourtant envie d'éviter : engager la conversation, dans l'espoir seulement que celle-ci tourne court.
-Tu as déjà rédigé le devoir pour Slughorn ?
Ton banal pour question banale mais seuls le ton et le propos l'étaient, en définitive.
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#Sujet: Re: So Give Me Novecaine [Feat Tom] Mar 22 Avr - 17:41
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Disons plutôt qu'il n'aimait pas parler pour ne rien dire et que pour le moment, il n'avait rien à demander, alors à quoi bon ouvrir la bouche ? Pour ne dire que des choses inintéressante qui ne seront jamais écouter de tous, ou bien de ce qu'il pense des autres. Mais qu'est ce qu'il en avait à faire des autres, il ne les aimait pas. Il ne les aimait pas parce qu'il n'avait pas le courage de dire en face ce dont il pensait dans leurs cervelle ou bien, parce qu'il avait peur de Saint-Jimmy. On raconte même que pour certain première année, il faisait office d'Epouventard pour les plus peureux, une blague, une farce, un gag ! Il n'avait que d'estime pour un petit Griffondor, drôle n'est ce pas ? Un chétif gamin provenant de la maison rival, le monde n'était-il pas bien étrange ? Non il réservait simplement quelque surprise, et Johnny en était une sorte de marionnettiste, s'amusant à créer ces surprise derrière son air lasse de tout.
Et à son goût, il n'y avait pas que lui qui était doué à ce petit jeu, n'est ce pas ? Puis que Tom semblait se faire un malin plaisir aussi à manipuler les autres à sa guises mais contrairement à Blazefire, il était bien loin de toutes ses excentricités que pouvait faire le brun ténébreux, il y avait la subtilité en plus, un certain goût prononcer pour le secret, à croire qu'il n'attendait qu'une chose, que celui-ci soit percer pour donner naissance à un feu d'artifice endiabler. Il n'usait pas des mots tandis que Johnny les posait sur le papier pour maintenant le silence, n'ayant visiblement pas assez de place dans son esprit pour l'imagination, mais dans le cas de Jedusor, pouvait-il vraiment se permettre de parler d'Imagination. Car celle-ci à pour but de faire rêver, or celle de Tom avait plutôt le cauchemar en tête. Une bien étrange personne, il devait se l'avouer, bien plus étrange que lui. Cependant, le silence fût briser, et pour être honnête, il ne pensait pas que Tom serrait le premier à le faire, surtout pour une question aussi banal que ça. Oh non pitié, pas les potions, voilà ceux à quoi il pensait au moment de la question fatidique, il avait une sainte horreur des potions et il a fallu qu'il pose sa question sur celle-ci.
-Non pas encore.
Répondit-il simplement tout en fixant le plafond, c'est vraie, il avait ça à faire, il était aussi peu intéresser par les potions qu'il en avait oublier le devoir, c'est dire qu'il porte attention sur celui ci. Mais tu lui aurais parler ou même demander le cour sur l'Astrologie ou bien l'Herbologie, là il aurait pu te fournir un dossier complet, c'était à se demander parfois si il n'avait pas, dans son sac, que ces deux cours-ci, il ne portait pas attention à l'Histoire de la Magie, tout juste au Défense contre les forces du mal, en faite, on ne savait pas trop ce qui pouvait le motivé.
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#Sujet: Re: So Give Me Novecaine [Feat Tom] Dim 27 Avr - 23:31
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L
a réponse de Johnny fut exactement à l'image de ce que l'Héritier avait imaginé : courte, laconique. Le jeune homme n'en disait vraisemblablement jamais plus que ce qui pouvait lui sembler strictement nécessaire, choisissant son vocabulaire avec parcimonie. C'était un trait de caractère qui pouvait certainement en exaspérer plus d'un, mais il ne déplaisait pas complètement au futur seigneur des ténèbres. Utilisé à bon escient, ce que beaucoup considéraient comme un défaut pouvait bien s'avérer être une qualité. Qualité qu'il osait espérer exploiter ? Va savoir. Pour le moment, il se sentait plus prompt à la solitude qu'à la prospection. Il changerait peut-être son fusil d'épaule si le jeune homme continuait de lui imposait sa présence. Il fallait bien que ce temps qu'il lui monopolisait, même indirectement, soit employé à son avantage. Tout se devait toujours d'être employé à son avantage. C'était une sorte de règle d'or, le concernant. En bref, si leur discussion devait prendre la tournure la plus banale et quotidienne imaginable, il y aurait, en revers de tout cela, un fond à peine perceptible encore, mais sûrement bien plus intéressant. Sûrement. Il fallait tout du moins l'espérer.
D'abord, Tom se contenta d'un rapide hochement de tête. Le fait est qu'il n'avait que faire en définitive de la façon dont son interlocuteur pouvait faire ou non ses devoirs. Qu'il soit le plus grand procrastinateur de l'Histoire ou un étudiant particulièrement studieux, il n'en avait cure. Le sujet de la discussion n'était au fond, qu'un prétexte. Un prétexte d'autant plus grand qu'il se fondait sur un semi-mensonge. Ce devoir, Tom avait achevé de l'écrire depuis bien longtemps.
-Dommage... dit-il seulement d'un ton des plus neutres. J'ai encore quelques doutes sur certains aspects de mon argumentaire.
Bien sûr, ce n'en était rien. Il fallait vraiment que la situation soit exceptionnelle pour que le préfet en chef des verts en vienne à douter de lui-même. Son trop-plein d'assurance était d'ailleurs l'un des plus grands défauts du jeune homme. Il se pensait incapable d'être mis en échec. Aussi, les (rares) fois où cela arrivait, il le supportait extrêmement mal, et faisait en sorte que l'échec soit perçu aux yeux d'autrui au mieux comme quelque chose de totalement prévu et anticipé, au pire comme un très léger soucis de parcours qui ne gâcherait rien à son inévitable ascension.
-Je pourrais t'aider, si tu veux.
Simple altruisme ? Non, bien sûr que non. Ç'aurait été mal le connaître que d'imaginer cela.
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#Sujet: Re: So Give Me Novecaine [Feat Tom] Mar 29 Avr - 13:01
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ft. Tom & Johnny۰
De toute façon, il ne fallait pas s'attendre à mieux de sa part, pourquoi en dire plus que ce que l'on peut penser ? Ca ne sert à rien et ça ouvre sur un conversation qui peut vite fait tourner au désastre selon les mauvais caractères de chacun car oui, à son goût, il n'y avait aucun bon caractère. Tout le monde avait ses petits défauts, plus gros pour certain ou bien plus voyant pour d'autre. Il ne savait pas les desceller, il n'était pas douer pour ça alors il pouvait se contenter de les regarder et essayer de les deviner tout en étant amusé par ceux-ci. Mais à un moment, il cru mal entendre, Tom ayant des doutes sur son travail ? C'est quelques choses qui n'arrivait pas souvent et qui n'était jamais de bonne augure connaissance la volonté d'atteindre la perfection de Jedusor. Alors du coup, son regard quitta le plafond pour se planter sur son collègue serpent qui semblait en plein doute. Qu'était-il censé faire ? L'aider ? Ou bien lui assurer que ce qu'il avait fait été bon ? Oh non pitité, il n'aimait pas jeter des fleurs aux autres, alors comment pouvait-on lui demander ça. Mais d'un sens, sa bonté cacher sous son coeur noir ne pouvait s'empêcher de placer un commentaire pour le rassurer en quelques sortes :
-Des doutes ? Fit-il avant de reprendre Tout le monde en a des doutes, tu t'es relus ?
Il avait l'impression de faire un de ses professeurs qui ne cessaient de lui dire de se relire en cas de doute et d'être un minimum confiant sur ce qu'il faisait, de quoi le faire doucement soupirer d'exaspérence. Alors le voilà condamné à faire de même avec ce drôle de bonhomme, drôle dans le sens ou tout semblait faux chez lui, même la personnalité dont il était doté, bizarre et drôle dans le mauvais sens du terme.
Mais voilà que maintenant, il lui propose son aide, c'est mal connaitre Johnny, il n'est pas du genre à accepter car il sentait toujours la moquerie derrière, sous différente forme. Tantôt parce qu'il n'était pas doué, tantôt parce qu'il était différent dans sa façon de penser. Même son argumentaire allait avoir une connotation différente des autres élèves, plus négatfs car ce n'est pas ce qu'il préfère, il déteste ça même du coup, c'était pour lui une occasion de déverser toute sa haine envers les potions et ce n'est pas sur que celui qui était partit pour se faire passer pour son bon samaritain ne comprenne quelques choses à son idée sur les potions. Alors sans crainte de ses foudres ou autre, il répondit calmement :
-Non ça ira, merci.
Même le merçi semblait sonner haineux dans sa bouche, à croire qu'il n'était pas honnête à dire merci. Si, bien sur que si, mais c'est le ton de sa voie qui fait cette impression et non pas ses pensées.
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#Sujet: Re: So Give Me Novecaine [Feat Tom] Jeu 1 Mai - 22:53
So give me novacaine
N
on, bien sûr, les doutes dont avait fait mention l'Héritier tantôt étaient complètement inexistants. Quand bien même - et c'était douloureux pour lui de l'admettre - il lui arrivait de faire des erreurs, jamais il ne saurait les considérer comme telles. Parce que comme chacun sait, l'erreur est humaine, et Tom comptait bien renier sa propre humanité tant que cela lui serait possible, et jusqu'à devenir plus qu'un simple être humain, à être au-delà de ce qui faisait la faiblesse de tous ses pairs qu'il ne voulait pas voir et apprécier comme tels : se décharger de l'ombre du moindre sentiment, se décharger de cette mortalité dont il avait horreur... Et enfin, il deviendrait l'être absolu qu'il avait toujours aspiré à être. Un être incapable de douter, puisqu'il atteindrait la maîtrise totale du moindre de ses actes, de la moindre de ses pensées, du moindre de ses propos. Il l'était déjà plus ou moins en niant le fait de ne pas l'être. Comme l'on ment si souvent que l'on finit par croire en ses propres mensonges. Non, bien sûr, il ne doutait pas, moins encore pour quelque chose d'aussi prosaïque qu'un simple devoir scolaire. Tous ses professeurs vous le diront, même celui qui - à raison - se méfiait le plus de lui (Dumbledore, bien sûr), il était un excellent élève, irréprochable, sans doute même le meilleur que Poudlard ait jamais connu (d'accord, cette réflexion là, c'était lui-même qui se la faisait), jamais il n'écrivait le dernier mot d'un devoir sans avoir le sentiment d'avoir parachevé le parfait (humilité bien connue de notre mégalomane de préfet en chef).
-Merci du conseil. répondit-il simplement quand Johnny lui demanda s'il s'était relu.
Bien sûr qu'il s'était relu, mais qu'importe. L'on exploitait jamais, encore et toujours, que le champs du prétexte. Quant au vif refus qu'il lui opposa quand il suggéra de l'aider à faire son devoir, il n'en tint pas rigueur. Ce n'est pas comme s'il aurait véritablement eu du temps à perdre en altruisme de façade suremployé.
-Soit, je ne vais pas insister.
Il usait toujours de ce même ton léger, à peine timbré, qui caractérisaient ses conversations du quotidien, quand la neutralité de ton semblait être la meilleure option possible. C'était le cas un nombre considérable de fois, à la vérité. Plus que d'aucun pouvait le soupçonner. ...Et la discussion se faisait à nouveau silence, silence toujours moins profitable puisque son camarade de chambre ne semblait toujours pas décidé à s'en aller. Soit, dans ce cas là, il fallait créer une conversation. Et quoi de mieux pour faire parler les individus les moins loquaces qui soient que d'entrer sur le terrain de l'inattendu ? C'est donc tout naturellement, et avec l'air de ne pas y toucher qu'il posa cette simple question, qui était loin d'être si simple en vérité.