▌ Messages : 905 Humeur : En couple avec : Veuve... encore...
QUI SUIS-JE? Baguette: Camp: Mal Avatar: Tarja Turunen
#Sujet: Re: Soirées mondaines, tasses et autres joyeusetés [Anna/Anya ] Mer 19 Fév - 13:28
Une fois encore, parler d'Andreï semblait être une bonne idée pour attirer le directeur un peu plus loin dans ses filets. En quoi une pauvre mère célibataire pouvait-elle être dangereuse pour un homme comme lui. Une mère inquiète en plus. Oui, c'était comme ça qu'elle l'aurait. À force de lui montrer son dévouement pour son fils, des faiblesses qu'elle n'avait pas ou presque. À force surtout de lui montrer à quel point elle était seule et avait besoin d'aide. C'était cette détresse qui ferait faillir cet homme sans cervelle.
Tout cela avait déjà commencé. Dès sa première visite. Mais ce qui aurait raison de lui encore plus rapidement, c'était ces regards insistant vers ses tasses. Les beaux sentiments c'était bien beau, mais il ne fallait pas oublier qu'elle avait un physique plus que charmeur et qu'elle savait très bien s'en servir. Il suffisait de regarder comment était organisée sa garde robe. Tout simplement en deux parties. Une pour la société et une... un peu moins en deuil disons. Et c'est de là que venait cette sublime robe rouge. Ce qui se voyait dans le regard du directeur qui malgré sa possible bonne volonté.
-Il aura tout le soutien qui lui est nécessaire, je m'y engage.
Anya se rendit plus pitoyable qu'elle ne l'était en arborant un sourire aussi pathétique que lui. Mais il avait l'air vrai. Et c'était le principal. Il fallait qu'il la pense fragile, là, maintenant qu'elle parlait de son fils. Parce que même sans mensonge, c'était lui et sa sœur qui faisaient exception dans son cœur. Et ils étaient les seuls à y avoir droit. Quoi qu'il fasse, elle ne le confierait pas à Armando ou à un autre homme. La place était prise comme on dit. Et certainement pas par lui.
-Je vous remercie professeur.
Et comme si elle était touchée par ses paroles (ce qui bien sûr n'étai pas le cas), la belle lui pris la main en le regardant droit dans les yeux. La mise en scène aussi était son fort, ne l'oublions pas. Anya était prête à beaucoup de choses pour avoir ce qu'elle voulait. Et là, c'était lui qu'elle voulait.
-Je sais que ce n'est pas votre rôle et qu'il est égoïste de ma part de vous demander une telle chose. Mais notre entente n'est malheureusement plus ce qu'elle était. Et j'ai besoin de savoir comment il va.
Anya baissa les yeux sur ces dernières phrases. Et pas uniquement par mensonge. Elle s'en voulait vraiment de ne plus pouvoir être avec son fils, de le voir la repousser de la sorte. Elle l'aimait comme une folle et elle le voyait partir par sa faute. Oui, c'était triste. Et si cette peine qui, pour une fois, n'était pas feinte pouvait l'aider à obtenir ce qu'elle voulait, alors soit. Mais ce n'était pas encore assez, il fallait qu'elle pousse un peu plus loin le vice. Parce qu'elle sentait que c'était une faille qu'elle n'avait pas encore assez exploité.
-Vous avez des enfants Mr Dippet? On a beau dire, c'est quelque chose de formidable et extrêment fort. Vous pouvez être emplie de fierté à un moment et vous retrouver la personne la plus triste du monde l'instant d'après. C'est une calamité autant qu'un bonheur sans nom.
Elle souriait un peu faiblement. Tout ce qu'elle venait de dire était certainement la chose la plus vrai qu'elle ne lui ait jamais dite. Ses yeux brillaient quand elle parlait de sa maternité. Elle était fière d'avoir eut un fils et elle restait fière de lui, quoi qu'il pense.
[†] Armando Dippet
▌ Messages : 162 Humeur :
QUI SUIS-JE? Baguette: Roseau, 19,72 cm et poils de centaure. Camp: Neutre Avatar: Ben Kingsley
#Sujet: Re: Soirées mondaines, tasses et autres joyeusetés [Anna/Anya ] Sam 22 Fév - 12:39
Soirées mondaines, tasses et autres joyeusetés
C
e regard ancré dans le sien, il lisait dans les yeux de la belle Anya toute cette fragilité qui n'existait pas, mais qui faisait fondre son pauvre coeur d'abruti naïf aussi sûrement que de la neige au soleil. Et il était évidemment certain que c'était là toute la tactique de cette femme qu'il voyait à tort comme une pauvre chose vulnérable qui donnait l'impression du contraire et qu'il fallait à tous prix protéger. Quand elle prit ses mains, il les serra plus fort dans les sienne, faisant fi des convenances et des personnes qui pouvaient éventuellement les voir (quoi que de visu, la situation ne prêtait pas spécialement à confusion, ni n'était totalement déplacée). Il appréciait ce geste simple. Simple, et pourtant, dont les implications le dépassait totalement. Dans ses yeux, il mettait toute la force de conviction et la sincérité nécessaire afin que son interlocutrice comprenne bien que les paroles qu'il prononçait n'étaient pas dites en l'air. Il pensait absolument chaque mot. Si le destin et les problèmes d'Andreï Armyanski lui importaient peu jusqu'alors, ce qui avait de l'importance pour la sulfureuse veuve noir en avait immédiatement pour le directeur de Poudlard (oui, dire qu'il était déjà accro était être en deçà de la réalité, et pourtant, elle ne lui avait rien offert ni promis, si ce n'est une vue plongeante sur quelque tasse).
-C'est mon rôle que de prendre soin de mes élèves. Et on voyait comme ça lui avait réussi, puisque l'une d'entre elles était morte au sein même de son école alors qu'il était en charge. Et mon plaisir de vous rendre ce service. Pourquoi, Merlin, fallait-il qu'il soit incompétent au point de penser plus sincèrement la seconde partie de sa sentence que la première ? Parce qu'il était lui-même. Donc fondamentalement irrécupérable.
Il n'ajouta rien de plus. Anya choisit de toute manière ce moment pour reprendre la parole, lui demandant s'il avait des enfants. Sujet délicat. La vérité, c'est qu'Armando Dippet et sa femme avaient voulu un enfant, ils en avaient même voulu plusieurs. Mais le destin vous joue parfois des tours décourageants, et en définitive, l'enfant tant espéré n'avait jamais pointé le bout de son nez... Et après la mort de sa pauvre épouse, jamais le directeur de Poudlard n'avait voulu d'enfants de quelqu'un d'autre. Source des plus grandes joies et des plus grandes tristesses. Andreï en faisait visiblement voir de toutes les couleurs à son interlocutrice. De fait, un peu de soutien ne lui ferait pas de mal, non ?
-Non, je n'ai jamais eu d'enfants, c'est l'un de mes grands regrets. Et là, il était un milliard d'années trop tard. Quoi ? Il était pas né à l'époque de Mathusalem ? Anya... je vous fait la promesse que je garderais un oeil sur votre fils.
Si cela lui permettait la garantie de son affection... Ce qui n'était évidemment pas le cas.
code by Mandy
[†] Anya Dippet
▌ Messages : 905 Humeur : En couple avec : Veuve... encore...
QUI SUIS-JE? Baguette: Camp: Mal Avatar: Tarja Turunen
#Sujet: Re: Soirées mondaines, tasses et autres joyeusetés [Anna/Anya ] Sam 22 Fév - 17:56
Ce petit homme était bien divertissant, vraiment. On pouvait lui faire croire n'important quoi à condition d'être un minimum fourni en tasses. Un profil auquel Anya correspondait parfaitement. Et Armando l'avait bien remarqué. Prendre les mains de cet homme dans les siennes et sentir les siennes se serrer n'était que garantir d'avoir toute son attention. Il ne lui échapperait pas. Et le plus beau était qu'il ne luttait pas du tout. Il allait, non, il courait vers elle et ses pièges. À son âge, pouvait-on encore espérer autant d'intérêt de la part d'une femme? J'en doute. Alors même si elle était censé être une veuve respectueuse, elle lui avait pris les mains et plongeait son regard dans le sien, appelant silencieusement au secours. Si il savait à quel point elle se moquait de lui il partirait certainement en courant.
Qu'elle lui demande de veiller sur Andreï lorsqu'il n'était pas chez elle ne servirait finalement pas à grand chose. C'était juste pour se mettre en position un peu particulière, pour avoir un accord avec lui. Du moins, si il acceptait. Mais il ne la regardait que de deux manières et que ce soit l'une ou l'autre, il ne pouvait pas lui refuser cela. La compassion qu'il donnait à ses yeux brillants d'émotion ne pouvait pas le laisser indifférent. Quand à se regard plein d'envie devant ses tasses, il ne pourrait rien refuser à leur propriétaire. C'était évident. Alors Anya ne s'inquiétait pas du tout.
-C'est mon rôle que de prendre soin de mes élèves.
Et bien heureusement qu'elle ne comptait pas trop sur lui pour vraiment sur lui pour prendre soin de son fils. Si c'était comme ça qu'il prenait soin de ses élèves, alors qu'il y avait eut un décès, voilà qui était inquiétant. Tu m'étonne que plus personne ne lui faisait confiance!!
-Et mon plaisir de vous rendre ce service.
Voilà qui était déjà plus sérieux. Mon plaisir. Le plaisir des yeux surtout visiblement. Mais bon, il ne faut pas être trop difficile dans ce genre de projets. La belle se contenta de lui sourire. Lorsqu'elle lui avait parlé des enfants et de ce qu'ils entraînaient, Anya avait laissé une pointe de vérité prendre le dessus sur la manipulation. Parce que dans ce cas, la vérité était le meilleur moyen de manipuler Armando. Et c'était d'une efficacité redoutable.
-Non, je n'ai jamais eu d'enfants, c'est l'un de mes grands regrets.
Quelle surprise... Les pauvres gamins sinon. Quoi qu'il arrive, jamais il n'aurait le moindre droit sur son fils, c'était certain. Et de toute façon, Andreï ne voudrait pas avoir affaire à lui. C'était presque certain.
-Anya... je vous fait la promesse que je garderais un oeil sur votre fils.
Bon bah cette fois c'était officiel, Andreï devrait supporter un nouveau droit de regard. Mais au moins, il serait un peu surveillé. Quoi que le directeur n'était peut-être pas plus doué en surveillance qu'en drague... Heureusement pour elle, Anya l'était bien plus que lui. Et elle le démontra une fois de plus. La belle rit un peu et déposa un baiser sur la joue du directeur en lui murmurant quelques mots.
-Vous êtes un amour professeur.
Puis, reprenant un peu plus de distance et un peu moins de sérieux, elle voulut enchaîner l'air de rien.
-Mais vous devez me promettre que cela ne vous dérange pas.
[†] Armando Dippet
▌ Messages : 162 Humeur :
QUI SUIS-JE? Baguette: Roseau, 19,72 cm et poils de centaure. Camp: Neutre Avatar: Ben Kingsley
#Sujet: Re: Soirées mondaines, tasses et autres joyeusetés [Anna/Anya ] Dim 23 Fév - 0:36
Soirées mondaines, tasses et autres joyeusetés
V
oir naïtre ne serait-ce que l'ombre d'un sourire sur le visage de son interlocutrice suffisait dors et déjà au bonheur du directeur de Poudlard, décidément bien trop naïf. L'instant d'avant, elle se dévoilait à lui, se mettait à nu (aucun sous-entendu scabreux là-dessus, cela va sans dire), parlant avec cette émotion qu'elle dissimulait plus souvent qu'elle ne l'affichait, et Armando, pensant le tout sincère, se sentait satisfait d'avoir pu soulager, même temporairement, Anya de ses doutes et de ses angoisses, ce qu'elle semblait manifester par ce léger rire qu'elle lui adressait, et qu'il trouvait tout à fait attachant, si agréable à l'oreille. Elle était une manipulatrice hors pair, et lui un imbécile hors pair, l'un dans l'autre, ils s'étaient extrêmement bien trouvés, tous les deux. Enfin... elle, surtout, l'avait bien trouvé. Elle avait dans ses filets le pigeon idéal, et ce dernier était dors et déjà bien trop harponné pour avoir ce sursaut d'intelligence qui aurait dû l'inviter à faire preuve, ne serait-ce qu'un peu, de défiance. D'ailleurs, s'il avait su faire preuve de ce semblant de raison et de méfiance, il n'en serait plus rien resté, à la seconde où elle avait déposé sur sa joue ce baiser à peine innocent qui eut le don d'empourprer légèrement son visage. Il y avait de l'orgueil dans la façon qu'il avait d'apprécier la compagnie d'Anya, un orgueil qu'il ne pensait même pas posséder, d'ailleurs. L'orgueil de pouvoir plaire en dépit des rides qui ornaient son front (hum hum) et de sa maladresse naturelle (hum hum) et l'orgueil de pouvoir se rendre indispensable à quelqu'un (hum hum hum). Il était un amour, disait-elle, et quand bien même elle aurait prononcé ces mots avec ironie (ce qui n'était, bien sûr, pas le cas. L'excellente actrice qu'elle était pouvait sans le moindre mal feindre l'affection), il n'aurait rien remarqué. Harponné, vous dis-je ! Harponné !
-Ça ne me dérange pas le moins du monde, bien au contraire.
Tout ce qui pouvait lui attirer les faveurs d'Anya Armyanski ne le dérangerait plus jamais, c'était clair. Alors même si veiller sur cet enfant dont il n'aurait eu que faire, ou pour lequel il n'aurait jamais fait que le minimum syndical, n'était pas une chose qui l'aurait captivé, ou même le captivait, il se sentait effectivement prêt à veiller et à surveiller des plus sérieusement le jeune Andreï. Il se pouvait, qui sait, après tout, qu'il y gagne plus, même, que ce qu'il avait espéré. Doux rêveur. Après un raclement de gorge, et que ses yeux se soient perdus un peu trop longtemps dans ceux de son interlocutrice (pour une fois que ses yeux ne s'égaraient pas plus bas), il reprit la parole.
-Je ferais mieux de me mêler aux autres invités.
Ce n'est pas tout ça, mais quand bien même il aurait aimé n'accorder son attention qu'à Anya, il ne le pouvait pas. En tous cas pas maintenant. Cette soirée avait été organisée pour son école, il se devait de se mêler à tous ces prestigieux invités. Pour la forme.
code by Mandy
[†] Anya Dippet
▌ Messages : 905 Humeur : En couple avec : Veuve... encore...
QUI SUIS-JE? Baguette: Camp: Mal Avatar: Tarja Turunen
#Sujet: Re: Soirées mondaines, tasses et autres joyeusetés [Anna/Anya ] Dim 23 Fév - 19:05
D'accord, je vous l'accorde, elle y était allé un peu fort en lui offrant ce baiser. Quand bien même il n'était que sur sa joue. C'est vrai quoi, elle ne l'avait pas embrassé comme une furie non plus. Elle n'avait pas non plus dévoilé ce qu'il désirait visiblement depuis le premier jour (et qu'il n'aurait pas tout de suite, c'est certain!!) Non, Anya n'avait fait que déposer un doux et court baiser sur la joue du directeur maintenant aussi rouge qu'une pivoine. Ce qu'il pouvait être sensible. Elle l'avait cherché? Oui, c'est certain. Mais elle avait tout prévu. Maintenant il lui appartenait. Oh rien n'avait encore été dit et il n'y avait rien d'officiel dans tout cela. Mais c'était un fait. Armando Dippet était totalement sous l'emprise de cette femme qu'il ne pouvait plus espérer fuir. Il était à elle et il ne pouvait pas même se débattre. Le tout en un laps de temps très court. La belle venait sans doute de battre un record dans ses chasses au mari. Ce n'était pas un mal non plus. Il faut dire qu'avec lui, il ne fallait pas trop traîner. L'homme n'était plus tout jeune...
La belle ne lui avait demandé si surveiller son fils le dérangeait que par principe. Elle n'en avait effectivement pas grand chose à faire. Quand on y réfléchit, elle ne s'intéressait à lui que parce qu'il était le lien qu'elle pourrait avoir avec Dumbledore, un intermédiaire, rien de plus. Sa petite personne lui importait bien peu en vérité. Pour ne pas dire pas du tout. Et finalement, heureusement qu'il était si facile à charmer. Autrement la tâche aurait franchement été difficile.
-Ça ne me dérange pas le moins du monde, bien au contraire.
Bon, et bien comme ça c'était réglé. Si ça ne le dérangeait pas, elle n'aurait vraiment aucun reproche à recevoir de personne. Anya était, une fois de plus, totalement intouchable. Elle était maîtresse de cette homme et même, visiblement, de ses désirs. Peut-être s'imaginait-il que c'était en observant vaguement son fils de loin qu'il obtiendrait les faveurs de la belle. Techniquement, il n'y avait aucune chance. Mais puisque de toute façon elle finirait effectivement par devenir très proche de lui, nous dirons que cela avait joué. Il fallait bien justifier l'injustifiable. Alors tout les prétextes étaient bons. Ne parlons de désespoir enfin, elle n'en était pas encire là... pour le moment, Armando semblait ne pas pouvoir détacher son regard du sien. On lui avait déjà dit qu'elle avait de beaux yeux, Anna surtout, mais tout de même. En fait c'était plus déstabilisant que de le voir plongé dans cette douce rêverie qui attirait son regard vers ses tasses. Là au moins, elle avait un contrôle de la situation. Mais quand il la regardait comme ça, elle ne savait plus quoi faire. Pas parce que son charme tout sauf ravageur faisait effet sur la belle. Pas du tout. Mais parce qu'elle voyait à quel point il pouvait être idiot. Ce regard plein de douceur qu'il plongeait dans le sien était juste pathétique.
-Je ferais mieux de me mêler aux autres invités.
En voilà une bonne idée. Les invités. Étonnant d'ailleurs de voir qu'ils n'avaient certainement rien remarqué. Pourtant, là, elle y avait été franchement et le résultat était plus que visible. Mais bon, dans un sens, cela voulait dire qu'ils étaient assez occupés pour penser à autre chose qu'apprécier la soirée organisée par la vaniteuse Anya.
-Oui, certainement. Souhaitez-vous que je vous accompagne? Autrement je ne serais pas bien loin non plus.
Un sourire tout ce qu'il y avait de plus simple. Juste pour le principe. Mais elle choisit tout de même de lui lâcher les mains. Parce qu'elle n'aimait pas tant que cela qu'il tienne les siennes, mais disons que c'était peu convenable dans sa situation de veuve. Au moins, ça, c'était simple à justifier.
[†] Armando Dippet
▌ Messages : 162 Humeur :
QUI SUIS-JE? Baguette: Roseau, 19,72 cm et poils de centaure. Camp: Neutre Avatar: Ben Kingsley
#Sujet: Re: Soirées mondaines, tasses et autres joyeusetés [Anna/Anya ] Jeu 27 Fév - 22:51
Soirées mondaines, tasses et autres joyeusetés
O
ui, c'était le mieux à faire, rejoindre tous ces invités qui, après tout, étaient là en partie pour lui (ou tout du moins pour son école), leur témoigner son respect, leur prouver que leur présence le touchait (autant que leur éventuelle contribution financière), y aller de quelques badineries et "mots d'esprits" (comme s'il en était capable)... bref, faire ce qu'il avait à faire. Même si, pour être tout à fait honnête, il n'aurait pas vu d'inconvénients à se contenter de rester auprès d'Anya. En se compagnie, il se sentait comme dans une bulle : protégé de tout, préservé de toute angoisse. Et, par Merlin ! Ce qu'il pouvait apprécier ce sentiment ! Ce n'était qu'à contrecoeur qu'il acceptait d'y renoncer, tout du moins temporairement. Le simple fait qu'elle ait rompu le contact physique en séparant ses mains des siennes, l'attristait déjà, d'une façon assez inexplicables. Il était bien en sa présence, ni plus ni moins, il n'y avait rien de plus à constater. Mais il fallait faire bonne figure, abandonner un temps les tasses du regard et concentrer son attention sur toute autre chose. En l'occurrence, toutes ces personnes, pour certaines de prestige, au demeurant, et qui méritaient bien plus d'attention que celle qu'il leur avait accordé jusqu'alors.
-Je pense que je devrais savoir me débrouiller. Il le fallait bien. Après tout, il était directeur de la plus prestigieuse école de magie de Grande-Bretagne, pas un pauvre clampin sorti de la cambrousse. S'il avait besoin qu'on lui tienne la main (au sens propre comme au figuré), les pauvres élèves de Poudlard avaient matière à s'inquiéter, et leurs parents, de sérieuses raisons de remettre en cause son statut de directeur. Restait à leur prouver qu'ils avaient tort, tous. C'était l'épreuve des flammes. Un passage obligatoire et qui risquait de piquer un peu. Il allait falloir qu'il affronte seul cette foule menaçante. Et qu'il supporte seul également les conversations de rigueur. Au pire, comme elle le disait si bien, elle ne serait pas très loin, et cette pensée suffisait à le rassurer. Il en fallait peu à ce pauvre homme, il faut bien le dire.
Engaillardi par toute l'attention que lui avait accordé la belle Anya, saisi d'un élan de confiance qu'il ne devait qu'à cette ravissante veuve noire qui, bien sûr, causerait sa perte, sûrement et d'autant plus aisément qu'il était d'une naïveté sans faille. Délaissant donc son interlocutrice, il se mêla à un groupe de sorciers qui, aussitôt qu'il se présenta à eux, ne tardèrent pas à le bombarder de remarques et de questions auxquelles il fit au mieux pour répondre de la façon la plus distinguée et assurée possible. Au final, il ne se débrouilla pas si mal que cela. L'on pouvait même dire que la soirée était un franc succès. Les plus suspicieux s'accordaient à se montrer moins réservés et leur estime semblait être monté d'un cran. Comme quoi, Anya Armyanski était véritablement l'aubaine des causes perdues... et la perte définitive de ces causes.
code by Mandy
Contenu sponsorisé
#Sujet: Re: Soirées mondaines, tasses et autres joyeusetés [Anna/Anya ]
Soirées mondaines, tasses et autres joyeusetés [Anna/Anya ]