Well, that's just fine Say it once, say it twice Take a chance and roll the dice Ride with the moon in the dead of night
Everybody scream, everybody scream
In our town of Halloween !
Nous sommes le 31 octobre, et c'est le soir d'Halloween. Les élèves courent dans les couloirs et discutent à tout bout de champs à propos d'histoires d'horreur et de costumes ridicules. La plupart parlent surtout de la pile de bonbons qui les attendent dans leur dortoir, envoyée par leurs parents. De toutes les fêtes célébrées dans l'année, c'est celle-ci que je hais le plus. Ces gamins sont là, ignorant le fait que ce sont les trois cent soixante quatre jours restant qui sont le vrai cauchemar. Toute la journée, j'ai travaillé d'arrache-pied pour ne pas avoir une seule occasion de penser à la soirée. Mais me voilà, dans mes appartements, en train de chercher avec désespoir ce que je vais bien pouvoir mettre pour changer des soirées habituelle. Finalement j'opte pour une robe longue noire en velours. C'est simple, c'est élégant, et ça fait moins ringard que les vêtements démodés des autres membres du personnel. Honnêtement, j'aurai payé cher pour avoir le droit de dîner dans ma chambre ce soir, mais je n'ai pas tellement le choix. Pour me rapprocher des autres adultes, il est impératif que je passe plus de temps en leur compagnie et les fêtes sont propices aux confidences. Mon regard tomber sur mon chat parlant noir qui est assoupi tranquilement sur ma chaise et plus particulièrement sur ma veste toute propre que j'avais posée dessus. Je soupire et croise les bras.
« Kuro ! Lève toi de là, insupportable créature ! »
Après s'être étiré en prenant bien son temps, il grogne quelques insultes dont je ne saisis pas le sens et va s'installer sur mon lit. Je lève les yeux au ciel. De tous les cadeaux que pouvait m'offrir ma tante, pourquoi a-t-il fallu que ce soit un chat qui parle mal ? Une fois prête, je sors de mes appartements en prenant soin de bien verrouiller la porte derrière moi. J'ai eu la mauvaise surprise hier de trouver ma patronne directement installée dans mon bureau, lisant des courriers personnels. Rien qui ne puisse compromettre les projets des Chevaliers, mais tout de même ! La situation devient risquée, je vais devoir agir bientôt, sinon il pourrait y avoir des répercussions indésirables. Arrivée dans la grande salle, je jette un coup d’œil rapide à la table des serpentards. J'esquive avec soin les regards d'Abraxas et de Tom pour aller m'installer à la table du personnel. Le repas démarre après un long speech du directeur dont tout le monde aurait aimé se passer. L'ambiance est joyeuse et envahie par les rires des enfants. Je reste dans mon coin, peu désireuse de me mêler au vacarme. Du bout de ma fourchette, je joue avec un petit poids gros comme mon ongle. Je m'ennuie. Je donnerai n'importe quoi pour qu'il y ai de l'action en dehors de ces festivités grotesques.
Halloween ! Herbert adorait cette fête. Pas autant que Noël, pas autant que son anniversaire, pas autant que Pâques.... mais quand même ! Bon, plus sérieusement, Herbert aimait les fêtes en général. Il aimait l'ambiance qui en résultait, et le message qui se voulait être divulgué en ce genre d'occasions. Même quand la peur était à l'honneur, au final, le message principal, c'était que tout le monde soit rassemblé, que tout le monde célèbre. Bref, le message final était positif, et c'était ce qu'il fallait avoir en tête. Herbert ? Incorrigible optimiste ? Oui. Clairement, oui. Mais ça n'avait jamais fait de mal à personne, après tout ! Ou à peine... Bon d'accord, sa naïveté sans bornes avait déjà valu à Herbert de se prendre quelques tôlées et de le regretter amèrement. Mais bon, que serait la vie si, même dans les moments qui leur étaient destinés on ne pouvait pas laisser l'optimisme et les bons sentiments trouver leur place, hein ?
Sur ces positions de pauvres crédule impotent, le professeur de botanique était d'humeur plutôt guillerette, alors qu'il rejoignait la grande salle, où aurait lieu le traditionnel banquet d'Halloween, qui réjouissait toujours les yeux et les papilles. Il se souvenait des banquets auxquels il avait participé, lorsqu'il était encore élève à Poudlard. À chaque fois, c'était un motif de réjouissance. Les elfes de mainson se surpassaient pour offrir à tout le monde le meilleur festin possible. La nourriture était délicieuse, l'ambiance toujours bon enfant.
Bien sûr, le fait qu'il se trouvait désormais à la table des professeurs changeait un peu la donne. Il était bien obligé d'appréhender les choses un peu différemment, il ne pouvait pas s'enthousiasmer pour les mêmes choses. Quoi qu'il était tenté. Herbert avait conservé son âme d'enfant, il ne pouvait pas le nier, et ça se devinait facilement pour peu qu'on le connaisse un peu. Ses ambitions professionnelles en disaient d'ailleurs long sur son âme d'enfant. Et son attitude aussi. Il était, de toute évidence, le plus guilleret de la tablée (quoi que dans son genre, le respécté Dumbledore semblait bien joyeux lui aussi), il sifflota avant de s'installer à sa place, ignorant les regards courroucés de certains qui accompagnèrent son attitude. Il salua Elena, sa voisine de tablée, avec un grand sourire. Il ne la connaissait pas bien, pour ne pas dire pas du tout. Mais elle était nouvelle à cette table comme lui, alors... c'était bien stupide quand on connaissait la jeune Gordon, mais elle l'intimidait bien.
-Joyeux Halloween ! lui fit-il sans forcément attendre de réponse de sa part. Il était habitué à ce que les réponses n'arrivent pas.
Elena Lestrange
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Le repas est déjà à moitié avancé lorsque je tourne la tête vers mon voisin de table : c'est Herbert Beery, le professeur de musique et de chant. Je n'ai jamais suivi son club mais il semble être un homme intéressant derrière sa carapace niaise et infantile. Il me sourit et je lui rend cette politesse en prenant sur moi de lui dire que si ma tête lui revient pas, il peut toujours essayer d'en faire la remarque. Après cela, nous reportons de nouveau notre attention sur nos assiettes respectives. Je soupire. Je ne m'y prend pas comme il faut, je dois me montrer aimable et patiente, m'approcher du personnel, m'y faire des relations de confiance. C'est sûrement plus difficile que ce que je pensais. La voix de Herbert me tire à ma rêverie. Il me souhaite un joyeux Halloween. Je suppose que son âme d'enfant est restée fanatique des fêtes quelles qu'elles soient, et donc, de par le fait, de cette réjouissance malsaine. Je souris une fois de plus mais avec un fausse sincérité bien plus convaincante.
« Joyeux Halloween, monsieur Beery. »
Je sais que dans le sens normal des choses, les membres du personnel s'appellent par leurs prénoms, mais j'ai du mal à me faire à l'idée que je ne suis pas avec les autres élèves, là-bas. Et puis de toute façon je ne suis qu'une stagiaire et Herbert est mon aîné ainsi que mon supérieur hiérarchique. Mon but principal est de réussir à percer cette limite professionnelle pour me faire aimer des professeurs de Poudlard. Utilisant mon don naturel pour le contrôle des émotions, je rajoute quelques rougeurs sur mes joues et balbutie avec une timidité toute neuve digne d'une actrice :
« Je ne crois pas que nous ayons déjà fait connaissance. Vous pouvez m'appeler Elena, comme tout le monde. Je ne suis pas une grande fan de mon nom de famille. »
Sans vouloir me jeter des fleurs, je crois que je m'en sors plutôt bien. La franchise et la gentillesse doivent être des qualités qu'Herbert doit apprécier. Tout en continuant de sourire, j'évite de penser à tout ce qui ne concerne pas le moment présent, comme la fait que je n'ai toujours pas parlé du mariage à Braxou, ou bien le fait que Caleb soit sûrement en train de passer les fêtes avec quelqu'un d'autre que moi pendant que je suis collée sur cette chaise.
Herbert ne fut pas le moins du monde surpris d'entendre la demoiselle l'appeler "monsieur", c'était une appellation qu'il avait trouvé désagréable dans un premier temps, le rappelant au fait qu'il n'était définitivement plus un jeunot, mais à force d'entendre tous les jours les élèves l'appeler "monsieur", il s'y était fait... et puis, la jeune Elena Gordon quittait tout juste les rangs de l'école, ce devait être difficile pour elle d'appeler ses anciens professeurs, devenus ses collègues, par leurs prénoms. Certes, Herbert ne l'avait jamais eu en tant qu'élève à ses cours de botanique, puisqu'il était fraîchement débarqué dans le corps enseignant il y a deux petits mois, mais ça n'empêchait pas une certaine distance de se créer presque naturellement. Ce n'était pas une distance qu'il désirait vraiment, pourtant. Il n'avait que peu d'amis parmi ses collègues. En fait, il n'avait que Serya. S'il pouvait élargir son cercle de connaissances positives, il n'était pas contre.
-Je ne crois pas que nous ayons déjà fait connaissance. Vous pouvez m'appeler Elena, comme tout le monde. Je ne suis pas une grande fan de mon nom de famille.
Au moins, elle n'était pas fermée à la conversation comme la plupart de ses collègues. L'idée de pouvoir peut-être se faire une nouvelle alliée au sein d'un château dont la plupart des représentants lui étaient en vérité plutôt hostile le ravissait. Bien sûr, s'il savait quoi que ce soit de ce qu'était la nature profonde de son interlocutrice, il aurait sûrement fui la conversation, et il ne s'en serait pas plus mal porté... mais bon, si Herbert Beery était devin, ça se saurait.
-Tu peux m'appeller Mr Beery si tu le souhaites. En ce qui me concerne, c'est mon prénom que je déteste. Il faut dire qu'Herbert n'était de loin pas le prénom le plus glamour de la création. Désolé... je réalise que je me suis permis de te tutoyer. Si ça te dérange, j'arrête de suite.
C'était difficile pour lui de ne pas tutoyer quelqu'un d'aussi jeune qu'Elena... et puisqu'ils étaient collègues, ce n'était pas si incongru que cela qu'il se soit permis cette liberté, non ? Enfin, effectivement, si la situation mettait l'ancienne bleue et bronze mal à l'aise, il emploierait le vouvoiement, ça ne le dérangeait pas. Herbert plongea sa fourchette dans son assiette, et avala un morceau avant de reprendre la parole. Il ne fallait pas arrêter la conversation en si bon chemin, puisqu'ils étaient visiblement susceptibles de s'entendre (à nouveau, la douce naïveté du professeur se laissait entrevoir).
-Alors, ton travail te plaît ? Tu as prit tes marques ?
De simples conversations, un simple dîner, c'est à quoi semblent s'attendre tous ceux qui ont prit place à la table des professeurs. C'était sans compter, bien sûr, sur les plans tramés dans l'ombre.
Bientôt, des premiers cris se font entendre à la table des élèves, tandis que des chauve-souris semblant venir de nulle part fondent sur eux, les frôlant de leurs ailes, se nichant dans leurs cheveux...
À la table des professeurs, le bon sens voudrait que l'on réagisse... Mais le bon sens sera-t-il encore de la partie alors qu'un épouvantard rôde à moins d'un mètre d'eux ?
Elena Lestrange
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Mon sourire s'étire face aux paroles de mon voisin de table. Le piège se referme comme prévu sur ma nouvelle proie. Dorénavant Serya et Herbert sont de mon côté. C'est toujours plus simple d'amadouer des personnes isolées et fragiles, je doute qu'un sourire suffise à gagner la confiance de Zelda ou de Morticia. Il va falloir que je sois plus rusée avec ces deux là qui sont loin d'avoir leur langue dans leur poche. Pour l'instant, le challenge est bien en dessous de mes capacités, c'est pourquoi je me permet de rester détendue. Je n'ai pas grand chose à craindre de ce botaniste solitaire et craintif. Sa remarque quand à son prénom me laisse plus ou moins indifférente. De toute façon je vais pas l'appeler par des surnoms débiles, si c'est ce qu'il imagine. Un peu de dignité, tout de même ! Mon regard balaye la pièce et sonde un à un chaque membre des Chevaliers de Walpurgis présent au banquet. Pour n'importe qui, je ne suis qu'un membre du personnel qui surveille distraitement les élèves. Ma place autour de cette table m'est décidément très utile. Le fait qu'il me tutoies ne m'enchante guère mais ce n'est pas comme si j'avais vraiment le choix.
« Oh non ce n'est rien, vous pouvez me tutoyer. Je n'ai pas vraiment l'habitude qu'on me vouvoie de toute façon. »
C'est faux, j'ai l'habitude que les servants de ma tante me vouvoient, mais je ne me vois pas préciser cela lors d'un repas amical entre collègues. Je hoche la tête positivement en réponse à la question que Mr. Beery me pose alors.
« Oui, ça me plait énormément ! J'adore les livres et le calme alors je pense que c'était un peu mon destin de travailler dans une bibliothèque comme celle-ci. Et puis le personnel est assez sympathique en général, je n'ai pas eu de mal à m'y faire une petite place. »
A peine ma phrase terminée, quelques cris s'élèvent des tables des élèves. Ma main se crispe aussitôt sur ma baguette dans ma poche alors que mon regard s'écarquille à la vue des chauves-souris sorties de nul-part qui commencent à s'attaquer aux jeunes. Mon premier réflexe est de vérifier que mes amis chevaliers s'en sortent, mais je n'ai guère plus de temps pour aller les aider puisqu'une giclée d'éclairs vrombissants s'écrasent sur la table à moins d'un mètre de moi. Affolée, je lâche ma baguette qui tombe au sol et plaque mes mains sur mes oreilles pour couvrir le bruit assourdissant du tonnerre. Un épouvantard ! Il ne manquait plus que ça ! Tétanisée, je ferme les yeux et me laisse basculer de ma chaise. Je suis pitoyable, mais je ne peux pas m'en empêcher. Je n'ai pas peur de grand chose, mais l'orage passe au dessus de tout le reste. Mon corps tremble et des larmes de terreur roulent sur mes joues alors que je prie pour que ça s'arrête.
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Aujourd'hui était un jour très spécial dans la vie de Purdey, tellement spécial qu'il revenait chaque année. Je sais ce que vous allez dire, vous allez crier Halloween en souriant...et ben non enfin si mais disons que ça n'était la première chose à laquelle pensa la professeure de vol sur balai. Aujourd'hui, 31 Octobre 1945, Purdey avait 32 ans. Vous l'aurez compris aujourd'hui était donc l'anniversaire de la galloise, un anniversaire qu'elle n'envisageait pas avec autant de joie que d'habitude. Pourquoi ? Peut-être parce que c'était la première année qu'il n'y avait ni son mari, ni sa sœur, ni ses parents pour le fêter avec elle. En se couchant hier soir (non sans avoir auparavant mis des bonbons sous l'oreiller de ses enfants) elle ne s'attendait pas à voir des cadeaux le lendemain aux pieds de son lit.
Et pourtant c'est bel et bien ce qui arriva, en se levant elle vit un petit tas de cadeaux. Elle se frotta les yeux, persuadé d'être encore dans son rêve mais non, il y avait bien des cadeaux à son pied. Il y avait des cadeaux d'anciens Wardens, un cadeau de son ancien patron, un cadeau fort peu ragoutant de son elfe de maison (il était très gentil et très intelligent...mais dès fois il pouvait être con comme un placard), un joli cadeau de la part de ses enfants. Elle eut également la surprise de voir que Dumbledore ou encore Zelda Sparkley avait pensé à elle. C'est donc d'une humeur bien plus guillerette que prévu qu'elle prit sa douche et s'habilla. Pour l'évènement elle choisit même de se déguiser, comme ça sur un coup de tête parce qu'elle s'en sentait l'envie. Elle songea un instant à se déguiser en Morticia Matthews, ça c'est un déguisement qui ferait peur à tous les élèves mais se ravisa.
C'est donc déguisée en vampire que Purdey se balada dans les couloirs, ton pâle, lèvres rouges, robe cintrée noir et dents pointues. Pendant ses cours, elle distribua des poignées de bonbons à ses élèves. Au moment du repas, la galloise ne put se retenir d'aller voir ses enfants pour leur souhaiter un joyeux Halloween et les remercier du cadeau. Si Rhian rougit et balbutia un « de rien » puis remercia avec effusion sa mère, Cenlyn ne put s'empêcher de vouloir s'échapper à l'étreinte maternelle. Malheureusement Purdey était encore la plus forte et sa fille ne put que capituler. Au final, la poufsouffle profita de l'étreinte pour remercier sa mère des bonbons. Elle s'assit à la table des professeurs, serrant dans ses bras Dumbledore, salua de manière polie mais guindée Elena Gordon, pour une raison étrange elle n'aimait pas cette fille qu'elle trouvait idiote, arrogante et malfaisante. Elle salua par contre chaleureusement Herbert Beery : Mr Beery je suppose ? Je n'ai pas eu l'occasion de vous souhaiter la bienvenue plus tôt, je vous prie de m'excuser mon retard.
Le fait est que prise entre l'occupation de sa fonction de directrice de maison, ses cours et ses enquêtes personnelles sur les morts mystérieuses de Myrtle McGrow, Morgan et Olive Hornby la belle n'avait que peu prêté attention à ce qui se passait autour d'elle. Elle s'assit à côté d'Albus et servit un grand verre d'hydromel avant de passer à l'assaut des victuailles.
Soudain elle entendit les cris des élèves tout au bout de la salle et vit l'affluence massive de chauve-souris. Elle se leva d'un bond, baguette magique en main pour chasser les bestioles et de ce fait ne vit pas au départ l'épouvantard juste derrière elle. Son sixième sens l'alerta du danger derrière elle, elle fit volte-face mais se retrouva pris de court face à ce qu'elle voyait. Devant elle, les yeux vides et une plaie béante à la gorge se tenait sa fille. Purdey savait qu'il ne s'agissait que d'un épouvantard, que sa fille était présentement dans la salle en train de lutter à coups de baguette magique contre les chauves-souris. Pourtant elle eut beaucoup de mal à se prendre en main, des larmes perlèrent autour de ses yeux et elle recula instinctivement. Le premier riddikulus sortit de sa baguette mais n'eut pour autre effet que de remplacer Cenlyn par Rhian. L'ancienne auror buta sur sa chaise à force de reculer et tomba à la renverse. Elle se doutait bien qu'un épouvantard prendrait l'une ou l'autre de ses formes face à elle, elle pensait alors pouvoir toujours gérer une chose aussi facile qu'un épouvantard. Elle se retrouvait alors face à une cruelle vérité, vaincre un épouvantard lui était devenue bien plus difficile qu'auparavant. Elle tourna alors son regard vers la grande salle, cherchant du regard ses enfants pour se redonner du courage. La vision de son fils aidant sa sœur à se débarrasser des chauves-souris dans ses cheveux lui redonna alors du courage. Purdey sauta pour se remettre debout et le riddikulus jaillit en crépitant de sa baguette, transformant le cadavre de son fils en un clown ridicule.
Herbert Beery
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- Oui, ça me plait énormément ! J'adore les livres et le calme alors je pense que c'était un peu mon destin de travailler dans une bibliothèque comme celle-ci. Et puis le personnel est assez sympathique en général, je n'ai pas eu de mal à m'y faire une petite place.
Herbert accueillit les propos de son interlocutrice avec le sourire. Il était très rare que le professeur voit quelqu'un de l'âge d'Elena Gordon se montrer si investie et volontaire dans son travail. Il n'avait pas eu l'occasion de la voir à l'oeuvre, mais il était convaincu qu'elle faisait un excellent travail, et que la bibliothécaire de Poudlard devait être amplement satisfaite de son assistante. Son sourire s'affaissa légèrement quand l'ancienne élève de serdaigle ajouta que le personnel, en général, était sympathique. Ils n'avaient pas dû avoir affaire aux même personnes, de toute évidence. Herbert avait un mal fou à se faire sa place auprès de ses collègues. En fait, à part Serya, il n'avait encore trouvé personne qui lui soit véritablement sympathique. Les autres n'avaient cessé de remettre en cause ses méthodes pédagogiques et de l'enfoncer plus bas que terre. Il choisit cela dit de ne pas en parler à son interlocutrice, prêt à répondre par une banalité quelconque. Mais il n'eut pas le temps de parler, en fait, une autre de ses collègues venait de les rejoindre.
Il s'agissait de Purdey Potter. Herbert n'avait encore jamais vraiment eu l'occasion de parler avec elle, en même temps, il n'avait pas cherché à le faire. Il trouvait cette femme plutôt... impressionnante, il était au courant du rôle qu'elle avait joué dans le combat contre Grindelwald, il la connaissait de réputation... et ça ne l'avait pas vraiment invité à en apprendre plus. C'était un fait, elle l'intimidait. Mais... finalement, il réalisa que la première impression n'était pas forcément la bonne. Elle se montra aimable, courtoise, et l'accoutrement qu'elle portait pour l'occasion laissait supposer qu'elle possédait un sens de l'auto-dérision qu'il ne lui avait pas soupçonné. Se pourrait-il donc qu'il parvienne à s'entendre avec elle ? Peut-être, en fait.
-Oh, vous êtes toute par...
Alors qu'il allait finir sa phrase, des cris se firent entendre depuis les tables des élèves. Des chauve-souris débarquées d'on ne sait où s'appliquaient à semer la pagaille. Il chercha sa baguette dans sa poche, prêt à accomplir son travail d'adulte, à savoir aider les plus jeunes, mais il en fut rapidement dissuadé par ce qui se passait à sa propre table. Des éclairs surgis de nulle part qui plongèrent l'apprenti bibliothécaire dans un état total de terreur, le cadavre d'un enfant, quand bien même ce n'étaient pas ses peurs à lui, Herbert sentit son coeur se serrer. Il comprit qu'il devait s'agir d'un épouvantard... il songea à réagir, mais le professeur de vol semblait bien maîtriser la situation, malgré cette situation d'horreur, mieux valait qu'il vienne en aide à Elena, il se tourna donc vers elle et lui demanda, d'un ton rassurant.
-Est-ce que ça va aller ?
Elena Lestrange
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Mes yeux fermés avec force et mes mains plaquées sur mes oreilles, je perds toute notion du temps et des événements qui m'entourent. Minable. Voilà ce que je suis et l'idée que l'on se fait de moi lorsque je suis confrontée à un orage. Cachée sur la table, je pris pour que l'épouvantard oublie ma présence et s'acharne sur quelqu'un d'autre. J'espère que Tom ne me voit pas de là où il est, parce que si c'est le cas me voici dans la posture la plus ridicule et la plus honteuse du monde. La déception que j'avais de ne pas pouvoir passer ces festivités en compagnie de Caleb s'est évaporée. Heureusement qu'il n'est pas là pour voir ça. Mon devoir est de protéger les élèves et venir en aide aux professeurs qui assument courageusement leurs peurs. Même un élève de troisième année arrive à neutraliser un épouvantard ! Je dois me reprendre, faire face à mon cauchemar ! Mais je n'y arrive pas, mes muscles sont tétanisés. Même si je le voulais, je ne pourrais pas bouger d'un millimètre. Finalement je sens une main se poser sur mon bras et la voix douce et rassurante de monsieur Beery. J'ouvre les yeux à moitié, avec beaucoup de méfiance. Il n'y a plus d'éclairs en vue. Du coup je retire mes mains de mes oreilles et perçois encore les cris des élèves. Je hoche la tête et me redresse en reprenant ma baguette.
« Oui, ça va mieux. Merci. »
A ces mots, je me tourne vers la salle et aperçois une gamine de onze ans en train de se faire griffer le visage par une dizaine de chauve-souris. Je pointe ma baguette vers les créatures ailées et jette mon sortilège en plein dans le mille.
« Immobilus ! »
Les bêtes s'immobilise dans leur action, flottant dans l'air et relâchant la pauvre petite que je me précipite de rejoindre. Au fond, j'en ai un peu rien à foutre de cette morveuse, mais je veux que tout le monde pense que je m'en soucie beaucoup. Je m'accroupis et ausculte son visage griffé tout en murmurant des paroles apaisantes. Une fois ses larmes sèches, je lui montre la sortie avec un sourire gentil.
« Allez, sauve toi vite ! Vas dans ton dortoir et lave toi bien le visage ! Demain je veux que tu ailles voir l'infirmière à la première heure. »
Il faudra qu'elle aille à l'infirmerie quand le chaos sera passé. Ce genre de plaies, bien que bénignes, peuvent s'infecter sans une médecine adaptée.
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#Sujet: Re: « Cracbadaboum ! » | Event | Libre | Ven 4 Oct - 13:49
L'épouvantard vaincu, Purdey se rendit compte du ridicule de sa situation. Elle était par terre, le maquillage ruiné par les larmes qui avait coulé le long de son visage. Une chance que les chauves-souris soient là pour continuer à foutre le bordel, comme ça personne ne pouvait voir l'état déplorable de l'ancienne auror. Elle se releva péniblement, essuya les dernières larmes qui perlait à ses yeux,il lui fallut un petit moment pour qu'elle reprenne ses esprits et se remette les idées en place. Elle regarda ensuite le chaos qu'était devenue la Grande Salle, les élèves tentaient péniblement de se défaire des chauves-souris, les filles particulièrement , hurlaient et se débattaient en vain pour enlever les créatures. Les préfets tentaient de faire leur travail mais ils étaient en grande majorité soit occuper à se défendre eux-même soit complètement débordés. Son instinct reprit alors le dessus, elle déchira une partie de sa robe cintrée (une rapide triste pensée pour la somme faramineuse qu'elle avait coutée) pour avoir plus de liberté de mouvement et regarda ses collègues. Naturellement elle avait repris ses airs de commandement et le ton qui allait avec : - Herbert vous prenez la gauche, Elena la droite, je m'occupe du centre. Que quelqu'un aille prévenir Miss Sparkley qu'on va avoir besoin d'elle
Prendre le commandement, définir une stratégie contre l'adversaire et l'appliquer. Tout cela était revenu instantanément et comme à son habitude elle avait immédiatement pris la tête sans demander l'avis de personne. Elle avait tout de suite analysé la situation et évalué la marche à suivre. Après avoir donné ses directives, Purdey commença à lancer des sorts d'immobilisation sur chaque groupe de volatiles indésirables qui passait à sa portée. Chaque groupe d'élèves libérés des chauves-souris allait se réfugier sous la table ou fuyaient la salle ventre à terre pour éviter de se faire attaquer à nouveau. Les autres professeurs, débarrassés de l'épouvantard, suivirent bientôt le mouvement et commencèrent enfin à faire leur boulot, à savoir protéger les élèves...en l’occurrence d'une vague de chauve-souris particulièrement coriace et remontés...
Herbert Beery
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#Sujet: Re: « Cracbadaboum ! » | Event | Libre | Sam 12 Oct - 15:21
★ Cracbadaboum ! ★
Herbert n'était absolument pas habitué à gérer les situations de crise telles que celles-ci, de manière générale, il était plutôt du genre à fuir les ennuis et les problèmes, et à ne pas les affronter. Alors, quand un danger véritable se présentait à lui, il ne savait que se montrer totalement impuissant. Autant vous dire que si cet épouvantard avait eu le temps de s'en prendre au professeur de botanique, ce dernier n'en aurait pas mené large, même s'il n'avait aucune idée de la forme qu'aurait prit la créature, en vérité. Bah oui, certains connaissent leur plus grande peur, pas Herbert, il était tellement ultra phobique que la multitude de ses peurs, rationnelles comme irrationnelles, ne l'aidaient pas vraiment à savoir laquelle il pouvait craindre le plus. Et franchement, il ne mourrait pas d'envie de le savoir. Il fut rassuré d'entendre qu'Elena allait mieux, ce n'était malheureusement pas le cas de la plupart des personnes qui se trouvaient là, les élèves, surtout, que ces fichus volatiles agressaient sans relâche. Il n'était rien arrivé de vraiment grave à personne pour le moment, mais cette "farce" innocente risquait de faire quelques blessés... même légers.
Il allait imiter Elena, et essayer de trouver en lui cet héroïsme qu'il ne possédait absolument pas pour s'en prendre à son tour aux chauves-souris et assurer la sécurité du plus d'élèves possibles, mais s'il avait juste écouté son instinct, il aurait sûrement agi complètement à l'aveuglette et agit plus inutilement qu'autre chose. Il fut heureux d'entendre les directives de Purdey, qui leur rappelait le brillant Auror qu'elle avait été. Sa confiance actuelle était communicative et, se saisissant de sa baguette, Herbert se sentait déjà plus d'attaque à venir en aide à tous ces élèves. Et autant dire qu'ils en avaient clairement besoin. Après tout, ça faisait aussi partie de ses attributions, protéger tous ces gosses.
Après avoir été sûr que l'un des professeurs avait bien entendu Purdey, et se préparait bel et bien à retrouver l'infirmière de l'école afin de lui apprendre la situation et de lui permettre d'agir comme il se devait. Il acquiesça aux ordres de sa collègue, et au même titre que quasiment tous ceux qui se trouvaient à cette table, il se lança dans la cohue. Se rappelant de ces quelques sortilèges appris en cours de défense contre les forces du mal, il parvint à pétrifier quelques chauves-souris, et à en ralentir quelques autres, se maudissant intérieurement de ne souvenir, là, maintenant, que de sortilèges très agressifs qu'il ne voulait pas lancer à ces pauvres bêtes. Oui, même maintenant, alors que ces rats volants agressaient ces enfants et adolescents innocents, il ne voulait pas leur faire de mal. L'expression "il ne ferait pas de mal à une mouche" n'allait à personne d'autre mieux qu'à Herbert Beery. En l'occurrence, c'était bien sa veine.
Elena Lestrange
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#Sujet: Re: « Cracbadaboum ! » | Event | Libre | Mer 16 Oct - 11:16
Une fois la petite partie hors de danger, je me rapproche du groupe d'enseignants et notamment de Purdey Potter qui semble prendre aisément la situation en main. Sa façon de prendre le contrôle de tout avec ce naturel de petit chef qui sait tout me déplaît énormément. Oui elle a été une brillante auror, je veux bien le reconnaître, mais je ne suis pas son petit chien et personne ne l'a élue capitaine de la brigade anti-chauves-souris, que je sache ! Je ravale ma fierté bafouée et hoche la tête affirmativement. Puisque je n'ai pas mon mot à dire, il ne me reste plus qu'à effectivement prendre la droite. Au fond cela m'arrange presque, puisque c'est là qu'est située la table des serpentard. J'en profite pour vérifier que mon meilleur ami et mon maître s'en sortent. Bien sûr, il se sont déjà débarrassé de leurs attaquants avec facilité. Je me concentre donc sur les plus jeunes qui n'ont pas les connaissances requises pour se défendre. Je pointe ma baguette sur tous les petits groupements de volatiles et commence à faire le grand ménage. Y a rien de plus simple que ça. Petit à petit le calme retombe sur la Grande Salle qui a largement perdue de son charme et de ses occupants de début de soirée. Je soupire et range ma baguette avant de jeter un coup d’œil à Herbert et Purdey. Même chose de leur côté, plus de chauve-souris en vue.
« Bon, je crois que la crise est finie. »
Je balaye la salle de mon regard attentif et m'attarde sur le nombre de blessés. J'espère que la personne qui est allée chercher l'infirmière a fait sa part du boulot. Pas m'al d'élèves ont des griffures sur le visage et des morsures au cou. Ce n'est pas très très grave, mais ce serait mieux de pas avoir de plainte des parents en plus de ce bordel innommable. Je jette à coup d’œil à mon bras où ma manche est tâchée de rouge. J'ai du m'ouvrir en cherchant à échapper à l'épouvantard. Je m'occuperai de ça plus tard, ça ne fait presque plus mal. En revanche je suis fatiguée. Peut être que c'est le contre-coup. Je tire un banc au hasard et m'assied dessus, le souffle court. Ça va passer, j'ai simplement eu très peur à cause de ce stupide éclair tout à l'heure. Une petite fille que j'ai aidée un peu avant d'apporte un verre d'eau, alors je lui sourit et remet ses cheveux couleur d'or en place.
▌ Messages : 245 Humeur : En couple avec : Angus James Potter (décédé)
QUI SUIS-JE? Baguette: 23, 5 cm, bois de chêne, cheveu de leprechaun. Baguette élégante et ouvragée.Nerveuse et solide, pratique pour le duel. Camp: Bien Avatar: Eve Myles
#Sujet: Re: « Cracbadaboum ! » | Event | Libre | Jeu 31 Oct - 0:41
Lorsque le dernier volatile tomba inanimé au sol, Purdey poussa un soupir. Son regarda embrassa alors toute la Grande Salle, on était pas loin du ambiance poste post-bataille de la guerre. Des bancs et des tables étaient renversés, les victuailles avaient transformés les nappes blanches en tableaux de Picasso et le sol en plat à compote géant, les boissons coulaient sur le sol aggravant le côté patinoire. Des premières années pleuraient à chaudes larmes, certains avait des blessures au visage et saignait, d'autres étaient simplement choqués. faisant toujours de son apparence physique lamentable elle se dirigea instantanément vers la table de la maison dont elle était la directrice.
Un jeune élève avait le front en sang, Purdey l'examina et le rassura en lui disant que la blessure était bénigne. Bien que Purdey ne soit aucunement médecin de formation, elle savait comme tout Auror dispenser les premiers soins. Voyant que Zelda n'arrivait toujours pas, l'ancienne Auror se décida à mettre ses connaissances à profits. Elle s'assit sur un banc et demanda : - J'ai besoin de linge et d'eau chaude !
Dans un premier temps ce fut sa robe qui servit de torchon. Quand les linges arrivèrent, la robe arrivait aux genoux de Purdey qui ne peut retenir un soupir de soulagement. Certes la belle n'était pas dans le genre matérialiste et l'argent était très très loin d'être un souci mais quand même, une robe qui avait coûté une telle fortune...ça faisait quand même mal de la voir en pansements. Elle commença donc à nettoyer les blessures des élèves avec le linge adéquat, sans distinction de maison, et à panser les blessures en attendant l'arrivée de Zelda. Aussi surprenant que cela puisse ^paraitre, elle était dans son élément. Elle avait immédiatement pris les commandes, naturellement comme si c'était une seconde nature chez elle et ca l'était presque. Oh jamais elle ne reconnaitrait qu'elle avait encore le talent pour diriger des opérations et combattre, elle avait perdu cette confiance à Berlin. Dans son esprit, elle ne pouvait plus gérer une équipe ou faire son boulot correctement, pourquoi ? Mais parce que sa soeur était morte en lui sauvant la vie, si elle avait fait plus attention Afanen serait encore là. Même si quelqu'un d'extérieur aurait argué qu'elle avait su gérer cette situation là, Purdey aurait quand même répondu que cela n'avait rien à voir...