Un crac ce fait entendre proche d'une maison dans l'air fraiche de la soirée, le soleil est couché et les lumières d'une maison allumé sont tout ce qui guide deux silhouette. L'une est grande et presque adulte, l'autre minuscule et typique des elfes de maison... Un jeune homme au cheveux noir d'origine asiatique, baguette en main boite vers la demeure en étant alerte, son regard est sombre et a aucune lueur de bonheur. Blessé à la tête, aux bras et aux jambes il est couvert de sang d'écharde et de verres. Devançant le jeune sorcier l'elfe de maison alla à la porte et frappa de ces deux poings minuscule à répétition avec une frénésie qui montrait qu'il avait peur, oui il avait peur d'échouer dans la dernière tâche que sa maitresse lui avait confié. Celle de sauver son fils, alors qu'il frappait le jeune sorcier arriva à la porte et s'appuya sur celle-ci, presque inconscient la tête lourde et bourdonnante.

-OUVREZ JE VOUS EN PRIS LE JEUNE MAITRE NE POURRA PAS TENIR TRÈS LONGTEMPS SANS SOINS!!! JE VOUS EN SUPPLIE MADAME POTTER AU NOM DE MAITRESSE SUE!!!

Des sanglots n'arrêtent point dans la voix de l'elfe de maison qui a vue sa maitresse mourir dans les flammes d'un feudeymon, il retient par magie son jeune maitre et l'assit avec douceur et le sol et tente du mieux qu'il peut d'arrêter les saignement mais il ne sait plus quoi faire vue le nombre de petites plaies. Mais ce qui l'inquiète est surtout la blessure à la tête de son jeune maitre...

-Mo... Mokko... Du... Calme... Si.. nous sommes... Arrivé... Alors de... L'aide nous... Sera donné...

Le jeune sorcier avait parlé d'une voix douloureuse, il avait de la difficulté à rester réveillé... Sa tête bourdonnante tout comme ces oreille et le corps criant de douleur, il tenant par pur miracle. Toussant le jeune homme cracha alors un tout petit peu de sang, ils avaient bien transplané mais un sort avait touché le jeune homme juste avant de totalement disparaitre et celui-ci... Semblait pas aider le pauvre jeune homme mal en point... Mais l'elfe de maison lui devenait plus hystérique devant le sang qui coulait de plus en plus...

-MADAME P DÉPÊCHEZ-VOUS!!!

Le pauvre Mokko ce mit alors à faire un bruit infernal à la porte, frappant de toute ces force celle-ci de ces petits membres dans un ultime espoir que la réponse arrive plus rapidement encore...

Quelques semaines avant la rentrée à Poudlard, Purdey avait décidé de quitter l'immensité déserte de son château (Zelda et Louisa étaient parti 3 jours plus tôt) pour la maison de Godric's Hollow. C'était la première fois qu'elle revenait depuis la mort de son mari et elle constata à quel point il semblait toujours présent dans la maison. Si Rhian et Cenlyn étaient heureux d'être ici, Purdey eut beaucoup plus de mal.

Elle voyait Angus partout, dans chaque pièce, en train de jardiner avec les enfants. Oui les premiers jours furent durs mais il y avait tellement à faire pour remettre la maison en état que la chose fut rendu supportable. Mais la vie reprit finalement lentement le dessus quand ses enfants remplirent la maison de leur vies et de leurs rires. Purdey passait son temps entre recherches dans l'arbre généalogique de Salazar Serpentard et moment à s'occuper de ses enfants. Rhian et Cenlyn avait toujours adoré les gâteaux de leur mère (particulièrement son crumble aux pommes). Il n'y avait personne d'autre que les Potter à Godric's Hollow, leur elfe de maison était resté au château afin de superviser les autres elfes. Peu avant la rentrée, où Purdey allait moins voir ses enfants du fait de leur scolarité, cela faisait du bien de se retrouver en famille sans personne d'autre.

Ce soir-là Purdey se coucha tard, elle resta un moment à lire dans son lit. Son sommeil fut peuplée de cauchemars et puis il y eut un grand boom qu'elle présuma d'abord être dans sa tête. Mais les coups étaient tellement insistants qu'elle finit par se rendre compte que cela n'était pas dans son rêve. Une fois revenu à la réalité elle s'empara de sa baguette et sortit de sa chambre vêtu d'une simple robe de chambre. A sa fille qui allait sortir et à son frère juste derrière, elle leur intima d'un geste de rester dans leur chambre. Elle regarda à travers le judas et vit un elfe de maison taper à la porte, à côté de lui une jeune homme de type asiatique. Il fallut un moment à Purdey pour reconnaitre Mokko, l'elfe de maison de Sue Wang son ancienne correspondante chinoise, elle présuma donc que le jeune homme était son fils. Mon dieu c'était il y a si longtemps le baptême de son fils ? Le temps passe sacrément vite. Elle ouvrit alors et poussa un juron bien senti en voyant l'état du jeune homme. D'un coup de baguette elle souleva le jeune homme et le posa doucement sur la table de la salle à manger. La galloise entendit ses enfants débouler avec la légèreté d'un rhinocéros en rut et appela son elfe de maison qui arriva dans un bang retentissant. Elle lui donna l'ordre de s'occuper des enfants et de les éloigner pendant qu'elle s'occupait des blessures du jeune homme, enfin essayait de s'en occuper car rappelons qu'elle n'avait pas spécialement de formations en médecine, juste une formation pour les premiers secours....

La vie avait reprit son cours. Elle avait semblé étrangement arrêtée dans une autre dimension durant le temps que Zelda et Louisa avaient passées en compagnie de Purdey et de ses enfants. Ce séjour loin de son ridicule appartement, et peu avant la rentrée scolaire, avait fait du bien à Zelda. Si elle n'était pas de nature à se confier à qui que ce soit, et encore moins à se lier d'amitié avec les autres (bizarrement, elle était très peu appréciée de la plupart de ses collègues et n'avait presque aucun amis - ayant tourné le dos aux quelques amis qu'elle avait pu avoir avant la mort de son mari), Purdey s'était révélée être une exception plaisante. Bon, les vieilles habitudes ont la vie dure, et Zeld' ne se débarrassait que difficilement de sa froideur et de son sale caractère, même auprès de quelqu'un qu'elle appréciait et estimait beaucoup comme l'était le professeur de vol sur balai. Ceci dit, ces quelques semaines lui avaient calmé les nerfs, agréablement changé les idées, et permis d'aborder la rentrée avec moins d'appréhension et d'agacement (car autant dire que le grand retour des malades imaginaires ne l'enchantait pas du tout). Même à Louisa, ce séjour avait l'air d'avoir fait du bien. Peut-être parce qu'elle avait suffisamment d'espace pour ne pas trop supporter sa présence. Elle avait aussi l'air de plutôt bien s'entendre avec les enfants de Purdey, ce qui, de sa part, était un exploit. En bref, Zelda était reconnaissante envers sa collègue pour son invitation, et au fond, il lui tardait qu'elles puissent se retrouver autour d'un café dans la salle des professeurs.

Oui, Zelda avait pensé retrouver Purdey une fois la rentrée entamée. C'était sans compter sur les circonstances et un destin un peu facétieux. Quand elle fut contactée par l'ex auror, cette fois, l'infirmière ne dormait pas. Sujette à l'une de ses habituelles crises d'insomnie, elle était assise à son bureau ridicule qui donnait sur une fenêtre à la vue tout sauf poétique (des toits, des toits, une rue mal entretenue... rien qui fasse rêver), feuilletant un livre qu'elle peinait quand même à lire vu l'heure tardive. Apprenant que Purdey avait besoin d'elle, et pensant que sa cicatrice l'élançait à nouveau, elle ne mit pas longtemps à regrouper tout son matériel, à écrire un mot à l'adresse de sa fille pour lui dire où elle était partie, et à se rendre chez sa patiente et - drôle de mot - amie.

Mais quand elle arriva sur place, elle comprit rapidement que ce n'était pas elle qui avait besoin de son aide, mais un jeune homme qu'elle ne connaissait pas, mais dont le piteux état justifiait bien qu'elle s'empresse de le secourir. Tirant de sa trousse à pharmacie tout le nécessaire, et avant de prononcer le moindre mot, elle commença à venir en aide au grand blessé.

"Que lui est-il arrivé?" demanda-t-elle à Purdey, ne daignant pas poser la question au garçon en personne.

Étant donné l'état terrible où il se trouvait, il avait dû lui arriver quelque chose de particulièrement grave. Et on ne soignait jamais aussi bien une plaie qu'en sachant comment elle a été administrée.

La douleur, des voix lointaine tandis qu'il est transporté dans la maison. Des ordres venant d'une voix de femme, ferme et strict qui ne laisse place à aucune discutions, Arthur n'entendait pas tout et parfois les voix étaient presque totalement coupé... Il entendait les pleures de Mokko qui n'avaient aucunement diminué d'intensité, l'elfe de maison était vraiment inquiet pour pleurer ainsi. Son esprit était perdu entre la réalité, la douleur et parfois l'inconscience... Puis après un certain il pu sentir la douleur diminuer par endroit, parfois il arrivait a presque être conscient. Mokko lui était perdu et surtout désespéré, il écoutait les ordre de Purdey pour rapporter ce qu'elle avait de besoin à toute vitesse... Au bout d'un moment elle laissa Mokko surveiller Arthur et revint après un petit moment... Peu de temps après une autre femme arriva mais Arthur étant pas en état de parler ni de comprendre vue que une poussé de fièvre embarquait, ce dernier commença à délirer légèrement. De ce fais quand la femme qui avait rejoint Purdey posa sa question ce fût Mokko qui répondit...

-Mokko était la, il avait accompagné maitresse Sue et son époux quand ils sont allez chercher le jeune maitre à son école, mais sur le chemin qui mène vers le bateau ils ont été attaqué. Le maitre à poussé la maitresse et le jeune maitre à l'abrit pour les sauver d'un sortilège de mort qu'il ces prit à leur place... Maitresse Sue sans attendre nous a fait transplaner à la maison mais malgré le sortilège de Fidelitas, ils savaient où on ce trouvaient... Mais comme ils savaient ou était la maison mais pouvaient pas la voir... ils ont... Lancé plusieurs attaque avec de la mauvaise magie... Les protections ont lâché quand... Ils ont lancé un feu démoniaque... Maitresse Sue ma ordonné de vous rejoindre, avec le jeune maitre alors que... Le feu démoniaque arrivait sur elle, maitresse Sue a donné sa vie pour le jeune maitre mais Mokko a entendu des mots pas du tout rassurant... Les mauvais sorciers criaient pour la gloire du mage noir Grinderwald... Ils désiraient tuer maitresse Sue et le jeune maitre car ils ont trahis selon leurs mots leurs sang! Mokko les déteste!!!

L'elfe de maison avait parler au début lentement mais plus il parlait plus il devenait précis mais surtout en colère, il était même l'incarnation de la colère et de la haine envers ceux qui ont tuer sa maitresse, la mère de Arthur. La douceur de Sue avait gagné la loyauté de Mokko par delà la mort et a un niveau que aucun pacte magique pouvait espérer détruire. L'elfe en profita aussi pour dire ce qui avait blessé Arthur alors que dans son délire, il entendait un bruit d'acier, de métal battu et un feu rugissant... Une voix lointaine semblait parler mais il ne comprenait pas du tout ce qui était dis... Après un moment il fini par reprendre conscience et ouvrit les yeux difficilement...

-Où suis-je??? Il ce... Passe quoi la? Ma tête...

(HJ: Désolé pour le retard)

Purdey avait commencée par soigner les plaies bénignes et par appliquer les premiers soins. Elle se rendit toutefois rapidement compte que ses maigres connaissances ne pouvait en rien l'aider. Arthur était intransportable en l'état et Sainte-Mangouste était bien trop loin de toute façon. Elle se réoslut donc à appeler la femme en qui elle avait le plus plus confiance, celle qui lui soignait sa cicatrice, Zelda Sparkley. Elle envoya son propre elfe de maison chercher l'irascible infirmière de Poudlard pendant qu'elle s'attelait à arrêter le sang qui coulait, poissant les manches de sa robe de chambre et rendant le carrelage glissant. Après avoir failli tomber, elle ordonna à Mokko de recouvrir les taches de sang de sable pour éviter de glisser. C'était comme ça que faisait le médecin des Wardens, dans le feu de l'action on n'avait pas le temps de nettoyer le sol.

Purdey put enfin souffler quand Zelda arriva et prit les choses en main. Purdey allait répondre à Zelda qu'elle ne savait pas comment cela s'était passé mais l'elfe de maison d'Arthur répondit à sa place, s'excitant à mesure qu'il racontait. La galloise apprit de plein fouet la mort d'une de ses meilleures amies, encore une personne qui partait. Elles ne s'était pas vues depuis des années, Purdey remettant sans cesse son voyage pour des raisons d'emploi du temps, idem pour Sue et voilà que maintenant il n'y aurait plus à visiter qu'une tombe. Son visage s'était décomposé, elle s'assit et ne dit rien pendant plusieurs secondes. Elle finit par se lever et resta aux côtés de Zelda et d'Arthur, aidant la première et réconfortant le second. Toujours sans se plaindre ni rechigner.

Ce n'est qu'une fois l'état de son filleul stable qu'elle alla prendre une douche et s'habiller. Dans sa douche, elle se permit alors de fondre en larmes, l'ex-auror se tapa la tête contre le mur. Tant de morts, encore un fantôme pour poursuivre Purdey, c'était bien plus qu'elle ne pouvait supporter. Quand elle sortit de la douche (laissant la place à Zelda) rien ne laissait paraitre qu'elle avait pleurée. Mokko coucha son jeune maitre inconscient dans le lit de la chambre d'ami pendant que Purdey faisait du thé. Quand Zelda rentra dans la chambre, une tasse de thé fumante l'attendait. Après un silence gênée Purdey prit la parole sur un ton voilée :
- C'est mon filleul, sa mère était venu à Poudlard dans le cadre d'un échange d'élèves. On était correspondantes avant pendant plusieurs années...maintenant il semblerait qu'il n'ait plus que moi.

Un petit moment plus tard Arthur se réveilla, aussitôt Purdey posa sa tasse et s'assit sur le lit. Elle lui caressa les cheveux et lui sourit d'un air maternel :
- Tu es en Angleterre je suis Purdey Potter ta marraine. Tu dois te reposer, tu étais bien amoché quand tu es arrivé chez moi...

La douleur, les muscles qui ce crispent à chaque mouvement ou geste brusque, le mal de tête qui empêche les idées clair et la réflexion... Les bruits au tour qui lui donne mal a la tête, la vision trouble et la voix de Mokko... Après un moment il eu la réponse à sa question... Il était chez sa marraine, Purdey Potter, juste cela. Il ne la connaissait pas mais il savait que si Mokko l'avait conduit à elle c'était que sa mère avait une totale confiance en cette femme pour l'avoir nommé marraine. Où il était? En Angleterre. État de santé? Pas fameux et rien de réjouissant, chose confirmé quand sa marraine lui ordonna de restez calme et ne pas en faire trop. Mais d'un coup tout lui revint, l'attaque et son père qui meurt. Assassiné par des mages noir, l'attaque sur la maison et le feudeymon qui dévore sa mère lors qu'elle a fait un dernier acte de magie qu'il ignore... Le sourire serein sur les lèvres de sa mère était tout ce qui lui restait, il avait tout perdue... Une douleur sourde traversait son coeur et son âme, la colère en lui demandait qu'a sortir, sa haine réclamait vengeance et la mort des coupable.

Malgré la douleur de son corps il ferma avec force ces poings, une main sur le manche rassurant de sa baguette... Les jointures en blanchirent et il sera les dents, voulant pas céder à ces pulsion mais la douleur était... Trop forte. Il devait évacuer sa colère et sa souffrance, sa haine, il ne devait pas céder à la tentation en la mémoire de ces parents... La magie d'Arthur s'embrassa alors, cherchant a ce déchainer pour répondre à la fureur du jeune homme mais ce dernier serra les dents et lutta pour la maitriser. Tout ce qui ce trouvais dans la pièce sauf les personne ce mit à trembler sous la rage de Arthur mais pourtant, il réussi à se maitriser... Prenant de grande respiration pour ce calmer, se relaxant et cherchant a calmer sa fureur, lentement mais surement sa magie s'apaisa. Cela ne servait à rien de tout détruire car cela ne ramènera jamais ces parents et il le savait, il était désormais tel une bête blessé acculé au mur... Sauvage, féroce et surtout sans aucune forme de pitié. Désormais il devait vivre, vivre afin de vaincre ceux qui lui ont tout pris.

-J'ai... J'ai plus rien... Ni père, ni mère, pas de maison... Il ne me reste surement plus grand chose vue le feudeymon qui a frappé la maison... Je ne suis qu'une bête mutilé, laissé à sois-même par une bande de mage noir fou qui voudront surement jouer avec moi... Mais je me refuse d'être la proie...

Arthur parlait d'une voix calme, sombre qui charriait ces sentiments et son regard sa fureur, il posa son regard sur les deux femmes qui étaient devant lui, si sa marraine avait confiance en celle qui l'avait soigné alors soit il lui ferait confiance. Mais il se devait avant toute chose de parler de certaine chose avec sa marraine et pour cela il se devait d'être d'une très grande prudence. Il savait pas si se fair enregistrer était une bonne idée vue que le Fidelitas avait servit a rien pour protéger sa famille... C'est parents étaient mort après tout...

- Je ne vous connais pas mais vous êtes celle qui a été choisie par ma mère pour être ma marraine, en temps normal je ne vous ferais aucune confiance mais... Je ne peux pas me permettre de faire le gamin capricieux, je me dois donc de prendre un grand risque... Mais la question est à quel point je peux vous faire confiance? Jusque ou je peux me fier à vous alors que je ne vous connais pas malgré le lien qu vous avez avec ma mère? Je l'ignore. Mais si le Fidelitas à pas su protéger mes parents et notre maison qui sais ce qui peu arriver... Je crois que ceux qui ont fait cette attaque sont infiltré dans les ministères et profiteront de leurs positions pour me traquer afin de me faire disparaitre, mon père était ambassadeur d'Angleterre, moldu oui mais ambassadeur tout de même! Ma mère chef des langue-de-plomb chinois mais pourtant ils sont morts et moi j'ai faillit y passer, en temps normal je devrais faire appel à l'aide du ministère mais la comment je peux avoir confiance envers les gouvernements?

Arthur regardait Purdey et Zelda avec un regard qui démontrait qu'il savait plus du tout en qui il pouvait avoir confiance, il était désormais seul contre tous de son point de vue et il avait que l'aide de Mokko, ce qui ne pesait pas très lourd en cas de combat contre des mages noir... D'un sens le regard de Arthur, ces yeux étaient un appel à l'aide criant alors que son visage ne montrait pas d'émotions. Pour l'auror que Purdey avait été et était toujours dans l'âme il était facile de voir qu'il fallait quelque chose pour que Arthur est confiance en elle mais qu'elle chose pouvait lui permettre d'avoir confiance en elle en ce moment?

Purdey ne dit rien, elle sourit tristement en caressant la joue de son filleul. Toujours sans rien dire elle se leva en direction d'une étagère, elle sortit alors un petit coffre en bois qu'elle ouvrit avec un infini respect. Elle retourna auprès d'Arthur avec un petit tas de photo, la première photo montrait Purdey et son mari avec Sue et son mari, c'était Purdey qui tenait Arthur bébé dans ses bras. Tout le monde souriait, Sue riait en regardant Purdey enlever doucement la main potelée d'Arthur qui lui tirait les cheveux avec application. Les photos s'enchainèrent, montrant tour à tour des scènes de Sue et Purdey enfants ou alors au mariage de l'une et de l'autre, des images d'Arthur enfant, d'autre où il était avec sa marraine et d'autre où il posait avec sa mère tout sourire. Comme elle s'y attendait revoir ses images ne lui fit pas plaisir, voir Sue, son mari, sa soeur souriant et faisant des signes joyeux à l'appareil photo. Elle se demandait parfois si les photos moldues ne faisait pas moins mal à regarder, au moins ils étaient figés et non pas débordant de vies et d'énergies alors que tous étaient morts. Une fois la vingtaine de photos regardés, Purdey plongea ses grand yeux bleus dans ceux d'Arthur et prit enfin la parole :
- Ta mère avait suffisamment confiance en moi pour me confier ce qu'elle avait de plus précieux. A ton baptême j'ai fait le serment de te protéger si tes parents venaient à décéder. J'aurais aimé ne jamais avoir à honorer cette promesse mais le destin est ce qu'il est et maintenant j'ai bien l'intention d'honorer ma promesse.

Comment pouvait-elle lui en vouloir ? Il avait tout perdu en une seule nuit, on lui avait tout arraché. Elle ne ressentait qu'une profonde tristesse et beaucoup de pitié, elle avait essayé de trouver des mots autant pour le réconforter que se réconforter elle-même. Si son regard ne pouvait cacher une profonde tristesse, il y avait néanmoins cette lueur qui indiquait que ses paroles n'étaient pas des paroles en l'air. Certes elles se retrouvait avec un écorché en plus d'elle-même et de ses enfants, déjà que ce n'était pas rose tous les jours. Enfin, une promesse avait été faite et le jour où une Potter (née Camron mais c'est la même), galloise en plus, n'honorerait pas ses promesses alors cla voudra dire que le monde est vraiment mal barrée.