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 + Our minds are troubled by the emptiness (Manfred)

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Message#Sujet: + Our minds are troubled by the emptiness (Manfred)   + Our minds are troubled by the emptiness (Manfred) Icon_minitimeJeu 28 Fév - 18:31

L'obscurité prenait doucement ses droits sur Poudlard, l'enveloppant de son ombre fragile. Aucun bruit. Le silence était roi, et ce n'était pas pour me déplaire. Finalement, cette journée allait peut-être s'achever sur une note plaisante... Quoique même pas. J'avais en effet rendez-vous avec le mec le plus étrange de ma maison, alias Manfred Olivier. Et le pire dans tout ça ? C'est moi qui lui avait ordonné de me rejoindre sur la toiture peu après la tombée de la nuit. Ordonné, oui, car une Cavendish ne demande pas une faveur ou un service, elle ordonne et les autres font. Manferd viendrait. Il avait beau probablement me détester, me haïr de toute son âme corrompue, il n'en restait pas moins un garçon, et un garçon sensible à ma personnalité si ambivalente. Lui et moi, on était malheureusement pareils. Pourquoi avais-je choisi la nuit ? Parce que j'aimais ce moment de la journée, et le fait que Manfred puisse se déplacer n'importe quand et n'importe où pour écouter ce que j'avais à lui dire était flatteur. De toute manière, nous étions encore en été, même en début de soirée, même juste au début de la nuit, on y verrait encore très bien. Pas de raison d'avoir peur, songeai-je, amusée. Un simple " Juste après le début de la tombée de la nuit, sur les toits." Il viendrait, j'étais prête à le parier. J'espérais juste que lui n'était pas attiré par le vide.

Amoureuse du vide décadent. Je me met sur la pointe des pieds, pour mieux sentir le vent sur mon visage, ce vent qui m'écorche et qui me gèle sur place. Pourquoi je suis venue ici, déjà ? Parce que le vide ne me faisait pas peur ? Il ne m'avait jamais fait peur, d'ailleurs. Limite je le considérais comme une vraie personne, une entité à part qui allait m'entourer de ses longs bras fantômatiques pour m'embrasser comme on salue une vieille amie. J'étais une amie du vide, alors ? Visiblement. Ce n'était pas pour me déplaire, après tout, le vide avait cette attraction néfaste. Tout tournait autour du vide, après tout. Tout, absolument tout. Je vivais autour du vide, je vivais dans le vide, je respirais dans le vide, un certain vide, un trou noir me mangeait de l'intérieur comme s'il dévorait une loque sans rien pour la protéger. D'ami le vide était devenu parasite. D'allégresse douce et pure, de drogue délicate et exotique, il était devenu un ennemi. Un ennemi que j'aimais toujours, mais qui restait un ennemi dangereux et pleins de tentations. Je secouai la tête, affligée, et en jetant un dernier regard vers le vide, je reculai définitivement. C'était la meilleure chose à faire. Loin du vide, j'étais tellement mieux, tellement plus à l'aise. Mais au fond, je n'étais bien nulle part. Mais la douceur dégagée par ce vide si profond, cette impression qu'il chantait pour moi me hantait, c'était une certitude. Restait à savoir pourquoi, et répondre à cette question était au dessus de mes forces. En fait, la réponse ne m'intéressait presque pas, à vrai dire. Peu de choses retenaient mon attention, en ce moment, si ce n'était ma petite personne, et encore. Des pas me tirèrent de ma rêverie. Hésitants. Au final, est-ce que la peur de faillir et de chuter hantait Manfred ? "Alors, comme ça, t'es venu. Pendant un instant, j'ai cru que tu avais peur du vide." Le sous-entendu était clair, ce n'était pas la peur de la chute dont je parlais, pas la peur de tomber depuis son balai ou quoi que ce soit, sinon, il n'aurait pas semblé aussi attiré par l'idée de faire du quidditch, mais plutôt la peur d'être happé définitivement par ce même vide distinct, et de se donner volontairement la mort en se jetant dans ce vide si attirant. Car, si on partait comme ça, moi aussi j'avais peur. " Ne t'approches pas trop du bord. Tu pourrais tomber. Ce serait regrettable."
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Message#Sujet: Re: + Our minds are troubled by the emptiness (Manfred)   + Our minds are troubled by the emptiness (Manfred) Icon_minitimeSam 13 Avr - 11:16




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    Il avait hésité. Vraiment. Il s'était demandé quoi faire. Parfois.
    Alors, Manfred s'était vautré dans le fauteuil le plus reculé de sa salle commune, et n'avait pas adressé un seul mot à tous ses camarades. Comme avant. Et là, dans ce fauteuil défoncé qu'il considérait presque comme sien au vu du nombre d'heure qu'il y avait passé ses dernières années, il avait fait le vide dans sa tête, avant de reconsidérer la question plus posément.

    Il avait eu du mal à digérer l'espèce de phrase que lui avait balancé la miss. " Juste après le début de la tombée de la nuit, sur les toits." Même pas de bonjour, même pas de verbe. Juste quelques mots, que l'on adresserait à un chien. C'était cela qui l'attendait, s'il s'approchait trop de la poufsouffle? Il avait haï ces mots dès qu'il les avaient entendu, et pourtant, quelque chose au fond de lui les avait appréciés, même s'il se refusait à l'admettre. Elle était différente. Extravagante. Et elle brisait sa routine avec tant de facilité qu'il se sentait perturbé. Il n'était pas habitué à suivre. Ni à obéir. Pourtant, il venait de se lever pour la rejoindre. Oh, il arriverait sans aucun doute en retard. Mais il arriverait.

    Plongé dans ses pensées, il avait gravit les nombreux escaliers en silence, s'interrogeant. Faisait-il le bon choix? Car des choix, il y en avait tellement... Certains étaient clairement mauvais. D'autres absurdes. Mais tous s'étiraient en une infinité de nuances qui le laissait sans réponse. Les dernières marches défilèrent plus lentement sous ses pas. Faisait-il le bon choix?

    - Alors, comme ça, t'es venu. Pendant un instant, j'ai cru que tu avais peur du vide.

    Il avait fini par arriver au niveau des toitures. Lorsque Zadig avait prit la parole, son regard l'avait cherché un instant avant de se poser sur elle, puis de s'en détacher. Comme à son habitude, Manfred avait répondu en haussant les épaules. Il n'était pas trop motivé pour décoder les sous entendus étranges et alambiqués de Zadig ce soir. Peur du vide... Il n'en savait rien. Il effectua quelques pas en avant, baissa le regard pour jeter un coup d’œil à ce fameux vide.

    Non, vraiment, il n'en savait rien. S'il tombait, alors oui, il aurait certainement peur un instant. D'autant plus que Manfred ne portait jamais sa baguette sur lui. Ce n'était qu'un vulgaire ustensile de cours, au même titre qu'une règle en plastique pour lui, et par conséquent, sa place n'était pas dans ses poches, mais au fond de son sac. Sur ce point précis du règlement, le personnel de l'école n'avait pas à s'en faire, il ne ferait jamais de magie dans les couloirs de Poudlard...

    - Ne t'approches pas trop du bord. Tu pourrais tomber. Ce serait regrettable.

    Un léger rire ironique s'échappa d'entre les lèvres du poufsouffle.

    - Tu parles. Ici, personne ou presque ne me regretterait.

    Son regard se perdit un court instant dans les nuages à l'horizon. Non, ici, personne ne viendrait le pleurer, à part Aelycia. Sa famille, ses amis, ce n'était pas ici qu'ils se trouvaient. Alors, la même question revient le hanter. Que faisait-il ici? Et surtout, pourquoi? Fermant les paupières un moment, il laissa ces questions s'envoler hors de lui, emportant avec elles les doutes qui l'assaillaient. Et puis, il se retourna vers la demoiselle. D'un regard, il l'interrogea. Pourquoi ici? Pourquoi ce rendez-vous?

    Il avait des questions. Avec quelqu'un d'autres, il aurait sûrement exigé des réponses. Là, il se contentait de la laisser prendre un peu de temps. Il ne savait pourquoi, Zadig avait une sorte d'emprise sur lui. Non à cause de son âge, car la miss avait quelques mois de plus que lui, mais plutôt à cause de ce caractère si particulier...



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Message#Sujet: Re: + Our minds are troubled by the emptiness (Manfred)   + Our minds are troubled by the emptiness (Manfred) Icon_minitimeMar 30 Avr - 1:53



+ Our minds are troubled by the emptiness (Manfred) Tumblr_lvzxnfXozY1r17t0mo1_500

Je l'avais vu, là, dans son fauteuil défoncé. Dans ce fauteuil qui menaçait de l'avaler. Qui le coupait totalement du monde extérieur. J'avais fait la moue. Il aurait été tellement plus drôle qu'il m'envoie bouler, me serve une de ces répliques acides qu'il maîtraisait à la perfection. Alors que là, il était simplement en train de se prendre la tête dans ce fauteuil trop grand. Où était ce déchaînement absurde de violence verbale, voire physique, auquel je m'attendais venant de lui ? Et surtout, pourquoi attendais-je cela ? Est-ce que j'étais tombée aussi bas ? C'était juste une distraction. Non, c'était faux. Manfred Oliver avait piqué ma curiosité. J'étais attirée, bizarrement, par lui. Pas forcément par son physique, non ça aurait été bien trop facile, bien entendu. Ni même par son caractère. C'était plutôt, par l'impression qu'il donnait, ce qu'il dégagait, cette douce violence brute qui émanait de son corps lorsqu'il se déplaçait. C'était étrange. Il semblait être un concentré de haine brute. Après, c'était peut-être moi qui me faisait des idées. Probablement. Il ne pouvait pas être si mauvais que ça. Non. Il était peut-être bagarreur, asocial, violent, sans pitiés, de mauvaise fois, mais j'étais sûre que Manfred n'était pas méchant. Il était comme moi. Il était ambigu. Bref, je l'avais observé tranquillement se tournebouler l'esprit. Ce n'était pas désagréable, de voir sa machoire se serrer, sûrement parce qu'il était en train de me traiter de tout les noms dans son fort fort intérieur. Et c'était normal. C'était le but. Je n'étais pas là pour qu'il aime. J'étais là pour qu'il soit fasciné. C'est différent.

Il était venu, en retard certes, mais il était venu. Je m'en fichais qu'il ait dix minutes de retard, même plus, les garçons sont toujours en retard, c'est bien connu. Bon, d'accord, dans le plan initial, j'étais sensée arriver légèrement après lui, histoire de lui laisser le temps d'admirer la vue, afin qu'il ne soit pas sur la défensive dès les premières minutes. bon apparement, c'était raté, il avait déjà l'air perturbé, puis il recommençait à hausser les épaules comme s'il ne savait rien faire d'autre. D'un côté, c'était peut-être préférable. C'est lorsqu'il se mit à rire ironiquement que je fus légèrement dérangée par les mots qui sortaient de sa bouche. Certes, Manfred était plus détesté qu'aimé à Pouldard, mais quand même, fallait pas exagérer non plus... " Il doit bien avoir une personne à laquelle tu tiens et qui tiens à toi. Et c'est pour elle que tu vas éviter de tomber aujourd'hui, s'il te plait. " Car, oui, les futurs membres de mon équipe n'ont pas le droit de mourir avant qu'on ait la coupe, je vous jure. Il ne parlait pas. Bizarre. Ça n'allait pas avec son caractère. J'haussai des épaules, et me tournai pour faciliter la suite de mon plan, de façon à ce qu'il ne voie pas mes mains. Je sortis une balle de la poche de mon manteau. " Ne me donne pas l'impression que je peux tout contrôler, Manfred." ronronnai-je énigmatiquement. Puis je me suis retournée violemment et j'ai lancé la balle le plus fortemment possible vers mon condisciple. Soit il l'attrapait, soit il se cassait le nez. Je voulais voir s'il avait des réfléxes. Je sentais que j'allais être servie.
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Message#Sujet: Re: + Our minds are troubled by the emptiness (Manfred)   + Our minds are troubled by the emptiness (Manfred) Icon_minitimeVen 7 Juin - 10:21




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    - Il doit bien avoir une personne à laquelle tu tiens et qui tiens à toi. Et c'est pour elle que tu vas éviter de tomber aujourd'hui, s'il te plait.

    Le s'il te plaît sonnait étrangement entre les lèvres de Zadig. Comme si, tout simplement, il n'y avait pas sa place. Un sourire ironique s'étala sans se cacher le moins du monde sur le visage de Manfred. Bien sûr qu'il n'allait pas tomber. Il n'était pas suicidaire non plus. Et autant dire que ce n'était pas l'un de ses objectifs premiers dans la vie que de sauter du haut de la tour. A la réflexion, il ne savait même plus pourquoi il avait partagé cette pensée avec Zadig. Ni même d'ailleurs ce qu'ils faisaient tout les deux ici... Ce qui avait le don de le frustrer légèrement.

    - Ne me donne pas l'impression que je peux tout contrôler, Manfred.

    L'étrangeté de cette phrase lui fit tourner la tête vers sa camarade... Et ce fut sûrement Merlin qui lui souffla ce geste car il eut le temps de voir le geste qu'elle amorça. Hein? Il resta figé par la surprise quelques secondes. Non mais franchement, qu'est-ce qu'elle fichait? Ce fut la seule pensée qui eut le temps de fuser dans sa tête avant que ses réflexes ne prennent le relais.

    Son torse pivota rapidement, entraînant à sa suite sa main droite qui vint protéger son visage. L'impact de la balle dans sa paume, conjugué au mouvement qu'il venait d'effectuer trop vite, fit qu'il dérapa quelque peu sur les tuiles, se sentant glisser de quelques petits centimètres, alors que des petits débris de tuiles continuaient leurs courses le long de la pente du toit.

    Perturbé, les sourcils froncés, il lui avait alors lancé un regard où la surprise se lisait sans peine. Elle lui avait lancé une balle. Alors qu'ils se trouvaient au sommet de la tour. Sur des tuiles. Et elle n'y était pas allée de main morte, l'afflux sanguin qui se déroulait en ce moment même dans sa main le prouvait aisément. Elle était folle.

    - Non mais ça va pas?!

    Sa voix furieuse venait de s'élever, accompagnée d'une once de colère. Ses doigts serrés s'écartèrent, laissant la balle tomber sur les tuiles puis rouler sur la pente. Qu'à cela ne tienne, elle ne lui appartenait pas... Et puis, Zadig pourrait facilement la récupérer d'un Accio. Non, à vrai dire, Manfred ne pensait pas vraiment à la balle, ni au moyen de la récupérer. Sourcils froncés, focalisé sur la Poufsouffle, il venait de bouger, se rapprochant d'elle. D'un mouvement vif, il la plaqua contre les tuiles, enserrant ses poignets comme il pu dans ses mains. Le résultat fut qu'ils dévalèrent ainsi quelques tuiles, dans une position pas très orthodoxe...

    Il avait agit sans réfléchir, et il s'en rendait bien compte à cet instant. Lâchant les poignets de la miss, Manfred se raccrocha comme il put aux tuiles glissantes, ralentissant leur glissage. Le souffle court, sa colère un peu passée, il fixa ses yeux dans les siens.

    - A quoi tu joues Zadig?






HJ/ J'trouve ça un peu décousu, mais tant pis, j'espère que ça te plaît + Our minds are troubled by the emptiness (Manfred) 750359
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Message#Sujet: Re: + Our minds are troubled by the emptiness (Manfred)   + Our minds are troubled by the emptiness (Manfred) Icon_minitimeVen 12 Juil - 0:47

Il souriait ironiquement, j'ai détourné un instant le regard, le visage comme figé par la poudre, me rendant compte que non, Manfred Oliver ne jouait pas avec mes règles, même pas avec les siennes, il laissait les choses lui échapper, et au fond, ça lui allait si bien. Il se laissait fléchir pour mieux jouer l'insoumis quelques minutes. Mon air dérouté s'afficha clairement sur mon visage tandis que la simple vue de son visage flambant intérieurement décalquait sur mes lèvres un semblant de sourire hésitant, comme un virage mouvant enfantin. Car il n'y a que les gamines qui hésitent avant de sourire, n'est-ce pas. Je me suis encore détournée, incapable de soutenir le noir qui émanait de ses grands yeux au regard haineux, m'aurait-il poussée du haut du toit sous la colère et l'incertitude, et l'incapacité de pouvoir me dominer et m'écraser comme ces enfants pastels dont il explosait la gueule à longueur de temps, comme ça, parce que la colère et reine, m'aurait-il giflée à cet instant précis, ça ne m'aurait pas étonnée. Ou alors j'étais incapable de le fixer lui au lieu du vide. C'était une possibilité.

Je me suis penchée un instant, le corps arqué comme une danseuse classique, et j'étais comme traînée à genoux dans le vide, propulsée dans l'espace à grands coups de rires nuageux dans le crâne, je me suis retournée et j'ai lancé cette balle, parce que c'était pour tester Manfred que j'étais venue caresser le ciel et non pas pour me jeter dans le vide.
Bien sûr, il l'a rattrapé, beau mouvement, belle contorsion, il n'était pas parfait, mais c'était pas mal. Restait à savoir s'il saurait manier une batte. Je laissai échapper un juron lorsque je le vis déraper sur le toit, j'ai tendu mon bras comme pour le ramener à la vie, et je l'ai laisser retomber en me rappelant que personne ici bas n'avait besoin de moi, je n'étais utile à personne, et ma main a caressé mon manteau un peu trop grand, je faisais croire que c'était la mode, mais c'était surtout parce que je prenais et reprenais du poids, et que mon horloge biologique faisait le yo-yo et que tout était chamboulé dans ma tête, et que personne n'avait besoin de moi, encore une fois. Et le regard furieux et tremblant de questions de mon camarade ne faisait que renforcer cette idée. J'avais presque envie de pleurer. La balle a roulé le long de la toiture; comme emportant ma tristesse; laissant un sorte de vide. J'ai fermé les yeux; j'étais incapable de la suivre des yeux. " Bons réflexes. " j'ai dit, d'une voix plus fantomatique et plus cassée que ma voix habituelle.

Et c'est là que ce bâtard de Manfred Oliver m'a plaquée sur le toit. Evidemment, le toit était humide, et gelé. J'avais l'impression de mourir sur place. De plus ce n'était pas un poids plume. Et cet imbécile serrait tellement mes poignets que mes mains commençaient à blanchir. On aurait dit un psychopathe, un violeur. Sauf que je savais pertinemment que Manfred n'était pas un violeur, dieu merci. De toute façon, ce n'était pas comme si c'était le problème. Il a arrêté notre chute, notre décadence libératrice vers le vide, ça aurait presque eu quelque chose de romantique et de paradisiaque que de s'écraser dans le ciel enlacés. Sauf que voilà. La chute s'est arrêtée et je l'ai regardé pour de vrai, et pour la première fois, dans l'obscurité. " C'est gênant, comme position. " Quelque chose dans mon détachement impérial, presque insultant, signifiait bel et bien que j'étais loin d'être gênée. " En plus, mon manteau est foutu. " J'ai fais la moue, un peu comme un enfant gâtée. " Et je t'en prie, Manfred. Il n'y a que les gamines qui jouent." j'ai lâché, avant de me redresser sur les coudes, et de chuchoter, devines, comme si quelqu'un pouvait nous entendre.


excuse moi du retard et de la bizarrerie de ce rp + Our minds are troubled by the emptiness (Manfred) 135197 
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Message#Sujet: Re: + Our minds are troubled by the emptiness (Manfred)   + Our minds are troubled by the emptiness (Manfred) Icon_minitimeVen 6 Sep - 20:13




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    Bons réflexes.  Franchement. C'était mot pour mot ce qu'elle avait dit. Alors qu'elle venait de lui lancer une balle qu'il avait presque faillit de prendre en pleine tronche. En pleine tronche alors qu'il était en équilibre instable sur le toit d'une tour de Poudlard. Par la culotte à froufrous de tante Lidia, cette fille était complètement barge. Même après que le danger de leur chute se soit écartée, Manfred continuait à le penser. Oui, Zadig n'était pas normale. Qui de normalement constitué agirait de la sorte? Même lui n'irait pas manquer de tuer un autre élève en haut d'une tour. Bon, certes, il avait plaqué la demoiselle en question contre les tuiles. Mais c'était sous le coup de la colère. Il n'avait pas vraiment réfléchit... Alors qu'elle avait toute sa tête lorsqu'elle avait agit elle, non?

    - C'est gênant, comme position.

    Manfred ne put s'empêcher  de lever les yeux au ciel. Ils venaient de glisser sur au moins un bon mètre, et c'était tout ce qu'elle trouvait à dire. Et ce n'était même pas comme si elle semblait s'en formaliser, alors qu'il était toujours à califourchon sur elle. Aucune gène, aucune rougeur n'était venue teinter ses joues. Rien. Néant. Le vide, aussi bien dans ses propos que dans son attitude. Et c'est à ce moment là que Manfred saisit ce qui lui semblait être une des parts du problème. Un peu pensif, il se glissa sur le côté, prenant appui sur ses coudes.

    -  En plus, mon manteau est foutu.

    Comme s'il en avait quelque chose à faire. Le détachement dont Zadig faisait preuve le perturbait plus qu'il ne voulait bien se l'avouer. Bien plus que ça. Comme si tout pouvait lui arriver, sans que rien ne l'atteigne véritablement. Comme si elle jouait avec sa vie, sans avoir peur d'en payer le prix. Et comme si au fond, elle était indifférente à tout ce qui se déroulait devant elle, cette façon insolente d'interpeller les autres étant une sorte de barrière qu'elle érigeait pour que personne ne puisse deviner espèce de monde sombre, glauque et inintéressant dans lequel elle vivait...

    - Et je t'en prie, Manfred. Il n'y a que les gamines qui jouent.  Devines.

    - T'es une gamine Zadig. T'arrêtes pas de jouer avec moi depuis que je suis monté sur ce foutu toit. Et j'suis pas sûr d'apprécier ça...

    C'était peut être pas ce qu'elle voulait entendre. Elle aurait sûrement préféré qu'il rentre dans son jeu. Qu'il se perde en interrogations, toutes plus farfelues et invraisemblables les unes que les autres, dont elle aurait put se moquer à sa guise.

    - En plus, j'ai absolument rien à y gagner... Alors si t'as quelque chose à me dire, fais-le, c'est tout.

    Et sur ces belles paroles (ou pas), il s'allongea sur les tuiles et ferma les paupières. Bon. Il comptait faire semblant de dormir un moment. Dans les faits, il allait falloir que ce moment ne s'éternise pas trop longtemps, car le toit n'était pas si confortable qu'il ne l'avait cru de prime abord...






HJ/ Disolée du retard Choupette Wink
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