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| [Event] Attaque de niffleurs | |
| Auteur | Message |
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Pomona Fitz ▌ Messages : 1806 Humeur : En couple avec : ... QUI SUIS-JE?Baguette: roseau, 23,2 cm et crin de licorneCamp: BienAvatar: Carey Mulligan
| #Sujet: [Event] Attaque de niffleurs Dim 22 Juil - 17:16 | |
| Les cours venaient de s'achever. Une journée banale, en somme, comme Pomona en connaissait étonnamment peu dernièrement.
Sa vie jusqu'alors ce qu'il y a de plus ordonnée et organisée avait connu quelques bouleversements dès lors qu'elle avait décidé, avec Miyria, de fonder ce qu'elles avaient choisi d'appeler la résistance.
Certes, Pomona et son pragmatisme naturel faisait au mieux pour que tout reste malgré tout parfaitement organisé et sous contrôle, mais ses nouvelles activités de résistante impliquaient qu'elle se réserve du temps supplémentaire à sa vocation récente.
Entrer en contact avec les voyageurs, ou encore avec leurs nouvelles recrues n'était pas toujours une mince affaire, d'autant plus que personne d'autre, sinon Miyria et elle, n'était à Serpentard au sein du groupe encore relativement dysfonctionnel qu'elles avaient formé.
Une journée comme celle-ci, où aucune de ses conversations n'était axée autour de Tom Jedusor, se faisait donc rare, mais faisait également beaucoup de bien à la jeune femme, qui ne trouvait pas à la routine ces désagréments qui agaçaient les autres.
Elle alla donc en cours, eut même le temps de reprendre quelques notes dans son carnet (qui, pour une fois, ne concernaient pas le microcosme de Jedusor... cela devenait rare). À son retour dans la salle commune des verts et argent, aucun complot, aucune conversation secrète n'était prévue au programme. Elle aurait donc tout le loisir de s'installer à cette table un peu à l'écart qu'elle appréciait tout, et de reprendre ses révisions là où elle les avait arrêté.
Il ne restait effectivement plus que quelques petites semaines avant le début des examens, et Pomona avait quelque peu délaissé ses révisions au profit de son nouveau hobby. Elle se savait tout à fait capable de s'en sortir quoi qu'il en soit, mais au nom de sa sécurité d'esprit, elle ressentait bien qu'il était temps de se mettre plus sérieusement à la tâche, même si en soi, elle était quelque peu partagée entre le fait qu'elle n'avait plus beaucoup de temps pour servir la résistance comme il se doit (étant donné qu'elle quitterait Poudlard sous peu) et le fait qu'elle espérait bien quitter Poudlard avec les honneurs, et la reconnaissance de ses professeurs.
Elle était en pleine révision de son cours d'histoire de la magie, quand elle sentit une pression soudaine au niveau de son poignet. Elle l'agita d'abord nonchalamment. Puis constata que ce geste lui pesait.
Son regard tomba alors sur sa main, et elle poussa alors un cri certes discret, mais très inhabituel chez elle, signalant sa surprise lorsqu'elle constata qu'un niffleur était agrippé à sa montre.
Sans vraiment se préoccuper du bien-être de la bestiole, elle l'attrapa et la lança à l'autre bout de la pièce. C'est alors qu'elle constata l'invasion. Son cri n'était plus le seul à emplir l'espace. Les animaux pullulaient partout, perçant les fauteuils, à l'affût de la moindre chose brillante.
Par réflexe, Pomona fouilla dans sa poche. Elle avait laissé sa baguette au dortoir. Dans l'agitation ambiante, difficile d'accéder ou que ce soit... |
| | | Caleb I. Lestrange ▌ Messages : 856 Humeur : En couple avec : Elena QUI SUIS-JE?Baguette: Bois de houx, ventricule de dragon, 20,2 centimètres, souple et facilement maniableCamp: MalAvatar: Nicholas Hoult
| #Sujet: Re: [Event] Attaque de niffleurs Mar 24 Juil - 0:02 | |
| Je fouille désespérément tout mon dortoir à la recherche de mon manuel d'étude des runes. Je ne comprend pas où celui-ci a bien pu disparaître. Je suis quelqu'un de consciencieux et d'ordonné, en règle générale. La simple perspective de perdre quelque chose m'agace, voire m'agace. J'aime que chaque chose soit à sa place. Je suis un peu maniaque. De fait, je me dis que si ce livre n'est nulle part (ni dans mon sac, ni dans ma malle, ni nulle part dans le dortoir), c'est que quelqu'un a dû me le prendre. Mais qui aurait le moindre intérêt à faire quelque chose de tel ? D'ailleurs, je ne crois pas qu'aucun de mes camarades ait poursuivi l'étude des runes. Je me fais peut-être de fausses idées, je suis si sûr de mes capacités que je n'ose pas aller aux conclusions les plus évidentes : à moins que l'un de mes camarades ait perdu son livre et ait emprunté le mien sans ma permission, je crois bien que je dois revoir mon aptitude à ne jamais rien égaré. J'ai peut-être bel et bien perdu mon manuel, après tout. C'est vrai que ce n'est pas exactement dans mes habitudes, mais j'ai été si distrait dernièrement que cela n'aurait pas non plus grand chose de surprenant. Le tatouage sur mon avant-bras vient me rappeler tous les jours qui je suis à présent, je ne peux pas faire comme si de rien n'était, et je crois que je prends la chose avec un peu moins de légèreté que mes autres camarades. M'enfouir dans un rythme de révision draconien m'apparaît être le mieux à faire. Mais sans livre, je n'irais pas loin. Étant donné que l'étude des runes est la matière la plus complexe que j'ai à réviser, je préférerais retrouver au plus vite ce fichu bouquin. Mais nul moyen de mettre la main dessus. Je dois être maudit. Quelqu'un, quelque part, refuse que je passe mes ASPIC avec toute la tranquillité d'esprit qu'un tel examen nécessite.
Je m'apprête à déclarer forfait, à mettre ma fierté de côté, et à demander à chercher un exemplaire du manuel à la bibliothèque, quand des cris me parviennent depuis la salle commune. N'étant ni courageux, ni téméraire, je songe un moment à rester dans la position où je me trouve : assis sur mon lit, jusqu'à ce que ça passe. Une telle agitation ne présage en effet absolument rien de bon. Dans un même temps, ces bruits dont j'ignore l'origine titillent ma curiosité. Finalement, je me dis que je peux toujours me contenter de jeter un coup d'oeil depuis le haut des escaliers, et retourner au dortoir si jamais je constate que la situation ne mérite pas que je m'y attarde. Je fais quelques pas vers la salle commune et comprend la situation : ce doit être une offensive de ce groupe qui se fait appeler la Guilde des farceurs. Ces petits malins ont lâché des niffleurs dans tout notre dortoir. Je comprend qu'il s'agit typiquement d'une situation qui mérite que je retourne à mon dortoir, quand je vois briller quelque chose dans la bouche d'une de ces créatures. Hey, ce serait pas ma montre, ça ?
À ce constat, je me précipite sur le niffleur, sans franchement y réfléchir, ne remarquant pas qu'au passage je bouscule quelqu'un. Pire. Je la bouscule, elle. |
| | | Pomona Fitz ▌ Messages : 1806 Humeur : En couple avec : ... QUI SUIS-JE?Baguette: roseau, 23,2 cm et crin de licorneCamp: BienAvatar: Carey Mulligan
| #Sujet: Re: [Event] Attaque de niffleurs Jeu 26 Juil - 17:35 | |
| La situation devenait chaotique, et tous ceux qui étaient là se montraient à l'image de ce que représentait vraiment la maison serpentard. Ils n'admettaient jamais être dépassés par une situation de ce genre, mais quand ils y arrivaient, ils étaient difficilement capables de réagir.
Certains lançaient des sorts qui n'atteignaient pas toujours leur cible, mais au moins essayaient-ils, certains criaient vainement... d'autres faisaient ce que les verts et argent savaient faire de mieux : ils fuyaient, tout simplement. Oui, les serpentards n'étaient pas les individus les plus heroïques qui soient.
Pomona ne faisait pas exception. Elle n'en menait pas large, autant le dire, d'autant plus qu'elle n'avait pas sa précieuse baguette avec elle, et ne disposait donc pas des moyens les plus sûrs pour se dépétrer de cette situation.
Autant le dire, elle était vraiment tentée de faire comme ceux qui quittaient à toute vitesse la salle commune pour rejoindre des lieux moins hostiles (si tant est qu'il existait encore des lieux hospitaliers dans Poudlard à l'heure actuelle, étant donné les circonstances).
Ce qui la retenait, c'était cette fierté qu'elle ne pouvait nier avoir, qui faisait parler une petite voix dans sa tête lui signifiant qu'il serait aussi lâche que ridicule que de déclarer forfait à des créatures magiques au fond inoffensives, seulement très nombreuses.
Le mieux à faire, pour le moment, était de rejoindre son dortoir. D'une pour récupérer sa baguette magique, de deux pour s'assurer qu'aucun niffleur n'était parvenu à y entrer. Elle ne voulait pas qu'aucune de ses précieuses affaires soient endommagées... ou encore que certaines affaires soient sorties de leur cachette. Elle pensait bien sûr plus précisément au journal de Jedusor, qui bien que dissimulé entre autres par divers sortilèges, pouvait pâtir de cette invasion imprévue de nuisibles.
Elle n'eut pas le temps de faire deux pas avant d'être bousculée par quelqu'un. Caleb. Non, cette fois, elle n'était vraiment pas d'humeur.
"Surtout ne prends pas la peine de t'excuser." grinça-t-elle à son adresse.
Elle avait toujours en travers de la gorge leur dernière querelle verbale. Celle au cours de laquelle beaucoup de mots désagréables avaient été prononcés, dont certains qui l'étaient d'autant plus qu'ils détenaient un fond de vérité.
À l'heure actuelle, elle ne voulait absolument pas reprendre une conversation similaire à celle-ci, mais quand il s'agissait de Caleb, c'était tout à fait inévitable. Le larbin de Jedusor semblait prendre un malin plaisir, allez savoir pourquoi, à l'agresser verbalement à chaque fois qu'ils se croisaient.
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| | | Caleb I. Lestrange ▌ Messages : 856 Humeur : En couple avec : Elena QUI SUIS-JE?Baguette: Bois de houx, ventricule de dragon, 20,2 centimètres, souple et facilement maniableCamp: MalAvatar: Nicholas Hoult
| #Sujet: Re: [Event] Attaque de niffleurs Lun 30 Juil - 21:26 | |
| En voyant qu'il s'agit d'elle, je sens les battements de mon coeur s'interrompre un bref instant. Je me dis que ce n'est rien, après tout, ce n'est pas la première fois. Et je m'imagine qu'elle ne va même pas remarquer tant la situation est chaotique. Je me suis trompé. Elle s'adresse à moi, et comme à chaque fois qu'elle s'adresse à moi, son ton est des plus désagréables. Je ne peux l'en blâmer : dès qu'on a affaire l'un à l'autre, je me montre hautain et particulièrement mauvais à son attention. C'est la meilleure parade que je connaisse. Qu'elle finisse par me rendre la monnaie de ma pièce, elle qui m'ignorerait sans doute si je ne l'avais pas autrefois provoqué, c'est sûrement la moindre des choses, mais comme à chaque fois qu'elle me rejette, j'ai mal malgré moi. Je suis un véritable idiot. Je devrais au moins avoir la conviction de ce que je fais au lieu de me rendre victime de la situation. ça ne doit pas être si difficile, de cesser d'aimer quelqu'un, surtout quand ce quelqu'un vous manifeste chaque jour un peu plus le peu d'affection qu'il a pour vous. Je dois être le plus grand incapable que la terre ait jamais porté : incapable de renoncer à elle alors que ça devrait être la chose la plus naturelle du monde. Quand on est pas fait pour être avec quelqu'un, pourquoi insister comme ça? Elle me fait remarquer que la moindre des politesses aurait été de m'excuser. C'est vrai. D'ailleurs je l'aurais certainement fait avec n'importe qui d'autre. Je respecte un certain protocole, la politesse en fait partie, mais elle envoie voler toutes mes convictions aux quatre vents. La seule certitude qui me reste alors, c'est que je dois répliquer, être encore plus mauvais qu'elle, et ne surtout pas m'excuser.
-J'avais pas l'intention de le faire, ne t'en fais pas.
La réplique est aisée, mais je peux mettre ça sur le compte de la situation. Après tout, nous sommes entourés de niffleurs, certes non agressifs, mais excités par tout ce qui peut briller dans la salle commune. Choisissant pour mon propre bien de me détourner d'elle, je préfère m'intéresser à la bestiole très intéressée par le bout de mes lacets, malheureusement brillants. Contrairement à Pomona, j'ai ma baguette avec moi, et je lance donc quelques sorts, immobilisant les niffleurs à ma portée à l'aide d'un maléfice du saucisson. J'aimerais croire que renouveler le sortilège plusieurs fois suffira à mettre fin au chaos, encore faudrait-il que je ne sois pas seul à avoir cet éclair de génie. à moi seul, je ne viendrais pas à bout de cette cinquantaine de niffleurs. Beaucoup crient et s'agitent sans la moindre raison. S'ils pouvaient seulement retrouver un peu leur calme. Les serpentards sont tous des trouillards.
-Qu'est-ce que tu attends?
Je ne précise pas le fond de ma pensée, mais c'est plutôt explicite. Force m'est d'admettre que Pomona est une jeune fille brillante, tout à fait capable de rompre l'agitation, mais elle semblait uniquement décidée à se rendre à son dortoir. Ignorant qu'elle y a laissé sa baguette, je m'étonne de son manque d'action. Certes elle est plutôt du genre à observer, mais en de telles circonstances, si on peut mettre fin à cette idiotie, autant le faire. Enfin, je n'ose pas présumer de sa façon de penser. J'ai compris il y a longtemps que je n'y entendrais jamais rien. |
| | | Pomona Fitz ▌ Messages : 1806 Humeur : En couple avec : ... QUI SUIS-JE?Baguette: roseau, 23,2 cm et crin de licorneCamp: BienAvatar: Carey Mulligan
| #Sujet: Re: [Event] Attaque de niffleurs Mer 1 Aoû - 16:14 | |
| -J'avais pas l'intention de le faire, ne t'en fais pas. Pomona préféra ignorer cette réplique plutôt que d'y répondre. Elle ne méritait aucune réponse de sa part, selon la jeune fille, d'autant plus qu'elle trouvait cette dernière attendue.
Caleb ne se montrait ni plus ni moins qu'aussi impoli et désagréable à son égard que d'habitude (tout comme elle, ceci dit)... habitude étrange, d'ailleurs, car elle savait par ailleurs que le garçon n'ignorait rien des codes de politesse qui régissaient leur société asceptisée.
Elle n'avait rien fait pour attirer ses foudres, mais le fait est qu'il semblait la détestait.
Etrange... Le genre humain était vraiment étrange. Mais Caleb était perdu pour l'Histoire, Pomona n'avait pas la moindre envie de perdre son temps à l'analyser... quand bien même il appartenait au microcosme Jedusor, et avait, de ce fait, un certain intérêt – d'un point de vue tout à fait ethnologique, bien évidemment.
Elle voulait continuer d'ignorer son interlocuteur, mais celui-ci, avait décidé de lui réadresser la parole. -Qu'est-ce que tu attends? Le regard de Pomona se tourna vers Caleb. C'est vrai, à son grand dam, qu'elle devait paraître bien inefficace, comparativement à lui, qui avait déjà mit à mal quelques niffleurs grâce à la magie.
Pour la défense de la vert et argent, elle n'avait pas sa baguette, et il fallait d'ailleurs encore et toujours qu'elle se rende jusqu'à son dortoir pour la récupérer.
Elle n'avait pour autant pas l'envie de s'embarrasser d'explications auprès du septième année. Elle n'avait, à vrai dire, pas envie de passer davantage de temps en compagnie du jeune homme. Sa compagnie lui était aussi agréable qu'un furoncle au pied. Il devait penser la même chose d'elle, d'ailleurs.
… Alors au lieu de lui dire quoi que ce soit, elle préféra l'ignorer sublimement et s'avancer en direction du dortoir, si difficile l'entreprise soit-elle sans pouvoir user de magie.
Il lui était très désagréable de se trouver dans une situation où elle était obligée d'admettre que Lestrange avait une longueur d'avance sur elle, pour une fois. Il était bien plus efficace qu'elle, c'était une situation tout à fait détestable.
Il était donc grand temps de battre en retraite, au moins un moment. Elle était parvenue à se frayer un chemin jusqu'aux escaliers et s'apprêtait à grimper la première marche quand un poids s'abbatit sur sa tête : un niffleur venait de fondre sur ses cheveux, et était à présent occupé à mordiller sa barrette.
La jeune femme tentait de dégager la bestiole du haut de son crâne, mais c'était plus facile à dire qu'à faire, étant donné que son champ de vision était limité par la fourrure de la bestiole, qui en plus lui griffait la tête, et que son poids était particulièrement lourd à supporter.
Il était définitivement insupportable de se sentir ainsi inutile, et surtout incompétente. Pomona avait sa fierté. Et à présent qu'elle se retrouvait en position de faiblesse, elle avait doublement l'envie de quitter les lieux. Pour s'éviter une plus longue humiliation, et pour observer le chaos plutôt que d'y participer. Elle avait toujours été plus douée pour observer que pour s'intégrer aux situations délicates, c'était un fait. |
| | | Caleb I. Lestrange ▌ Messages : 856 Humeur : En couple avec : Elena QUI SUIS-JE?Baguette: Bois de houx, ventricule de dragon, 20,2 centimètres, souple et facilement maniableCamp: MalAvatar: Nicholas Hoult
| #Sujet: Re: [Event] Attaque de niffleurs Lun 6 Aoû - 11:25 | |
| Je comprend, à la voir, qu'en plus du fait d'être particulièrement incommodée par ma compagnie, il y a une raison pour laquelle elle n'agit pas. Même si elle ne s'en justifie pas auprès de moi, je la comprend en la voyant chercher à rejoindre son dortoir : elle a dû y laisser sa baguette magique. Je suis tentée de la suivre, sous n'importe lequel des prétextes idiots que je pourrais trouver afin de rendre ma décision crédible, mais j'ai bien conscience que ce n'est pas si simple, et que rien de crédible ne pourrait justifier une telle attitude de ma part, alors je ne fais rien, je la laisse s'en aller. Je la laisse sans arrêt s'en aller, je ne sais que faire ça. La voir évoluer, être autour de moi, et ne rien faire pour la retenir, même dans les moments où elle semble à ma portée. Je la regarde partir, et un niffleur profite de toute mon inattention pour s'agripper à ma chaussure. Que ces bestioles sont coriaces, elle ne nous accorde pas un instant de répit. Au fond, ce n'est pas plus mal, je pense. Ça m'évite d'avoir à trop réfléchir à la façon dont je suis supposé agir (ce qui m'arrive à chaque fois que je suis en compagnie de Pomona), là, je me contente d'empêcher les nuisibles de mettre mes affaires en charpies, et ça m'occupe l'esprit par la même occasion. Ce n'est pas plus mal.
J'en arrive presque à oublier notre semblant de conversation extrêmement désagréable, quand je la vois à proximité des escaliers, aux prises avec l'une de ces bestioles, je suis tenté de lui venir en aide. Mais ce serait idiot, n'est-ce pas ? Je suis logiquement tenu de choisir soigneusement les personnes qui méritent une aide de ma part, en somme qui n'est pas Ashley, Jo, ou l'un des chevaliers n'est pas supposé recevoir une quelconque aide de ma part. Je ne suis pas généreux, je n'ai pas le cœur sur la main, et venir en aide aux plus démunis me paraît complètement absurde, alors j'ai la ferme intention de ne rien laisser paraître.
...Et pourtant, je n'arrive pas à la laisser dans un tel état d'humiliation. Je ne peux pas m'empêcher de ressentir de l'empathie pour elle, sentiment ô combien inutile, quand on est dans mon cas, fou de quelqu'un qu'on est àtout prix tenu d'oublier. Vous devez vous dire, à me voir, que je ne fais pas beaucoup d'efforts pour ça. C'est faux, je le jure. Je me retrouve juste face à un obstacle impossible à franchir. Je regarde autour de moi, m'assure que personne ne regarde, y compris elle, et vise le dessus de sa tête avec ma baguette. Le sortilège fonctionne, le niffleur est assommé et tombe du haut de son crâne, je n'attend pas d'en voir plus pour poser mon regard dans une autre direction, je ne veux pas qu'elle (ni qui que ce soit d'autre, d'ailleurs) comprenne ce que je viens de faire. |
| | | Pomona Fitz ▌ Messages : 1806 Humeur : En couple avec : ... QUI SUIS-JE?Baguette: roseau, 23,2 cm et crin de licorneCamp: BienAvatar: Carey Mulligan
| #Sujet: Re: [Event] Attaque de niffleurs Ven 10 Aoû - 11:50 | |
| D'un seul coup, elle avait senti le poids qui pesait sur son crâne glisser mollement sur ses cheveux, comme si la bête avait décidé d'elle-même de lâcher prise. Elle ne chercha même pas à s'agripper à elle avec ses ongles.
...Elle n'était pas suffisamment naïve, bien sûr, pour supposer que le niffleur avait seulement décidé, dans sa grande bonté d'âme, de lui ficher la paix. Quelqu'un avait dû lancer un sortilège à la bestiole.
Elle en devint convaincue lorsqu'elle vit la créature reposer mollement à ses pieds, visiblement assommée par un quelconque sortilège.
Donc, quelqu'un l'avait aidé. Elle se retourna, à la recherche de son mystérieux bienfaiteur, mais elle ne vit personne qui ait pu être susceptible de l'aider. Miyria n'était pas là, de surcroît, et à part elle, qui, chez les vert et argent, pouvait bien avoir cet accès de bonté à l'égard de Pomona ? Elle ne soupçonnait, bien sûr, pas une seule seconde que Caleb ait pu l'aider.
Elle haussa donc les épaules. Tant pis, elle ne devait rien à cette personne, après tout. Elle n'avait pas demandé à ce qu'on l'aide. Et, qui plus est, ce sortilège, s'il avait été mal lancé, aurait pu l'assommer elle. Elle n'allait tout de même pas remercier quelqu'un qui aurait pu, par maladresse, la mettre dans les pommes.
Un dernier regard à tout ce carnage, puis elle partit le plus vite possible. On lui laissait l'occasion providentielle de s'en aller et de rejoindre son dortoir, autant en profiter.
Elle fila donc jusqu'à son dortoir, montant quatre à quatre les marches de l'escalier, et rentra. Une fois à l'intérieur, elle prit soin de verrouiller la pièce (après, bien sûr, s'être assurée qu'aucune de ces bêtes n'était caché sous l'un de leurs lits).
Si l'une de ses camarades voulait venir, elle n'aurait qu'à utiliser un simple alohomora. En attendant, et même si elle avait retrouvé sa baguette, elle ne comptait pas redescendre. Les bruits qui lui parvenaient depuis la salle commune lui convainquaient qu'elle était bien mieux où elle se trouvait.
C'est vrai, Pomona n'était pas courageuse, elle préférait largement rester à l'écart du danger, quand elle le voulait... (même si ses activités extra-scolaires étaient tout sauf paisibles et sans danger).
Elle choisit donc de s'asseoir sur son lit, d'attraper un livre, et d'attendre que les choses se tassent. C'était le mieux qu'elle puisse faire. |
| | | Caleb I. Lestrange ▌ Messages : 856 Humeur : En couple avec : Elena QUI SUIS-JE?Baguette: Bois de houx, ventricule de dragon, 20,2 centimètres, souple et facilement maniableCamp: MalAvatar: Nicholas Hoult
| #Sujet: Re: [Event] Attaque de niffleurs Lun 13 Aoû - 16:55 | |
| Elle ne m'a pas vu. Au fond, c'est le principal. Je ne cherche pas à jouer les chevaliers servants au grand coeur (je commence d'ailleurs à me figurer que ne pas avoir de coeur du tout arrangerait plus aisément mes affaires), j'ai agi au nom d'une de ces intuitions idiotes qui vous prennent, parfois, et dont on ne réalise l'idiotie que quand il est trop tard. Au moins, mon idiotie ne me perdra pas. Elle ne me perdra pas puisqu'elle ne m'a pas vu. Elle a dû me chercher (ou du moins chercher son mystérieux bienfaiteur) du regard pendant que j'avais le dos tourné, et quand moi-même je me suis retourné, elle était déjà en train de se mettre à l'abri dans son dortoir. Elle ne m'a pas vu. C'était ce qu'il fallait. Pourquoi est-ce que ça me contrarie autant, alors? Je n'arrive à l'expliquer que d'une manière, et cette explication fait tout sauf me convenir : ce geste était peut-être comme une tentative vaine et vouée à l'échec de lui montrer que je ne la haïssais pas, au sens le plus cornélien du terme. Mon inconscient veut peut-être qu'elle soit au courant, pour me libérer de ce poids qui pèse sur mon coeur, et pour mettre fin à la mascarade. Et si elle m'avait vu? ... Non, ça aurait été catastrophique. J'aurais dû me justifier, et j'y serai mal parvenu, puisqu'il n'y a aucune raison pour que je veuille venir en aide à Pomona Fitz. J"aurais de toute façon menti, dit que je visais quelqu'un d'autre ou que sais-je, et la situation serait restée bloquée. Je suis incapable de me déclarer à elle, et c'est très bien ainsi, il ne le faut pas. Malheureusement, ce que m'apprend cette triste expérience, c'est que je suis également incapable de faire avec sa présence, d'ignorer, d'ettouffer mes sentiments. J'envie mon maître, qui ne sait jamais laisser prendre (à ma connaissance en tous cas) dans aucun piège affectif : c'est douloureux, ça vous affaiblit, et c'est vain. Il doit avoir raison, l'amour est ce qui rend l'être humain faible et incapable. Mais c'est aussi un sentiment qui vous tombe dessus. On ne le commande pas (sinon Merlin sait que je me serai épargné de jeter mon dévolu sur Pomona). Et dénouer ce lien était d'une absurde difficulté.
Je la vois disparaître derrière la porte de son dortoir, et tout à coup, la réalité me rattrape. Je suis dans la salle commune des verts et argents, aux prises avec une colonie de niffleurs. Je n'ai pas le temps de m'appitoyer sur mon sort, et encore moins celui de me perdre dans des considérations sans fin concernant la vanité du sentiment amoureux et ma stupidité qui, je viens d'en avoir la preuve une fois de plus, n'a nulles bornes. Elle absente, je me sens étrangement différent, plus apte à gérer la situation. Cette fille me fait du mal. Et peut-être qu'elle m'en veut aussi, d'ailleurs. Je suis bien mieux quand elle n'est pas là, et ce même si un niffleur vient de mordiller ma chaussure si fort que je crois que l'un de ses crocs s'est planté dans mon gros orteil. Je l'expulse à un mètre de mois par un sortilège, et songe à suivre son exemple. Je ne suis le héros de personne, je n'ai rien à prouver en mettant à mal toutes les bestioles de la salle commune. Je suis certain que de toute manière, Slughorn ne va pas tarder à faire son apparition, et il sera plus à même que moi d'avoir le contrôle. Dès que j'en ai l'opportunité, je quitte donc la salle commune, essayant de rejoindre des lieux moins hostiles.
J'ignore, malheureusement, que nulle parcelle du château n'a été épargnée...
RP FINI |
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