◄ Mardi, quinze heures cinquante. Les deux heures d'histoire de la magie sont bientôt finies en somme, ma journée est bientôt finie. La salle étant très silencieuse, le professeur nous autorise à ranger tranquillement et silencieusement, comme toujours, nos affaires. Contrairement à une bonne moitié de la classe, je termine ma lecture sur un sortillège que j'ai ttoujours apprécier ; le sort d'allégresse. Personnellement, je trouve un sort simple, mais très beau. Enfin, chacun nos opignons. Et puis, même si je connais les description par coeur, je ne peux m'en empêcher. Alors je lis jusqu'à ce que le professeur nous autorise à sortir. Je ferme mon livre, le range, salut le prefesseur puis file. Ma journée est à présent terminée, mais j'ai toujours mes petites occupations personnelles. Comme tous finalement.

Puisqu'il fait bon, je passe par mon dortoir pour y déposer mes affaires de cours et reprendre quelques livres. Fluffy, allongé de tout son long sur mon lit me regarde, les oreilles aussi droite que des piquets. Je souris bêtement, comme souvent. Je décide finalement de l'emmener avec moi, puis nous partons, direction le lac. Autant profiter du beau temps, de plus, ceci nous évite de sortir en pleine nuit et de risquer de nous faire repeter. Toujours tranquillement, je descends marches par marches, sourire acroché aux lèvres suite à mon chaton qui s'amuse avec mes longs cheveux roux.

« Arrête dont Fluffy. Je ne suis pas un jouet. » Déclarais-je en le regardant. Ce dernier me fixe également puis miaule. Comme s'il me disant qu'il s'en fichais puis recommence à jouer. À croire que je parle à un mur. Mais pourtant, je sais parfaitement que cette petite canaille comprend ce que je lui dis. Tant pis, je ne force pas.

Arrivés dans la cour, j'hûme une grande fois cet air frais avant de reprendre ma marche jusqu'au lac. Celui-ci atteint, je laisse Fluffy jouer avec le moindre insecte qu'il trouve tandis que je m'installe sur une petite roche. Livre en main, j'ouvre à la première page celui des Hyppogriffes. Ces animeaux si fascinants à mon goût. Leur fierté, leur tendresse mais aussi leur sauvagerie. J'adore tout simplement finalement. Après une centaines de pages lues, Fluffy me rejoint, s'installe sur mes jambes étandues. Rapidement il s'endort tel un paresseux. Je continu alors de lire caressant de temps à autres mon petit animal de compagnie qui ronronnait -certainement sans même s'en rendre compte. Ses ronronnements, les chants des oiseaux ainsi que le doux bruits des vagues qui s'écrasaient sur les galets étaient tellement appaissant que je termine par m'endormir aussi.

Je sursaute, Fluffy également surpris. Je regarde à droite, puis à gauche et découvre deux jambes. Je sursaute une nouvelle fois, fessant, cette fois-ci, fuir Fluffy de mes jambes.

« Mince, mince, mince !! Quelle heure est-il ?! » Demandais-je plus paniquée que jamais. Pour tout vous dire, je ne savais même pas à qui je m'adressais et à ce moment précis, je ne m'en étais pas encore rendu compte ...

Rubeus marchait en direction de la forêt interdite, c'était une soirée de pleine lune, et il avait dés choses à faire, à préparer pour la jeune Evangeline. Il avançait d'un pas pressé quand il entendit un étrange ronronnement. Il s'approcha et vit une jeune femme allongée dans l'herbe. Cela devait être une élève de Poudlard qui avait oublié l'heure. Il s'approcha d'elle, il voulait la réveiller mais pas lui faire peur. Mais là qu'il était encore à une bonne cinquante de mètre, la jeune fille sursauta et se redressa, demanda quelle heure il était. Le ciel n'était pas encore noir, mais il avait commencé à bien s'assombrir.
"Tu ne devrais pas rester là" fit Hagrid avec sa grosse voix, en avançant vers elle. C'était Meywa, Hagrid la connaissait assez bien, c'était même une préfète, ce qui rendait sa présence aussi tard dans le parc de Poudlard, un peu étrange, mais bon, cela arrivait à tout le monde s'endormir dans le parc, avec les petits oiseaux qui chantent, le petit clapotement des vagues...

"Oh, Bonsoir Mey" fit Hagrid alors qu'il reconnaissait la jeune fille. Je ne t'avais pas reconnu allongé dans l'herbe, mais j'aurais dit reconnaitre Fluffy" fit le demi-géant, après tout c'est lui qui l'avait trouvé dans la forêt interdite, le petit chat était tout mouillé ce jour-là, il ressemblait à un petit rat pellé. Il avait pris dans ses bras pour l'amener dans le dortoir pour le réchauffer, mais il était tard, et le demi-géant avait croisé le préfet qui allait lui mettre une retenue pour être sortit le soir trés tard, heureusement Mey était arrivée, elle avait raconté une histoire larmoyante, sur son petit chat perdu dans le forêt, et qu'Hagrid était partit le chercher dans la forêt sous la pluie. Le préfet avait été touché par leur histoire, et avait accompagné le duo vers leur salle commune. Arrivés au septième étage, ils avaient dû se séparer, et Hagrid avait dû confier le petit chat à Mey, et depuis les deux ne se quittaient plus.