C'était dans les couloirs du 4ème étage que Vasilissa embêtait quelques petits pour les remettre bien en place ! Paraissait-il que la petite troupe des 3 Serdaigles avait dit secrètement le mot "idiote" quand Vasilissa était passée à côté de ces derniers. Elle s'en rendit bien compte et se mit devant eux apparue comme par magie. La jeune fille les regardaient tous autant qu'ils étaient d'un regard perçant tout en étant à la fois supérieur comme ce qu'elle faisait à son habitude a des petits élèves insignifiant et également avec des personnes de son âge. La blonde était vraiment en colère comme à son habitude. En effet depuis que Vasilissa était arrivée à Poudlard elle était devenue très renfermée, garce, manipulatrice et très "vipère" ! C'est pour ça que beaucoup d'élèves qui la craignait souhaitaient de tout leur coeur que les années précédentes elle s'en irait. Mais malheureusement pour eux ça ne s'est jamais produit, sauf quand la blonde aura fini sa scolarité. Bref, mais malheur quand elle vu arrivé de quelques pas Tom. Non Vasilissa ne le craignait pas, mais il était préfet de Serpentard.

Donc pour Miss Delenikas il fallait qu'elle les respectent. Bon pour sûr elle ne serait pas sage comme image, non du tout. Elle pourrait très bien s'énerver contre eux mais elle ne dépasserait pas les limites qu'elle faisait à ces élèves "insignifiant". Tom s'arrêta devant Vasilssa comme s'il voulait qu'elle laisse partir les petits Serdaigles qui étaient bien embêtés depuis que la tigresse les avaient bloqués. La blonde regarda le préfet tout en se mettant devant lui et en bloquant sur son bras droit les Serdaigles.

"Qu'est-ce que tu veux ?"

Vasilissa disait cette phrase tout en la prononçant lentement et en regardant bizarrement Tom. Elle attendait quelque chose de sa part, mais elle ne savait pas trop quoi. Peut être attendait-elle qu'il dise de les relâcher et en entament une discussion ? Ou peut être qu'elle voulait se battre tout en paroles ? Tout en songeant Vasilissa réfléchissait déjà à l'avance, ça la mettait un peu mal à l'aise car elle se mordait les lèvres et regardait ses pieds.

Tom avait entendu les voix avant de voir les visages, quelques voix faibles et intimidées, plusieurs, jeunes, apparemment, et une autre, plus assurée, mauvaise, plus âgée. Une voix féminine. Tom reconnut la voix de Vasilissa. Bien que tous les deux ne se côtoyaient que très peu, ils avaient plusieurs amis communs, et se croisaient fréquemment dans leur salle commune, Tom savait donc reconnaître sa voix, tout comme, il reconnaissait, à ce qu’il entendait de la situation, qu’il allait devoir intervenir, en sa qualité de préfet. La vue donna raison à l’ouïe, alors que ses pas le conduisaient vers les lieux du litige. Certes, il n’y avait pas de litige encore, mais apparemment, cela ne saurait tarder. La vert et argent avait bloqué le chemin de quelques serdaigles, qui semblaient complètement désemparés face à ce qui leur arrivait. Même si rien ne s’était passé encore, Tom savait bien que, sans son intervention, ces petits étaient déterminés à passer un mauvais quart d’heure. Vasilissa se traînait une réputation qui n’était pas fondée sur du vide. Chacun savait, à Poudlard, que cette vipère n’hésitait pas à s’en prendre aux autres, du moment, surtout, qu’ils n’appartenaient pas à sa maison.

Il fallait donc que Tom intervienne, par simple soucis d’anticipation. Oh, au fond, il pouvait arriver ce que Vasilissa voulait à ces quelques élèves qu’elle semblait prête à martyriser, Tom s’en moquait bien, il n’avait pas plus d’estime qu’elle pour ces quelques avortons, la différence entre eux résidait dans le fait que lui, faisait semblant de se soucier de leur sort. Sans compter, bien évidemment, qu’il était préfet, et que par conséquent, il se devait de faire respecter le calme et l’harmonie dans Poudlard. Oui, c’était parfaitement ironique, lorsqu’on songeait au fait que s’il y avait bien quelqu’un dans le château qui n’ait pas propagé le calme et l’harmonie à Poudlard l’année passée, c’était bien lui (libérer un serpent géant dévoreur de sang-de-bourbes n’y contribuait pas forcément). Mais trêve de plaisanterie, Tom était préfet, et il allait agir en tant que préfet, d’autant plus qu’il n’avait pas la moindre raison de se montrer sympathique avec Vasilissa ou de fermer les yeux sur ses actes. Même si Tom lui reconnaissait du potentiel, tous les deux ne s’étaient jamais vraiment entendus. Elle était trop indépendante et imbue d’elle-même pour lui être utile. Il n’allait donc pas la défendre, même si tout deux partageaient ce dédain pour les autres maisons (Vasilissa l’affichait, Tom la cachait, là était la différence).
Arrivée à leur niveau, il s’arrêta donc, et fixa alternativement la jeune fille et les élèves qu’elle maintenait « prisonniers ». Accueilli sans aucune amabilité par son interlocutrice, il n’en fut que plus ravi de pouvoir exercer son influence, reconnue par l’administration de l’école.

« Tu veux bien les laisser passer, s’il te plaît? »

La politesse n’avait pas vraiment lieu d’être, mais cela faisait partie de son personnage, avenant et poli en surface, fondamentalement mauvais, en vérité, une vérité qu’il dissimulait assez bien pour que personne ne la découvre. À part peut-être six étranges fouineurs qui en savaient bien plus que ce qu’ils ne devraient, pour des raisons qui lui échappaient encore.

Quand Tom fit son apparition devant la vipère, celle-ci n'était pas surprise qu'il lui dise de relâcher les petits Serdaigles emprisonnés par Vasilissa. Tom agissait exactement comme un bon petit préfet, même s'il était de la maison Serpentard il était bien obligé de faire régner l'ordre à Poudlard tout comme les autres préfets de différentes maisons. En tout cas si Vasilissa devait devenir préfète elle hésiterais certainement d'un côté : elle était quand même encore plus supérieure qu'avant, mais d'un autre elle devait faire régner l'ordre. Et si elle ne le faisait pas elle serait certainement virée en tant que préfète et beaucoup d'élèves se moqueraient d'elle. Bref, la jeune blonde en avait conclu qu'elle n'accepterais certainement pas ce poste même si elle aurait sûrement bien voulu. Pour sûr entre les deux Serpentards il n'y avait aucune amitié ni même de confiance ou encore de reconnaissance l'un envers l'autre. Encore même s'ils avaient presque les mêmes amis, eux par contre ne l'étaient pas. Même s'il reconnaissait du potentiel il savait que Vasilissa était bien trop indépendente et serait vraiment imbue d'elle-même.

Bref, Vasilissa accepta de libérer les petits malfrats tout en engageant une discussion avec Tom. Bon pour le moment elle ne savait pas si leur conversations aller durer longtemps ou pas, même si pour de vrai la septième année n'avait aucune idée de ce qui pourrait se passer. Elle ne savait pas vraiment pourquoi elle voulait faire ça. Peut être pour attirer de l'attention ? Ou peut-être régler quelques comptes ? La Serpentarde avait de même put comprendre que le jeune Tom faisait preuve de politesse et elle détestait ça mais pour cette petite réflexion elle ne dit rien très bizarre de sa part.

"Alors comment va Tom Jedusor ? Ou devrais-je dire le parfait petit préfet ?"

Mais bon, comme à sa précieuse habitude elle commença à le mal traité ne sachant que dire de plus...

Le parfait petit préfet , d’autres que Tom Jedusor se seraient sans doute vexé face à ce quolibet allitératif, qui n’était là que pour ça, à coup sûr, mais le préfet ne se sentait guère concerné. Il y avait longtemps que son immense fierté ne se permettait plus d’être blessée que pour des choses importantes. Il ne se formalisait donc jamais lorsqu’on l’affublait de surnoms tel que celui-ci. Le principal était fait, c’était ce qui comptait. La vert et argent avait accepté de libérer les jeunes élèves qu’elle s’apprêtait à malmener, comprenant visiblement que provoquer un préfet ne la mènerait à rien. Les serdaigles avaient disparu assez loin, à présent pour que ne plus rien craindre de Vasilissa. Certes, Tom se moquait bien qu’elle les malmène ou non, il n’avait pas non plus beaucoup d’estime à l’égard de ceux qui n’appartenaient pas à sa maison (et à peine à l’égard de ceux qui y appartenaient), mais il n’aurait pas voulu courir après sa camarade de classe toute la journée. Il avait évidemment des choses bien plus importantes à faire, comme toujours. Il se contenta donc de lui répondre sur le ton le plus indifférent du monde.

« Il fait son travail, comme tu le vois. »

Travail était un bien grand mot pour qualifier les tâches qu’il devait effectuer, Tom n’y voyait certainement pas une corvée. Faire asseoir son autorité en toute légalité dans le château, de la part de quelqu’un qui aimait et voulait par-dessus tout avoir le dessus sur tout le monde. Donnait des cours de potion à cette incapable de Brittany Carlson, ça c’était un véritable travail, et dont il se passerait bien, s’il le pouvait (et comme il voulait se bien faire voir de Slughorn, il ne le pouvait pas).
Ses yeux sombres observèrent un instant son interlocutrice. Tom et Vasilissa avaient beaucoup en commun, mais n’avaient jamais rien à se dire, c’est ce qui arrivait, quand deux personnes se ressemblaient trop, mais surtout étaient trop fières et prétentieuses, elles n’avaient aucune envie d’être ensemble, et ne trouvaient aucune raison de rester avec l’autre, peut-être par crainte de la concurrence, allez savoir. Quoi qu’il en soit, Tom n’avait pas l’intention de voir cette conversation s’éterniser, et il se doutait bien que, de son côté, Vasilissa ne devait pas demander mieux que de pouvoir se substituer à leur discussion. Mais puisque tous deux étaient des être civilisés, il fallait qu’il passe par bien des manières afin de ne pas parler l'un à l'autre comme le feraient des êtres primaires.

« Hormis ta frustration de ne pas avoir pu persécuter quelques élèves innocents, je suppose que tu vas bien? »

Qu’elle aille bien ou non lui importait peu, elle pouvait être au bord de la dépression ou déborder d’une joie intense, ce n’était pas son problème. Pour Tom, Vasilissa n’était qu’un élément du décor, sa place dans sa vie était bien minime, et s’il avait prit la peine de retenir son nom, celle-ci pouvait déjà s’en montrer satisfaite. C’était déjà un grand honneur qu’il lui faisait en prenant la peine d’au moins connaître son existence.

Quand Tom prononça que le parfait petit préfet faisait son travail, Vasilissa avait bien compris qu'il faisait comme le petit jeu de la blonde. Celle-ci en fut en quelques sortes frustrée, en effet celle-ci n'apprécier pas trop le fait qu'on fasse comme elle : qu'on suit son jeu etc... En tout cas la jeune fille avait pu remarquer que Tom fut quand même un peu vexé par les anciens propos de la Serpentarde. Bref, alors comme ça le parfait petit préfet avait beaucoup de travail ? Oui parce que depuis que Jedusor travaillait en tant que préfet il avait beaucoup de travail, pour sûr Vasilissa n'en avait complètement rien à faire. Mais bon elle ne savait pas si elle aimait le persécuter ou discuter avec lui. En effet quand ils se voyaient ils n'avaient jamais rien à se dire, bah oui parce que ces deux personnes se ressemblaient trop d'après Vasilissa. D'un côté la sorcière voyait bien que le sorcier voulait en quelques sortes : partir et de ne pas s'éterniser sur le sujet qu'ils venaient de commencer. C'est à ce moment là que Tom aussi bien qu'il était, lui disait qu'hormis sa frustration est-ce que la jeune fille allait bien ? Mmh bof songeait Vasilissa, pas très persécuteurs ces mots là, tantôt la jeune fille en avait déjà marre de parler avec lui qu'elle lui lança fixement

"Bon allez j'ai pas que ça à faire, Tom... Si d'abord tu n'as pas ton humeur à parler, laisse tomber je m'en vais."

Vasilissa ne savait même pas pourquoi elle avait prononçer son prénom, quand elle faisait ça elle se sentait un peu inférieure à celui à qui elle parlait. Par contre il était vrai qu'elle voulait partir, pas très intéressant leur conversation. Tout d'abord Vasilissa n'avait plus ses "marionnettes", s'ennuyait, Tom n'était pas du genre à parler franchement. Bref, la blonde elle aussi aujourd'hui n'était pas du genre à parler avec quelconque personne. Elle décida donc de s'en aller, elle fit un au revoir au Serpentard et disparut dans les couloirs sombres de Poudlard.