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 La patience a des limites (pv Dippet)

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Ysbridion
Zelda Sparkley
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Message#Sujet: La patience a des limites (pv Dippet)   La patience a des limites (pv Dippet) Icon_minitimeSam 7 Avr - 22:36

Bon. Voilà, le dernier médicament de sa liste avait enfin trouvé remplacement. Même si elle servait à soigner une forme si rare de grippe qu’elle ne l’avait jamais croisé dans sa carrière, Zeld’ s’était agacée tout le temps où la fiole devant la contenir était restée vide. Il lui avait fallu du temps, beaucoup de patience et encore plus d’énergie pour récupérer la frasque tout sauf amusante de cette fichue Guilde. Elle avait dû refaire l’inventaire, vérifier une à une chaque fiole, contacter des potionnistes, joindre ses contacts à Sainte Mangouste, demander de l’aide à Slughorn (c’était ce qui lui avait coûté le plus d’efforts), nettoyer, s’assurer que rien ne manquait… et entre deux, elle devait soigner comme elle le pouvait ses patients avec un matériel limité, voir inexistant. Elle dormait à peine (elle se consacre à son travail corps et âme, ça vous le savez, je suppose), et avait les nerfs à fleur de peau… déjà qu’en temps normal, elle n’était pas commode, alors vous n’imaginez même pas à quelle point elle était désagréable à l’heure actuelle. Tout le monde, pour la peine, s’en prenait plein la figure, qu’il s’agisse des élèves qui venaient la voir, ou de ses collègues. Les seules épargnées par sa mauvaise humeur étaient sa fille Louisa, contre laquelle Zeld’ n’avait jamais réussi à rester fâchée bien longtemps, et Pomona, qui lui avait été d’une aide précieuse dans la réparation des dégâts causés par la Guilde. Sans elle, l’infirmière aurait certainement fini par exploser… encore plus.

Exténuée, elle se vautra dans son fauteuil. Elle n’en pouvait plus. Ces derniers temps, le rythme était insoutenable. Pour tout dire, elle était pressée que la moitié des élèves filent pour une semaine en direction de l’Egypte. Ça lui ferait moins de mioches dont elle aurait à s’occuper. D’un geste mécanique, elle se servit et s’alluma une cigarette. Trop. De. Boulot. Et jamais de congés. Je sais, vous me direz que les grandes vacances, ça faisait une longue période de congé, mais en même temps, elle n’avait aucune autre pause. Elle travaillait tout le temps : même pendant le week-end et les petites vacances. Tant qu’il y avait des élèves à Poudlard, elle devait être opérationnelle. Elle adressa un regard à la montre posée sur son bureau tout en écrasant sa cigarette dans son cendrier. Il était l’heure d’y aller. Il y a quelques jours, elle avait demandé un entretien au directeur de Poudlard. D’une parce qu’elle comptait bien lui parler d’une possibilité d’augmentation pour tout le travail qu’elle fournissait, de deux parce qu’elle voulait qu’il lui rende des comptes. Cette fichue guilde mettait tout Poudlard sens dessus dessous, et lui tapait vraiment sur le système. Elle était sûr qu’elle parlerait au nom de tout le monde en demandant à ce que les choses changent.

Donc, elle se leva, laissa sa fameuse pancarte "l’infirmière est allée prendre l’air" sur la porte de l’infirmerie, et se rendit au bureau du directeur. Elle était essoufflée en arrivant devant sa porte. Le fait qu’elle ne faisait jamais de sport et fumait comme un pompier n’aidait pas son endurance, c’est clair. Elle attendit de retrouver un souffle normal, pour ne pas avoir l’air décontenancée devant Dippet (ce serait la pire des choses qui puisse lui arriver), puis elle toqua, attendit qu’on lui demande d’entrer (un minimum de politesse, ça fait pas de mal) et s’exécuta.


"Bonsoir monsieur le directeur." dit-elle d’un ton froid tout en croisant les bras.
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Message#Sujet: Re: La patience a des limites (pv Dippet)   La patience a des limites (pv Dippet) Icon_minitimeMar 17 Avr - 18:38

    Ce n’était pas le moment. Bon, il faut avouer, quand Zelda Sparkley demandait à le voir, ce n’était jamais le moment, pour le pauvre directeur de Poudlard qui considérait avoir déjà bien assez de pain sur la planche ces derniers temps. À l’heure même où il passait pour l’un des directeurs les plus incompétents que l’école de magie ait jamais connu, il n’avait jamais autant travaillé de sa vie. Depuis le début de l’année, Armando Dippet collectionnait les ennuis et les situations problématiques. Il y avait eu tous ces parents en début d’année qui avaient voulu déscolariser leurs enfants après la mort de Myrtle McGrow et avoir appris que son présumé assassin avait été libéré d’Azakaban et rôdait non loin de leurs enfants. Puis il y avait eu l’intervention de ces six élèves venus de nulle part qu’il avait dû intégrer à son école, à la demande plus que pressante de Dumbledore (le même genre de demandes pressantes qui l’avait poussé à accepter le retour de Rubeus Hagrid). Ensuite, avait eu lieu le carnage de Pré-au-lard, la mort de Perséphone O’Connor, les folies du professeur Mathews. Au moment où les choses semblaient relativement se calmer, voilà que Grindelwald était tué, que le professeur Dumbledore faisait la une de la gazette, et que tout le monde le posait en futur directeur alors que lui-même était encore à cette place. Dippet avait toujours observé le professeur de métamorphose comme un rival. C’était un sorcier compétent. Bien plus compétent que lui, et il en était bien conscient. À présent que son autorité en tant que directeur était plus que jamais remise en cause et que Dumbledore était, lui, traité en héros, Dippet ne donnait pas cher de sa place.

    Ajoutez à cela qu’un groupe d’étudiants s’amusait à mettre la pagaille dans toute l’école sous le charmant nom de la « Guilde » et qu’il devait organiser à toute vitesse le voyage de certains élèves en Egypte et l’accueil d’élèves égyptiens au château, il y avait de quoi perdre la tête. Alors vraiment, non, ce n’était pas le moment d’entendre les réclamations de l’infirmière de Poudlard, qui ne savait rien mieux faire que de remettre en cause son autorité. Elle n’était cependant pas la seul à demander à le voir, dernièrement. Au moment où il aurait le plus eu besoin d’être seul, on se précipitait à sa porte pour lui faire part de problèmes dont il avait déjà conscience. Il savait déjà comment les choses allaient se passer : on allait le blâmer de ne pas trouver de solution, et il se contenterait de répéter sans être entendu qu’il faisait tout son possible. La Guilde, par exemple, était dernièrement le cadet de ses préoccupations, raison pour laquelle il ne trouvait pas vraiment les moyens de résoudre les problèmes qu’elle posait. Quand l’infirmière toqua à la porte, il était occupé à vérifier les autorisations parentales qui lui avaient été rendues par certains élèves pour le voyage en Egypte, et à lister celles qui manquaient. Bien que cette activité n’avait rien de passionnante ou de stimulante, il aurait largement préféré continuer plutôt que de devoir supporter la compagnie de l’infirmière.
    C’est tout à fait à contrecoeur qu’il invita Zelda à entrer dans son bureau.


    « Bonsoir, installez vous. »


    Le ton poli qu’il employait était à peine feint. Ce n’est pas comme si l’un l’autre ne connaissaient pas leur inimitié réciproque. Tout ce qui retenait Dippet de virer Zelda, c’était qu’elle était, c’était difficile à admettre, excellente dans son domaine. Il désigna d’un geste mécanique de la main la chaise posée en face de son bureau. Elle lui était d’une grande utilité, dernièrement, tant il voyait de gens défiler sur son lieu de travail, ces derniers temps.


    « Quelle est la raison de votre venue? »


    C’était une simple formalité. En vérité, le directeur savait parfaitement quelle était la raison en question. Mais il attendait avant de contre-attaquer.
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Ysbridion
Zelda Sparkley
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Message#Sujet: Re: La patience a des limites (pv Dippet)   La patience a des limites (pv Dippet) Icon_minitimeDim 22 Avr - 0:09

Monsieur le directeur mettait les formes à leur entretien, faisait comme si de rien n’était. C’était bien gentil, mais Zeld’ arrivait quand même à deviner que sa présence ne faisait pas du tout plaisir au vieux Dippet, encore moins que d’habitude. Ça n’avait jamais été le grand amour entre l’infirmière et le directeur, d’ailleurs, et ce n’était pas rare que des mots aillent plus haut que d’autres. Elle savait bien que sa place avait été remise en cause plus d’une fois, mais Zeld’ n’avait jamais voulu renoncer à qui elle était, et elle avait bien fait, puisqu’en définitive, le vieux dégarni ne l’avait jamais viré, et que l’infirmière en était arrivée à la conclusion qu’elle ne serait jamais congédié, parce qu’elle faisait bien son boulot. D’ailleurs, ça ne faisait que la rendre plus insolente et sûre d’elle. Dippet lui demanda les raisons de sa venue pendant que l’infirmière s’exécutait et s’asseyait en face de son bureau. Pas de doute, il faisait surtout ça parce qu’il fallait bien commencer par quelque chose, et aussi parce qu’il n’aimait pas prendre d’initiative. Aux yeux de Zeld’, en tous cas. Elle avait toujours considéré qu’Armando Dippet n’était qu’un molasson un peu benêt, sans la moindre trempe. Si elle devait lancer les hostilités, pas de problème, elle adorait faire ça, c’était l’un de ses grands plaisirs, dans la vie.

"Devinez… J’aimerais savoir si vous comptiez payez les heures supplémentaires que j’ai passé à remplacer les potions que cette bande de gosses qui se fait appeler la Guilde a bousillé. Et aussi savoir si vous comptiez enfin faire quelque chose à leur sujet."


Son ton n’était de loin pas agréable, encore moins professionnel. Il était clairement chargé de reproche, voire même teinté d’un certain mépris. Le directeur ne lui avait toujours inspiré que du dédain. Elle y pouvait rien, et lui non plus d’ailleurs, c’était juste comme ça. On ne devait pas mépriser ses supérieurs, mais Zeld’ méprisait déjà les hommes en général alors… c’était dans l’ordre des choses, on va dire.


"ça fait un mois qu’ils mettent le château sens dessus dessous et rien n’a encore été fait. Vous n’allez pas me dire que c’est normal, tout de même!"


Elle lui avait sorti d’emblée tout ce qui l’exaspérait et tout ce qu’elle avait sur le cœur, puisqu’elle était là pour vider son sac, autant mettre carte sur table directement, c’était le mieux à faire, et plus tôt elle aurait des réponses, mieux ce serait. Elle n’avait pas la moindre envie de s’éterniser dans ce bureau. Chaque fois qu’elle s’y retrouvait, elle était loin de passer un très bon moment, le fait qu’ils se détestaient l’un comme l’autre n’y était pas pour rien, c’est sûr. Donc elle voulait expédier le sujet, avec le vague espoir qu’elle aurait le droit à une rémunération financière pour tout le travail qu’elle fournissait. Elle doutait totalement d’avoir gain de cause, mais râler pour la forme lui semblait nécessaire. Elle devait avoir un peu de sang français dans les veines. Elle aimait râler pour rien.
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Message#Sujet: Re: La patience a des limites (pv Dippet)   La patience a des limites (pv Dippet) Icon_minitimeMer 25 Avr - 16:42

    Les points que lui exposaient un à un l’infirmière étaient évidents, attendus, et Dippet aurait préféré qu’elle les garde pour elle. Mais attendre de Zelda Sparkley qu’elle se taise pas et ne se plaigne pas de ce qui la dérangeait, c’était comme demander à un veracrasse de faire une équation à deux inconnues. Il savait très bien que la jeune femme courrait après une promotion aux vues de tout le travail que lui avait demandé les dégâts provoqués à l’infirmerie.

    Pour être honnête, c’est vrai qu’elle méritait certainement une rétribution financière pour tout le mal qu’elle s’était donnée, mais pour être encore plus honnête, il n’avait pas les moyens de satisfaire la requête de son interlocutrice. Les fonds de l’école n’étaient déjà pas bien nombreux, personne ne voulant vraiment accorder de subventions à un directeur sur le déclin, et ce qu’il restait d’argent à Poudlard, il allait devoir l’utiliser pour organiser le départ de la moitié de l’école en Egypte, et l’accueil de nouveaux élèves durant toute une semaine. Non, il ne pouvait pas satisfaire à la demande de Mrs Sparkley, et ça ne le dérangeait pas outre mesure, étant donné qu’il n’appréciait en rien cette femme impertinente et désagréable qu’il avait en face d’elle… Le problème, c’est qu’il savait déjà qu’en contrepartie, elle allait lui mener la vie dure. Au moins avait-il une bonne excuse pour l’envoyer sur les roses, ce qui, avouons le, était loin d’être toujours le cas.


    « Je reconnais que vous avez dû fournir un travail exemplaire… »
    Il prit toutes les précautions du monde avant d’ajouter. « … malheureusement, l’école ne dispose pas pour le moment des fonds nécessaires pour augmenter aucun de nos enseignants ou membres du personnel, j’espère que vous comprenez. »

    Dippet ne s’attendait pas une seule seconde à ce qu’elle comprenne effectivement. Il ne connaissait que trop bien l’infirmière, il la savait butée, et totalement, insensible à toute forme d’autorité. Il n’ignorait pas non plus la remarque qu’elle lui avait fait au sujet de la Guilde. Le directeur pouvait comprendre l’impatience de Mrs Sparkley, lui-même voulait que cette histoire soit réglée sur le champ. Mais de toute évidence, c’était beaucoup plus facile à dire qu’à faire. Ces gamins étaient particulièrement doués, ils ne laissaient pas de trace, ou du moins aucune qui puisse laisser supposer que tel et tel élève derrière tout cela. Bien sûr, tout le monde pensait à Sebastian McFadden, farceur émérite, mais aucune preuve ne le reliait à cette association de farceurs. Innocent tant qu’on a pas prouvé qu’il est coupable, comme on dit.

    « Pour ce qui est de ce groupe d’élèves qui se fait appeler la Guilde, pensez bien que je fais tout mon possible. »
    Il marqua une pause avant d’ajouter d’un ton très mal assuré : « Tout est sous contrôle. »

    Autrement dit, rien n’était sous contrôle, absolument rien. Mais bon, déjà qu’il ne faisait pas franchement montre de beaucoup d’auto-suffisance et de certitude, autant ne pas donner à l’infirmière plus de prétextes à le traiter d’incompétent qu’elle n’en avait déjà. Ils étaient bien trop nombreux, déjà.
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Message#Sujet: Re: La patience a des limites (pv Dippet)   La patience a des limites (pv Dippet) Icon_minitimeMer 2 Mai - 23:25

À force de travailler au service du directeur de Poudlard, Zeld’ connaissait sa façon d’être, ses tics de langages, et ses formules toute faite. Elle savait bien que s’il lui faisait un compliment (ce qui devait d’ailleurs lui écorcher la gorge, elle n’était que trop heureuse de l’imaginer), c’était pour rajouter un mais ensuite. L’infirmière aurait préféré qu’il commence en l’insultant, elle aurait eu plus de chances d’obtenir ce qu’elle voulait. Enfin bon… en même temps, ça faisait du bien de recevoir des compliments de la part de son supérieur, surtout lorsqu’on savait que le supérieur en question ne vous portait pas dans son cœur.

Zeld’, d’un côté, comprenait Dippet. Elle savait que les fonds de Poudlard n’étaient pas au meilleur fixe possible. Il était arrivé beaucoup de choses à l’école, dernièrement, des drames, des morts, même… pas étonnant qu’il y ait des réticences de la part d’éventuels donateurs à investir dans une école qui avait l’air de partir à volo. Et puis il y avait ce voyage pour l’Egypte. Encore une bonne blague, cet échange scolaire! Comme si l’école avait vraiment besoin de ça! Encore un projet onéreux décidé au nom de l’idée absurde que les élèves devaient s’ouvrir au monde. S’ouvrir au monde… Tu parles! C’était du gâchis de gaspiller tous ces gallions pour des choses futiles quand elle-même devait presque réclamer à genoux qu’on lui accorde quelques mornilles supplémentaires. Bon, sa petite Louisa découvrirait l’Egypte, et Zeld’ en était plutôt heureuse, mais c’était bien le seul point positif qu’elle voyait à toute cette affaire.

L’infirmière aurait presque pu ne pas s’emporter (ou pas, Zeld’ reste Zeld’, et Zeld’ est hargneuse comme une hyène) si le directeur n’avait pas osé affirmer sous son nez que la situation éta it sous contrôle, ce qu’elle trouvait d’une monstrueuse absurdité. La guilde continuait encore et encore à faire des siennes sans que qui que ce soit en ait quelque chose à faire ou que quiconque soit à un iota de réussir à mettre fin à cette série de méfaits. Et la guilde n’était que le sommet de l’iceberg. Les choses allaient de mal en pis, et môssieur ne voyait visiblement pas quoi faire sinon hausser gentiment les épaules en osant prétendre que tout allait bien! C’était répugnant! Dippet n’avait aucune carrure, aucune dignité, Zeld’ l’avait toujours dit, ça! La direction de Poudlard aurait sûrement été bien meilleur aux mains d’une femme. D’une femme comme elle.


"Ne me faites pas avaler de la morve de troll en me disant que c’est du jus de kiwi!" Ah, Zeld’ et son élégance si caractéristique! "Tout est sous contrôle… dans vos rêves, oui!"

Oui oui, je sais bien, ce n’est pas comme ça que l’on doit parler à son employeur, mais qu’est-ce que vous voulez? Zeld’ n’avait jamais eu beaucoup d’égard pour l’homme qu’elle avait en face d’elle, ou pour les hommes en général, mis à part peut-être Dumbledore et feu son mari. Elle avait toujours été d’une incorrigible effronterie, et ne craignait jamais d’aller trop loin, elle était convaincue de ne pas pouvoir être virée.


"Ils disent sûrement vrai, dans les journaux, Dumbledore ferait un bien meilleur directeur que vous."


Comment ça, elle allait trop loin? Si peu, si peu!
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Message#Sujet: Re: La patience a des limites (pv Dippet)   La patience a des limites (pv Dippet) Icon_minitimeSam 5 Mai - 22:43

    L’infirmière se croyait au-dessus des règles, en grande partie parce que Dippet avait souvent préféré faire la sourde oreille face à ses revendications, car effectivement, elle était d’une aide précieuse à l’école… Il y avait cependant des limites à ne pas dépasser, et Zelda était clairement en train de le faire. Dippet en était à un point de sa carrière où il se sentait excessivement fragile et en mauvaise posture. Il n’avait nullement besoin que ses propres employés le lui rappellent. Il n’avait aucun besoin de se faire réprimander (comme tout un chacun), encore moins en ce moment. Il pensait réussir à garder son calme, quand elle exprima son mécontentement dans un langage oh combien imagé et lui signifia son incompétence, mais la remarque qu’elle fit sur Dumbledore fut la goutte d’eau qui faisait déborder le vase. S’il y avait bien un nom à ne pas prononcer en sa présence ces derniers jours, c’était bien celui-là. Il se sentit rougir de colère, ce qui devait, comme à chaque fois qu’il rougissait, lui donner l’air d’une gigantesque tomate bien mûr, ce qui n’avait jamais rien de bien impressionnant, à son grand dam. Il se leva d’un bond, et pointant son index en un geste excessif en direction de l’infirmière, il la fusilla du regard, ce qui ne le rendait que plus ridicule (pourquoi ne pouvait-il pas se mettre en colère magistralement? Pourquoi??). Le timbre de sa voix était monté d’un ton, ce qui n’était pas habituel, chez lui, et ce qui, une fois de plus, n’était pas bien impressionnant, mais qu’importe. Sa patience à lui aussi avait des limites, et son interlocutrices avait dépassé les bornes.

    « Je ne vous permet pas de vous adresser à moi sur ce ton. N’oubliez pas que je suis votre supérieur. » Il se rassit, conscient que ces phrases toutes faites ne suffiraient pas à calmer l’infirmière, mais elle avait plutôt intérêt à filer doux. Certes, elle était douée et compétente, mais si elle continuait à lui tenir tête, il n’aurait aucun scrupule à la remplacer par quelqu’un d’autre. Après tout, la Grande-Bretagne devait bien regorger d’infirmiers compétents qui seraient ravis de remplacer la jeune femme au tempérament trop prononcé. « Je ne tolèrerais pas que vous me manquiez davantage de respect, vous êtes prévenue. Je veux bien entendre vos grief, mais je n’accepterais certainement pas que l’on m’insulte. N’oubliez pas que je peux très bien vous démettre de vos fonctions si j’estime que vous n’êtes plus à la hauteur ».

    Ces mots prononcés, il sentit la chaleur de ses joues diminuer quelque peu. À présent, quoi que répondait Zelda, il ne pourrait pas dire qu’il ne l’aurait pas prévenu. Entre Dumbledore, Morticia et elle, il fallait bien qu’il les rappelle à son autorité. Après tout, aux dernières nouvelles, c’était encore lui le directeur! Et si tout partait à volo dans cette école, c’était peut-être parce que professeurs et membres du personnel n’en faisaient aussi qu’à leur tête. Il n’avait aucune envie de devoir, en plus du reste, s’occuper à trouver un nouvel infirmier, mais s’il le devait, il n’hésiterait pas.
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Message#Sujet: Re: La patience a des limites (pv Dippet)   La patience a des limites (pv Dippet) Icon_minitimeMar 8 Mai - 23:36

Ah ça! Zeld’ ne risquait pas de l’oublier, qu’il était son supérieur! C’était justement ce qu’elle lui reprochait, à Dippet, d’occuper une place si élevée dans l’administration de l’école et ne pas être capable de faire quoi que ce soit pour mettre un terme à ce qui se produisait sous son nez et qui faisait de son institution magique une espèce de cirque qui échappait à tout contrôle. La réputation de Poudlard allait en pâtir, elle en pâtissait déjà, il suffisait de lire la gazette pour s’en rendre compte. Zeld’ le pensait, quand elle disait qu’il serait temps que Dippet laisse sa place à quelqu’un d’autre; Il avait fait son temps, il avait fait ce qu’il pouvait, mais voilà, c’était pas assez. Poudlard avait besoin d’un grand sorcier, à la réputation irréprochable, pour redonner son prestige à l’école, et ce sorcier, c’était Dumbledore. Même avant qu’il n’y ait toute cette histoire avec Grindelwald, l’infirmière voyait déjà un grand sorcier dans le professeur de métamorphose. Les événements récents donnaient raison à ce qu’elle savait déjà : c’était un homme digne, en plus d’être intelligent et extrêmement doué.

Oui, franchement, zeld’ n’avait pas vraiment envie de s’excuser juste pour avoir dit ce qu’elle pensait, et ce que tout le monde pensait, au fond. Mais elle avait vu dans le regard de son interlocuteur une émotion qu’elle distinguait rarement chez lui, et elle eut… franchement, c’était très dur à admettre… elle eut presque peur. Oh, combien de fois le directeur l’avait menacé de la virer! Elle ne les comptait plus! Mais cette fois n’était pas pareil. Il avait l’air plus sincère et plus déterminé que les autres fois. Il la menaçait vraiment, et ce n’étaient pas des paroles en l’air, il mettrait ses menaces à exécution si elle ne se calmait pas. Elle avait dépassé les bornes, et visiblement, touché au plus gros talon d’Achille de Dippet. C’était bon à retenir, pas forcément à exploiter.

Au-delà de sa fierté démesurée, Zeld’ tenait tout de même à son poste d’infirmière, c’était un boulot qui la passionnait, et même si elle se plaignait souvent de trimer, elle aimait le surmenage, au fond. Surtout, grâce à ce métier, elle pouvait rester près de sa fille et veiller sur elle. En quittant l’école, pas sûr qu’elle retrouverait un boulot de sitôt. Même si ça la tuait d’avoir à le faire, Zeld’ décida du coup de baisser d’un ton et de faire un peu plus profil bas.


"Toutes mes excuses, monsieur le directeur. Après tout, vous devez savoir ce que vous faites."


L’ironie était à peine perceptible dans ses propos. Ben quoi? Faire profil bas, ça ne voulait pas non plus dire qu’elle devait s’aplatir devant son supérieur comme le scroutt à pétard moyen. Elle avait sa fierté, beaucoup plus affirmée que celle de la plupart des gens, et en son nom, elle n’accepterait jamais de laisser un homme gagner un total pouvoir ou contrôle sur elle, même pas son supérieur hiérarchique.
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Message#Sujet: Re: La patience a des limites (pv Dippet)   La patience a des limites (pv Dippet) Icon_minitimeVen 11 Mai - 19:34

    Même lorsqu’elle s’excusait, ou ne disait rien qui soit en apparence répréhensible, l’infirmière de Poudlard avait une façon de dire les choses qui donnait au directeur l’envie de lever les yeux au ciel, de la réprimander, de la sermonner… tout en même temps. Et pourtant, il n’y avait rien qu’il puisse véritablement lui reprocher. Il avait beau avoir ressenti un certain mépris et toute l’ironie du monde dans son propos, le simple fait qu’elle ait fait marche arrière et ait décidé de ne pas en rajouter était déjà louable. Il fallait apprécier les réaction de chacun proportionnellement à leur façon d’être. L’infirmière de Poudlard faisait preuve du maximum de respect dont elle était capable quand c’était à son égard. C’était d’ailleurs peut-être la première fois au monde où elle s’adressait à lui avec tant de politesse, c’est vous dire. La seule fois où elle avait dû faire ce genre d’efforts jusqu’alors, c’était lors de son entretien d’embauche… elle lui avait semblé bien différente, alors, l’envie d’être engagée vous faisait prendre sur vous mieux que n’importe quel situation… et puis, elle était (très) légèrement moins revêche avant la mort de son défunt mari. Bref, il allait devoir se contenter de cela…

    … et il s’en contenterait bien. Même s’il avait été à deux doigts de mettre la jeune femme à la porte, il était plutôt satisfait d’avoir à s’épargner ce désagrément. Il avait déjà beaucoup trop de soucis et de paperasse à remplir. L’autosatisfaction qu’il ressentait à l’idée d’avoir, pour une fois, gagné une joute verbale avec Zelda Sparkley l’aidait à faire passer la pilule et à ignorer le léger irrespect dont l’infirmière faisait preuve. Pour une fois, elle avait cru à ses menaces, elle s’était sentie sur le fil du rasoir. Elle n’était pas différente des autres, elle pouvait être autant en danger professionnellement que ne l’avait été le professeur Mathews avant elle… d’autant plus qu’elles provoquaient en lui la même exaspération à cet instant précis. Ah ces bonnes femmes, je vous jure. Il tenta de ne pas se départir d’un regard froid et autoritaire qu’il avait du mal à maintenir sur son visage (en grande partie parce qu’il n’avait jamais su garder ce genre d’expression dans sa vie).


    « Si vous n’avez rien d’autre à ajouter, je vous prierai de disposer. J’ai encore beaucoup de travail. »


    Ce dernier point était tout à fait vrai, mais en n’importe quelles circonstances, même s’il n’avait rien eu de mieux à faire que de se mettre les doigts de pied en éventail, il aurait répondu de la même manière, il avait tout simplement envie d’être débarrassé d’elle, envie qui le saisissait toujours dès l’instant où elle mettait un premier pied dans son bureau et y allait sans vergogne de ses réprimandes et autres accusations. Elle s’était surpassée, aujourd’hui, pour lui mettre les nerfs en pelote, il avait besoin d’une pause. Et surtout, qu’elle s’en aille fissa et le laisse profiter du peu de calme et de tranquillité qu’il avait la possibilité de s’accorder en ce moment.

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Ysbridion
Zelda Sparkley
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Message#Sujet: Re: La patience a des limites (pv Dippet)   La patience a des limites (pv Dippet) Icon_minitimeLun 14 Mai - 0:17

S’il y avait une chose que Zeld’ détestait plus que n’importe quelle autre, c’était bien de s’aplatir devant quelqu’un, que ce soit son supérieur ou non qui se le permette, ce n’était pas ça qui la dérangeait le.plus, c’était le fait qu’elle prenait personnellement n’importe quel rappel à l’ordre et criait à l’irrespect, hurlait à l’illégalité des sexes. Pourtant, nul doute possible, elle ne pouvait pas espérer avoir un directeur plus docile et conciliant que ce cher Dippet, qui la laissait souvent parler sans la sermonner, même quand elle se montrait grossière ou que ses remarques étaient déplacée, déplaisantes, et tout le toutime.

Mais ça continuait de lui poser problème, elle ressentait cette conversation comme si ça avait été une défaite pour elle. Et d’une certaine manière, quand même… bah c’en était bien une. Elle était venu voir Dippet avec des questions et des revendications, et elle repartait bredouille. Aucune réponse à l’horizon. Il s’était contenté de dire qu’il contrôlait la situation, ce qui était forcément faux. Il fallait faire quelque chose, c’était évident. Mais visiblement, monsieur préférait attendre, avec l’espoir que l’orage passerait, alors qu’il ne passerait pas. Non, elle avait la conviction qu’il ne passerait pas, ça irait même en s’empirant. Et visiblement, son augmentation qu’elle aurait trouvé méritée, elle pouvait aussi se la carrer là où elle pensait! Tout cet argent dépensé inutilement pour ce fichu voyage en Egypte et pas un rond pour l’infirmière! Il fallait vraiment qu’elle tienne à ce job pour être toujours être là. Et oh que oui, elle tenait à son boulot! Elle en avait besoin… Avec son caractère de cochon, elle pourrait rêver avant de trouver un autre boulot, elle le savait bien. Ça la tuait, ça l’indignait, n’empêche que c’était la triste réalité. Sans ce poste, elle avait rien.
Et puis, hein, même si elle râlait beaucoup (énormément, même), elle était quand même bien dans ce qu’elle faisait. De quoi arrondir les fins de mois aurait pas fait de mal, mais elle s’en tirait à bon compte, disons.


"Très bien."
Son ton était sec au possible.

Elle était acculée, pas d’autres choix que de faire le dos rond et quelques courbettes à un directeur qui n’attendait que ça et devait jubiler de la voir dans cette mauvaise position, impuissante…


"Au revoir, alors."

À nouveau, un ton désagréable et un manque total de politesse. Elle aurait sûrement dit "allez vous faire voir" sur exactement le même ton. Mais non, elle avait dit au revoir, alors il ne pouvait rien lui reprocher, même s’il en crevait sûrement d’envie. Après avoir dit ces quelques mots, elle se leva de sa chaise, et se retira . Une fois hors du bureau du directeur, un grognement exaspéré et totalement inélégant, surtout pour une dame, s’échappa de ses lèvres. Elle avait besoin d’une bonne cigarette, tiens! Ayant fait ce constat, elle décida de se rendre au plus vite dans son bureau et de s’allumer une clope à peine y aurait-elle mit un pied. Ce genre de résolutions vous remettaient un peu d’aplomb. Un peu.
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