Mordred Arthur Guenhwyfar

AGE - 17 ans SURNOM - Dred ORIGINE - Gallois DATE DE NAISSANCE - 21 décembre MAISON - Serdaigle ou Serpentard STATUT - Sang-Pur EMPLOI - écrire ici si vous êtes professeur TES SECRETS - Un secret est-il toujours un secret s'il est révélé ?

❝ Le passé est un prologue ❞

Peu de gens connaissent l’histoire des parents de Tom Jedusor. D’ailleurs, Mordred ne la connaît pas. Mais, à cette même époque, vivait un homme, caché dans l’ombre, perpétrant quelques méfaits, mais parfois aidant des gens sans le sou. Quelqu’un au caractère très disparate, décrit comme un homme au regard sombre, aux cheveux noirs et longs, à la peau blafarde et au dos courbé, un homme qui effrayait les enfants, qui inquiétait les femmes, et qui faisait serrer les mâchoires aux pères.
Le prénom de cet être ne fut pas connu, ou alors seulement par Elaine, mais elle ne le dévoila pas. Son nom, cependant, était Storm, il venait de Londres, et était un Sang-Pur.
Il vagabondait, tel un rapace cherchant une proie, commettait des meurtres qui servaient à son dessein, en empêchait d’autre. Il voyagea beaucoup.
Et, par un jour pluvieux, il se retrouva à Bala, au Pays de Galles. Et il rencontra Elaine Guenhwyfar. Il ne resta que peu de temps à son côté. Elle était une des plus belles femmes du pays, et lui un des plus laid. Personne ne comprit le choix d’Elaine. Personne ne comprit l’amour qu’elle éprouvait pour Storm.
Mais celui-ci ne l’épousa pas. Il ne resta que cinq mois à son côté, et disparut aussi soudainement qu’il était venu.
Storm a-t-il su qu’elle portait ses enfants avant de disparaître? Nul ne le sait, et nul ne le saura. Un jour il était là, le lendemain il n’y était plus. Elaine découvrit peu de temps après sa grossesse, et ne put s’y résoudre à y mettre un terme; fille de Sang-Purs, ces derniers outrés par l’attitude de leur fille, la renièrent, et elle les quitta pour s’installer à Cardiff, à l’autre bout du pays, pour se cacher de la honte d’avoir des enfants hors mariage.

Ainsi naquirent Mordred et Gareth. Portant tous deux des noms des chevaliers d’Arthur, ils grandirent avec l’état d’esprit que leur inculqua leur mère, le sens de l’honneur et du courage.
Mais tout ne se passa pas comme prévu.

❝ Entre deux individus, l’harmonie n’est jamais donnée, elle doit indéfiniment se conquérir ❞

Mordred et Gareth avaient trois ans lorsque leur mère rencontra Galantin. C’était un homme doux et sage, qui épousa Elaine, tombant amoureux de cette femme magnifique, au long cheveux roux et aux yeux verts. Si Gareth vouait à Galantin un culte, Mordred, lui, ne l’appréciait pas. Il disait que l’homme s’immiscait dans la vie de son frère et de sa mère, et jamais il n’en vint à aimer son beau-père.
Les jumeaux grandirent à l’opposé l’un de l’autre. Ils s’aimaient, mais de préférence à distance. Alors que Mordred lisait des livres, Gareth préférait sortir jouer dehors, observer la nature. Alors que le premier restait seul constamment, le second aimait à se faire des amis.

Puis, un événement fit tout changer. Storm apprit l'existence de ses enfants, alors âgés de cinq ans. Il les fit inscrire d’office à Poudlard, et disparut à nouveau mystérieusement. Il envoya une lettre à Mordred et Gareth, leur annonçant qu’il était leur père, et qu’ils avaient une place à l’école de magie. Mordred comprit rapidement que leur père biologique avait dû avoir une autre vie. Il fit des recherches incessantes, et découvrit rapidement que cet homme était un être méprisable. Mais il voulait tout savoir de lui.
Puis, lentement, son obsession disparut. Il avait dix ans, et rentrerait bientôt à Poudlard.
Et alors, Elaine tomba à nouveau enceinte. Réjouissant Gareth, et renfrognant Mordred. Mais lorsque la petite fille naquit, il en tomba immédiatement sous le charme, et jura de la protéger au prix de sa propre vie.
Il manqua à sa parole.
Alors que Mordred et Gareth ne ressemblaient en rien à leur mère, et arboraient des cheveux sombres, et, pour Mordred, des yeux noirs, qu’ils se tenaient tous deux bien droits, avaient les traits fins des Sang-Purs, la prestance des Rogue, la petite Guenièvre était la copie conforme de leur mère. Minuscule, rousse, de grands yeux verts peut-être un peu trop démesurés, des tâches de rousseur parsemant son joli visage, tout le monde l’adorait.
Et les jumeaux entrèrent à Poudlard.

❝ Dans la vie, il y a deux drames : la naissance et la mort ; entre les deux, tout est à se rouler par terre. ❞

Chaque vacances, Mordred, qui était si réservé à Poudlard, insistait auprès de sa mère pour revenir à la maison, au pays de Galles. Elaine acceptait avec plaisir le retour de ses fils. Pour sa petite sœur, Mordred fabriqua un pendentif de bois formant une petite chouette, et la pendit à un cordon de cuir. Guenièvre aima beaucoup l’objet et le porta jusqu’à sa mort.
La première année des deux frères se passa bien. Alors que Gareth, exubérant petit garçon, se retrouvait entouré d’amis, et ne suivait pas forcément les cours, Mordred, réservé, calme, calculateur, mettait un point d’honneur à exceller dans tous les cours, bien que la métamorphose lui fasse souvent défaut. Il développa ainsi une personnalité bien à lui très jeune, une personnalité de solitaire et surtout, développa une aura de danger. Bien que sa voix était toujours calme, que son visage restait toujours indéchiffrable – comme son père avant lui, mais cela, il l’ignorait – il ressentait souvent une colère bouillonnante en lui, qui ne se voyait que par ses yeux, et qui effrayait même les plus âgés.
Ils rentrèrent chez eux pour l’été. Guenièvre fut en joie de retrouver son frère préféré, Mordred. Avec lui, elle pouvait tout simplement s’allonger et regarder les étoiles. Mais si elle voulait jouer, elle allait voir Gareth, toujours prêt, même à se rouler dans la boue, pour l’amuser.

Un jour, Mordred prit son frère à part, estimant qu’il avait suffisamment mûri pendant cette année d’école, pour lui parler de leur père machiavélique. Mordred avait perdu sa trace alors qu'il était censé se trouver près de Londres, et il désirait que son frère ne le chercha pas. Cette histoire était finie, leur père ne méritait pas leur intérêt, et il fit jurer à son cadet de ne point essayer de le retrouver. Gareth jura.
Alors qu’ils rentraient de leur balade, Gareth, qui parlait sans arrêt, finit à un moment par se taire. Et le silence incroyable qui régnait près de leur maison les fit frissonner. D’habitude, leur habitation résonnait constamment des rires de leur petite sœur, de la voix bourrue de Galantin, et de celle, douce comme du miel, d’Elaine.
Il n’y avait pas un bruit. Mordred était tétanisé, mais Gareth courut jusqu’à la maison. Ce fut son hurlement qui décida le premier né à bouger, et à se précipiter à son tour à la suite de son frère. Ce qu’il vit le fit tomber à genoux, lui si fort, si calme. Ce qu’il vit lui fit perdre la tête au point que lui aussi hurla, hurla d’une douleur sans nom, hurla sa détresse, hurla son amour, hurla sa haine. Lorsque son cri se fut enfin éteint et qu’il rouvrit les yeux, le spectacle d’horreur était toujours là.
Guenièvre, minuscule dans la mort, avait encore les yeux ouverts de terreur, pelotonnée contre sa mère sans vie. Leurs cheveux roux se mélangeaient, indossociables. Galantin semblait avoir voulu les protéger de son corps, mais que peut faire un moldu face à un sort Impardonnable ? Elaine tenait sa baguette serrée, mais elle n’avait jamais été une très bonne sorcière.
Mordred avait onze ans. Mordred refusa de laisser sa petite sœur se faire enterrer par d’autres. Mordred creusa la tombe lui-même. Mordred ne pleura pas.
Avant d’enterrer sa sœur, il lui avait repris le collier qu’il lui avait fabriqué, et l’avait passé à son propre cou. Se promettant que ce serait sa dernière promesse, que plus jamais il ne promettrait quoi que ce soit à quiconque, que plus jamais il n’aimerait quelqu’un d’autre que lui-même, excepté son frère.
Que plus jamais il ne serait dépendant de l’amour d’un être.
Plus jamais.

❝ Espérer, c’est démentir l’avenir ❞

Mordred et Gareth furent placé dans un orphelinat magique en Angleterre, quittant leur pays de Galles natal. Malgré les efforts de Gareth pour essayer de faire rire Mordred, il comprit rapidement que le cœur de ce dernier était mort avec Guenièvre.
Ce dernier était obsédé par cette mort.
Mordred grandit. En beauté, en taille, en intelligence, en silence. Ses grands yeux sombres calculaient tout, son esprit était insondable, son obsession, indiscernable.
Tout ce que Mordred voulait, c’était devenir le maître du monde, vaincre même la mort, et faire revenir Guenièvre.
Je ne t’oublierai jamais. Et lorsque je serai le maître, je vaincrai la mort et tu reviendras près de moi, Guenièvre, petite sœur.

❝ La vraie beauté est si particulière, si nouvelle, qu’on ne la reconnaît pas pour de la beauté ❞

Fin mais svelte, élancé, Mordred a presque une silhouette féminine. Ce presque est atténué par les muscles puissants de ses bras, lorsqu’il relève les manches de ses chemises. Ses traits altiers et élégants pourraient à eux seuls prouver son statut de sang-pur. Il laisse parfois la barbe envahir son visage, ce qui le rend plus sombre que d’ordinaire. Son visage est mangé par deux yeux couleurs d’onyx au regard perçant, des yeux qui semblent vous analyser, vous fouiller, vous arracher les moindres de vos secrets… ces mêmes yeux peuvent devenir inexpressifs au point qu’ils vous semblent morts. Cependant, lorsque Mordred est réellement en colère, ses yeux s’éclaircissent dangereusement et de façon terrifiante jusqu’à devenir d’une teinte presque grise, tirant sur le vert… Ses cheveux bouclés et un peu fous, couleur corbeau, généralement décoiffés, tranchent avec son apparence impeccable. Le jeune homme accepte avec indifférence de porter l’uniforme conforme à Poudlard, bien qu’il reste en général sans la robe de sorcier, et ne garde que la chemise et la cravate, ainsi que le blason de sa maison accroché à sa poitrine, portant la robe négligemment en travers de l’épaule. Ses mouvements fluides, discrets et rapides peuvent parfois étonner certaines personnes.
Sans être réellement beau, Mordred à un charme indéniable, une espèce d’aura autour de lui qui attire les regards. Ces derniers ont généralement du mal à se détacher de sa personne… sachant cette fascination effrayante qu’il inspire aux autres, le jeune homme affiche souvent un petit sourire narquois, toisant avec supériorité ses pairs.
Étant le deuxième bébé à être arrivé, et la tradition disant que le deuxième jumeau était l’aîné, Mordred possède la chevalière familiale, une émeraude discrète avec deux serpents enroulés pour retenir la pierre, et les armoiries de la famille gravée sur le joyau. Autour de son cou pend un simple lacet de cuir au bout duquel se trouve une sculpture de chouette gravée dans le bois, qu'il avait fabriqué pour sa soeur des années plus tôt.

» Caractère

❝ L’esclave n’a qu’un maître; l’ambitieux en a autant qu’il y a de gens utiles à sa fortune. ❞

Pour comprendre Mordred, il faudrait posséder son esprit obsessionnel. Lorsqu’il veut faire quelque chose, désire quelque chose, cherche à obtenir quelque chose, en général, il l’obtient, à force de persévérance, de patience, de minutie. Mordred est un homme qui ne laisse jamais rien au hasard. Chaque geste est savamment contrôler, chaque acte est préalablement réfléchi et analysé.
L’héritier Guenhwyfar est un Sang-Pur; cependant, il n’a pas les idéaux et les préjugés de sang des autres. Sans être obséquieux, Mordred est très poli, très avenant, bien que l’on sente constamment une indifférente distance entre lui et son interlocuteur. En réalité, il est très discret, toujours dans l’ombre; pourtant, son regard sombre vous transperce comme un pic de glace. On ne retient que rarement son nom; et il ne le donne qu’occasionnellement. Mais lui, il retient tous les noms; possédant une mémoire photographique incroyable, cela l’aide beaucoup en cours et pour les relations.
Cette mémoire photographique l’a rendu flemmard, et peut-être trop sûr de lui. Mais de part sa discrétion, il est devenu très observateur. Ayant ce don pour déterminer les gens, il sait en général s’ils peuvent servir ses désirs, ou pas. Il repère les faibles, au cas où ils seraient utiles. Un peu lâche, il s’attaque moins facilement à ceux qu’il sait d’une force égale ou plus fort; mais si cela était nécessaire pour son But Ultime, il n’hésiterait pas un instant à les manipuler.

Profondément blessé par la mort de sa sœur, qu’il a aimée de tout son coeur, Mordred se croit désormais incapable du moindre sentiment d’amour. De toute manière, il préfère ne pas s’attacher; il n’aime que son frère, et surtout lui-même. Son seul désir, son But Ultime, est de devenir le plus grand mage de tous les temps, noir ou blanc, il s’en fiche, il utilisera la magie qu’il faut pour ramener sa sœur.
Ressentant une rancœur immense pour l’homme qui les a abandonné, son frère et lui, alors qu’ils n’étaient pas nés, Mordred a choisi de porter le nom de sa mère, par défi.
Plus silencieux que bavard, le jeune homme préfère toiser plutôt que regarder. Il ne déteste pas, ni n’adore les gens. Pour lui, ils ne sont que de simples pions dans un échiquier que lui seul peut comprendre. Il en est le roi qui ne pliera jamais. Et il compte bien mettre échec et mat son adversaire: la mort elle-même.
Mordred ne cherche pas à avoir une opinion sur les gens, mais parfois, certains se démarquent. En général par leur idiotie congénitale. Alors, il ne peut s’empêcher de faire moult remarques, plutôt du genre narquois et blessant.
Malgré sa flemmardise, il est très bon élève, et ce surtout grâce à sa mémoire photographique. Cependant, buté et curieux, il cherche toujours à avoir les réponses à ses questions, qu'elles soient aussi simples que "Comment attirer un Pitiponk avant que celui ci nous attire" ou aussi compliquées que "comment vaincre la mort?". Il voudrait réponse à tout. Mais de préférence sans avoir bougé le petit doigt! Il passe néanmoins beaucoup de temps à la bibliothèque, pour ses recherches personnelles.
Silencieux, calculateur, observateur, Mordred est un homme de l’ombre. Et il ne s’en cache pas!

» Vous

PRENOM - Chess
PSEUDO - Cahuète
AGE - Suffisant
NOMBRE DE LIGNE - Cela dépend de l'inspiration et de mon interlocuteur, mais en général, 25-30 =)
COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM? - J'ai fait une demande de Partenariat aujourd'hui, et ait été séduite par le forum
QUE PENSES TU DU FORUM ? - Le contexte est sympa, mais le design pourrait être à revoir cela dit, j'adore le CSS !
ACTEUR SUR VOTRE AVATAR - Ben Whishaw
UN MOT POUR LA FIN ? - Quelques remarques: le nombre de fautes dans le règlement devient un peu gênant à la fin de la lecture de celui-ci. Surtout vu que vous nous demandez de ne point en faire. Ensuite, le fourchelang n'est pas une langue qui se transmet par les descendants de Poudlard, mais une faculté comme être Métamorphomage, c'est un "don" bien qu'il soit extrêmement rare et craint. Dumbledore ne le parle pas, mais le comprend bien qu'il ne soit pas l'héritier de Serpentard! Bref, voilà, il fallait que je le souligne =)