Cela faisait un mois que Arthur avait entamé son programme d'entraînements « spécial hiver ». Ces très chers coéquipiers, il avait décidé de les entrainer durement en profitant de l'aubaine que lui fournissait la neige. Qu'y avait-il de plus dur, de plus épuisant, que de courir dans toute cette bouillasse, cette glace, ce froid insupportable ? Pas grand chose. La difficulté des conditions d'entraînements allait faire de leur équipe la meilleure. C'était la première année que Arthur, du haut de sa sixième année, se hissait à la place de Capitaine, et il espérait bien remporter la victoire. Le trophée des Quatre Maisons. Personne ne pourrait plus ricaner de sa médiocrité intellectuelle, de sa capacité fantastique à se faire manipuler par tout le monde, après un tel triomphe.

Et c'était par son équipe que viendrait la gloire. Elle devait être parfaite. Arthur avait évalué leurs chances de gagner. Les équipes, cette année, était toutes à peu près équilibrées, les filles étaient plus nombreuses sur les balais, mais la donne était la même dans chaque équipe. Ce n'était pas ça qui les pénaliserait. Judy était un peu jeune, mais elle se débrouillait plutôt bien. Il fallait simplement qu'elle s'endurcisse, ce à quoi Arthur veillerait. Tous devait prendre du poil de la bête, tous devait exceller individuellement et collectivement. Ils devaient être parfaits.

Arthur, de part son statut d'enfant pourri gâté, se montrait extrêmement têtu. Comme un enfant, mais pas seulement. L'ardente compétition qu'il menait contre Julian, ce demi-frère bâtard haï et éternellement meilleur, l'avait rendu fou de reconnaissance. D'une reconnaissance qu'il méritait, pas celle que lui conférait irrévocablement son fameux patronyme. Il travaillait si dur pour se maintenir à grand peine au niveau de ses camarades, il avait l'habitude de l'obstination aveugle et désespérée.
Mais dans le domaine du Quidditch, il avait ses chances. Il le savait, et il allait le prouver. Il en riait déjà. Il ressentait déjà dans son ventre l'étourdissement de la fierté qui le recouvrirait lorsqu'il brandirait au dessus de son crâne la coupe du tournoi, acclamé, loué, roi du Quidditch pour une année. Ceci rattraperait tous ses échecs, il en oublierait les détours désastreux de cette année qui commençait si mal.

*Fiançailles... *

Il se rembrunit. Il respira. Le terrain était niquel,somptueusement recouvert de ces plaques de boues glaciales qu'il adorait. Ils allaient glisser, tomber, ils allaient être gelés, épuisés. Ils allaient avoir mal jusque dans leurs os. Le vent soufflait avec une violence encore pire. C'était comme si il venait directement du pôle nord, chargé de glace et de gouttelettes. Superbe. Il frissonnait rien que de voir les arbres se plier dans la nuit.
Alors qu'ils étaient encore à l'abri des vestiaires, Arthur se retourna vers ses coéquipiers, un sourire immense aux lèvres, grisé à l'idée de se défouler sous des étoiles glacées. Après un mois d'entraînement dans ces conditions affreuses, il était temps de passer aux choses sérieuses. Le jogging dans la neige, le renforcement musculaire, ce n'était pas du Quidditch. Il était temps de remonter sur les balais.

Bon ! s'exclama-t-il avec un enthousiasme non dissimulé. Aujourd'hui, on monte sur les balais ! Comme vous pouvez le voir, c'est un peu venteux, alors.. accrochez-vous !

Il eut un petit rire. Il préférait glousser, mais en tant que leader, il devait se contrôler et donner de lui une image virile, confiante et puissante. Le programme était assez clair.

Je vais vous épargner l'échauffement au sol, car je pense que vous en avez plein les jambes de la course à pied. Alors on va plutôt faire des passes en l'air.

L'idée de remonter sur son balai le fit frissonner d'un plaisir délicieux. Les hauteurs, le vent, il adorait.

Après, je lance le Vif d'Or, Edward tu t'entraînes à le trouver lorsqu'il fait un temps aussi moche que celui-ci. Betty et moi, on s'entraînera à lancer des Cognards sur des cibles en fin d'entraînement, on va plutôt faire deux mini-équipes : Ashley et Judy, Cara et Elizabeth font les poursuiveurs, Johny et moi en gardiens. Dès qu'Edward a le Vif d'Or, on fera autre chose. La durée de l'entraînement ne tient qu'à toi, vieux !

Arthur donna une grande claque dans le dos de son ami. Il avait plein d'idées. En Quidditch, il avait toujours plein d'idées. Ils avaient tellement de choses à travailler pour être au top ! Et il faudrait aussi qu'il leur expose sa stratégie pour le match à venir !

Comme d'habitude, Ashley avait rejoint ses coéquipiers de quidditch sur le terrain pour s'entrainer avec son équipe.
Elle avait décidé qu'elle s'appliquerait de son mieux pour corriger ses erreurs et approfondir ses techniques pour ne pas laisser à ses adversaires griffondor, le jour du match, le temps d'intercepter le Souaffle.
Elle voulait à tout prix aider son équipe au maximum et faire son néscessaire pour être à la hauteur, le jour du match.

Elle était en ce moment, avec ses coéquipiers en train de se préparer dans les vestiaires lorsque leur capitaine, Arthur dit:
"Bon ! Aujourd'hui, on monte sur les balais ! Comme vous pouvez le voir, c'est un peu venteux, alors.. accrochez-vous !"
Ashley devint alors tout excitée à l'idée de monter sur les balais même si ce n'était pas son genre d'être comme ça d'ordinaire. En tout cas, elle se garda son excicitation pour elle car elle ne voulait pas attirer l'attention sur elle.

Un peu venteux, c'était le cas de le dire. Le vent, il n'en manquait pas et en plus il était glacial.
*Au moins nous serions habitués au vent, et cela ne pourra nous déconcentrer le jour du match, déjà un petit avantage même si nous risquons d'avoir un peu de difficulté au début, aujourd'hui.*pensa t-elle.
Puis elle dit, en souriant, à Arthur: "T'inquiètes pas, tu peux nous faire confiance pour qu'on s'agrippe à notre balais."

"Je vais vous épargner l'échauffement au sol, car je pense que vous en avez plein les jambes de la course à pied. Alors on va plutôt faire des passes en l'air."fit Arthur.
Ashley ne répondit rien à cette affirmation mais au fond d'elle, elle se réjouissait de ne pas courir aujourd'hui car elle n'était même pas sûr qu'elle aurait eu le courage de courir dans ce froid.

Arthur donna ensuite ses instruction pour l'organisation de l'entrainement. Ashley les écouta avec attention puis se mit avec Judy, sa coéquipière que lui avait désigner Arthur pour les mini-équipes.
Ashley était prête mais attendait maintenant le signal pour commencer; elle attendait que le vif d'or soit lancer.

Edward sortit de son dernier cours assez démoralisé. Quelle journée ennuyante! Il marchait lentement, quand soudain il se rappela qu'il avait entraînement de Quidditch. Enfin une chose réjouissante! En plus c'était une occasion pour lui de se vider la tête de toutes ses pensées. En ce moment ce avait l'impression que sa tête allait explosé.

Quand il arriva sur le terrain presque tous les joueurs se trouvaient déjà là. Il s'avança pour les rejoindre. Quand il arriva il frissonna. C'est vrai qu'il faisait très froid!

Bon !

Ah, ça c'était le signal que l'entraînement allait commencer, et Arthur allait expliquer son déroulement.

Aujourd'hui, on monte sur les balais ! Comme vous pouvez le voir, c'est un peu venteux, alors.. accrochez-vous !

Arthur aussi l'avait remarqué! Quelle perspicacité! Un peu venteux? Tu perles! Il faisait un vent terrible et un froid de canard. Mais bon, le sport c'est le sport!

"T'inquiètes pas, tu peux nous faire confiance pour qu'on s'agrippe à notre balais."

Ah, ça c'est une bonne idée! Sauf si on veut tomber et se fracasser sur le sol. Edward imagina la scène et fit un petit sourire. Qu'est-ce que cela serait drôle!

Je vais vous épargner l'échauffement au sol, car je pense que vous en avez plein les jambes de la course à pied. Alors on va plutôt faire des passes en l'air.

"Tu m'étonnes!"

Après, je lance le Vif d'Or, Edward tu t'entraînes à le trouver lorsqu'il fait un temps aussi moche que celui-ci. Betty et moi, on s'entraînera à lancer des Cognards sur des cibles en fin d'entraînement, on va plutôt faire deux mini-équipes : Ashley et Judy, Cara et Elizabeth font les poursuiveurs, Johny et moi en gardiens. Dès qu'Edward a le Vif d'Or, on fera autre chose. La durée de l'entraînement ne tient qu'à toi, vieux !

Edward s'y attendait à cella!

"Merci de me foutre la pression!"