J'avais décider de me faire une balade. Profitez du fait que le plus part des élèves avait cours et pas moi . C'était un de ces moment que j'aimais passer à la bibliothèque mais cette fois-ci pour une raison que ne connaissais pas, j'avais eu cette envie d'aller dans le parc.

Alors que je marchais tranquillement dans le parc les mains dans les proches, je le vis près d'un arbre. Lui, Edward, se serpentard si désagréable la plus part du temps mais qui avait réussi à me toucher le coeur. A la minute ou je l'avais vu, je savais que je l'aimais, j'avais été victime comme on le dis, d'un coup de foudre. Enfin bref, il avait beau être le plus souvent méchant avec moi, je lui pardonnait tout.

Après un moment d'hésitation, je m'approcha doucement de lui et dis de façon très timide.

-Salut, je te dérange ?

Je savais déjà au fond de moi que la réponse serait très peu sympathique. Mais j'avais bien décider de profiter du fait qu'il soit seul et que nous soyons que très peu dans le parc. Certain pourrait dire qu'il était pris comme au piège mais je n'aurais pas dis cela. Je voulais vraiment qu'il fasse l'effort de me connaître. Qui plus est quand je suis amoureuse, il était très difficile de me décourager. Bien que je dises pas que j'ai souvent été amoureuse, cela m'était arrivé deux fois et les deux fois j'étais arrivé à mes fin et j'avais bien l'intention que cette fois-ci cela ne soit pas différent. Attendant sa réponse, je lui offris le sourire le plus charmant dont j'étais capable.

J'acquiesca d'un signe de tête et d'un petit sourire timide. Je le sentais que je l'ennervais mais je voulais lui prouver que si il faisait un minimum d'effort pour apprendre à me connaître, il verrait que je suis quelqu'un de sympathique. La dernière fois que j'avais été amoureuse cela avait été avec Joe Lewis, et maintenant qu'il n'est plus là et que nous avons rompu de façon assez douloureuse, je m'étais assagis et je ne voulais pas subir un autre échec.

-Rien en particulier. Je t'ai vu assis tout seul contre ton arbre alors que je me promenais. Je me suis demander si tu allais bien.

Je mis mes mains dans les poches et regarda mes pieds. Il y avait longtemps que je m'étais pas senti mal à l'aise, cette façon d'être mal à l'aise, il était très rare que je le ressente.

-Tu semblais pensif de loin, et parfois, quand on est pensif, c'est parce que l'on va mal.

A la fin de mes paroles je releva les yeux pour affronter ces yeux bleus, ces yeux bleus qui transperçait l'âme, qui donnait cette impression qu'il pouvait lire en vous comme dans un livre. C'était l'une des chose qui me plaisait le plus en lui. Son regard, après il y avait bien sur son physique qui était à tombé mais il n'y avait pas que cela, il y avait aussi son caractère. Comme si derrière cette carapace de macho indépendant, il y avait quelqu'un de fragile et briser. Je lui fis un autre sourire timide.

Le fait qu'il essayait de me convaincre que tout allait bien pour que je parte le plus rapidement me faisait sourire. Lorsqu'il me demanda si je voulais quelque chose, j'eu un élan d'impulsivité. Je lui fis un sourire.

-Ben vu que tu parles de ce que je veux.

Une part de moi voulait lui dire, je te veux toi. Mais cela me semblait assez brutale et je savais que ce genre de comportement n'énervais pas mais faisait peur. Je mis mes mains dans les poches en me mordant la lèvre inférieur.

-J'aimerais mieux te connaître...

Voila c'était dit... enfin... dit, c'est un bien grand mot. J'avais été honnête avec lui sans l'être totalement. Alors que je sentais qu'il allait me répliquer que je sentais bien peux agréable, je tendis ma mains devant moi en signe de stop.

-Et essaye, d'être honnête, de ... de ne pas agir comme un serpentard type.

Je fis une pause et soupira.

-Cela est si dure pour toi d'accepter une recherche d'amitié ?

J'avais dis amitié pour ne pas dire relation, mais en même temps, si j'avais la chance d'être son ami cela serait déjà un grand pas et un immense plaisir pour moi. Pendant que j'avais poser ma question, j'avais baisser les yeux. Je ne voulais pas vraiment affronter son regard qui était certes beau et pénétrant mais qui était aussi extrêmement froid à mon égard.

Je soupira profondément. Je savais que cela en lui plaisait pas.Je sentais qu'il n'attendait qu'une chose, c'était que je m'en ailles et que je parte, que j'arrête mon petit jeu. J'eu un petit rire... un rire nerveux.

-Que je suis bête, ce n'est pas à serdaigle que j'aurais du aller mais à Poufsouffle.

Je soupira alors et mis mes mains sur mon visage. Je m'assis ensuite contre l'arbre et me tapant de façon assez forte la tête contre l'arbre.

-Tu as déjà une opinion sur moi alors que tu n'as même pas fait l'effort de voir qui je pouvais être.

J'allongea mes jambes et croisa mes bras. Je releva mon visage vers lui.

-Allez, dis-le que tu me prends pour une tarée.

Je le quitta du regard. A présent, j'étais en colère... en colère contre son comportement froid, son manque d'effort et surtout en colère contre moi... moi... pour être tombé amoureuse de lui par un simple regard...d'être si maladroit et collante.

-C'est juste que je suis persuadée que tu peux être quelqu'un d'autre que ce serpentard froid et méchant.

Je me leva, essuya les feuilles qui s'étaient accroché sur mon jean.

-Qu'ai-je fait pour que tu refuses de vouloir me connaître ?

J'eu un petit rictus à ce qu'il venait de me dire. La guerre entre Serpentard/Serdaigle. Il y avait que les idiots pour prêter attention à ces petits combats. Néanmoins, je remarqua rapidement que j'avais obtenu quelque chose de sa part. Il venait de s'excuser. Comme quoi, il pouvait reconnaître qu'il avait un mauvais comportement. Alors qu'il s'en allait, je me leva et ajouta d'une voix forte:

-Et moi je m'excuse d'avoir été collante, je te demande pardon. Mon comportement n'a pas été... comment dire.... correcte.

Lorsque j'avais parler, il s'était stopper et j'en profita pour le rejoindre. Il n'était pas bien loin c'est pourquoi je ne me pressa pas plus que cela.

-Mais sauf erreur de ma part, la vraie rivalité est entre Serpentard/Serdaigle non ? dis-je avec un sourire. Et il parait que les serdaigles ont toujours préférées les serpentards aux gryffondors.

J'étais à présent à côté de lui, j'avais remis mes mains dans les poches. J'étais décontractée et je me sentais bien. Pour la première fois depuis longtemps, j'avais l'impression d'avoir avancé vers mon but. Comme quoi, avec de la persévérance, on pouvait tout faire. Il fallait juste y croire et ne pas abandonner. Bon je vous l'accorde, on est loin d'avoir faire un grand avancement, mais c'était mieux que rien. Tout était bon à prendre.

-Alors ? tu acceptes de bien vouloir apprendre à me connaître et moi à te connaître en retour ? lui dis-je la tête pencher sur la côté.

Je lui souria de toute mes dents. J'avais réussi à obtenir quelque chose de lui. A force de persévérance, j'avais fini par réussir à ouvrir le dialogue avec lui. J'y étais enfin arrivé. J'avais une envie de faire la danse de la victoire mais je savais très bien que cela n'était pas raisonnable. Je me contenta donc d'afficher un sourire satisfait et heureuse.

J'allais lui dire quelque chose, lorsque je réalisa que je ne savais pas quoi. Sa réponse avait lancer une sorte de gêne. Il était d'accord pour que l'on apprenne à ce connaître. Mais lui poser des questions maintenant sur sa vie privée était plus que délicat et indiscrète. Je ne savais pas du tout quoi dire ni faire. Instinctivement, je me gratta la tête...

-Et bien...

Je dégluti de façon assez difficile. Je ne trouvais vraiment rien à dire. Et la seule chose qui me vint naturellement était de lui dire:

-On fait quoi maintenant ?

Je lui fis ensuite un sourire gêner. Il devait penser que je ne manquais pas de culot de le forcer à me parler et ne pas savoir quoi lui dire. Je me sentis donc obliger de lui dire un truc, je finis pas sortir un :

-Alors, sinon, ca va ? tu as la formes ?

Je sentais que j'allais pas mettre longtemps à l'exaspérer. Je décida donc de retourner vers l'arbre.

-Tu est déjà monter en haut de celui là ?

J'avais cette envie impulsive de monter en haut, pour voir les couleurs du ciel sur les nuages. Je commença donc à réfléchir par ou j'allais pouvoir monter.

Alors que j'avais enfin trouver un endroit ou j'allais pouvoir aisément monter en haut. Edward avoua que ce n'était pas son truc de monter dans les arbres. Je compris rapidement qu'il ne devait jamais être monter dans les arbres. J'eu un rire.

-Tu as peur ?dis-je avec une voix taquine.

Il était pas du tout casse cou, je le savais plus ou moins mais au point de ne pas monter dans les arbres, il ne fallait pas déconner. Il était peut être pas souple. Cette idée me fis sourire. Je m'approcha alors de nouveau de lui.

-La vue en haut des arbres est si belle, tu devrais un jour tenter l'expérience. Tu as l'impression d'être dans les nuages, c'est beau, tu vois les montages, les lacs. La vision de la nature est totalement différente.

Je me mis alors à tourner sur moi même en balançant ma tête en arrière. Parler de la nature avait toujours tendance à me rendre heureuse et de bonne humeur.

-Sens cette air si pure.

Je m'enlaça avec mes propres bras et commença à faire un petit slow toute seule.

-C'est avec ces petites choses que l'on construit notre bonheur, en étant attentif à la beauté qui nous entour.

Il me demanda si je me sentais bien. Cela eu pour effet de me refaire descendre sur terre. Je n'avais pas aimer le ton qu'il venait de prendre. Comme si il était supérieur à moi. Mais c'était faux. Il venait d'une famille riche de sang pur, ce qui étais aussi mon cas. J'étais la petit fille du dernier empereur d'Autriche. J'étais une princesse impériale qui avait vécu par procuration la chute de sa famille.

-Tu sais, j'ai besoin de cela pour oublier ce qui est arrivé à ma famille.

Il ne me connaissait pas, il ne savait pas ainsi que je tenais grâce à cette légèreté. Je n'avais pas vécu l'exile de ma famille mais j'en étais traumatisée. Je passa une main dans mes cheveux et retourna près de l'arbre pour m'y asseoir. Je ramena mes jambes près de moi et les enlaça avec mes bras.

- Si je n'essayais pas d’apprécier les moments si futile qu'ils soient, si gamins soient ils. Si je ne le fais pas je deviens folle. Et je préfère passer pour une folle pétillante de vie que pour quelqu'un de triste et sans aucun intérêt.

Pendant que je parlais, je regardais devant moi les yeux dans le vide comme si je parlais plus à moi qu'à Edward. Je reporta ensuite mon attention sur le serpentard.

-Tu n'est pas d'accord ?

Je lui souria tendrement. Je me laissa emporter dans une contemplation de son visage. Son regard si froid était hypnotisant. Sa froideur avait tendance à éloigner une grande majorité de personne mais cela au contraire avait le don de m'attirer vers lui. Il était si beau et j'étais certaine qu'il y avait une partie en lui, de douce, de tendre, d'attentionné... du moins j'essayais de m'en convaincre.

-Tu n'es pas sans intérêt au contraire mais effectivement, j'ai tendance à te trouver triste effectivement.

J'avais une grande envie de lui demander pourquoi il semblait toujours si triste, ou alors pourquoi il était si froid, pourquoi avait il besoin de se protéger dans cette froideur, il avait peur de quoi ? Mais je savais déjà que si je lui demandais j'allais me prendre un, c'est pas tes affaires et j'allais perdre le peu de lien que j'avais réussi à établir aujourd'hui avec lui.

- Tu... tu ne crois pas que cela te ferais du bien de baisser "tes gardes" de temps en temps, ne serais ce que pour te détendre. Etre un Edward riant parce qu'il s'amuse, ou passe du bon temps et pas parce qu'il a fait une farce à un élève.

J'eu un soupire et je passa une de mes mains dans les cheveux. Je me leva et m'approcha d'Edward, plus près que je ne l'avais jamais fait. De sa hauteur, il me toisait et j'avais l'impression d'être petite face à lui.

-Dis, tu ne voudrais pas retirer cette barrière de froideur maintenant ? lui dis-je d'une voix douce qui était presque un murmure.