Prénom(s) & Nom

AGE - 14 ans SURNOM - Jud' ORIGINE - Brittanique DATE DE NAISSANCE - 16 Février 1930 MAISON - Serpentard STATUT - Sang-pur EMPLOI - / TES SECRETS - Je suis sérieusement attirée par la Magie Noire.

L'école était enfin terminée, jamais plus je ne retournerai dans cet établissement moldu, bientôt ce sera Poudlard et je n'en pouvais plus d'attendre, car c'était dans deux mois. Les grandes vacances allaient être vraiment longues, jamais, je pense, je ne cesserai de penser à la sorcellerie, aux Potions, au Quidditch... Tout ceci trotte dans ma tête depuis le début de l'année et lorsque ma lettre arrivera, ce sera comme une délivrance. Mais pour l'instant, il fallait que je rentre. Je fis quelques pas avant de me retrouver sous l'arrêt de bus si habituel que cela en devenait presque laçant, comme j'avais dis, vivement Septembre. En surveillant les minutes qu'il me restait à patienter sous cette pluie incessante qui venait s'écraser contre les vitres de mon abri, j'entendis le ronronnement d'un moteur venant du bout de la rue. Le bus à impériale numéro vingt-deux vint s'arrêter juste en face de moi et je ne tardai pas à y monter. Par chance, il n'y avait presque personne à bord, ces moldus qui ne faisaient que brailler ou raconter leur vie à leur voisin, qu'est-ce que ça m'énervait ! Je m'assis au fond du bus, près de la fenêtre, après avoir fait validé mon billet, ça n'avait vraiment rien à voir avec le Magicobus, qu'on prenait avec mes parents pour aller voir grand-mère et grand-père. Je posai mon sac à dos sur le siège voisin au miens et posa ma tête contre la vitre glacée de la fenêtre. Qu'avais-je de la chance d'être sorcière... Bientôt, j'allais faire mes études dans la plus grande école de sorcellerie du monde et plus tard avoir un prestigieux diplôme de je ne savais pas encore précisément le métier... Peut-être Alchimiste ? Je n'étais pas sûre. En cette année 1941, la Seconde Guerre Mondiale faisait de grands désastres dans la ville de Londres, c'est pourquoi je ne devais pas traîner si jamais le pire devait se produire. Maman devait être en train de préparer la dîner de ce soir, vu qu'il était dix-huit heures. Oui, je terminais très tard le Vendredi Soir, surtout la veille des vacances d'été. J'eus alors la bonne idée de déboutonner un bouton de ma chemise et de desserrer un peu ma cravate. Cet uniforme était vraiment horrible... Bon, fallait que j'arrête de me plaindre.
En revenant à ma mère, elle était bien sûr sorcière, tout comme papa, et exerçait le métier de Magenmage tout comme mon père. Ils tous les deux le même âge s'étant connus en cinquième année à Poudlard, en Histoire de la Magie en fait... Ils m'avaient raconté qu'ils s'étaient assis à côté puisqu'il n'avait plus aucune place nulle part et puis ils avaient fait connaissance, étant tous deux à Serpentard et de même année. Depuis ce moment là, ils passèrent leurs journées ensemble et ne se séparèrent jamais plus.
Et puis je suis arrivée. Oui, le 16 Février 1930 ici à Londres. J'ai découvert la Magie qui était en moi depuis ce temps quelques années plus tard, sept pour être précise. J'étais à la fenêtre de ma chambre en train de regarder ma mère récolter, grâce à un simple wingardium leviosa, les citrons dans le citronnier dans le jardin. Puis, j'en fixai un, et comme par "magie", celui ci lévita jusqu'au rebord de ma fenêtre sous les yeux admiratifs de ma mère qui me dit : bravo. Tout simplement. J'avais compris, moi aussi, que ma vie venait de changer grâce à un petit citron qui finit d'ailleurs sur du saumon à Noël...
L'arrêt du bus me fit émerger de mes pensées et souvenirs lointains. Je remarquai alors que l'arrêt était le miens et descendais du bus sans adresser la moindre parole au chauffeur qui lui me salua. Je me retrouvai alors dans une longue avenue de petits pavillons typiquement londoniens où simplement des moldus y résidaient. Moi, je m'engageai dans une sombre et étroite ruelle menant à un tout autre style de rue, plus petite aux maisons plus imposantes. Je sortis alors mes clefs de ma poche et rentrai l'une d'elle dans la serrure de la porte d'entrée puis pénétrai à l'intérieur en prenant soin de bien refermer à double tour derrière moi.

- C'est moi, lançais-je.
- Ah Judy, viens donc m'aider à préparer le repas, m'ordonna ma mère.
- Oui bien sûr.

En enlevant mes chaussures, je partis dans la cuisine et commençai alors à couper quelques oignons qui me firent rapidement monter les larmes aux yeux.

- Qu'est-ce qui se passe ? Ta journée s'est mal passée ? m'interrogea-t-elle.
- Mais non, c'est les oignons, répliquai-je.

Quelques minutes plus tard, le dîner était prêt et papa revint de son travail, ayant dût faire des heures supplémentaires aujourd'hui. Il devait être vingt heures lorsqu'on se mit à table et discutâmes avec excitation de ma future scolarité. Je savais que j'allais adorer les Potions ainsi que le Quidditch. J'avais déjà un Brossdur 3 ! Le dernier sorti et il était vraiment très rapide ! Je savais en faire, mais je ne pouvais le faire que chez mes grands-parents, ceux-ci habitants de Loutry-Ste-Chaspoule, enfin, pas très loin. Je jouais au Quidditch avec leurs voisins, bien que ces-derniers étaient plutôt ringards et que la plupart souhaitaient aller à Gryffondor, on s’amusait bien entre sangs-purs.

Justement un mois plus tard.

Depuis la fin de l'école, maman, papa et moi s'étions rendus chez mes grands parents à la campagne comme j'avais dis précédemment. J'y avais donc retrouvé tout la petite troupe avec laquelle on décida de passer le plus de temps ensemble. En parlant des membres, il y avait tout d'abord Timothy, très doué au poste de gardien et qui souhaitait intégrer l'équipe des rouges. Susan, attrapeuse, souhaitant de tout son cœur être à Gryffondor. Puis, Alexia, baraquée pour être batteuse à Poufsouffle comme sa mère, autrefois, car elle habitait désormais chez sa tante, ayant perdu ses parents. Pour finir, il y avait les jumeaux, Jack et Colin qui faisait une magnifique paire de poursuiveurs avec moi, ça faisait trois. Ces deux frères, âgés également de onze ans, voulaient être à Gryffondor et redoutaient, comme tous les joueurs, d'aller à Serpentard, sauf moi. De mon point de vue, Serpentard était vraiment la meilleure maison et bien qu'elle ait mauvaise réputation pour son mauvais caractère et son emblème, elle était parfaite. D'après papa, la salle commune est juste magnifique et puis elle est sous le lac ! Les Serpentards ont aussi une cour à leur effigie étant bordée de drapeaux, juste derrière le Viaduc.
D'ailleurs, en parlant de Poudlard, le lendemain matin, lorsqu'avec mes amis nous nous rendîmes au "Terrain de Quidditch" de Loutry-Ste-Chaspoule, cinq chouettes hulottes et lapones nous barrèrent la route portant chacune une lettre à nos noms. Je pris la première la lettre qui m'était destinée et l'ouvrit et lorsque je la lus à haute voix, tout le monde s'empara de la sienne et ce fut le plus beau jour de l'année pour nous ! Ça y était ! Poudlard approchait, nous étions enfin admis à la meilleure école de sorcellerie du monde, la lettre était signée Armando Dippet, son directeur ! Il allait donc falloir se rendre à Londres par transplanage, portoloins ou par réseau de cheminées, la seconde supposition nous plaisait le plus. Mais bon.

- C'EST TROP GENIAL ET MOI JE DIS... QUIDDITCH ! cria Alexia.
- OUAIS ! S’exclamèrent les jumeaux.

Et la petite troupe s'envolèrent sur leurs Brossdurs 1,2 et 3 et s'imaginèrent déjà à Poudlard, au terrain de Quidditch. Le vivet doré qu'on utilisait en guise de vif d'or était difficile à attraper mais Susan y parvenait sans problème. Je leur avais dis que je souhaitais aller à Serpentard mais ils ne me croyaient pas, prenant cette décision pour une blague. Mais je leur répétais que c'était la vérité et ils finirent par s'éloigner de moi et me laisser dans mon coin. C'est le jour où ils ne m'adressèrent plus la parole que je décidai d'aller à Londres par portoloin avec mon père, maman ayant attrapé ce jour-là une bonne grippe que sa mère soignait avec des remèdes "de grand-mère".
On avait pris la vieille balle de tennis de mon papi pour nous rendre à Charring Cross Road. Papa et moi étions donc partis du bois de Loutry. J'aime vraiment les voyages par portoloin, les sensations sont très agréables et fortes ce qui me satisfait pleinement. Les cheveux tout ébouriffés, nous arrivâmes alors devant la porte du Chaudron Baveur par lequel nous nous rendîmes au Chemin de Traverse grâce au barman qui nous ouvrit le passage derrière le mur de brique. Il y avait foule, comme tout le temps d'après les vendeurs. Mais au fur et à mesure que les minutes passaient, la rue commerçante commençait à se vider de ses acheteurs ce que j'avais espérer alors que je mangeais une glace chocolat-vanille au glacier du coin. C'est à ce moment là qu'on débuta mes achats. Tout d'abord, je me hâtai chez l'Apothicaire ou je choisis mon nécessaire à Potions et mes trente fioles en cristal. Le magasin suivant fut Mademoiselle Guipure, une jeune fille depuis peu tailleuse qui me fit une robe de sorcière parfaitement sur mesure alors que je me trouvais debout sur un haut tabouret de bois, face à un miroir me reflétant entièrement. Mon uniforme me donnait un petit côté intellectuelle qui me plaisait, j'allais aimer l'école, cela allait réellement me changer. Je décidai alors de rester en robe de sorcière pour le reste de la journée ce qui attirait sans cesse les regards des passants faisant apparaître sur mon visage un grand sourire jusqu'aux oreilles. En jetant mes cheveux blonds vénitien derrière mes épaules, je m'engouffrais chez Fleury et Botts où je passai une bonne heure, lassant mon père qui hésita à rentrer seul au bout de trois quarts d'heure.

- Tu ne veux pas que je te laisse, tu viendras me rejoins... commença-t-il.
- Mais arrêtes ! Juste un instant ! Répliquai-je.

Je déposai alors mes nombreux ouvrages y compris ceux de cours sur le comptoir du libraire qui me les enregistra avant de réclamer quinze gallions à mon père qui écarquilla les yeux en voyant la pile de livres.

- Tu en auras besoin ?!!
- Oui, ne t'en mêles pas, j'aime la lecture, conclus-je.

Puis j'eus le droit à un hibou grand-duc dans une belle cage métallique que je nommai Yvan et enfin, la boutique de baguettes d'Ollivanders se dressa devant moi. Je souris en entrant dans la petite boutique au haut plafond. Des centaines de baguettes étaient entreposées dans des étagères et je me demandais à quoi ressemblera la mienne. C'est alors que le fabricant de baguettes s'approcha de moi en me souhaitant le bonsoir. Il devina tout de suite ma venue et sortit de sa poche un mettre avec lequel il prit les mesures de mon bras, mon avant-bras, la distance entre mon pouce et mon petit doigt, et le tour de mon poignet. Tout ceci l'amena à m'apporter une magnifique boîte noire qu'il ouvrit avant d'en sortir une baguette en bois noir au manche très ouvragé qui me plût immédiatement. Mon cœur battait contre ma poitrine et je sentais ces battements traduisant mon excitation. Je tendis la main vers cette baguette en bois de Hêtre mesurant trente-cinq centimètres exactement et contenant un ventricule de cœur de dragon. Je refermai alors mes doigts blanchâtres sur le manche et éprouvai soudainement une sensation que jamais je n'avais ressenti. Mon cœur se calma instantanément et je fus envahi d'un bien-être hors du commun. Un vent chaud me souleva mes cheveux et le vendeur de baguettes fut satisfait lui aussi. Je lui tendis sept gallions avant de repartir baguette en main, boîte dans mon sac.

Un mois passa.

1er Septembre, nouveau départ. Le Poudlard Express était arrivé en gare et tous les élèves de Poudlard et futurs élèves montèrent à bord dans un brouhaha infernal suivis de moi-même qui venait d'embrasser mes parents. Je m'installai dans un compartiment en compagnie de jeunes filles qui m'accueillirent à bras ouverts. Toutes les quatre nous passèrent la tête par la fenêtre lorsque le train partit et adressèrent de grands signes à nos familles. Durant tout le trajet, nous parlâmes de Poudlard et de Serpentard, elles-aussi souhaitant y être admit. Enfin ! Je n'étais pas la seule à vouloir y aller. Leurs parents travaillaient aussi au Ministère sauf la mère d'une jeune fille se nommant Jane qui travaillait comme arbitre au Quidditch. Cette révélation nous plongea dans un grand fou rire mais entraîna aussi un tas de questions sur ce métier et les règles du jeu. Toutes les quatre, on avait les mêmes passions, les mêmes secrets et les mêmes défauts. On se ressemblait tellement alors que nos vies étaient tellement différentes. L'une habitait en Irlande, l'une en Ecosse et l'autre dans le Devon.
Lorsque le chariot tapissé de sucreries passa devant la porte de notre compartiment, nous fîmes le plein de friandises pour tenir les neuf heures restantes de voyage. Mais elles passèrent très vite. Entre deux dragées surprises, la nuit commençait à tomber ce qui indiquait qu'il ne restait que deux bonnes heures avant d'entrer en gare de Pré-au-Lard. L'excitation à son comble, nous eûmes très vite un fou rire en se racontant différentes blagues sur les moldus plus ou moins bêtes mais hilarantes.

Trois heures passèrent et le Poudlard Express s'arrêta au bord du quai de la gare de Pré-au-Lard. Je m'étais presque endormi mais je fus très vite sur pieds lorsqu'il fallut que je descende du train. En rang par deux, les premières années suivirent le concierge du château jusqu'au Lac Noir où je montai pour la première fois dans une barque. Le trajet jusqu'au château fut rapide mais inoubliable. Ce-dernier était comme parsemé d'étoiles ce qui n’était en fait que les fenêtres d'où les lumières s'échappaient. J'avais plongé ma main dans l'eau glaciale ce qui me la rendit très rapidement bleuâtre.
Cinq petites minutes s'écoulèrent avant que les nouveaux arrivants ne posent pied à terre et montent un long et étroit escalier de marbre jusqu'à l'entrée de la cour du château. Nous la traversâmes pour nous rendre devant la porte de la Grande Salle, où la Répartition allait se dérouler. Lorsque les portes s'ouvrèrent, de nombreux regards furent braqués sur nous ce qui me fit rougir. Le plafond magique était magnifique et mon regard se porta immédiatement après sur la table des Serpentards. Le Choixpeau Magique chanta quelques instants une chanson plutôt amusante mais un peu bête de mon point de vue puis commença à répartir les élèves dont le nom de famille commençait par A. Y compris moi, la troisième.

- JUDY ALLOWRIGHT.

En déglutissant, je montai sur l'estrade et m'assis doucement sur le tabouret plus bas que celui de Mademoiselle Guipure et quelques instants plus tard, le Choixpeau se posa sur ma tête et s'écria après multiples réflexions :

- SERPENTARD !!

Première année : Durant ma première année, je me fis de nombreux amis et ma moyenne frôlait la perfection. J'aimais toujours autant les Potions et le Vol et cela se voyait. J'assistai à mon premier match de Quidditch.
Deuxième année : Ma deuxième année à Serpentard fut superbe ! Mes moyennes stagnèrent comme l'année précédente et mes examens furent tout aussi bien réussis. Ma mère m'offrit un boursouflet que j'appellai Samy.
Troisième année : Je découvris que mon épouvantard était une Acromentule. Je n'en ai jamais vu mais c'est vrai que c'est horrible. Je m'améliorai en Potions et j'eus O de moyenne dans cette matière.

PRENOM - Léa
PSEUDO - Aucun
AGE - 14 ans depuis peu
NOMBRE DE LIGNE - Habituellement, j'écris environ quarante ou cinquante lignes en moyenne.
COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM? - Sur Forumactif.net, un topsite.
QUE PENSES TU DU FORUM ? - Magnifique ! J'ai longtemps cherché un contexte se situant dans les années Jédusor et j'ai trouvé cette petite perle au milieu d'un océan de forums en tout genre.
ACTEUR SUR VOTRE AVATAR - Bella Thorne
UN MOT POUR LA FIN ? - Je vous aime déjà !