Qu'est ce qui se mijote [PV Tom]

Jo était venue sur le toit du collège Poudlard pour s'isoler un peu, et réfléchir. Le professeur Dumbledore lui avait dit que sa mère allait mieux et lui avait aussi expliquer pourquoi, Pré-au-Lard avait été attaqué et surtout par Qui. Elle ne savait pas trop quoi en penser? Mais l'essentiel et que sa mère aille mieux et qu'elle puisse bientôt marcher. Elle venait d'envoyer une lettre à ses parents, et lui disant qu'elle espérait les revoir trés bientôt, mais avec les vacances de Noël qui approchaient, elle aurait l'occasion de rentrer chez elle. Jo en profitera pour prendre une photo de son chat, et la donné à Aulne, elle voulait tout de même remercié la jeune fille pour ce qu'elle avait fait. Elle avait le même âge, et pourtant la jeune Serpentard avait l'impression que Quibber avait vécu de grands choses, et qu'elle ne souhaitait pas en parler.

Elle s'approcha du bord du toit, et vit le sol, il était trés loin et cela fit tourner un peu la tête à la jeune fille. Elle se recula en soupirant et respira un grand coup, le monde semblait plus beau et lumineux, avec ce joli couché de soleil, en tout cas plus beau que hier, ou même ce matin. Elle sourit au ciel, et entendit du bruit dans les escaliers, quelqu'un montait. Jo regarda tout autour d'elle, dans l'espoir de trouver un endroit pour se cacher, si un des professeurs la trouvait ici, elle aurait des ennuis, des heures de colles ou des lignes. Et c'était pas trés drôle de copier cent fois la même chose. Elle commença à reculer vers le fond, il y avait un petit toit de l'autre côté de l'allée entre les créneaux, mais elle n'aurait jamais le temps de l'atteindre... Il ne restait plus qu'assumer ce qu'elle avait fait, violer le règlement de l'école...

[et voilà pour 666ème message hihihi^^!]

Il avait toujours su que Jo Benett lui servirait un jour, qu’elle le veuille ou non, qu’elle soit consentante ou pas. C’était devenu une sorte de principe, depuis qu’elle avait refusé de rejoindre son camp. Volontaire ou pas, Jo devait lui être utile, et commencait en effet à clairement le devenir, toujours contre son grès. Après tout, c’était elle qui l’avait voulu. Elle aurait sûrement beaucoup plus de mal à supporter les circonstances de ces actes qu’elle n’avait pas voulu comettre que celles d’actes qu’elle aurait accompli sciemment. Peu importait à Tom les cas de consciences qu’engendreraient les actions futures et involontaires de la cinquième année, la seule chose importante, en l’occurrence, était le résultat, il allait pouvoir obtenir ce qu’il voulait... et se servir de Jo au passage, pour le simple plaisir de la manipulation (...et également le soucis de la discrétion), une fois de plus, il allait se servir d’elle, comme il l’avait fait pour ternir sa relation avec Daniel. Sauf qu’il ne s’agissait plus, à cet instant précis, de simples paroles. Tom allait imposer à Jo un châtiment plus extrême que celui qu’il avait pu lui faire endurer plus tôt. Pour qu’elle-même devienne l’instrument de dissuasion dont il avait grandement besoin à propos d’un élément qui devenait sérieusement encombrant.

Ce jour là, et dès le lever du soleil, Tom avait déjà planifié tout ce qui se passerait. Ce serait ce jour-ci, à un instant où Jo ne le verrait pas venir, à un endroit où personne n’irait les trouver.. Il avait bien sûr songé qu’il devrait sans doute provoquer le destin et donner à Jo le prétexte de s’isoler, mais il préféra laisser à la verte et argent sa chance de se laisser piéger d’elle-même. Et c’est ce qu’elle fit, en effet. Tom dût attendre jusqu’à la fin de la journée, que le soleil se couche enfin, pour que Jo, qu’il avait toute la journée observé du coin de l’oeil, ait l’excellente idée de s’isoler. La jeune fille ne semblait pas au meilleur de sa forme. Des rumeurs de couloir avaient en effet appris à l’héritier que la jeune fille, elle aussi, avait à subir les conséquences de la destruction de pré-au-lard au sein de sa famille. Les rumeurs allaient bon trains, certaines disaient que la mère de Jo était dans un coma profond, d’autres qu’elle allait bien... pour la principale concernée, la pilule n’était pas forcément évidente à avaler. Si Tom avait eu la moindre considération pour qui que ce soit, il aurait pu compatir à ses tourments, mais il était lui-même, alors il ne le ferait certainement pas. Au contraire, il préférait enfoncer le clou. Il superposait les malheurs, comme il le faisait avec Daniel, avec le plaisir malsain de détruire nonchalament quelques existences qu’il jugeait insignifiantes.

Après avoir discrètement épié les moindres faits et gestes de la jeune fille depuis le matin, Tom, voyant que Jo se libérait plus tôt de la compagnie des quelques camarades qui avaient pris leur dîner avec elle, prétexta à ses propres “camarades” (le terme est vraiment difficilement approprié, mais passons) qu”il avait quelques recherches de dernière minute à faire à la bibliothèque. Ces derniers, ayant pris l’habitude d’éviter de lui poser la moindre question, sachant qu’il ne s’embarrasserait d’aucune réponse, s’étaient contenté d’acquiesçer, et il avait ainsi pris congé d’eux pour suivre discrètement la jeune fille. Il fallait au possible éviter qu’elle ne remarque sa présence, ce pourrait être contraignant au moment où elle retrouverait son état normal, bien qu’il saurait toujours trouver la parade nécessaire.

Tom suivit Jo jusqu’aux créneaux. C’était parfait. La jeune fille n’aurait pas pu trouver meilleur endroit pour s’isoler. C’était là l’un des recoins les plus sûrs du château, personne ne s’y aventurait jamais ou presque, et peu de gens avaient la fantaisie de s’y rendre au moment où on voulait être seul (raison pour laquelle Tom avait déjà privilégié cet endroit à plusieurs reprises). C’était là, l’instant idéal. Tom tira sa baguette de sa poche. A l’instant où il voulut se rapprocher d’elle, il fut convaincu qu’elle l’avait entendu. Au moins elle ne l’avait pas vu. Il n’y avait pas un instant à perdre. Il fallait qu’il agisse avant qu’elle ne remarque sa présence.

“Impero”. Le ton de sa voix était presque inaudible, mais qu’importe, le sortilège, qu’il n’avait que peu utilisé jusqu’ici, fonctionna immédiatement.

Alors il introduisit dans l’esprit de Jo l’acte qu’il lui commandait de faire. LA faire souffrir. LA dissuader. Pomona Fitz.

Jo soupira et regardait le paysage qui se profilait à l'horizon, le soleil déclinait doucement, et se couchait sur une douce mais fraiche, trés fraiche journée. La nuit commençait à apparaitre, derrière elle, le ciel était bien plus sombre, et bien plus bleu que devant elle, qui avait encore une petite touche de orange. La jeune fille s'apprêtait à faire demi-tour, surtout que quelqu'un semblait monter les escaliers, à moins qu'elle n'est rêvé.

Son esprit fut vidé, d'un seul coup, elle n'arrivait pas vraiment à réfléchir, en fait c'est comme si son cerveau n'était plus fait pour "réfléchir" mais pour "agir" selon la volonté de quelqu'un d'autre. L'esprit de la jeune fille était "enfermé" derrière un miroir, et voyait son propre corps agir, sans qu'elle ne commande rien...
Un nom apparut dans ses pensées, Pomona Fitz, elle venait juste d'avoir dix sept ans, la jeune Benett lui avait souhaitait, ce matin même. Jo savait que ses intentions, non celle de l'autre, n'était pas trés attentionnée envers Pomona, mais elle avait beau s'agitait dans tous les sens, son esprit restait emprisonné, derrière le miroir..

La faire souffrir, non Jo ne voulait pas faire souffrir sa camarade de classe, Pomona qui pourrait peut-être devenir une amie, avec le temps, mais la voix, disait qu'il fallait le faire. Pendant un moment, la jeune fille crut avoir retrouver son corps, mais ce n'était que pour bouger le bras, ou plutôt le faire trés légèrement tremblé.
La dissuader. La dissuader de faire quoi, Jo n'en avait pas la moindre idée, son esprit attendait de nouvelles "instructions", mais elle avait déjà commencer à marcher pour trouver la jeune fille. Il lui sembla voir une ombre dans un coin, mais elle aurait bien été incapable de dire qui cela pouvait être.

Son esprit ne semblait plus trop savoir qui était qui, seule l'image de Pomona Fitz était claire dans ses pensées. Elle devait la trouver, la faire souffrir, et la dissuader... Bien que Jo n'en avait pas la moindre envie de faire toutes ces choses à sa camarade, mais elle n'avait pas le choix, la voix disait de le faire, alors elle devait le faire ...

[J'ai mis qu'on était le 12novembre, le jour de l'anniversaire de Pomona, mais si ça va pas, je peux changer... Je savais pas non plus quoi mettre pour dire que Jo ne pouvait plus agir par elle-même, j'espère que ça va^!]

( le 12 novembre, c'est pas mal - pas longtemps après la conversation de Tom et Daniel ,donc c'est bien^^. Ton rp est parfait, mais je pense qu'on a pas besoin d'en ajouter plus pour nous deux Wink

)

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