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#Sujet: Histoire de famille - Rafa Lun 23 Oct - 13:10
❝ Rafa & Robin❞Histoire de famille- Tu sais, j’aimerai beaucoup le rencontrer ce garçon qui occupe toutes tes pensées.
La remarque est faite d’une voix douce, presque un peu distraite un dimanche soir alors que mère et fille profitent d’un moment de calme à la maison. Setor, lui, est en déplacement pour deux semaines. Un contrat juteux avec une entreprise française qui nécessitait sa présence sur place pour plus d’ample négociation. L’occasion pour Robin de passer un peu de temps avec sa mère. Il faut dire qu’entre le travail et Rafa, la jeune femme n’est pas souvent chez elle et si elle ne déloge guère, il n’empêche qu’elle passe une majorité de son temps libre avec l’irlandais. Quoiqu’ayant toujours eu une vie sociale active, il ne faut pas être un grand clerc pour noter un léger changement chez la jeune femme.
Pia, sous ses airs discrets, est plus fine que son mari et il y a des signes qui ne trompent pas. S’il subsitait le moindre doute quand elle a lancé sa remarque, ceux-ci s’éffacent instantanément en voyant la tête de sa fille. Robin n’a jamais été douée pour la dissimulation et le rouge qui lui monte aux joues montrent qu’elle a touché juste. A sa décharge, la jeune femme n’essaie même pas de nier et d’une voix timide qui ne lui ressemble pas, elle répond :
- Vraiment ? Mais Papa … - Laissons ton père en dehors de tout ça dans un premier temps. Ce qu’il ne sait pas ne lui fait pas de mal.
Contrairement à son mari, Pia ne s’est jamais sentie insatisfaite de la position sociale occupée par les Hammond. Son aîné a beau s’être mariée à un Zabini, elle aurait été tout aussi satisfaite de la savoir avec un né-moldu pour peu que sa fille soit heureuse. Les arguments économique de son mari n’ont que peu d’impact sur cette femme qui se soucie plus du bonheur de ses filles que l’influence et le compte en banque de la famille dans laquelle elles vont mariés. Tout en reconnaissant qu’une bonne situation financière aide au bonheur, elle privilégie des relations saines à une vie passée au côté d’un compagnon pour lequel on épprouve au mieux de l’indifférence.
Quoiqu’un peu surprise par la proposition de sa mère, Robin ne demande en réalité pas mieux que de pouvoir présenter Rafa à celle-ci. Néanmoins, elle s’inquiète. Ne va-t-il pas mal le prendre ? Avoir l’impression qu’elle lui force la main ? Parfois, elle revient à ses inquiétudes premières, l’impression qu’il pourrait fuir s’il se sent oppressé puis elle se rappelle que les choses sont différentes et que sa seule répugnance risque d’être de mettre les pieds dans le monde sorcier.
Lorsqu’ils se retrouvent un mardi soir, particulièrement calme, dans l’appartement de Rafa où - à sa grande horreur - elle a pu directement transplaner puisqu’il est exempt de protection magique, elle lui explique :
- Maman aimerait bien te rencontrer. Elle a deviné toute seule, apparemment je ne suis pas très discrète, s’amuse la jeune femme.
Il faut dire que Robin n’a pas ce talent de dissimulation qu’on pourrait trouver chez les gens d’autres maisons. Elle trouve pénible de devoir faire les choses en cachette si bien qu’elle est en réalité plutôt heureuse que sa mère ait fini par percer son secret.
- Qu’est-ce que tu en penses ? Je lui ai dit que tu venais assez peu de notre côté, alors elle a proposé de venir à Londres. Il paraît qu’elle a même des vêtements moldus mais je ne les ai jamais vus.
Comme beaucoup d’enfants, elle s’est amusée à jouer avec les vêtements de sa maman mais même en faisant un effort la blonde a bien du mal à imaginer sa mère dans autre chose qu’une robe de sorcier.
- Papa ne sera pas là, se sent-elle obligée de préciser. Il est à l’étranger pour deux semaines.
Il est peu probable que Setor s’en souvienne mais Rafa et lui se sont déjà rencontrés. Une rencontre plutôt embarrassante pour Robin qui n’aime guère s’en souvenir puisque la dispute homérique qui a suivi a provoqué leur séparation pendant plusieurs mois. Elle avait justifié son mensonge en expliquant qu’on ne présentait sa famille que quand on était dans une relation sérieuse. Explication qui n’avait guère convaincu Rafa. Quoiqu’elle ait proposé la rencontre avec une certaine désinvolture, elle ne se sent pas totalement rassurée pour autant.
- Ne te sens pas forcé si tu n’as pas envie. Je dirais juste non à maman.
Est-ce qu’il ne va pas avoir l’impression qu’elle tente de lui mettre la corde au cou ?
Rafael O'Riordan
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#Sujet: Re: Histoire de famille - Rafa Mer 8 Nov - 21:47
Histoire de familleRobin & Rafa
Ça fait quoi ? Dix jours, oui, dix bons jours que la gouttière de la façade s’est décrochée, et qu’à chaque averse, la flotte tombe droit sur l’appui de la fenêtre du salon. Même lorsqu’il ne pleut pas beaucoup, ça suffit à faire un beau boucan, avec cette eau qui dégringole et rebondit sur la brique. Dix jours que Rafa a alpagué Kelly, le frère de Roy, celui qui est charpentier-couvreur-électricien-et-un-peu-plombier, pour lui demander d’intervenir au plus vite. Dix jours que l’autre enfoiré a promis de faire passer ça “en priorité”, et que par conséquent, il s’occupe de tout autre chose. Au début, Rafa a laissé filer. Il faut dire que le temps s’est fait plus doux, et ça fait bien quatre ou cinq jours qu’il n’a pas plu. Mais ce matin, il s’est remis à saucer, de sorte que la première occupation d’O’Riordan, dès sa sortie de chez lui, vers les sept heures - le bruit de la flotte l’ayant réveillé - a été de rendre visite à ce bon Joe Kelly. L’autre a juré sur la vie de ses six gosses que ce serait réparé avant quarante-huit heures, et Rafa, pas habitué à repartir bredouille, a de son côté promis que si ce n’était pas le cas, les pénalités de retard allaient laisser des hématomes. Tope là, cochon qui s’en dédit. Une promesse est une promesse, pour l’un comme pour l’autre.
N’empêche que ce soir, alors qu’il est installé sur le canapé, devant le feu, le bruit de la pluie est presque devenu agréable aux oreilles de l’Irlandais. Peut-être, mais qui sait ? parce qu’une jolie blonde est couchée à ses côtés, la tête sur ses cuisses, pendant qu’il joue négligemment avec ses longs cheveux. D’aucuns prétendent que la présence de cette jeune femme suffit à faire de Rafa un autre homme - patient, conciliant, et sans doute romantique, donc, puisqu’il se prend à rêvasser au son de la flotte, sans maudire une seule fois Joe Kelly. Felix le chat n’a pas quitté Robin d’une semelle depuis son arrivée dans l’appartement ; il est présentement roulé en boule sur le ventre de la jeune femme, et l’ensemble doit former une scène familiale des plus touchantes. Une chance que personne ne les voie, tiens. Ça aurait pas fini de se marrer.
C’est un de ces moments de silence qui s’établissent parfois entre les deux jeunes gens, et qui se prolonge depuis cinq bonnes minutes lorsque Robin se décide à briser le charme. Ce qu’elle annonce n’a rien d’une bonne nouvelle pour son compagnon : sa mère, qui a deviné qu’il y avait un amoureux dans le paysage, voudrait faire sa connaissance. Encore échaudé par son entretien avec Leach (qui ne s’est pourtant pas si mal passé que ça), Rafa commence par tirer une gueule de six pieds de long à la perspective de remettre le couvert. Son premier réflexe est de refuser net. Eh quoi ! Je vais pas me taper toute la famille, un par un, si ? Ben si. C’est comme ça que ça se passe, chez les gens civilisés. Tu as assez certifié à Leach que tu n’étais pas là pour jouer avec Robin, que tu étais aussi sérieux qu’on peut l’être, pour ne pas avoir le droit de te défiler. Pour se donner un peu de temps, il remarque :
“Je croyais qu’on ne présentait son petit ami à sa famille que quand c’était vraiment du sérieux, du plus que sérieux… alors ça y est, j’ai passé le test ?”
Faut croire qu’il l’a passé, le test, et haut la main, puisque le dimanche suivant, il attend, nerveux comme pas deux, que Robin vienne le chercher pour transplaner chez elle. Dans un élan d’enthousiasme, à moins que ce ne soit dans la fatigue d’une nuit bien occupée, il a en effet proposé, de lui-même, que la rencontre se fasse côté sorcier, et encore mieux, chez les Hammond. La mère de Robin n’étant pas chef de la police magique, ni flic d’aucune sorte, elle éveille beaucoup moins de méfiance que Nobby Leach chez le prétendant de sa fille ; et puis, stratégiquement, Rafa se dit que c’est un premier pas, une façon d’investir la place. Il s’est bien assuré que Leach ne serait pas présent à ce déjeuner ; comprenant ses réticences, Robin a garanti l’absence totale de son grincheux de parrain. Elle a aussi certifié que sa mère était une personne ouverte et bienveillante, mais elle n’allait pas dire le contraire, et Rafael réserve son jugement à ce sujet.
Et c’est le jour J, déjà. O’Riordan est affairé à choisir une cravate lorsque Robin apparaît dans l’appartement avec un “plop” qui fait accourir Felix.
“La bleue ou la bordeaux ?” demande O’Riordan de but en blanc en montrant les deux cravates. Il a revêtu un costume trois-pièces gris foncé, très BCBG, et il doute, tout à coup, en voyant Robin et sa tenue simple :“Ou c’est trop habillé ?”
Comment on se sape, pour aller rencontrer pour la première fois la mère de sa copine ? Un miaulement strident de Felix le ramène à la réalité, et il embrasse la jeune femme :
“Pardon. Bonjour, toi. Tu vois, j’ai le trac, j’en oublie même de te dire que t’es encore plus belle que la dernière fois que je t’ai vue. Je pensais pas que c’était possible.”
La présence de la jeune femme l’apaise un peu, le temps d’une étreinte, de quelques baisers, le temps de remplir ses narines du parfum qui se dégage des cheveux blonds - puis l’inquiétude revient :
“J’ai acheté des fleurs, tu crois que c’est bien ? Elle aime les fleurs ? Tu crois que je devrais prendre ma baguette ?”
Question inutile : Robin ne cesse de lui répéter qu’il est un sorcier, et qu’un sorcier ne se sépare jamais de sa baguette. Elle compare l’objet à son Beretta, sans le convaincre totalement. Avec un flingue, il est assuré de se défendre. Avec une baguette, c’est beaucoup moins sûr.“C’est juste le manque d’entraînement”, rabache Robin avec son infernale patience. Rafa connaît ses répliques, à force, et il embraye de lui-même :
“OK, OK, je la prends. En plus, t’as vu, j’ai pas mon Beretta. Je vais voir si ça fait vraiment pareil.”
La réponse est non, songe-t-il alors qu’ils réapparaissent dans la campagne, un peu à l’écart du village des Hammond. Il manque le poids familier du flingue à sa ceinture, et en prime, il a la certitude d’avoir l’air d’un con avec son bouquet de fleurs à la main. Qu’est-ce qu’il faut pas faire, bordel…
Robin Hammond
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#Sujet: Re: Histoire de famille - Rafa Mer 22 Nov - 22:20
❝ Rafa & Robin❞Histoire de familleC’est presque du bout des lèvres que Robin propose à son compagnon de venir passer un dimanche en compagnie d’elle et sa maman. Allongée dans le canapé, la tête confortablement calée sur ses genoux, un chat sur son ventre avec pour seul bruit, celui de la pluie, du feu dans la cheminée et des chansons qui passent à la radio, la jeune femme se dit que si elle ne lui demande pas maintenant, elle ne lui demandera jamais. Pourtant, elle redoute une réponse négative. Après tout, elle ne s’attend pas à ce qu’il accepte. La jeune femme ne le voit pas refuser frontalement. Il la connaît, il sait que si elle pose la question c’est que ça lui tient à cœur. Dans sa famille, on partage tout, les bons moments comme les mauvais et Rafa, de son point de vue, est une des meilleures choses qui lui soit arrivé. Peut-être plus tard, lui répondra-t-il avec un sourire sans faire de promesse qu’il risquerait de ne pas tenir. Ce n’est pas le genre de la maison, quand Rafa s’engage à faire quelque chose, on peut être sûr qu’il tiendra parole.
- Ne te sens pas forcer.
Elle le répète une seconde fois, pour qu’il sache qu’elle le pense vraiment. Si Robbie adorerait qu’il rencontre Pia, jamais elle ne le forcerait à faire quelque chose qui le mettrait mal à l’aise. Un peu comme il l’a fait pour elle, elle attendrait qu’il soit prêt.
- Maman ne le prendrait pas mal. Je lui dirais juste que tu ne préfères pas pour le moment.
D’autres s’en offusqueraient peut-être mais pas Pia dont Robin a hérité du caractère doux et conciliant. Non, Pia comprendrait même si elle serait probablement déçue de ne pas voir sa curiosité assouvie. Un point que Robin décide de ne pas mettre en lumière pour que Rafa prenne sa décision seule. Néanmoins, sans qu’elle le sache, la partie est gagnée d’avance. La jeune femme a peu d’exigences et le peu qu’elle vocalise, son compagnon s’efforce généralement de les réaliser.
Voilà pourquoi elle se retrouve, le dimanche suivant, devant la porte de l’irlandais. Elle n’a pas les clés mais celle-ci est toujours ouverte quand Rafa est chez lui. Dans son quartier, personne n’oserait venir chercher des noises au second de Callahan lui a-t-il fait savoir.
- Bordeaux, tranche-t-elle sans hésitation. Mais je te trouve beau avec les deux. Tellement que je pourrais presque avoir envie de l’enlever, s’amuse-t-elle.
Peine perdue, Rafa, plus stressé qu’elle ne le pensait, semble à peine l’entendre et l’embrasse avec retard pour la saluer. Avec délice, la jeune femme se laisse aller à leur étreinte, le décoiffant à peine pour lui donner un air un peu moins présentable. Elle-même est vêtue comme une parfaite sorcière, une lourde cape doublée recouvrant sa robe myosotis.
- Tu es parfait. Maman va t’adorer, je le sais déjà et elle adore les fleurs. Tu ne pouvais pas mieux faire.
La baguette dans son costume, les fleurs dans une main, son compagnon est enfin prêt et il ne reste plus à la jeune femme qu’à le prendre par le bras pour transplaner à Ipswich. Contrairement à la dernière fois, ils arrivent un peu avant l’heure de midi et la place grouille de sorcier venu profiter du marché. Il y a des vieilles dames profitant du soleil hivernal, des enfants avec leurs parents. Il y règne une saine agitation mais moins oppressante qu’à Londres et puisque chacun vaque à ses affaires on se retourne à peine sur les deux jeunes gens. Nul doute que les commères du village les ont repérés mais personne ne vient les embêter.
Rafa n’ayant probablement pas retenu le chemin, elle le guide vers la sortie de la place pour prendre le chemin qui les mène chez elle. Il ne faut pas longtemps pour atteindre l’entrée mais ils échangent à peine quelques mots tant l’ancien Poufsouffle semble stressé. Avant d’ouvrir la porte, elle se met sur la pointe des pieds pour déposer un chaste baiser sur ses lèvres et murmurer :
- Ça va bien se passer tu vas voir.
Elle ouvre la porte d’un air sûr :
- Maman ? On est là. Se tournant vers le miroir qui trône à l'entrée, elle lui lance un regard sévère tout en le sermonnant : Toi, pas un mot ! - Je n’oserai pas, répond le miroir d’un ton qui laisse à penser qu’il ne demanderait pourtant pas mieux.
Il n’en faut pas plus pour qu’une petite femme apparaisse dans leur champ de vision. Plus grande que sa fille, mais pas de beaucoup, elle est aussi plus mince, plus pâle mais avec un sourire tout aussi doux et aimable. De jolis yeux bruns dévisagent Robin avec une affection évidente et puis viennent s’attarder sur Rafael avec un doux sourire. Ses cheveux, blond comme ceux de sa cadette, sont savamment tressé dans un joli chignon un peu lâche et sa robe de sorcière d’un joli vert émeraude est recouvert par un tablier orné de délicate petite fleur où l’on ne discerne pas une seule tâche.
- Rafael, je présume ?, le salue-t-elle lui tendant la main. Ravie de vous rencontrer, je suis Pia, la maman de Robin. Vous êtes aussi charmant qu’elle me l’a décrit. Enfin, c’est tout ce qu’elle a bien voulu me dire. Elle s’est faite très secrète, pas vrai ma chérie ? Tu verras bien, m’a-t-elle dit. J’ai donc dû faire taire ma curiosité mais me voilà récompensée. Les fleurs sont pour moi ? Comme c’est charmant, ça fait longtemps que je n’en ai pas reçu. Mon mari dit qu’on a passé l’âge d’être romantique, ajoute-t-elle avec un petit rire. Venez, venez, ne restez pas dans l’entrée. Je finissais le repas en vous attendant.
Tout en parlant, elle se dirige vers la cuisine. Sur le plan de travail impeccable, un des chats que Rafa a déjà rencontré se prélasse, profitant du soleil de midi qui vient taper contre la fenêtre. Sur le feu, plusieurs casserole dont s’échappe un fumet appétissant. Une cuillère en bois s’affaire à touiller toute seule, s’assurant que les préparations ne brûlent pas. D’un mouvement de baguette, Pia fait venir un vase d’un accio silencieux et elle le remplit d’eau à l’évier avant d’y mettre les fleurs qu’elle organise avec un plaisir évident.
- Voilà, parfait ! J’espère que vous aimez le rôti. Quand j’ai demandé à Robin ce que vous vouliez manger, elle m’a répondu : rien de trop étrange. Je ne savais pas ce qu’elle voulait dire par là alors j’ai fais ce qu’on aurait pu trouver à la grande table de Poudlard. J’espère que vous aimez le rôti. Vous y étiez aussi si j’ai bien compris ? Dans quelle maison ? Ho ! Mais je manque à tout mes devoirs et Robin me fait des gros yeux. Je fais tout un interrogatoire et je ne vous ai même pas proposé à boire !