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#Sujet: Homemade dynamite + Billy & cie Sam 24 Juil - 23:37
Homemade dynamite
Billy, Rafa, Warwick & Finn
Pour le dire de façon simple, l’humeur de Finn Callahan est exécrable. Il faut continuer, il le sait, il a fini par s’y résoudre : ils se sont trop fait de mal pour ne pas faire autrement que continuer leur chemin chacun de l’autre côté. Ça, il le sait, et il est résolu à s’y tenir, comme il était résolu à laisser Eve partir si elle le voulait. Mais il se sent vide, absent, et tout lui rappelle qu’elle n’est pas là. En un mot comme en cent, passer à autre chose, c’est plus facile à dire qu’à faire. La seule option qui tiendrait la route, dans ce cas, ce serait d’aller la voir et de lui dire qu’elle lui manque, mais c’est précisément la seule chose que Finn ne peut pas faire. Alors il essaye de trouver des dérivatifs, pour se garder l’esprit occupé.
Il s’est mis une ou deux mines, au début, mais l’alcool n’a pas aidé, loin de là, à sa mélancolie, pire, ça l’a aggravé. Alors il a essayé d’autres choses. Entre deux affaires rondement menées pour le Cohan – un livraison de contrebande à organiser, des italiens à convaincre au Cincinnati - il a claqué quelques centaines de livres dans de nouveaux costumes, vu une nouvelle pièce de théâtre, négocié avec le metteur en scène de Hamlet qu’il reprenne son rôle en septembre, qui arrive bientôt, lu quelques scénarios, vu la version montée du film qu’il tournait en Cornouailles avant que tout ne parte en live, fait une fête avec ses amis du cinéma, revenus de vacances car partis sur la Rivera…et rien n’y a fait. Les costumes lui ont rappelé que Eve n’aimait pas les siens, alors Callahan a changé de gamme et opté pour une gamme plus sobre de complet, dans des tons sobres, limitant les fantaisies aux cravates et pochettes. Mais Eve n’est pas là pour l’approuver et lui, en dehors de ça, n’est que moyennement satisfait de l’achat. Parler de Hamlet lui a rappelé la fois où elle est venue le voir. Le film n’a fait que lui rappeler leur rupture. Qu’il a du expliquer, à mots couverts, à Christopher et à ses autres amis acteurs, ensuite, en évitant tous les détails qui ne les regardaient pas.
Bref, rien de flambard. Autant dire qu’il n’a pas tellement envie de retourner au Cohan ce jour là en sortant d’un rendez-vous avec un réalisateur qu’il connait bien. La seule bonne nouvelle du jour – « écoute, je te promets rien, mais en septembre, on va chercher des gens, on va tourner un Sherlock Holmes. Tente pour le rôle, on ne sait jamais, et sinon je te réserve Moriarty » - risquerait d’être gâchée. Il a l’impression d’y étouffer, trop de souvenirs liés à Eve là bas. Et puis Rafa – le pauvre vieux – fait la gueule, encore plus que d’habitude, à cause de sa propre rupture. Ils ont l’air beau, tous les deux, tiens, songe son patron en reprenant quand même la direction du Cohan par habitude. De toute façon, il faut se faire oublier, après l’épisode Ludovico : normalement, personne ne va les emmerder puisque c’est un accident, mais sait-on jamais. Tiens, il faudrait qu’il voit avec Stubbs pour qu’il se renseigne, après tout, ça sert à ça de corrompre la police. Et puis il y a McGregor, c’est vrai que les travaux en Irlande se poursuivent, et même si Finn n’est plus très sûr d’avoir l’appui de Chouvalov…Bon, il en parlera à Rafa, songe-t-il en poussant la porte du bar. « Salut, Liam. Quoi de neuf, Rafa ? Faut que je te parle d’un… » Ça l’occupera un peu et ça lui changera les idées. Et à lui aussi. Ça lui évitera de penser à tous les souvenirs liés à Eve qui y sont liés…
Finn s’interrompt en plein milieu de sa phrase. Attablé en plein milieu du bar, Warwick Grant, Billy Stubbs, et Rafael. Liam, de loin, regarde la scène d’un air suspicieux. Une lueur irritée, comme l’éclat de l’explosion d’une dynamite, s’allume dans le regard de l’acteur. « C’est quoi ce bordel ? Vous voulez quoi, tous les deux ? » Il se tourne vers Rafa et lance sans vergogne, comme s’ils n’étaient pas là : « Qu’est-ce qu’ils veulent ? » Le ton est donné, ils vont s’amuser et se les faire. Callahan se laisse tomber sur une chaise, tendu comme un arc, tous les sens aux aguets. « Et comment vous vous connaissez, d’abord, toi et Stubbs, Grant, dis-moi ? » Ça l’emmerde, ça, que son indic’ connaisse le monde sorcier. Et encore plus Grant, qui connait Eve. Et ça l’emmerde aussi que Eve puisse connaitre un flic, peu importe comment. Alors, de mauvaise humeur comme il est, forcément, et si on ajoute à cela que Warwick Grant connait trop bien la jeune femme à son gout, la rencontre possède tous les ingrédients pour devenir explosive. Ca aussi, ça fera une bonne distraction.
(C) CANTARELLA.
Warwick Grant
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#Sujet: Re: Homemade dynamite + Billy & cie Dim 25 Juil - 8:20
Warwick est nerveux en guidant Billy vers le Cohan. Il se souvient bien de l’attitude de Finn, et il se dit que cela ne s’arrangera pas s’il revient accompagné d’un flic. Mais Eve a disparu depuis trop longtemps, et il faut bien avouer que même si les deux Moldus ont pu envisager quelques combines de leur côté, leur sorcière bien-aimée commence à leur manquer. Elle n’est pas seulement une amie (si tant est qu’on puisse la qualifier ainsi, ce que le sergent n’oserait pas forcément faire devant elle) elle est aussi leur encyclopédie et leur porte d’entrée dans de nombreux endroits du monde magique.
Ils finissent par arriver devant le pub. Warwick inspire un bon coup et prévient :
-Bon, on est d’accord que le patron est clairement une brute, alors on va essayer de ne pas trop l’exciter, mais sans autant se faire rouler sur les pieds. C’est difficile à trouver comme équilibre, non ?
Difficile, on peut le dire, puisque le jeune homme lui-même est encore loin de maîtriser l’art de converser avec Finn Callahan. Mais cette fois, il n’est pas là pour passer un deal, alors même s’il va encore demander quelque chose à Finn, il se sent moins en position d’infériorité.
L’atmosphère à l’intérieur du Cohan semble se figer et refroidir d’un seul coup lorsque les deux hommes pénètrent dans le pub. Warwick repère très vite le bras droit de Finn, Rafael, et se dirige vers lui. Il a l’impression d’être entouré de chiens qui n’attendent qu’un geste pour se jeter sur lui.
-Salut. Tu me reconnais ?
On évitera de se présenter comme un sergent cette fois.
-Je viens parler à Finn, j’ai besoin d’échanger avec lui.
Par miracle, l’Irlandais ne lui saute pas à la gorge et l’invite à s’asseoir pour attendre le patron. On ne peut pas dire qu’il soit chaleureux, mais Warwick est déjà étonné de ne pas avoir eu plus de difficultés que ça -même s’il sent que personne n’est vraiment ravi de les voir, notamment pas le type qui les observe depuis le coin de la pièce. Rafael a l’air moins vindicatif que la première fois qu’il l’a vu, mais peut-être attend-il juste de voir les instructions de son chef sur l’attitude à adopter -et à ce moment-là, Warwick sent qu’il faudra jouer vite et bien.
Callahan finit par entrer dans la pièce, et Warwick sent tout de suite qu’il est d’humeur massacrante. Manifestement, ils ont mal choisi leur jour, mais c’est un peu tard pour changer d’avis…
-Salut Callahan. Je parie que tu ne t’attendais pas à me revoir dans le coin. Merci pour les flingues d’ailleurs, ils marchent vraiment du tonnerre.
Un peu de courtoisie ne fera pas de mal, encore qu’il est toujours difficile de trouver une formulation qui paraisse courtoise au sergent et à l’Irlandais en même temps, tant les deux hommes fonctionnent différemment.
-On ne vient pas pour t’attirer des ennuis. Billy et moi, on se connaît parce qu’on a quelques connaissances en commun, et c’est justement pour ça que je viens te voir.
Billy Stubbs
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#Sujet: Re: Homemade dynamite + Billy & cie Mar 27 Juil - 10:14
Jamais deux sans trois
Eve avait disparu des radars, littéralement. Billy aurait pu décider de pas s'en formaliser. Après tout, vu tout ce dans quoi elle était impliquée, il n'était pas forcément étonnant qu'elle n'ait pas tout son temps à leur consacrer, que ce soit à lui ou encore à Warwick, mais justement... étant donné tout ce dans quoi elle était impliquée, quand elle finissait par ne plus donner signe, y avait éventuellement de quoi se formaliser un minimum quand même...
Elle pouvait tout aussi bien avoir décidé de faire profil bas de son plein gré que d'être vraiment dans la sauce. Fallait qu'ils en aient le cœur net, et pour ça, Warwick avait fait une suggestion que Billy, un peu décontenancé par la nouvelle mais quand même résolu, avait accepté.
Quand on dit que le monde est petit... Eve connaissait donc Finn Callahan... Bon, l'avantage, c'est qu'au moins, Billy savait à peu près à qui il allait avoir à faire... mais justement, parce qu'il en avait quand même une raisonnable idée, il partait pas franchement serein au moment de rejoindre Warwick devant le Cohan.
Le type, vu la nature de leurs arrangements, avait nettement plus de moyens de pression sur lui que l'inverse. Cela dit, il était éventuellement tout aussi concerné qu'eux par le sort de leur amie commune, et ça, ça pouvait jouer en leur faveur.
-On devrait s'en tirer, prétend Billy en réponse à Warwick quand ce dernier observe que trouver le juste équilibre pour s'adresser à Callahan n'allait pas être une mince affaire.
Il était loin d'être aussi convaincu que ce qu'il pouvait bien prétendre, mais il savait donner le change, en revanche. Il servait à rien, de toute manière, de faire des plans sur la comète tant qu'ils étaient pas sur les lieux.
Une fois à l'intérieur, ils ne trouvèrent pas Callahan, mais son bras droit, Rafa, et ce fut Warwick qui engagea les hostilités. Peu de temps après qu'ils soient tous attablés, le concerné fit finalement son apparition et leur réserva un accueil qui n'avait absolument rien d'enthousiaste. En même temps, il fallait s'y attendre. Billy reprit à la suite de Warwick.
-C'est Eve qui nous a présentés. Il paraît que tu la connais bien toi aussi. Il marqua une pause. On n'a plus de nouvelles, on s'est dit que tu en avais peut-être de ton côté.
#Sujet: Re: Homemade dynamite + Billy & cie Mar 27 Juil - 21:54
Homemade dynamiteBilly, Finn, Warwick & Rafa
Show must go on, qu’ils disent, dans le milieu du spectacle. Rafa fait sienne la maxime, pour peu qu’on puisse qualifier de show son travail essentiellement administratif. Il s’est plongé, depuis quelques jours, dans ce qu’il appelle la succession Montenza ; Finn Callahan ayant pris possession des diverses affaires de son cousin, il faut arriver à inventorier tout ça, aller s’assurer de l’allégeance des concernés, bref entamer la gestion de ce nouveau business côté rital. C’est assez fastidieux, mais ça a le mérite d’occuper l’esprit d’O’Riordan et de lui éviter de trop ruminer. Dès qu’il est un peu désoeuvré, il se remet à penser à Robin et à la façon dont ils se sont quittés, et ça lui donne des envies de rotules en bouillie. Il a grogné sur à peu près tout le monde au Cohan, y compris sur Florence qui ne demandait qu’à être compatissante ; au Cincinnati, on a vu arriver un véritable dragon, d’une humeur assez massacrante pour briser son verre rien qu’en le posant un peu sèchement sur le comptoir. Les Italiens, qui ne connaissent pas encore le second de Callahan, n’ont pas osé broncher en le voyant si malcommode. Depuis, dès qu’il pose un pied dans Little Italy, on le reçoit avec déférence, la casquette à la main, et on lui donne du monsieur long comme le bras. C’est toujours ça de pris, songe-t-il en alignant des chiffres dans les colonnes de son carnet.
L’inventaire touche à sa fin. Demain, peut-être ce soir en mettant un bon coup de collier, il pourra présenter au patron un tableau complet de la branche italienne de son empire. Méthodiquement, Rafa a listé les commerces présents dans le quartier, le prix qu’ils paient leur protection, mais aussi les flics à ménager, les gars de l’équipe Montenza qui lui semblent valoir le coup, et ceux dont il faut se méfier… Un vrai petit guide de Little Italy à l’usage du nouveau boss.
-Liam, remets-moi une bière, tu veux ?
Le barman ne se fait pas prier. À force de se faire engueuler pour tout et pour rien - avoir servi trop vite, trop lentement, parler trop, trop se taire - il a fini par en prendre son parti, et il fait le dos rond face à un Rafa plus grincheux que jamais. Cette fois, sa façon de lui apporter son demi doit être idéale, puisqu’il a même droit à un grognement qui ressemble à un merci.
Rafa n’a même pas le temps de boire une gorgée que le carillon fixé au-dessus de la porte tinte. Le silence se fait dans le pub, tandis que deux types s’avancent directement vers O’Riordan. Le lieutenant de Callahan referme son carnet, le glisse dans la poche de sa veste, et lance :
-Liam ! Mets donc un demi à ces messieurs. Bien sûr que je te reconnais, sergent. C'est culotté de revenir traîner tes guêtres par ici, ajoute-t-il à l’adresse de Grant.
Un sergent de l’armée anglaise, bordel. Il suffirait d’un mot pour que tous les gars présents dans le pub lui fassent la peau. Rafa se marre un instant en imaginant la scène, puis reprend :
-Il est pas encore là, mais il devrait pas tarder. Si vous voulez l’attendre, vous pouvez poser vos fesses là.
Lui-même se rassoit, vaguement contrarié de ne pas pouvoir continuer son travail. Tout le temps que dure leur attente, il ne leur décroche pas un mot ; la petite musique désagréable de sa rupture avec Robin s’est remise en marche, et il boit son demi machinalement, en silence. Il faut l’entrée de Finn, un moment après, pour le sortir de sa réflexion.
-Ah, patron. Paraît qu’ils veulent vous voir. Je vous avoue que j’ai pas cherché à pousser la conversation.
C’est Billy Stubbs qui expose brièvement la raison de leur visite, et Rafa ne peut retenir un soupir en entendant qu’il est (encore) question d’Eve. Voilà qui ne va pas améliorer l’humeur du patron.
-Comment ça, plus de nouvelles ? répète-t-il en grillant un peu la politesse à Finn.
Du coin de l'œil, il capte le regard de Callahan, qui le réduit au silence tant il semble tendu. En homme qui connaît son monde, il pose son paquet de cigarettes devant le patron, avant de faire signe à Liam de remettre une tournée de Guinness.
Finn Callahan
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#Sujet: Re: Homemade dynamite + Billy & cie Ven 30 Juil - 1:00
Homemade dynamite
Billy, Rafa, Warwick & Finn
« Tu m’en diras tant. » Siffle Finn, goguenard, quand Warwick Grant lui dit que ses flingues sont géniaux. Il ne vend pas de camelote, lui, c’est la moindre des choses. Par contre, les compliments des soldats anglais, même si c’est dans le cadre d’une entreprise visant à aider Eve – mais définitivement, qu’est-ce qu’elle fout dans la résistance sorcière en étant espionne, elle, aussi ? – et à dessouder des mangemorts – est-ce que le MI5 aurait décidé de s’en mêler ? – tout horribles qu’ils soient, Finn s’en passerait volontiers. Surtout un lié d’aussi près à Eve ; il est toujours aussi jaloux, finalement, quoique la jeune femme lui ait dit ne pas y avoir trop accordé d’importance. Quant à Stubbs, il se demande si l’agent de police connait Eve aussi. Et ça ne lui plait pas non plus. Globalement, leur présence ne lui plait pas. Il aimerait bien qu’ils accouchent et en finir avec eux. Il ne demande rien d’autre que la paix, vu son humeur irascible – mais alors une paix royale, pitié.
Rafa a l’air blasé par leurs deux visiteurs. Finn a un rire goguenard pour répondre : « Tâchons d’éclaircir ça, alors, je sens que ça va me divertir. » Pourtant, rien n’est moins sûr, tant les premières réponses ne lui plaisent pas. « Ben voyez vous ça. Je vais pas vous demander ce que vous faites, je suppose que vous vous mêlez d’affaires dont je veux pas entendre parler en jouant les justiciers. » Il soupire. Se demande encore une fois s’ils sont au courant de la véritable mission de Eve. Probablement pas, vu la manière dont Warwick Grant en parle et dont elle parlait de lui. Stubbs…Stubbs, c’est moins sûr. Il est flic, après tout.
La question d’après le souffle. Justement, ils sont venus lui parler de Eve. Les mains de Finn se crispent sur la table. Il ne veut pas parler d’elle, encore moins avec eux, et un moment, il est à deux doigts de dire à Rafa de les dégager. Ce qui le fait changer d’avis ? Bonne question. Callahan reste d’ailleurs muet un moment. Décidant qu’il a faim, comme souvent ces derniers temps, il finit par dire : « Liam, rajoute-moi une part de tourte. M’excuserez, je crève la dalle et on n’a rien de si important à se dire que je puisse pas bouffer. » Alors que le barman s’active, il reprend, sarcastique, pour Rafa : « Je vais t’expliquer, ces messieurs s’inquiètent parce qu’elle était leur informatrice et leur entremetteuse, on va dire ça comme ça, dans le monde sorcier, parce que sinon, ce sont des moldus comme toi et moi, et sans elles, ils sont aveugles. » Manière implicite de lui faire comprendre que ce sont leurs petites histoires – rupture, grossesse, trahison, agression, meurtre, rupture encore – qui ont éloigné Eve du monde sorcier, petites histoires dont évidement, personne ne doit avoir connaissance. De nouveau, il se tourne vers ses interlocuteurs, indifférent au fait de les avoir vexé. « Par contre, vous deux, j’aimerai bien que vous me disiez où vous avez vu jouer que j’étais votre indic’ et pourquoi je demanderai pas à Rafa de vous flanquer à la porte. Ou de vous y foutre moi-même. Vous vous figurez vraiment que vous pouvez débarquer comme ça et que je vais vous répondre ? » D'ordinaire, ils auraient déjà dégagé, il aurait dit à Rafa « t'en prends un, je prends l'autre, on les fout dehors » et ils se marreraient comme des baleines devant la gueule de ces emmerdeurs. C'est tentant. Ca leur remonterait le moral. Mais Eve lui a une fois demandé que Grant ressorte vivant du Cohan, alors, par égard pour elle, il s'abstient, même s'il ne compte vraiment pas les aider.
Le voudrait-il, il ne le pourrait pas, car justement, lui non plus n'a plus de nouvelles de Eve, et c’est peut-être bien ce qui le rend si hargneux. Le ton se fait féroce : « Je sais pas où elle est. Et même si je savais, je vous le dirais pas. C’est pas vos oignons, et si vous elle a pas contacté ou dit où elle était, je le ferai pas à sa place. » Ils ne sont pas lui. Dans l’esprit de Finn, il y a une différence : il n’est pas envahissant ou intrusif envers Eve, leur relation est particulière. Grant et Stubbs, eux, le sont, et ils vont être pénibles avec la jeune femme qui n'a pas besoin de ça, de son point de vue. Et puis ils l’emmerdent, à le faire parler de choses qui lui font mal. Rien que de penser à l’agression de Eve et à la perte de l’enfant, ou à leur rupture, son visage se ferme de nouveaux et il aboie presque : « Il lui est arrivé des trucs. Et elle a eu des choses à faire. Qui vous regardent pas. » Nerveusement, il tambourine sur la table, s’arrêtant seulement lorsque le barman lui apporte son plat. « Elle va bien. C’est tout ce que vous avez besoin de savoir, mais je crois qu’elle veut qu’on lui fiche la paix. Je peux lui écrire pour lui dire que vous la cherchez, si ça vous fait ficher le camp, mais je ferai pas mieux. » Il hausse les épaules. De toute façon, elle ne veut pas le voir, alors voilà, qu’est-ce qu’il peut faire ? Ca aussi lui est rappelé par cette conversation, et la tristesse le rend encore plus amer et impatient. Parce que évidemment, il est hors de question que lui, Finn Callahan, parle d’une rupture à un flic, même s’il a deux ou trois questions à poser à ce dernier et à un militaire anglais. « Dis-moi juste, Stubbs, on te paiera le tarif habituel, si tu veux lui rendre service, à Eve. T’as entendu parler de l’accident de Ludovico Montenza ? Tu me confirmes que Scotland Yard a classé l’affaire ? »
(C) CANTARELLA.
Warwick Grant
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#Sujet: Re: Homemade dynamite + Billy & cie Sam 28 Aoû - 9:39
Manifestement, les deux voyous sont d’humeur massacrante, ce qui ne va pas aider l’entreprise des deux intrus -car c’est bien ce qu’ils sont. Il regrette un peu de ne pas avoir un sorcier dans l’équipe -il se serait senti plus en sécurité. Les baguettes, ça a l’avantage d’être facile à dissimuler -un exploit difficile à reproduire avec un Lee-Enfield de plus d’un mètre de long.
Les propos de Callahan -sur leur relation à Eve, notamment- frappent juste et fort. Il a raison, même si Warwick a désormais d’autres relations dans la résistance, c’est Eve qui reste la guide officieuse de leur petit duo de choc.
Le voyou continue sa tirade, passant du refus net à des informations succinctes. Mais son ton alarme ensuite le résistant. Arrivé des trucs ? Qu’a-t-il bien pu arriver à Eve ?
-Tu en es sûr ? Qu’elle va bien ?
Parce qu’à la manière dont Finn s’exprime, on dirait que le sujet est extrêmement délicat. Warwick aimerait bien répliquer que ce qui concerne Eve le regarde, mais il doit bien se rendre à l’évidence : ce n’est plus le cas, plus depuis plusieurs années, en fait -à vrai dire, vu le peu de choses qu’il savait d’elle lorsqu’ils se fréquentaient, ça n’a même sans doute jamais été le cas. Il s’est beaucoup plus ouvert à elle, dans ces mois de lassitude et de guerre, qu’elle à lui -il en vient à se demander si leur relation était purement intéressée, pour la jeune femme, ou s’ils ont quand même partagé quelque chose qui pouvait ressembler à des sentiments. Il ne le saura sans doute jamais ; il a presque envie de rire, de dire à Finn « laisse tomber, elle nous mérite pas, elle va encore disparaître et tu la verras réapparaître dans cinq ans, dans un endroit différent, avec un métier et des fréquentations différentes, et elle fera comme si de rien n’était, c’est comme ça qu’Eve fonctionne ».
Mais il ne peut pas dire ça -à cause du risque. Premièrement, le risque que Finn prenne mal la remarque et ordonne à ses pitbulls de montrer les crocs. Deuxièmement, le risque qui les a motivés à venir se renseigner à la base, ce risque infime qu’Eve puisse sérieusement avoir des ennuis, et que ces ennuis soient liés à leur activité.
-Nos ennemis sont puissants, Callahan. C’est pour ça qu’on est là ; pour s’assurer qu’elle n’a pas mis les pieds dans quelque chose qui la dépasse, car alors, il faudrait des bras, des efforts et une solide stratégie pour espérer la sauver, crois-moi.
Et lui, il y irait ? Si on lui disait qu’Eve était prisonnière, qu’il fallait lancer un assaut baïonnette au canon pour espérer la secourir, il y irait ? Ou utiliserait-il son statut de moldu pour échapper au risque ? Question bête : bien-sûr qu’il y irait. C’est la qualité première des gens de sa classe : ils sont prêts à mourir pour beaucoup de choses, y compris pour celles et ceux qui ne le leur rendent pas.
Mais il se tait lorsque Callahan poursuit en s’adressant à Billy. Scotland Yard ? Qu’a bien pu faire le patron du Cohan pour s’attirer leur attention ? Manifestement, il y a une histoire entre Billy et le voyou, quelque chose qui importe au dernier. Warwick lance un regard à son flic d’allié -c’est à Billy d’assurer le spectacle, maintenant, en espérant qu’il réussisse à marquer quelques points qu’ils pourront judicieusement réinvestir dans la coopération de l’Irlandais.
Billy Stubbs
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#Sujet: Re: Homemade dynamite + Billy & cie Jeu 2 Sep - 9:12
Jamais deux sans trois
Il ne fallut pas longtemps à Billy pour regretter franchement d'être venu tant cette situation était une franche perte de temps. Sans oublier qu'il ne supportait rien moins que le fait de voir son égo être malmené. "Sans elle, ils sont aveugles", non mais il s'entendait parler ? ça va, il s'agirait pas de déconner, non plus, et c'était même pas par l'intermédiaire d'Eve qu'il avait découvert en premier lieu l'existence de la sorcellerie, alors, et elle n'était pas non plus son seul contact avec la résistance quoi qu'il en soit et... et il s'enfoncerait très certainement s'il devait prononcer tous ces mots à voix haute, ce qu'il eut le bon ton de ne pas faire.
Callahan avait beau leur suggérer qu'il n'allait absolument pas se montrer conciliant et devrait les foutre dehors, le fait est qu'il ne les foutait pas dehors - pour le moment en tout cas -, ce qui voulait donc dire qu'il y avait une faille à exploiter, quelque part.
Laquelle et comment ? ça c'était une autre paire de manches que de le déterminer, par contre. Il n'était franchement pas sûr de devoir le prendre pour argent comptant quand son interlocuteur affirmait qu'il n'avait pas de nouvelles d'Eve. Billy était même convaincu du contraire. Il leur cachait quelque chose, à l'évidence... et Billy voulait le fin mot de cette histoire. Il lui est arrivé des trucs et elle a eu des choses à faire. Merci pour la clarté des explications, Callahan, vraiment.
Il se montra vaguement plus conciliant en suggérant de lui écrire pour parler d'eux, mais outre le fait que Billy ne pensait pas qu'il le ferait vraiment, et il avait la ferme intention d'insister. Ce fut Grant qui, en premier lieu, avança leurs pions, à l'aide d'arguments que Billy trouvait effectivement judicieux, même s'il n'était pas certain qu'ils suffiraient à convaincre son interlocuteur.
-Je confirme rien du tout. L'affaire pourrait être classée. Ou le dossier être rouvert.
S'il voulait jouer les cryptiques de service, Billy pouvait le faire aussi. Pas que ce soit forcément la meilleure stratégie, mais si l'affaire Montenza était une faille à exploiter, alors il le ferait, autant que nécessaire et comme bon lui plairait.
#Sujet: Re: Homemade dynamite + Billy & cie Jeu 2 Sep - 11:48
Homemade dynamiteBilly, Finn, Warwick & Rafa
Affalé contre le dossier de sa banquette, Rafa suit l’échange entre Callahan et les deux visiteurs, sans même essayer de cacher son ennui. Qu’est-ce qu’ils foutent là, ces deux-là ? Ils s’imaginent qu’on n’a que ça à faire de les recevoir, de leur faire la conversation, peut-être même de répondre à leurs questions pendant qu’on y est ? Le sans-gêne de ces mecs, j’vous jure, songe O’Riordan en bâillant ostensiblement. Le second de Callahan, en dépit de son air endormi, reste cependant sur ses gardes. D’expérience, il sait qu’en une fraction de seconde, avec le patron, tout peut basculer. Qui sait s’il ne faudra pas raccompagner ces messieurs dans un instant, avec le coup de pied au derche de rigueur, et les compliments de la maison ? C’est même étonnant qu’il soit encore assis, à papoter avec ces deux corniauds, tiens. Faut croire qu’il est fatigué, le patron. Après avoir lambiné autant qu’il était décemment possible de le faire, Liam finit par apporter les bières demandées par Rafa, et la part de tourte du big boss ; il s’éclipse avec une rapidité, en homme qui sait qu’il ne faut pas traîner dans le secteur. C’est que les échanges, s’ils sont cantonnés à un volume sonore très acceptable pour l’heure, ne sont guère courtois. Rafa se marre aux explications de Finn, qui ne sont pas des plus flatteuses pour leurs visiteurs. Il tend davantage l’oreille à la mention de l’accident de ce pauvre Ludo, que Dieu ait son âme s’il peut en faire quelque chose, ou alors qu’il la foute à la consigne, ce sera ça de moins qui encombrera. Un rictus sarcastique se forme sur les lèvres du second lorsqu’il entend la réponse du flic. Difficile de faire plus louvoyant. Un vrai Anglais, en somme.
-Ça va, Stubbs, tu t’es pas fracturé la théière pour trouver une réponse aussi décisive ?ricane O’Riordan.Si on a besoin de rien, on sait qu’on peut compter sur toi, hein.
Il faut être sacrément téméraire pour se pointer au Cohan et se payer ouvertement la fiole de Callahan. Ou suicidaire, peut-être. La frontière entre les deux n’est pas évidente à situer. Dans le cas de Stubbs, ça semble être un véritable désir de prendre des coups. Grant est un peu plus réservé, mais un sergent de l’armée anglaise en goguette au Cohan, c’est sans doute aussi un mec qui aime souffrir. Tiens, d’ailleurs. La mine grave, Rafa prend sa pinte de bière et la lève pour dire solennellement :
-Allez, trinquons tout de même. Messieurs, je bois à l’Irlande libre et unie.
Callahan rendra forcément le toast, ce qui risque d’être plus difficile pour les deux autres zébulons. Pas mécontent de lui, Rafa a un sourire narquois, et il tourne un regard interrogateur vers le patron. Alors, on les dégage ou on continue de bavarder ?
Finn Callahan
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#Sujet: Re: Homemade dynamite + Billy & cie Sam 4 Sep - 22:14
Homemade dynamite
Billy, Rafa, Warwick & Finn
Finn espère encore une solution rapide et qui se dénouerait de façon heureuse. En clair : que Warwick et Billy décanillent de son bar, et fissa. Alors il râle pour bien faire comprendre qu’il répond parce que c’est son bon plaisir, qu’il fournit un effort dont ils devraient lui être reconnaissants, et qu’après on ferme le ban. Nerveusement, il tambourine sur la table. Il découpe d’une main sûre sa tourte au cran d’arrêt, dédaignant les couverts, mais pas sa Guinness, fusillant du regard ses deux interlocuteurs à tour de rôle. C’est mauvais signe quant à son humeur, même si l’acteur tente de songer à diverses choses agréables – le fric des italiens, l’opéra qu’il est allé voir la semaine dernière. Sauf que manifestement, il ne doit pas être bien clair, et que sa patience a des limites. Les questions du soldat le font bondir, d’un coup, et il cogne d’un coup sur la table, de colère, faisant tressauter assiette et verres, avant de gronder : « Est-ce qu’il vient successivement de me traiter de menteur et d’imbécile, ou je rêve, Rafa ? Dis-moi ce qui m’empêche de le flinguer, là. D’abord il me prend pour un menteur, ensuite pour un abruti, et je dois me laisser faire ? Pour qui tu me prends, Grant, exactement, de la bleusaille ? le trouffion de service ? tu penses avoir des réponses, comme ça, à m’insulter ? » Il n’est jamais bon de voir Finn Callahan dans cet état. Lunatique comme il est, on ne sait jamais ce qui va suivre, ou plutôt, quelle sera l’étendue des représailles. Liam a redressé la tête et l’ambiance s’est considérablement tendue, d’ailleurs.
Mais pour le moment, il est encore assis, alors ça va. Imperturbable, l’acteur entreprend simplement de mettre les points sur les « i », cran d’arrêt à la main pour désigner Grant, qu’il agite comme un maitre d’école, ou un sorcier avec sa baguette. « Tout dépend de ce que t’entend par aller bien. Mais je sais qu’elle est pas en danger, c’est tout. Et ça a rien à voir avec votre résistance, là. Comment je le sais ? Parce que je l’ai vue il y a encore quelques jours. Si je sais où elle est maintenant ? Non, donc je l’inventerai pas. Si je peux te raconter le reste ? Non, parce que je sais pas si elle serait d’accord. Si c’est ça ta question. Si elle veut vous voir, elle saura où vous trouver. Je peux lui écrire, mais je ferai pas mieux. C’est tout. Maintenant, si ça vous plaît pas, ce que je vous raconte, vous vous l’encadrez. » Non, mais pour qui il se prend, ce putain de sergent ? C’est bien les anglais, ça. Infoutu de pas se la ramener alors même qu’ils demandent un service. Et insultant avec ça. Inutile de compter sur lui pour contacter Eve, si c'est ça. Ce n’est pas comme si sa parole avait beaucoup de valeur, mais bordel, Warwick doit bien savoir que Finn ne mentirait pas pour la jeune femme, c’est trop important. Ni comme s’il ne savait pas qui sont les mangemorts. Contrairement à certains, lui, il a toujours connu le monde magique, et il ne vient pas de le découvrir, alors il va falloir à se calmer.
Cependant, ça n’en prend pas les chemins, car les susdits certains semblent d’humeur à se relayer pour le provoquer. En l’entendant répondre, Callahan se met à dévisager Stubbs avec une certaine circonspection. Depuis quand ça se rebelle, les indics ? Ou est-ce qu’il est tellement nul qu’il ne sait rien, pour de bon ? Vraiment, il a mal choisi son gus. Evidemment, c’est un flic, anglais qui plus est, alors forcément, Billy ne part pas avec un avantage dément, mais en plus il connait le monde sorcier, et Eve (ce qui est encore pire), et si on ne peut même plus attendre d’un flic ripoux qu’il se conforme à son rôle, où va le monde ?
Jouant toujours avec son couteau, il hésite, écoutant avec un demi-sourire les provocations de son second. Est-ce qu’il le plante dans la main de Stubbs ? Le temps de latence ne dure pas. D’un mouvement rapide, il fiche brutalement le cran d’arrêt dans la table. Ça fait « tchac », sèchement, comme pour répondre à la conversation, et la lame reste là, à vibrer dans le bois, dans un silence de mort, avant que Finn ne se décide à gronder : « Je crois qu’il me prend pour un con, moi, surtout, Rafa, et qu’il essaye de jouer au plus malin. Rappelle-moi, c’est quoi le tarif pour les menteurs et les traitres ? Parce que là, juste les foutre dehors, ça va pas suffire. » Il se lève, et ça non plus, ça n’annonce rien de bon. Il ne sait pas ce qu’il en est pour les autres, mais ici, il est chez lui, il est armé, et il sait que Rafa suivra. « Dernière chance, parce que je suis magnanime. » A quel point maitrise-t-il sa colère, à quel point sait-il tolérer l’insulte parce qu’il sait où sont ses intérêts et qu’il sait quand cogner et non ? Difficile à dire, tant Finn Callahan est lunatique. « Réfléchis bien, Stubbs. Montenza, c’est classé, ou pas ? Je demande parce que ça a un rapport avec les emmerdes qu’à eu Eve. Je veux pas que ça ressorte lui causer des emmerdes en plus, elle en a pas besoin. » Evidemment, au premier chef, ce sera lui qu’on emmerdera – si les flics ne songent pas d’abord aux italiens, comme pour le meurtre de Mariotti – car Eve doit avoir couvert ses traces, mais on ne sait jamais.
Secouant la tête, Finn reprend avec un sourire dur : « Non, je vais pas vous expliquer ce qu’il s’est passé, pour la millième fois. Je vous ai dit pourquoi, je vous prends pas pour des cons, j’ai dit ce que je pouvais dire. Vous, par contre, vous commencez sérieusement à me gaver, et vous me répondez pas. Alors moi, dans ces conditions, comprenez bien : je vais finir par vous péter la gueule. Sauf si vous décidez à vous montrer un peu raisonnables. » Paradoxal venant d’un homme qui a déjà manqué de les jeter dehors un bon paquet de fois, mais Finn ne voit pas le problème. « Qu’est-ce que t’en penses, Rafa ? Je suis aimable et clément, non, il faudrait en profiter, non ? J’ai pas raison ? » Il se rassoit, et lève sa pinte amicalement, comme si rien ne s’était passé : « Allez, messieurs, à l’Irlande libre et unie, et aux hommes de bonne volonté. » Manière de faire passer un message, ou un avertissement - celui que Dieu pardonne, mais lui, qui en tient lieu ici, jamais - peut-être ?