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 Ceux que l'on met au monde ne nous appartiennent pas | Agrippine, Melissa & Geoffrey

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Geoffrey Waldman
Geoffrey Waldman
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En couple avec : Melissa Waldman

QUI SUIS-JE?
Baguette: 22 cm, bois d'acajou, écaille de sirène
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Message#Sujet: Ceux que l'on met au monde ne nous appartiennent pas | Agrippine, Melissa & Geoffrey   Ceux que l'on met au monde ne nous appartiennent pas | Agrippine, Melissa & Geoffrey Icon_minitimeMar 17 Aoû - 13:42

Ceux que l'on met au monde ne nous appartiennent pas
But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.
Le jour était arrivé. Geoffrey avait été prévenu, Agrippine avait accouché de leur enfant, et il n’était pas certain de savoir comment réagir. La situation n’était pas banale, c’était le moins qu’on puisse dire. Rien n’était simple, dans cette situation, enfin, cela devait probablement l’être pour Agrippine, qui devait probablement être soulagée que toute cette histoire se termine enfin. Elle avait dû subir une grossesse qu’elle n’avait en aucun cas désiré, soumise au chantage par l’épouse de l’un de ses amants, il ne lui en voulait pas de se sentir libérée, et heureuse de pouvoir laisser tout cela derrière. Enfin, c’est ainsi qu’il imaginait qu’elle se sentait.

Et à dire vrai, il préférait de loin s’imaginer l’état d’Agrippine, que de s’interroger sur le sien, ou alors s’occuper de celui de Melissa. Il était toujours en colère contre elle. Même s’il avait son adultère à se reprocher, il ne concevait pas le comportement de Melissa, et il ne l’encourageait absolument pas. Il refusait de lui adresser la parole plus que nécessaire, tant qu’elle n’aurait pas présenté ses excuses, il ne consentirait pas de changer d’attitude. Il avait remarqué qu’elle avait changé. Et s’il comprenait qu’elle s’était sentie blessée, et trahir, il trouvait le changement un peu trop brutal.

Quoiqu’il en soit, il n’avait pas envie de se préoccuper de cela maintenant. Il était temps de se rendre à l’hôpital. Il allait rencontrer son enfant, il ignorait tout du sexe, de ce à quoi il ou elle allait ressembler, ou plutôt à qui, et il était tout de même impatient de pouvoir découvrir tout cela, même si le moment n’était pas aussi heureux qu’il aurait dû l’être. Une fois arrivé sur place en compagnie de Melissa, il aurait apprécié qu’elle reste à la maison mais elle avait refusé catégoriquement à son grand regret, il demanda la chambre d’Agrippine à l’accueil. Il espérait que son frère n’était pas là, il n’avait vraiment pas l’envie de se farcir ses reproches à celui-là.

Il avait hésité à apporter quelque chose, c’était de coutume normalement, mais la situation était particulière, et il ne se voyait pas offrir quoique ce soit pour le bébé à Agrippine, étant donné qu’elle n’en aurait rien à faire, il s’était donc contenté d’apporter des fleurs, n’en déplaise à Melissa. Il lui avait dit de ne pas venir. Il s’arrêta devant la porte quelques secondes avant de frapper. Il entra une fois qu’Agrippine le permit.

« Bonjour Agrippine, comment tu te sens ? »

black pumpkin
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Agrippine Dragonneau
Agrippine Dragonneau
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Baguette: Bois de hêtre, crin de licorne, 31,2 cm
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Message#Sujet: Re: Ceux que l'on met au monde ne nous appartiennent pas | Agrippine, Melissa & Geoffrey   Ceux que l'on met au monde ne nous appartiennent pas | Agrippine, Melissa & Geoffrey Icon_minitimeMar 17 Aoû - 18:01


Ce qu'il y a de meilleur dans l'avocat, c'est qu'il soit là quand il n'y a plus personne.
A

u moment de sentir les premières contractions, Agrippine n'avait prévenu personne, elle avait, tremblante, rassemblé quelques affaires dans un sac et s'était rendu à Sainte-Mangouste par la poudre de cheminette. Evidemment, ce n'était pas là le moyen de transport le plus approprié à sa situation, mais elle voulait se trouver sur place le plus rapidement possible, et ça valait toujours mieux qu'un transplanage, pas vrai ? C'était donc couverte de suie et enceinte jusqu'au cou qu'Agrippine s'était présentée à l'accueil de l'hôpital afin d'être admise en maternité.

Est-ce qu'elle ressentait une émotion quelconque à l'idée de bientôt devenir mère ? Pour cela, il faudrait qu'elle ait jamais perçu les choses de cette manière, et ce n'était pas le cas : elle n'était pas une mère, elle était... une femme qui portait une vie étrangère dans son ventre, une vie étrangère qu'elle n'aimait pas, pour laquelle elle ne ressentait rien de particulier si ce n'est, parfois, une certaine colère pour le simple fait d'exister. Dans ces moments de pure rage et d'amertume, où elle avait presque envie de frapper son ventre proéminent dans l'espoir de le voir disparaître, elle serait presque capable de comprendre sa mère et le dégoût qu'elle avait d'elle. C'était peut-être la seule chose qu'elles auraient jamais en commun, en dehors de quelques gènes : cette horreur envers la chose qui grandissait dans leur ventre.

Mais quand cette pensée l'habitait, Agrippine se reprenait. Elle ne voulait pas devenir comme sa mère, jamais de la vie. Elle n'aimait pas ce gosse qui grandissait dans son ventre, mais elle ne voulait pas le haïr non plus. Il était comme elle, dans le fond. Il n'avait pas demandé à naître... ce n'était pas à lui qu'elle devait en vouloir. Alors elle se contentait de le considérer comme si c'était déjà l'enfant d'un autre, l'enfant des Waldman, et même si le chantage en lui-même était pour le moins ignoble, elle était presque heureuse du fait que Melissa Waldman lui ait forcé la main. Au moins, ce gosse aurait des parents pour s'occuper de lui, en espérant qu'il n'accuserait pas le même dégoût qu'elle avait encaissé elle-même pour ne pas être l'enfant d'un de ses parents, pour ne pas être le fruit d'un adultère.

L'accouchement avait été long, douloureux. Elle l'avait vécu seule. Elle était convaincu qu'Ignatius aurait voulu être présent pour la soutenir, mais elle avait refusé. Elle ne parlerait de l'événement à ses proches qu'une fois celui-ci terminés. Elle ne voulait pas de leur opinion sur sa décision. Elle était de toute façon irrévocable. Alors voilà, l'enfant était née, et elle se sentait... vide. On lui avait proposé de le porter. Elle avait refusé. Elle avait demandé à prévenir les Waldman, et quand on frappa à la porte, elle sut que c'était eux, c'était forcément eux.

-On vient d'éjecter un mini-humain de mes parties intimes,
répliqua Agrippine quand Geoffrey s'enquit de son état. J'ai été mieux, compléta-t-elle avant de désigner le landau dans lequel l'enfant était endormi. C'est un garçon. Félicitations, je suppose.



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