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 Le gendre idéal (Lisbeth)

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Message#Sujet: Le gendre idéal (Lisbeth)   Le gendre idéal (Lisbeth) Icon_minitimeVen 3 Avr - 15:31

Le gendre idéal

Impeccablement vêtu de son costume trois-pièces, parfaitement coiffé et apprêté, il avait tout du gendre idéal. Ou en tout cas, il avait bien sûr tout fait pour. Il avait prévu le coup. Toujours dans le même objectif. Qu’il avait la ferme intention de poursuivre coûte que coûte, et peu importe si son obstination devait faire peur (elle faisait peur, c’était la pure et stricte vérité). Quand il voulait quelque chose, Billy était tel un gamin capricieux. Il n’était pas capable d’accepter que certaines choses lui échappaient, qu’il ne pouvait pas tout avoir, malgré ses efforts. Quand il avait un objectif, quand il avait quelque chose en tête, il ne l’avait pas ailleurs, et déloger ce quelque chose de son esprit tenait de la mission impossible. Et en l’occurrence, il voulait Amy.

C’était comme ça. Depuis qu’il avait retrouvé Amy, devenue une vraie femme, au charme et aux atouts manifestes, il la voulait. Il lui avait mené la vie impossible du temps de l’orphelinat. Peut-être qu’elle l’attirait déjà alors sans qu’il l’assume, mais maintenant, il ne cachait plus l’attrait qu’elle exerçait sur lui. Et le fait qu’elle se dérobe constamment, même si c’était positivement agaçant, faisait qu’il la voulait encore davantage.

S’adresser directement à elle n’avait pas suffi à s’attirer les bonnes grâce de la belle jeune femme, mais Billy n’était pas à court d’arguments pour autant. Il était convaincu du bien-fondé de sa démarche, et nul ne saurait l’en détourner. Il fallait juste qu’il passe par des voies… plus détournées s’il voulait vraiment obtenir ce qu’il voulait. Gagner l’objet de son attirance. Qui pourtant ne l’attirerait peut-être plus une fois qu’il les aurait obtenus. Il avait donc décidé de rencontrer les parents de la jeune femme. La mère, surtout, car c’était toujours plus simple, du moins de son point de vue misogyne, de s’attirer les faveurs de la femme plutôt que de celles de l’homme. Il avait tenu compte des horaires de consultation des deux psychologues afin de ne pas avoir de mauvaises surprises. Normalement, à cette heure de l’après-midi, Lisbeth Benson, à l’inverse de son mari, ne consultait pas. Il devrait donc avoir le champ libre.

Tout propre sur lui, un bouquet de roses à la main, Billy frappa donc à la porte de l’appartement des Benson. Il avait fiché sur ses lèvres le sourire le plus agréables. Billy ne pensait pas être si mauvais quand il fallait charmer son monde, et là, c’était son moment, et il s’en donnait bien évidemment à cœur joie. Il jouait un rôle, mais pas totalement, parce que c’était une chose à laquelle il prenait le plus grand plaisir, pour tout dire. On lui ouvrit. Et il fut ravi en constatant que c’était bien la mère qui se trouvait en face de lui.

"Bonjour. Madame Benson, je présume ? Je me présente, Billy Stubbs. J’ignore si Amy vous a parlé de moi, je suis un ami de votre fille."
             


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Message#Sujet: Re: Le gendre idéal (Lisbeth)   Le gendre idéal (Lisbeth) Icon_minitimeJeu 6 Aoû - 11:08

Le gendre idéal.
Cet après-midi-là, Lisbeth ne consultait pas. Elle n’avait pas constamment des consultations non plus, sinon il était évident qu’elle n’aurait plus de temps pour sa famille. Elle avait des creux, donc, dans ses heures de consultation pour s’occuper de la maison, pour s’occuper de Amy, quand de son côté il était rare que Gregory ne consulte pas, à moins de ne pas avoir de rendez-vous du tout. La mère de famille s’employait donc à s’occuper un peu de la maison, du lingue, des affaires à mettre en ordre, ce genre de chose. Amy n’était pas chez eux, pour une fois, elle avait accepté d’aller se promener un peu dehors – sans que Lisbeth ne sache vraiment si ça allait lui faire du bien, même si elle considérait que sa fille devait réellement prendre l’air –, Lisbeth était donc seule dans leur appartement (même si son mari n’était pas bien loin puisque son bureau était juste à côté) et elle avançait dans les tâches qu’elle avait à faire.

À aucun moment Lisbeth ne s’attendait donc à recevoir de la visite. Quand on frappa à la porte, elle fut surprise, mais pas déstabilisée. Quand elle ouvrit la porte, ce fut sur un jeune homme particulièrement élégant, un bouquet à la main, que ses yeux tombèrent. De nouveau, Lisbeth fut étonnée, surprise et là elle devait bien avouer qu’elle était aussi quelque peu circonspecte. L’homme se présenta, l’appelant par son nom donc il savait parfaitement qui elle était, et lui affirma qu’il était un ami de sa fille. Oh. Alors la psychologue fut encore plus surprise d’entendre ces mots. Elle n’avait jamais entendu parler de ce Billy Stubbs, et on ne pouvait quand même pas réellement dire que sa fille avait beaucoup d’amis. Mais… ce jeune homme avait l’air parfaitement charmant en tout cas.

« Bonjour Monsieur Stubbs, je n’ai malheureusement jamais entendu parler de vous en effet. Ma fille n’a pas beaucoup d’ami… »
Lisbeth, même si elle trouvait ce jeune homme parfaitement bien apprêté et charmant, ne pouvait quand même pas s’empêcher d’être un peu sur la réserve quand même. Elle n’avait jamais entendu parler de Billy Stubbs, du moins pas dernièrement. En réalité, Amy avait sans doute dû lui parler de lui quand elle avait abordé ses souvenirs de l’orphelinat, mais Lisbeth ne faisait pas le rapprochement pour l’heure. Elle était encore un peu méfiante donc, mais pas au point de fermer la porte à ce jeune homme. « Si vous désiriez voir Amy… elle n’est pas à la maison pour le moment. » Ajouta-t-elle, se disant que c’était pour cela qu’il était là.

Et que ces fleurs, dans sa main, devaient être pour elle. Ce qui l’intriguait quand même, parce que Amy n’avait pas forcément l’occasion de recevoir souvent des fleurs de la part « d’ami ». Elle se demandait quand même quelles étaient les intentions de ce jeune homme.
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Message#Sujet: Re: Le gendre idéal (Lisbeth)   Le gendre idéal (Lisbeth) Icon_minitimeDim 9 Aoû - 10:04

]
Le gendre idéal

Billy se sentirait presque vexé d'entendre qu'Amy n'a jamais parlé de lui à ses parents, mais au fond, c'est sûrement tant mieux. Il partirait sur de moins bonnes bases, sans doute, si Lisbeth Benson avait la moindre idée de qui il était. C'est que Billy n'avait pas été tendre du tout avec la belle Amy du temps de l'orphelinat. Il estimait avoir changé et évolué depuis (mon oeil), mais en attendant, on ne peut pas changer le passé non plus, et ce passé ne faisait pas de lui le gendre idéal. Là, il avait toutes ses cartes à jouer, et il allait en profiter. Comme Lisbeth Benson ne savait rien de lui, il pouvait se présenter sous le jour qu'il voulait, comme il le voulait, et il n'avait pas la moindre intention de s'en priver, bien évidemment.

"Oh, je vois",
fit Billy en prétendant être embarrassé alors que tout ceci était calculé au millimètre près et qu'il avait tenu à se retrouver seul avec la mère d'Amy, afin de se la mettre plus facilement dans la poche. "Amy et moi étions amis, du temps de l'orphelinat, nous nous sommes perdus de vue après son départ, mais... Enfin, je l'ai revue récemment et, pour ne rien vous cacher, je m'inquiète un peu pour elle."

Son discours aussi était millimétré. Billy n'avait rien laissé au hasard et l'avait révisé. Il tenait à ce que tout soit parfait, à ce que Lisbeth Benson ne résiste pas à l'envie de l'inviter chez elle, puis à sa table, puis dans sa famille. C'était ainsi qu'il se creuserait un nid, très sûrement, au sein de la famille Benson, et à partir de là, il estimait que l'affaire serait dans le sac. Le poisson ferré, il n'y aurait plus grand-chose à faire de sa part. Plus rien du tout en fait, juste à observer le résultat et en profiter, et c'est tout.

"Est-ce que vous pourrez lui offrir ceci de ma part... Et lui dire que je suis passé ?"
ajouta Billy en tendant les fleurs à son interlocutrice.

Il ne voulait pas être mis à la porte, c'était un risque que de parler comme ça, mais il voulait croire que sa gentillesse et la curiosité de Lisbeth l'inviteraient à entrer et lui permettraient de mettre un premier pas chez elle.

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Message#Sujet: Re: Le gendre idéal (Lisbeth)   Le gendre idéal (Lisbeth) Icon_minitimeDim 3 Jan - 16:05

Le gendre idéal.
Quand Lisbeth affirma à Billy que sa fille n’était pas présente, il donna le sentiment d’être embarrassé. Forcément, s’il avait eu envie de voir Amy, le jeune homme devait être déçu de ne pas pouvoir la voir. Évidemment, la femme était bien loin d’imaginer que son interlocuteur avait parfaitement calculé leur rencontre et qu’il savait parfaitement que sa fille n’était pas là, qu’il souhaitait simplement lui parler seul à seul. Elle était bien incapable d’imaginer qu’une personne pourrait ainsi manipuler son monde. Ce n’était pas faute pourtant d’avoir vu les pires facettes de l’être humain, mais malgré tout elle restait quelque peu naïve sur beaucoup de chose et surtout sur les hommes. Dont elle se méfiait forcément, mais ce qui ne lui permettait pas réellement de se protéger, ou de protéger Amy dans ce cas de figure.

Et ce dernier savait parfaitement comment s’y prendre avec elle, pour son plus grand malheur. Billy lui apprit qu’il connaissait Amy de l’orphelinat, qu’ils s’étaient perdus de vu après son départ. Est-ce que le jeune homme gagnait des points de cette façon ? Pas réellement, parce que Lisbeth était quand même bien placé pour savoir que sa fille avait vécu un grande traumatisme pendant sa vie à l’orphelinat, alors il vaudrait mieux qu’elle se méfie. Non, ce ne fut pas sur ce détail qu’il gagna des points, mais sur ce qu’il ajouta par la suite, quand il affirma qu’il avait eu l’occasion de revoir Amy peu de temps avant, et… qu’il s’inquiétait pour elle. Forcément, cela ne manqua pas d’attiser la curiosité de la psychologue, qui avait envie de savoir pour quelle raison ce jeune homme se faisait du souci pour sa fille. Il y avait beaucoup de raison qui pourrait pousser n’importe qui à s’inquiéter pour Amy, mais est-ce que ce jeune homme aurait vu quelque chose qu’ils n’auraient pas vu avec Gregory ?

« Bien sûr, vous pouvez compter sur moi. » Dit-elle quand l’homme lui tendit le bouquet qu’il avait eu l’intention d’offrir à Amy en lui demandant de la prévenir de son passage. Elle n’y manquerait pas en effet, mais elle n’était pas pour autant prête à le voir partir pour autant. « Mais… si vous voulez vous pouvez l’attendre un peu. » Elle s’écarta pour permettre à Billy d’entrer dans l’appartement. « Pardonnez moi ma curiosité mais… pour quelle raison vous inquiétez vous pour Amy ? »

Elle n’avait pas pu attendre plus longtemps pour poser la question. Peut-être que ce n’était rien de plus que ce qu’ils savaient déjà, peut-être que Billy n’aurait aucune information à lui apprendre en plus, mais peut-être que c’était le cas et si ça l’était, il était évident que Lisbeth ne pouvait pas ignorer cette possibilité d’en savoir plus. Peut-être qu’il lui suffirait de cette simple information pour parvenir à aider complètement Amy, à la sauver pleinement.
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Message#Sujet: Re: Le gendre idéal (Lisbeth)   Le gendre idéal (Lisbeth) Icon_minitimeJeu 14 Jan - 10:43

Le gendre idéal

Tout se jouait sur ces quelques secondes au cours desquelles la mère d'Amy acceptait son bouquet et lui confirmait qu'elle transmettrait le message à sa fille. Soit elle le laissait en plan sur le pallier (et Billy l'aurait mauvaise, on ne va pas se le cacher), soit elle faisait ce nouveau pas vers lui qu'il attendait d'elle et elle le laissait entrer. Il comptait vraiment sur la deuxième option. Il avait l'impression d'avoir fait ce qu'il fallait pour obtenir son dû. Dans le cas contraire, il s'arrangerait autrement, mais il n'aimait pas quand les choses ne se passaient pas exactement ainsi qu'il le voulait. Mais il n'avait pas à s'en faire, apparemment, car pour le coup, tout se déroulait précisément selon ses objectifs, ce qui devrait définitivement lui faciliter la tâche par la suite.

Il adressa un sourire poli à Lisbeth Benson, en son fort intérieur il jubilait, alors qu'elle lui proposait de venir à l'intérieur. C'était bien le but de tout ça. Il serait plus facile de se la mettre dans sa poche après une conversation chez elle qu'en restant planté devant sa porte.

-Si ça ne vous dérange pas, alors ce sera avec plaisir, assura Billy de son ton hyper-poli de jeune premier. Il ne passerait pas à côté d'une occasion, peu importe laquelle, de se donner cette image polissée qui, quand on le connaissait ne serait-ce qu'un peu mieux, lui allait pourtant si mal.

Il se laissa donc conduire dans cet appartement qu'il détailla d'un oeil discret. Il devait ne pas se montrer indiscret, mais il avait besoin d'étancher sa curiosité. C'est qu'il était déjà venu trouver Amy ici, mais jamais il n'y avait véritablement été invité dans des conditions qui soient propices à une considération plus détaillée de l'endroit. Et il ne se privait pas de l'observer de long en large. Même si c'était en évitant que Mrs Benson remarque l'attention particulière qu'il accordait aux lieux où vivait Amy.

"Quand je l'ai vue, j'ai eu le sentiment qu'elle était... perdue, vous voyez ? Je sais qu'elle n'a pas eu la vie facile, à l'orphelinat, et elle a toujours été... farouche, craintive, mais là... Elle semblait proche de la crise de panique."
Pour le coup, il ne faisait que dire la vérité. Même si elle avait très clairement de bonnes raisons de se sentir paniquée en sa présence. "Mais je ne vous apprends rien, n'est-ce pas ? J'ai ouïe dire que vous étiez une excellente psychiatre, je suppose que tout ceci ne vous aura pas échappé."

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Message#Sujet: Re: Le gendre idéal (Lisbeth)   Le gendre idéal (Lisbeth) Icon_minitimeDim 21 Nov - 12:58

Le gendre idéal.
Lisbeth se targuait d’être une personne observatrice, d’être capable de voir des choses que certaines personnes ne voyaient pas forcément. C’était une part de son métier. Elle se devait d’observer les autres, de les sonder même au-delà de ce qu’ils étaient capables de dire, rien qu’en voyant leurs attitudes, leurs façons de se tenir, les gestes qu’ils faisaient. Oui, elle pensait s’en sortir correctement dans son métier sur ce point, mais elle avait ses failles, et ces failles étaient nombreuses surtout quand cela concernait sa fille. Ce qu’elle voyait de Billy Stubbs, c’était un jeune homme inquiet pour sa fille, ce qui forcément ne pouvait que la toucher.

Et puisqu’elle était directement touchée par tout cela, elle peinait à garder la tête froide. Elle ne remarqua donc pas spécialement les regards que le jeune homme jetait à leur demeure, à la manière dont il observait les lieux. Elle se concentra uniquement sur ce que cette personne avait à dire au sujet de Amy. Il avait eu le sentiment, quand il l’avait croisé, qu’elle était perdue. Il mentionna sa vie difficile à l’endroit où ils avaient grandi, son attitude dans ces lieux, appuyant sur le fait que son attitude était différente d’à l’époque. Lisbeth sentit son cœur se serrer quand elle entendit Billy dire que Amy était proche de la crise de panique. L’homme ne s’arrêta pas là pour autant, affirmant que Lisbeth n’avait pas dû passer à côté de tout cela, puisqu’elle était une excellente psychiatre. La flatterie… Elle avait conscience de ce genre de manigance pour manipuler les personnes autour de nous, mais… elle se laissait si facilement prendre au jeu du jeune homme devant elle.

« J’ai conscience de l’état d’Amy en effet. » Répondit-elle, en tentant de garder son calme. Mais dès qu’il était question de sa fille, la jeune femme avait beaucoup de mal à se montrer objective, elle avait du mal à séparer la mère de la psychiatre justement. « Elle fait énormément de progrès depuis qu’elle a quitté l’orphelinat. » Elle ne devrait sans doute pas parler de l’état de sa fille avec un parfait inconnu comme elle le faisait, mais ce Mr Stubbs semblait vraiment se soucier d’elle, alors elle se laissait avoir si facilement. « Mais je dois reconnaître que dernièrement… » Elle hésita une seconde. « Je ne saurais dire, mais j’ai le sentiment qu’elle replonge dans ses vieux démons. » Elle était si bien placée pour savoir que les démons de notre existence n’étaient jamais très loin, qu’ils rodaient constamment attendant le meilleur moment pour revenir nous hanter. « Vous étiez proches d’elle à l’orphelinat ? » S’ils étaient amis, c’était qu’ils devaient l’être en effet. Amy parlait de ce qu’elle avait vécu là-bas, mais pas tout, il y avait encore et toujours ces mêmes zones d’ombre. « Cela vous dérangerez de me parler de votre expérience là-bas ? »

Si elle ne pouvait pas obtenir des réponses de la part de Amy, peut-être les trouverait-elle ailleurs.
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Message#Sujet: Re: Le gendre idéal (Lisbeth)   Le gendre idéal (Lisbeth) Icon_minitimeMar 23 Nov - 11:50

Le gendre idéal

Billy donnait tout ce qu'il avait pour se montrer le plus convaincant possible. Il tenait à ce que Lisbeth ne puisse définitivement pas passer à côté de cette personnalité qu'il improvisait pour l'occasion, celle d'un jeune homme attentif et prévenant, qui faisait - bien sûr - du bien-être de la belle Amy une infinie priorité. C'était un tempérament de façade, certes, mais ce n'était pas totalement faux : il se souciait d'Amy, tout de même. S'il voulait la faire sienne, il n'avait pas réellement le choix, en même temps.

Lisbeth lui parla des nombreux progrès qu'elle faisait depuis l'orphelinat. Billy ne voulut pas la contredire d'entrée de jeu, pas parce qu'il était entièrement d'accord, mais parce qu'il n'allait pas remettre en question le travail des parents psychiatres, ça lui ferait logiquement perdre des points, et donc il n'en était pas question du tout. De toute manière, elle aussi n'avait pas été aveugle à ces changements, si Billy les avait vus, la mère d'Amy aussi, c'était on ne peut plus logique. Et elle le lui confirma bel et bien.

Dernièrement hein... Que s'était-il passé plus exactement, dernièrement ? Deux points essentiels, elle avait revu Jedusor, elle avait revu Dennis. Un de ces points avait clairement impacté négativement la jeune femme, l'autre avait peut-être eu, au moins un peu l'effet inverse, mais ce n'est pas sur lui que Billy allait insister, bien sûr. Il avait la ferme intention de faire pencher la balance en sa faveur, et il ferait tout ce qui était nécessaire pour cela.

"J'étais très proche d'elle, oui"
, mentit éhontément Billy. "Quand elle se faisait malmener, j'étais le premier à la défendre et à la protéger."

Non, il était le premier à la malmener, évidemment, mais le mensonge était une seconde nature chez Billy, encore plus quand il s'agissait d'obtenir ce qu'il voulait, et très honnêtement, il n'avait franchement aucun scrupule à ce sujet.

"Elle a vraiment été malmenée, là-bas... Et quand j'ai appris qu'elle revoyait Dennis, j'avoue que je n'ai pas compris. De tous, c'était clairement le pire."


Oui, il n'y allait pas par quatre chemins, et à la fois Amy et Dennis nieraient sa version des faits, mais il était convaincu de pouvoir être plus crédible que ces deux-là, et même auprès de Lisbeth.

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