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#Sujet: Tell Me I Can 'Cause I Will || Harfang Mer 28 Avr - 16:54
Tell Me I Can 'Cause I Will
ft. Harfang Londubat
Le Manoir des Rowle était une immense bâtisse qui s’étendait sur deux étages. Gabriel avait toujours ressenti un certain vertige face à ce bâtiment mais, aujourd’hui, il ne ressentait plus qu’une profonde solitude. Une si grande maison pour quatre personnes, c’était d’un ridicule… et d’une tristesse. Le journaliste avait fini par s’y faire à ce silence quasi permanent qui hantait ces murs, mais c’était toujours particulier de se retrouver seul dans une si grande pièce, comme à cet instant. Assis dans le fauteuil de son père, Gabriel attendait, les yeux fixés sur la fenêtre qui donnait sur le jardin. Sa mère était là, assise à la petite table de fer forgée, et elle discutait avec Achlys. Cette dernière avait l’air paisible, aujourd’hui ; le soleil semblait lui faire du bien. Hécate n’était nulle part en vue mais Gabriel savait que sa grand-mère ne viendrait pas le déranger : il avait demandé à ce qu’on lui laisse le salon pour l’après-midi, pour qu’il puisse recevoir tranquillement Harfang.
Voilà un moment que les deux amis ne s’étaient pas vus. Entre leur travail respectif, la vie de famille d’Harfang et tout le reste, ils n’avaient pas pris le temps de se poser deux minutes. Alors Gabriel avait invité son ami. Néanmoins, comme tout ce que faisait Gabriel, ce n’était pas innocent. Son obsession du moment était l’affaire Joan et il était en quête d’informations. Le rendez-vous avec Reha s’était fini en demi-teinte et, désormais, il ne lui restait plus qu’à s’adresser directement aux concernés. Pour l’instant, Joan était inaccessible : sa famille ne laisserait jamais un journaliste au Sang-Pur s’approcher d’elle dans ces conditions. Mais si une personne proche de la jeune femme faisait pencher la balancer en sa faveur…
Augusta. La fille d’Harfang. Elle était bien amie avec Joan, non ? Qui de mieux pour plaider sa cause ? Mais Gabriel conservait un minimum de moral, tout de même, et il ne se voyait pas faire cette interview dans le dos d’Harfang. Du moins pas avant qu’il n’ait demandé une première fois à ce dernier la permission de lui parler.
Et ce entre autres choses, bien sûr. Il n’allait pas se jeter sur le pauvre homme tout de go. Surtout que ce dernier était de nouveau père depuis peu. Enfin, c’était ce que la version officielle disait. Gabriel avait entendu de tout autres sons de cloches lors de ses escapades à Sainte-Mangouste.
Soudain, alors que Gabriel était perdu dans ses pensées, un « plop » se fit entendre dans la pièce. L’elfe de la maison venait de se matérialiser dans la pièce.
Quelques secondes plus tard, Harfang pénétrait dans le salon. Gabriel se leva alors de son fauteuil, un immense sourire aux lèvres.
- Harfang ! Enfin ! Comment vas-tu ? Ça me fait plaisir que tu ais pu venir. Installe-toi, je t’en prie.
Gabriel se rassit dans son fauteuil et fit un geste vers l’elfe.
- Tu veux boire quelque chose ? Thé, café ? Achlys a demandé à l’elfe de lui préparer de la citronnade, si tu veux. Ou peut-être que tu veux quelque chose de plus fort ? ajouta-t-il avec un sourire en coin.
Une fois la commande passée à l’elfe et ce dernier parti, Gabriel concentra toute son attention sur son invité.
- Alors ? Comment ça se passe le travail ? Et Callidora ? Toujours aussi charmante ? demanda Gabriel avec ironie.
Par Merlin, s’il y avait bien une femme que Gabriel évitait le plus possible, c’était bien Callidora. Il n’y avait pas plus insupportable qu’elle. A se demander ce qu’un homme comme Harfang faisait avec elle.
Ah oui. Obligation Sang-Pur oblige. Par Merlin, il n’était pas pressé. Gabriel préférait largement profiter de sa vie tranquillement et pouvoir inviter qui il voulait comme il le voulait. Comme maintenant, par exemple.
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#Sujet: Re: Tell Me I Can 'Cause I Will || Harfang Mer 5 Mai - 10:40
Harfang Londubat Featuring Gabriel Rowle
Tell Me I Can 'Cause I Will
Avec Gabriel, Harfang sait qu'il y a toujours un coup fourré, un vice caché quelque part. Cela pourrait l'agacer, ou bien remettre en question la solide amitié qu'ils ont façonnée au fil des années, mais non, Harfang le connaît justement assez pour savoir que, même si Gabriel a bien souvent une idée derrière la tête, leur amitié n'en est pas moins sincère, et quand il lui a proposé de venir chez lui, il a accepté l'invitation de bon coeur.
Et d'autant plus que dernièrement, tout prétexte à se divertir un minimum est bonne à prendre. Sa relation avec Callidora, qui n'a jamais été au beau fixe, est devenue positivement infernale avec l'arrivée du petit Barty... Il a son travail, et heureusement, car c'est là qu'il passe le plus clair de son temps, mais ses amitiés, plus encore que les lits qu'il occupe dans l'intention de déserter le sien, lui sont plus que nécessaires et précieuses à l'heure actuelle.
C'est donc parfaitement ponctuel qu'il vient frapper à la porte des Rowle. Il est accueilli par l'elfe de maison, qui le conduit jusqu'au salon, où tout est déjà en place pour l'accueillir. Gabriel s'adresse à lui avec la jovialité qui le caractérise, et Harfang lui rend son sourire tout en le saluant en retour. Il ne se fait pas prier pour s'exécuter et s'installer sur un fauteuil confortable.
"Je ne dirais pas non à un thé", dit-il, qui préfère rester sage et ne se sent pas d'humeur pour quelque chose de plus fort. "Au travail, tout se passe bien", répond-il avec sincérité. Il n'y a pas grand-chose à en dire qui ne soit pas technique et rébarbatif - après tout, bosser le milieu bancaire n'a pas de quoi faire rêver beaucoup. "Et Callidora est un véritable amour, penses-tu... Depuis l'arrivée de Barty, elle est encore plus charmante qu'elle ne l'était avant. Crois-moi, j'ignorais que c'était possible." Et il ne veut pas s'attarder sur le sujet. Comme toujours, moins il parle d'elle, mieux il se porte. "Et toi, le travail ? Ce ne sont pas les sujets brûlants qui manquent en ce moment, à l'évidence."
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Gabriel Rowle
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#Sujet: Re: Tell Me I Can 'Cause I Will || Harfang Mar 28 Sep - 17:31
Tell Me I Can 'Cause I Will
ft. Harfang Londubat
Gabriel était un être à la fois simple et complexe. En voyant arriver Harfang, sa joie fut réelle : il n’avait pas vu son ami depuis quelques temps, l’inviter chez lui avait été un geste tout naturel et qui lui faisait sincèrement plaisir. Entre les deux hommes, l’amitié était réelle, et c’était pour ça que Gabriel n’hésitait pas à se servir d’Harfang pour parvenir à ses fins. Car s’il était toujours risqué de tenter des approches auprès d’étrangers dont on ne pouvait pas anticiper, au moins un peu, la réaction, il était tout de suite plus simple de tenter de soudoyer quelques petits services à des amis. Gabriel était un manipulateur, un Serpentard comme un autre, mais il avait pour lui une certaine logique qu’il tenait pour infaillible : si on avait des amis, c’était pour s’entraider, n’est-ce pas ?
Alors le jeune journaliste savait bien que son ami n’était pas dupe, mais il savait également que ce dernier ne lui en tenait pas rigueur ; c’était ça qu’il y avait d’agréable avec Harfang, c’était qu’il était capable de comprendre et de s’adapter – en témoignait son mariage, parce que, pour survivre à une créature telle que Calidora, il fallait de sacrées compétences de survie du point de vue de Gabriel.
D’un claquement de doigts, Gabriel leur fit apporter du thé et Lizzo les servit tous les deux tandis qu’il reprenait la conversation.
- Mes aïeux, l’ambiance doit être au beau fixe, siffla-t-il avec ironie, un sourire en coin grinçant accroché aux lèvres. Oh, je crois que Callidora ne cessera jamais de nous surprendre dans sa capacité à être… charmante, finit-il par lâcher avec un rire moqueur.
Et si Harfang n’avait pas voulu s’étendre sur le sujet de son travail, ce ne fut pas le cas de Gabriel. Son travail, c’était toute sa vie : si son ami était bloqué entre sa femme, son nouveau-né, et tout un tas de tracas familial, ce n’était pas le cas de Gabriel. Les femmes de sa famille étaient des lionnes et savaient parfaitement s’occuper des affaires du Manoir et du mondain ; il leur laissait donc avec plaisir la main mise sur tout ça, préférant s’occuper de sa carrière et, ponctuellement, représenter sa famille lors de cas de force majeure ou d’événements d’autre importance. Car Gabriel restait chef de famille, qu’il le veuille ou non.
Mais ce n’était pas le sujet du jour.
- Mon ami, je crois que je n’ai jamais eu autant de travail, déclara le jeune journaliste avec un sourire de requin. Il y a un je-ne-sais-quoi de frémissant dans la société sorcière en ce moment, un… frisson d’excitation. Les gens ne cessent de me fournir de quoi écrire, c’est fascinant.
S’il n’y avait pas tout le temps de gros sujets pouvant mener à du journalisme d’investigation, il y avait toujours quelque chose à dire sur la société actuelle. Les scandales ne manquaient pas, et Gabriel le savait pertinemment puisque sa carrière, en plein envol, en dépendait.
- Il y a une tension sociale qui s’intensifie, mais je pense que tout le monde le sent, poursuivit Gabriel. Il suffit de voir les proportions que prennent certaines affaires. Tiens, celle de la fille Yaxley, par exemple.
Se redressant dans son fauteuil, Gabriel se pencha vers son ami.
- Je travaille sur cette affaire depuis que la gamine est arrivée à l’hôpital, et je peux te dire que c’est un sacré morceau. Certains réclament vengeance, d’autres hurlent à l’innocence, et plus on en parle, plus les gens s’approprient cette histoire…
Il y eut un instant de silence, puis Gabriel reprit.
- Tu connais Yaxley, toi ? Un vrai mur, je t’assure. Je lui ai envoyé un nombre incalculable de hiboux, mais rien à faire. Je crois que c’est la personne qui me donne le plus de fil à retordre. Enfin, non, il y en a une autre qui garde bien ses secrets aussi : cette très chère Reha.
Gabriel connaissait Reha et Harfang depuis Poudlard : ils avaient toujours plus ou moins gravités dans les mêmes cercles, notamment grâce aux Shafiq. Alors s’il y avait bien quelqu’un qui pouvait savoir à quel point la Médicomage était têtue, c’était Harfang.
- J’ai eu beau essayer, je n’ai rien réussi à lui soutirer, tout juste une heure de son temps, et encore, j’ai dû attendre deux bonnes heures devant l’hôpital pour qu’elle daigne m’accorder sa précieuse attention.
Soudain curieux, Gabriel lança un regard interrogateur à son ami.
- Tu es toujours en contact avec elle, d’ailleurs ? On a rapidement parlé de toi, mais j’avoue que je ne lui ai pas posé la question.
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#Sujet: Re: Tell Me I Can 'Cause I Will || Harfang Lun 4 Oct - 10:22
Harfang Londubat Featuring Gabriel Rowle
Tell Me I Can 'Cause I Will
Harfang affiche une grimace qui en dit long quand Gabriel résume la situation avec une ironie tout à fait appropriée aux circonstances. Oui, on peut le présenter comme ça. La situation a toujours été au "beau fixe" avec Callidora, mais c'est devenu... d'un autre niveau. Certaines animosités, jusqu'ici contenues, n'oublient dorénavant plus de s'exprimer, et cela fait clairement des étincelles... Ceci dit, Harfang, même s'il est tout sauf ravi de la situation, se demande au final s'il ne préfère pas ce mépris affiché à ce qui avait longtemps été le consensus au sein du couple Londubat, un dégoût mutuel qui ne se disait pas... là, clairement, Harfang ne s'empêche pas de dire ce qu'il pense. Harfang, pour sa part, ne pense pas que Callidora pourra encore abattre de nouvelles cartes qui sauront la lui rendre plus détestables. Maintenant, il a pris la pleine et totale mesure de toute l'étendue de son... charme. C'est un avantage. Il n'attend définitivement plus rien d'elle, et par bien des aspects, cela lui facilite très largement la tâche.
Enfin, assez parlé de lui ! Harfang préfère largement se concentrer sur ce que son interlocuteur peut avoir à lui dire de son côté. Il lui parle de son travail, du fait qu'il en a rarement eu autant. Harfang ne peut pas dire qu'il en est surpris. Qu'il lui dise qu'il avait le loisir de se la couler douce ces temps derniers aurait été une affirmation bien plus surprenante, il faut bien le dire. Est-ce que ce frisson ambiant, ce quelque chose que Harfang ressent lui aussi, il l'assimilerait à quelque chose d'excitant pour sa part ? Sans doute pas... Il n'a rien contre un rien d'excitation, il aurait tendance à courir après même, dans l'espoir d'échapper à son morne quotidien. Evidemment, quand on est journaliste et qu'on court après le scandale, c'est encore autre chose. Il peut comprendre la fascination que l'on peut trouver à cela... mais ce qui en découlera ne sera peut-être pas aussi fascinant au final.
Et certaines affaires retiennent l'attention plus que d'autres, et sont montées en épingle. Bien sûr, l'affaire Yaxley n'a pas pu lui échapper. Cela a fait grand bruit au sein de la communauté des sangs purs, et au-delà de ça... Pour le peu de temps et d'attention qu'il consacre à sa fille, il n'est pas non plus aveugle à ses états d'âme au point de ne pas avoir remarqué à quel point Augusta a été affectée par l'agression de son amie Joan. "Reha est tenue au secret médical, ce n'est pas étonnant", répond Harfang quand le nom de leur amie commune est évoqué. Naturellement, il prend sa défense, et surtout, même s'il connaît l'acharnement journalistique de Gabriel, il estime que ce dernier n'emploie pas les bonnes méthodes s'il espère obtenir gain de cause de la sorte. Surtout que oui, il est très bien placé pour savoir combien Reha est têtue. "Si tu espérais obtenir quoi que ce soit d'elle pour commencer, c'est que tu avais définitivement beaucoup d'espoir", ajoute-t-il d'un ton entendu. "Pourquoi ne serais-je plus en contact avec elle exactement ? Qu'est-ce qu'elle t'a dit ? Je veux bien croire mériter être au cœur de toutes les conversations, mais tout de même..."
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Gabriel Rowle
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#Sujet: Re: Tell Me I Can 'Cause I Will || Harfang Jeu 30 Déc - 21:59
Tell Me I Can 'Cause I Will
ft. Harfang Londubat
Gabriel était moqueur, l’avait toujours été quant à la situation d’Harfang. Mieux valait prendre ça à la rigolade plutôt que de pleurer sur son sort, même si le malheureux en bavait depuis maintenant quelques longues années avec sa tendre épouse. Et puis, rire de la situation permettait à Gabriel de conserver une certaine illusion quant à sa propre position : en tant que désormais seul héritier mâle des Rowle, il serait bientôt amené à prendre une épouse à son tour. Sa mère et sa grand-mère avaient déjà commencer à battre le fer, depuis quelques temps, obligeant presque Gabriel à parader dans toutes les fêtes auxquelles le nom des Rowle était convié. Si Gabriel retardait l’échéance autant qu’il le pouvait, il savait qu’on lui passerait tôt ou tard la corde au cou et qu’il devrait engendrer un héritier s’il ne voulait pas que le nom de son père se perde quelque part dans le temps… Alors, tant qu’il en avait encore l’occasion, il préférait se payer une bonne tranche de rigolade.
Mais, de toute évidence, Harfang préférait parler d’autre chose, et c’était tout à fait compréhensible ; Gabriel lui-même arrivait vite à court de mots quand il s’agissait de Callidora, tant cette femme était impossible. Alors, profitant de la faille, le journaliste s’y engouffra : autant tourner le sujet à son avantage, puisque son ami le lui permettait.
Alors, avec plus ou moins de finesse, Gabriel orienta la discussion vers ce qui l’intéressait véritablement, son obsession du moment, plus largement celle de sa vie : son travail. Plus particulièrement l’affaire Yaxley, sur laquelle il piétinait allègrement depuis maintenant quelques semaines. Plus l’affaire avançait – si tant était qu’elle avançât – plus Gabriel comprenait qu’il n’en tirerait pas l’article sensationnel qu’il espérait. Pas dans les mois à venir, en tout cas. Dans quelques années, peut-être, quand les gens auraient baissé leur garde et qu’il pourrait mener sa petite enquête sans qu’on ne vienne lui mettre de bâtons dans les roues. Pour l’instant, le journaliste ne devrait se contenter que d’articles foudroyants sur cette famille de Sang-Pure plongée jusqu’au cou dans le scandale.
Et voilà bien pourquoi il avait besoin du témoignage d’Augusta : il n’y avait rien de mieux que de se placer du côté de la victime pour relancer l’effusion d’opinions, et puisque les proches de la petite Joan ne semblaient pas décidés à parler, Gabriel se contenterait de ce sur quoi il pourrait mettre la main.
Commençant en premier lieu par reprendre son maigre parcours, Gabriel en vain à parler de sa chère compagne de mésaventure, Reha. Harfang ne se priva pas de relever le peu de finesse du journaliste, faisant légèrement sourire ce dernier.
- L’espoir fait vivre ! répondit-il en haussant les épaules. N’est-ce pas ce qu’on dit ? Et puis, je n’ai pas su résister à l’envie de l’asticoter un peu, que veux-tu. De vieux réflexes d’adolescent qui ont la vie dure, sûrement.
A vrai dire, Gabriel était tout de même contrarié de n’avoir rien pu tirer de sa conversation avec Reha. Il était contrarié de n’avoir pas de résultats immédiats : la sensation de stagner était quelque chose que le journaliste supportait très mal. Son ambition dévorante ne savait se contenter de patience ; il lui en fallait toujours plus.
Un léger sourire aux lèvres, Gabriel reprit.
- Oh, je n’en sais rien, une fois sorti de Poudlard, nous prenons chacun des chemins différents, même si, dans nos cercles, il est bien difficile de perdre les gens de vue, je te l’accorde. En tout cas, elle m’a fait comprendre que j’avais tout intérêt à te laisser en paix. Toi, ainsi qu’Augusta, de toute évidence. J’ai entendu dire que ta fille était proche de la gamine qui s’est faite agresser ?
L’information, lâchée mine de rien, ne tomberait sûrement pas dans l’oreille d’un sourd, tel que Gabriel connaissait Harfang. Augusta était une gamine qui n’avait pas la langue dans sa poche et qui s’était positionnée dès l’annonce de l’agression, à son échelle. Si les revendications d’une adolescente semblaient pour beaucoup dérisoires, Gabriel y accordait tout de même l’attention mérité : il ne fallait jamais rien laisser de côté.
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#Sujet: Re: Tell Me I Can 'Cause I Will || Harfang Jeu 10 Fév - 9:44
Harfang Londubat Featuring Gabriel Rowle
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C'est vrai, certaines amitiés se perdent après Poudlard, mais d'autres, aussi, se consolident, et il y a aussi des liens que l'on conserve presque malgré soi, parce que les cercles sociaux que l'on fréquente nous oblige à garder la compagnie de certains, y compris ceux que l'on n'aurait pas forcément voulu conserver dans son entourage. De manière générale, si Harfang devait faire un grand tri dans son entourage, il ne resterait pas grand monde. Mais ce n'est pas ainsi que les chose se passent, pas vrai ?
Il ne commente pas quand Gabriel lui apprend que Reha l'a prévenu de ne pas venir l'incommoder, ni lui ni sa fille. Donc, visiblement, il a décidé de prendre les conseils de leur amie commune par-dessus la jambe, étant donné qu'il est là. Bon, en ce qui le concerne, ce n'est pas vraiment un problème, loin de là, et il est habitué. Il sait comment gérer les comportements similaires à celui-ci. Le problème, c'est que ça ne s'arrête pas seulement à lui, voilà qu'il évoque le sujet d'Augusta : et ça change tout.
Car s'il est un père absent et abandoniste, si on ne peut pas dire qu'il ait fait grand-chose pour sa fille, ça ne l'empêche pas de tenir profondément à elle, et de vouloir sortir les crocs chaque fois que quelqu'un aurait des propos désagréables ou déplacés à son adresse, ou encore des intentions particulièrement détestables.
"Non, Gabriel, tu ne parleras pas à ma fille au sujet de son amie, c'est hors de question", répond Harfang, catégorique.
Parce que, évidemment, il se doute que c'est ce que le journaliste souhaite : tourner autour d'une gamine tel un vautour dans l'espoir d'extirper un quelconque scoop de sa part. Mais non. Le pire, c'est qu'Augusta serait totalement capable d'accepter. La connaissant, elle sera si décidée, si déterminée à faire entendre sa voix, qu'elle s'abandonnera à la première maladresse venue. Alors non, vraiment, Gabriel ne parlerait pas à sa fille, Harfang y veillerait. Et qu'il ne fasse pas mine que c'était son intention de départ, parce que Harfang n'y croira pas le moins du monde.
"N'essaie même pas de l'approcher."
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Gabriel Rowle
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#Sujet: Re: Tell Me I Can 'Cause I Will || Harfang Mer 9 Mar - 12:35
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S’il y avait une chose qu’on ne pouvait pas reprocher à Harfang, c’était sûrement d’être un père indifférent. Peu présent, peut-être bien, mais comment pouvait-on le lui reprocher quand on savait l’ambiance qui régnait sous son toit ? Non, Harfang faisait preuve de considération et Gabriel trouvait déjà ça très honorable de sa part. Néanmoins, il aurait apprécié que cet amour paternel se manifeste à un autre moment qu’à l’instant précis où il tentait de soudoyer une entrevue avec sa fille. Avant même d’avoir pu entrer dans le vif du sujet, Gabriel se trouva confronter à un mur, et solide, en plus de ça. Retenant une légère grimace, ce fut plutôt un sourire qu’il laissa poindre au coin de ses lèvres : Harfang était un homme intelligent et qui n’avait pas de temps à perdre en subtilités, surtout avec lui. A dire vrai, ça faisait rire Gabriel, en un sens, car ça ne l’empêcherait pas d’essayer de le convaincre.
Avec une attitude aimable, le journaliste reposa donc sa tasse de thé, pas perturbé le moins du monde : il s’était attendu à une telle réaction, à vrai dire. C’était le métier qui voulait ça, après tout on ne pouvait être journaliste sans subir la méfiance et une sorte de rejet de la part d’autrui.
Avec un soupir amusé, Gabriel reprit.
- Tellement catégorique… C’est terrible, on dirait presque que tu essaies de la protéger de moi. Comme si j’étais dangereux, franchement…
Oh, Gabriel savait pertinemment ce que redoutait Harfang. Du peu qu’il savait d’Augusta, elle n’était pas du genre à avoir la langue dans sa poche. Et c’était précisément pour ça que Gabriel avait voulu l’approcher dans un premier temps : rien de mieux qu’une gamine révolutionnaire à la langue bien pendue quand on voulait obtenir des informations. C’était le genre de personnes à en dire rapidement trop, soit une poule aux œufs d’or pour une journaliste comme lui. Cependant, c’était justement cette manie de trop parler qui faisait peur à Harfang. La manie du secret et des apparences, chez les Sang-Purs… Lui-même y était soumis, il savait donc parfaitement comment cela fonctionnait, ce qui était parfois un avantage, parfois un inconvénient, comme ici, lorsqu’il fallait convaincre un ami de lâcher la bride.
- Ah ce point ? répliqua-t-il en haussant un sourcil amusé face à la mesure d’éloignement imposé par le père. Tu sais, ta fille finira par ressortir auprès d’autres journalistes, tôt ou tard elle finira par être abordée par d’autres qui travaillent sur cette affaire. Ne penses-tu pas qu’il serait mieux qu’elle parle avec quelqu’un qui saura maîtriser son discours, plutôt qu’avec quelqu’un qui l’exploitera sans vergogne ?
A dire vrai, Gabriel était prêt à se servir de tout ce qui sortirait de la bouche de cette fille, si jamais il parvenait à avoir une entrevue avec elle. Mais il n’était pas obligé de lui en accorder tout le crédit, n’est-ce pas ? Manipuler l’information, c’était son travail, et rassurer les gens était un moyen de parvenir à ses fins. Face aux inquiétudes d’un père, il avait peu à faire valoir, si ce n’était leur amitié. Malheureusement, Harfang était peut-être le mieux placé pour savoir qu’il était difficile de faire confiance à Gabriel lorsque cela touchait à son travail – après tout, cette image de journaliste sans vergogne, l’ancien Serpentard se plaisait à l’entretenir et il devait bien admettre qu’elle était parfois plus vraie qu’il ne voulait bien le montrer.
- Je ne suis pas un rapace, Harfang, contrairement à ce qui peut se dire de moi, ajouta-t-il en une semi-vérité. Je me contente de travailler avec ce qu’on me donne de matière. Et puis, preuve de ma bonne fois, je te demande la permission ! ajouta-t-il avec un grand sourire.
Gabriel aurait très bien pu approcher Augusta d’une toute autre manière, prendre en note ses propos et les publier sous couvert d’anonymat. Néanmoins, il ne l’avait pas fait, et pour cause : Augusta était l’une des seules à qui la parole n’avait pas été donnée et la verve qu’elle gardait cachée au fond d’elle n’aurait pas manqué d’être reconnaissable, même retravaillée dans le cadre d’un article – son père aurait fini par comprendre, et ce n’était pas un coup que Gabriel avait voulu tenter contre son ami.
Mi-ange, mi-démon, Gabriel jouait sur deux tableaux à la fois. Si Harfang persistait à lui interdire de contacter sa fille, il laisserait tomber, à regret. Il n’avait pas envie de risquer une amitié – ou des représailles… - pour une interview, si cruciale qu’elle put être. Néanmoins, rien ne l’empêchait de tenter de convaincre ce père, n’est-ce pas ? Et c’était bien là un jeu auquel le journaliste ne rechignait pas à se prêter.
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#Sujet: Re: Tell Me I Can 'Cause I Will || Harfang Mer 16 Mar - 8:54
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Harfang ne cherche même pas une seule seconde à contredire Gabriel quand ce dernier suggère que l'on s'imaginerait "presque" qu'il cherche, en cet instant, à protéger sa fille de lui. C'est exactement le cas. Cela n'a rien à voir avec lui ou leur amitié, ça n'a à voir qu'avec sa fille. Il dissocie le proche du journaliste, et en l'occurrence, c'est à ce dernier qu'il s'adresse. Il veut protéger sa fille de lui, oui. De lui ou de tout journaliste qui déciderait n'avoir rien de mieux à faire que de la presser de questions quand c'est certainement la dernière chose dont elle a besoin pour le moment. Il se fiche de la présence ou de l'absence d'intégrité journalistique de son interlocuteur, dans tous les cas, il est déjà décidé, et c'est hors de question.
Pour ce qui est de veiller aux intérêts de sa fille, on peut avouer que Harfang Londubat n'a pas toujours été le mieux avisé, mais il est tout de même capable de faire preuve de certains élans de protection paternelle quand la situation l'exige. Au fond, d'ailleurs, ce n'est pas tant que Harfang voulait protéger Augusta de Gabriel qu'il ne voulait la protéger d'elle-même, qui serait capable de se mettre dans des situations impossibles parce qu'elle parlerait forcément trop, c'était couru d'avance.
"Elle ne parlera ni à toi, ni à aucun journaliste, fin de l'histoire", répond Harfang, catégorique.
Mais pourra-t-il vraiment empêcher sa fille de parler comme bon lui semble en faisant fi de ses avertissements ? Probablement que non... Elle n'en fera qu'à sa tête comme à son habitude, et elle serait capable, même, d'aller trouver les journalistes avant qu'ils ne la trouvent, absolument convaincue qu'elle sera d'être dans son bon droit. Pourquoi fallait-il qu'elle ait hérité d'un caractère si bien trempé ? Et de qui, au passage ?
"Je ne te fais pas plus confiance qu'à un autre pour "maîtriser son discours", comme tu dis. Je connais ma fille, et je te connais", reprend-il en le toisant avec un léger soupir. C'est peine perdue que de penser qu'ils puissent retirer quoi que ce soit de négociations qui n'en ont définitivement que le nom. Il ne veut pas exposer sa fille, fin de l'histoire... Et pour une fois, il estime que même sa "chère et tendre" épouse serait d'accord avec lui, ce qui tiendrait presque de l'exploit. Il l'observe un instant. "Et si je persiste à te refuser la permission de parler à Augusta, tu vas simplement laisser tomber ?" il demande avec un fond de scepticisme.
Peut-être que face à l'insistance des journalistes, il devrait encadrer un entretien officiel et ainsi pouvoir recadrer Augusta si possible, mais même dans ces conditions, exposer sa fille aux questions de son interlocuteur, prendre le risque de l'exposer, continue de lui poser problème.
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#Sujet: Re: Tell Me I Can 'Cause I Will || Harfang Dim 4 Sep - 1:14
Tell Me I Can 'Cause I Will
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Par Merlin, qui aurait cru qu’Harfang puisse se montrer si papa poule avec sa fille ? C’était presque à se demander s’il n’était pas un père modèle – et peut-être l’était-il, au fond, au moins sur certains aspects. Mais cela n’arrangeait pas Gabriel. A cet instant, il aurait préféré faire face à un père un tantinet absent, peu considéré par sa progéniture. Cela aurait certainement facilité les choses, mais s’il y avait bien une chose qu’Harfang ne semblait pas prêt à faire, c’était lui faciliter la tâche. Est-ce que Gabriel pouvait comprendre ? Pas vraiment, à dire vrai. Il n’était pas père lui-même et n’avait pas grandi entouré de marmaille ; il avait toujours été le plus jeune, rare avait été les périodes où il avait côtoyé plus petits que lui, et encore plus rares celles où il avait côtoyé des enfants. La fibre paternelle, Gabriel était loin de l’avoir. De plus, il croyait, au moins en partie, à ce qu’il avançait à son ami : les informations finissaient toujours par ressortir au grand jour, le mieux était de pouvoir les maîtriser pour leur faire dire très exactement ce qu’on voulait.
Gabriel se trouvait, de plus, particulièrement honnête sur sa démarche et estimait faire preuve d’une incroyable considération envers son ami. Non seulement il le prévenait, mais il lui proposait en plus la main mise sur les propos de sa gamine, ce qui n’était pas donné à tous. Mais rien ne semblait y faire, Harfang restait de marbre, suspicieux, frileux de laisser sa progéniture s’exprimer. Quelle tristesse… A se demander d’où Augusta tenait une telle fougue – car, une chose était sûre, elle ne venait pas de sa mère, cette femme était plus froide et rigide que la banquise du pôle nord.
Face au refus catégorique du père Londubat, Gabriel retint de justesse sa frustration. Décidément… Toutes les portes de cette affaire semblaient se fermer les unes après les autres, sans lui permettre d’aller plus loin que le seuil, et cela commençait à prodigieusement l’agacer. Plus qu’un travail, Gabriel commençait à en faire une affaire personnelle, cette histoire tirant trop sur la corde sensible de son ego.
- Ecoute, si tu n’es pas pour, je ne peux pas te forcer la main, n’est-ce pas ? Mais pense à ce que je t’ai dit. Je ne connais pas ta fille, Harfang, tu en sais largement plus sur elle, ce qui est parfaitement normal, mais de ce que je sais, elle n’est pas du genre à prendre beaucoup de précautions. De plus, peux-tu affirmer avec certitude qu’elle n’a pas déjà tenté de mettre son grain de sel dans cette affaire ?
Gabriel mettait sa main à couper qu’Augusta avait déjà tenté quelque chose en faveur de son amie, même de façon détournée. A la première occasion, elle ferait savoir à tout le monde ce qu’elle pensait vraiment de cette affaire, emportée par la fougue de la jeunesse et par son incroyable esprit de rébellion.
Avec un léger éclat de rire, Gabriel se pencha vers son ami.
- C’est précisément parce que tu nous connais que je t’ai parlé de cette affaire. Je n’irais pas jusqu’à dire que ta fille risque gros si jamais elle parle, mais rends-toi compte : défendre la petite Joan reviendra à se placer dans son camp, et ce dit camp, mon cher, est en opposition avec une certaine Octavia Yaxley… Crois-moi, pour avoir tenté de communiquer avec son « grand frère », mieux vaut ne pas trop leur chercher des noises, ajouta-t-il avec une vague grimace.
Gabriel avait beau argumenter, il sentait bien la réticence d’Harfang. C’était une mauvaise chose. S’il finissait par céder sur cette affaire et que les choses ne se passaient pas parfaitement bien, Gabriel se trouverait à devoir rendre des comptes à une personne qui se montrerait peu portée au pardon envers lui. Mieux valait ne pas trop tenter le diable, Gabriel n’avait pas envie que cette histoire se retourne contre lui. Il voulait son témoignage, et il finirait bien par l’obtenir, d’une façon ou d’une autre : si Harfang ne lui laissait pas la voie royale, il trouverait un autre chemin.
- Si tu tiens à ce que je reste à distance de ta fille, je ne ferais rien pour aller contre ça, affirma Gabriel, croisant des doigts imaginaires dans son dos. Mais tu devrais en parler avec elle, au moins. L’amitié c’est important, surtout à cet âge, elle pourrait être tentée par certains élans de… loyauté, dirais-je. Après tout, c’est une Gryffondor, n’est-ce pas ? ajouta-t-il avec un petit rire.
Non, Gabriel ne ferait rien pour aller contre cela. S’il la croisait, un jour, au détour d’une balade à Pré-au-Lard, cela serait parfaitement fortuit, n’est-ce pas ? Après tout, il avait tous les droits du monde de se trouver dans les parages durant les mois suivant la rentrée, pas vrai ?
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#Sujet: Re: Tell Me I Can 'Cause I Will || Harfang Mar 18 Oct - 11:07
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Tell Me I Can 'Cause I Will
Harfang ne peut s'empêcher d'observer son interlocuteur avec un minimum de suspicion dans le regard. Il ne sait pas s'il peut se permettre de le croire ou non, et il préfère rester sur ses gardes. Il n'est pas forcément du genre à jouer les pères protecteurs - sa fille peut en attester, mais dans ces circonstances, il préfère tout de même ne pas commettre d'impair en allant trop vite en besogne et en se contentant de croire sur parle le discours de son interlocuteur sans envisager de le remettre en question un seul instant. Non en effet, Gabriel n'obtiendra rien de lui en lui forçant la main, mais est-ce que ça changera grand-chose pour autant ? Harfang se permet d'en douter très sérieusement.
Il se contente de pousser un soupir quand Gabriel remarque à juste titre qu'il est plus que probable qu'Augusta ait déjà cherché à mettre son grain de sel dans toute cette affaire. Connaissant sa fille, le contraire serait effectivement surprenant, mais il ne consent pas à l'avouer si facilement à son interlocuteur même si l'on pourrait affirmer que cela tient davantage de l'évidence que de quoi que ce soit d'autre.
"Augusta est une enfant", réplique Harfang en guise de maigre parade. "Ce n'est pas comme si sa parole ou ses actes valaient grand-chose, n'est-ce pas ?"
Mais oui, en effet, si Augusta devait décider de trop en faire comme il lui plaît d'agir parfois, si elle se mettait les Yaxley à dos, les conséquences pourraient être particulièrement délicate.
"Je ferai en sorte qu'elle se tienne tranquille", conclut-il alors sans être du tout certain qu'il soit capable d'un tel exploit. En réalité, il est à peu près sûr et certain qu'il ne l'est pas, mais tant pis, il ne veut pas qu'une situation qui lui a déjà échappé lui échappe davantage, c'est de cette façon qu'il raisonne. "C'est une Gryffondor, oui, et un peu trop à cheval sur les valeurs de sa maison." Comment avait-elle pu atterrir dans une telle maison ? ça c'est une autre question... peut-être que cette enfant-là n'est pas non plus la sienne, mais ça n'expliquerait définitivement pas tout. La miss est impétueuse en diable, et il est difficile d'en expliquer les raisons, quand on voit le caractère de ses deux parents. "Mais c'est avant tout une ado, je la recadrerai au besoin."
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#Sujet: Re: Tell Me I Can 'Cause I Will || Harfang Jeu 2 Fév - 14:52
Tell Me I Can 'Cause I Will
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Cela faisait déjà quelques longues minutes que Gabriel avait renoncé à argumenter avec son ami au sujet d’Augusta. Même si Harfang semblait s’être radoucit sous les promesse fallacieuses du journaliste, Gabriel avait bien compris qu’il se méfiait – et il avait parfaitement raison de le faire. Le jeune héritier avait voulu la jouer honnête : ça n’avait rien donné. Tant pis. Harfang ne pourrait pas lui reprocher de ne pas l’avoir averti, au moins. Désormais, il fallait la jouer plus fine. Gabriel n’était pas pressé : il pouvait attendre quelques semaines, voire quelques mois, surveiller l’actualité et relancer ce sujet brûlant au moment opportun. Entre temps, il aurait le champ libre pour entrer en contact avec Augusta. Il n’aurait qu’à supprimer son nom et nier en bloc si jamais on venait lui poser trop de question ; qui pourrait alors prouver quoi que ce soit ?
Pour l’instant, il devait se débarrasser des soupçons de son ami. Il avait déjà donné sa parole qu’il ne ferait rien contre la volonté d’Harfang, détournant lentement le sujet sur le caractère enflammé de sa fille. Gabriel avançait l’argument de la sécurité, argument qui n’était pas totalement faux : d’autres journalistes lui tourneraient autour, et elle n’était pas du genre à dire non si elle estimait qu’en parlant, elle pouvait rétablir un minimum de justice. Le plus dangereux serait que la jeune femme soit approchée par des gratte-papiers au sang trouble. Si Gabriel ne portait que peu d’intérêt au statut du sang, privilégiant les capacités d’autrui, il savait que ce n’était pas le cas du monde dans lequel il évoluait et qu’il serait dramatique qu’une de leurs jeunes au sang pur se retrouve instrument de l’opposition. C’était sur cette peur que tentait de jouer Gabriel auprès d’Harfang : mieux valait remettre le sort de sa fille entre ses mains, ou alors la protéger comme il se devait.
Après tout, Gabriel aurait détesté voir les informations d’Augusta lui passer sous le nez au profit d’un autre, quelque soit son statut.
- Ses actes, peut-être pas, répondit Gabriel en s’enfonçant dans son fauteuil, un peu trop ravi de voir l’inquiétude tirer les traits d’Harfang. Mais tu n’imagines pas ce que j’ai déjà réussi à tirer d’ivrognes à moitié conscient, très cher : ce qui compte, ce ne sont pas tant les propos que la façon dont on les présente. Après tout, c’est bien ce que tu craignais, que les propos de ta fille finissent pas se retourner contre elle. Elle est de sang pur, si elle prend la défense de la petite Joan, ses propos auront du poids. Pas autant que ceux d’un adulte accompli et impliqué politiquement, mais quand même.
Satisfait, Gabriel ne chercha même pas à retenir le rire que lui tira les réflexions d’Harfang sur sa fille. C’était dans ce genre de moments que Gabriel était bien content de n’avoir pas d’enfants à charge : par Merlin, il avait déjà du mal à se contenir lui-même, alors poser des limites à quelqu’un d’autre ? Et puis, pour être tout à fait honnête, il appréciait cet aspect volcanique du caractère d’Augusta, d’autant plus qu’il savait qu’il pourrait aisément le mettre à profit. Une partie de lui espérait qu’Harfang ne briderait pas trop la jeune femme, mais il n’avait pas de soucis à se faire là-dessus. L’avantage avec Harfang, c’était que la tranquillité passait avant tout. Oh, il n’était pas un mauvais bougre, ni un mauvais père, juste un homme qui désirait la paix.
- Navré de te créer de l’inquiétude, finit par lâcher Gabriel, complètement sincère cette fois-ci. Ce n’était pas mon but. Mais je préfère que tu sois au courant. Cet accident à fait des vagues qui ne sont pas près de se tarir. Ça s’est un peu tassé depuis, mais je ne doute pas que cela finisse par ressortir à un moment. Et même si tu as refusé ma demande, je pense qu'il était bon d'avoir cette conversation.
Gabriel avait une étrange vision de l’honnêteté, mais il estimait avoir fait tout son possible. Il jouait désormais à armes égales avec Harfang et, s’il parvenait un jour à obtenir les informations qu’il désirait, son ami ne pourrait s’en prendre qu’à lui-même. Il avait toutes les cartes en mains, désormais.
- Enfin, assez de tout ça ! Je ne t’embêterai pas davantage avec toute cette histoire. Passons plutôt à autre chose, nous avons encore du temps devant nous. Je m’en voudrais de ne parler qu’affaire alors que nous nous voyons si peu ces derniers temps.
Il était temps de passer à autre chose. Insister davantage ne saurait que le desservir. Et puis, Gabriel était sincère quand il disait qu’il voulait profiter de son ami – et il était plus que temps pour ça !
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#Sujet: Re: Tell Me I Can 'Cause I Will || Harfang Lun 15 Mai - 8:27
Harfang Londubat Featuring Gabriel Rowle
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Le cas d'Augusta est complexe. Car elle n'est qu'une enfant, et que son père abandonniste n'a certainement pas suffisamment veillé sur elle pour prétendre la connaître vraiment. Oui, il l'aime, mais ce n'est pas suffisant pour lui à savoir quoi faire et comment se comporter dans ces circonstances. Qu'est-ce qu'il est supposé faire pour protéger au mieux sa progéniture alors même que tous les projecteurs se retrouvent braqués dans sa direction ? Difficile à dire. Vraiment difficile à dire. Il ne prétendra pas forcément faire au mieux, mais dans tous les cas, il entend et il écoute ce que lui dit Gabriel, et il compte en tenir compte.
"Ne t'en fais pas, je n'avais pas besoin de toi pour me créer ce genre d'inquiétude", répond Harfang avec un fin sourire. "Tu ne fais jamais que confirmer celles que j'avais déjà."
Le sujet de la famille, c'est délicat. Vraiment très, très délicat. Harfang, dans sa fringante jeunesse, aborrait l'idée de mariage, il n'avait malheureusement pas eu le choix, comme beaucoup d'autres au sein des familles de sang pur. Il aurait aimé être de ces dandy, célibataires endurcis. Mais il n'avait pas eu le choix. Et avec la famille étaient arrivés les ennuis, également.
"Tu as raison, cette conversation était probablement nécessaire", reconnaît-il. Et cette dernière lui donne matière à réflexion, plus qu'il ne veut accepter de le reconnaître dans un premier temps. "Et je te remercie... Surtout que ces dernier temps, toutes mes conversations semblent plus intéressées qu'amicales", ajoute-t-il en souriant. "Parle-moi de toi, tiens. En dehors de ton travail, j'entends. Depuis le temps que nous ne nous sommes pas vu, je suis convaincu que tu as beaucoup de choses à m'apprendre, n'est-ce pas ?"
Autant changer de sujet, oui.
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#Sujet: Re: Tell Me I Can 'Cause I Will || Harfang