Abby Hornby ▌ Messages : 89 Humeur : QUI SUIS-JE?Baguette: Meurisier, crin de licorne, 20.36 cmCamp: BienAvatar: Shiri Appleby
| #Sujet: Abby Hornby (Terminé) Mar 29 Sep - 22:25 | |
|
Âge : 19 ans Surnom : Aucun Origine : Ecossaise Dâte de naissance : 21 mai Statut : Sang pur Travail/année : Stagiaire à la RITM (très forte pour servir le café)
CARACTERE A peine née, Abby donnait déjà le ton. Elle serait une enfant vive, agitée, turbulente. Contrairement au frangin nonchalant et je m'en foutiste et à la frangine douce et fragile, elle était, pour sa part, brute de décoffrage et intenable. Agitée, elle est incapable de tenir en place, les pensées défilent à mille à l'heure à son esprit, et il n'est pas rare qu'elle saute du coq à l'âne, de l'âne à la tortue de mer sans la moindre transition. Elle a besoin d'agitation, de mouvement. Rien ne l'effraie plus que la solitude ou l'idée de demeurer seule avec elle-même. Elle aime bouger, parler, expérimenter...
Elle est bavarde comme pas deux, et elle est totalement capable de tenir une conversation à elle toute seule, elle a une opinion sur tout et ne se prive jamais de la partager, même quand on ne lui a absolument rien demandé. Elle est malgré tout généralement appréciée de son entourage, car bien que le conflit ne lui fasse pas peur et qu'elle sache rentrer dans le lard de ceux qui lui chercheraient des noises, elle est quelqu'un de positif et d'optimisme, qui préfère toujours aborder les choses sous le meilleur angle possible. Elle veut voir des sourires, de la joie, de la bonne humeur autour d'elle. Si elle entre en conflit, ce n'est jamais pour le plaisir dudit conflit mais avec l'intention de le résoudre.
Indisciplinée, elle a du mal à obéir à la moindre directive, qu'elle soit directe ou indirecte et a tendance à n'en faire qu'à sa tête. Eparpillée, cela se constate dans son attitude volatile de même que dans sa manière d'aborder les choses, souvent bordélique, elle n'a aucune rigueur ni aucun soin. Elle fait les choses à l'instinct la plupart du temps, ce qui n'est pas toujours pour rendre service à son entourage.
Son côté distraite peut parfois lui donner l'impression d'être quelqu'un de superficiel, ce n'est pas le cas. Abby est capable de se donner à fond pour ce qui compte pour elle, et dans ce cas, elle ne lâche jamais rien. Elle est d'une loyauté sans faille envers ses proches, et portée par un sens plus que tranché de la justice.
| PHYSIQUE Quand il s'agit de commenter son physique, Abby n'est jamais tendre avec elle-même, et elle est même capable d'enrichir son vocabulaire de néologismes animaliers pour forcir le trait, c'est que si elle est à l'aise en société, il y a quand même un manque de confiance en elle quand il est question de son apparence. A la limite, dans ses meilleurs moments, elle est capable de s'estimer "dans la moyenne", mais le reste du temps, elle se trouvera tous les défauts du monde : sa peau est trop pâle, ses seins trop plats, ses cheveux frisent dès que le temps est humide, et par moments, elle se trouve trop maigrichonne.
Mais tâchons d'être un peu objectif (ça nous changera). Donc, si on doit se contenter d'une description formelle de la jeune femme : elle est de taille moyenne, très fine - plate comme une planche à pain, me dit-on dans l'oreillette -, on lui a déjà fait remarquer qu'elle avait un physique de ballerine, et rien de plus logique, puisqu'elle pratique la danse classique depuis ses quatre ans. Sa peau a la pâleur typique des Hornby, pour aller de pair avec les cheveux bruns typiques de Hornby aussi (heureusement, les cheveux d'Abby sont plus faciles à dompter que ceux de son frère - mais elle ne pense pas que son frère fasse beaucoup d'efforts pour les dompter). Ses cheveux sont souvent attachés, en queue de cheval ou chignon mal fait (c'est plus rapide que de se coiffer pour de vrai). Ses yeux sont sombres, mais pétillent bien souvent d'une malice tout à fait raccord avec son caractère... plein de bulles. Elle a souvent le sourire aux lèvres, et il n'y a que quand elle tire la tête qu'on lui trouve les traits d'une poupée de porcelaine. | Abby est la dernière-née de la famille Hornby, famille de sang-pur relativement fortunée, mais sans comparaison possibles avec les Black, Yaxley et consorts (la preuve, le nom des Hornby ne figurait pas sur leur arbre généalogique, ça voulait tout dire)... Pas les plus riches, pas les plus populaires, certains remettaient même en cause la pureté de leur sang, pourtant, ce n'était vraiment pas faute de promouvoir la consanguinité dans leur famille (la pauvre Olive pourrait bien en témoigner si ce n'était pas justement ça qui l'avait tuée - ça et l'autre psychopathe de compétition). Abby était donc la petite dernière, arrivée quelques années après son grand frère, Clyde, et sa grande soeur, Olive.
De son enfance, elle n'a plus grand-chose à dire, honnêtement, parce qu'elle ne se souvient pas de grand-chose, en fait. Elle sait qu'elle était une gamine agitée (et elle n'a pas beaucoup changé, de ce point de vue), et qu'elle ne tenait pas en place. Elle n'a aucun souvenir de toutes les frasques qu'on lui prête de l'époque (et qui concernent pour beaucoup l'elfe de maison qu'elle a carrément martyrisé à l'époque, le pauvre), mais elle aime bien se les entendre rappeler. Même si ses parents évoquent toujours ces épisodes avec exaspération, ils amusent beaucoup Abby.
De ses souvenirs d'enfance, ses parents sont presque toujours absents. Et pour cause, ces derniers étaient bien trop occupés à leurs affaires ou aux soins qu'ils prenaient d'Olive. Petite, Abby avait été jalouse de sa soeur, au point d'avoir voulu être malade elle aussi pour avoir autant d'attention qu'elle. Olive, la pauvre Olive atteinte d'une maladie génétique grave, qui l'obligeait à ne jamais sortir au soleil sous peine d'en mourir... Les résultats de quelques mélanges consanguins peu glorieux dans les branches antécédentes de l'arbre généalogique. Aujourd'hui, elle se trouve si stupide d'avoir envié à sa soeur le mal profond dont elle souffrait, et qui les ont tenues à l'écart l'une de l'autre. Elle aurait voulu être moins stupide, mieux la connaître. Mais c'est trop tard.
Grandir avec des parents absentéistes, une soeur malade et un frère... qui était Clyde a appris à Abby à se montrer débrouillarde et indépendante très tôt dans sa vie. C'est elle qui a forcé la main de ses parents, du haut de ses quatre ans, pour qu'ils la poussent à s'inscrire à un cours de danse. C'était une lubie à l'époque, mais c'est devenu une passion, en même temps que le théâtre, dont elle a pris ses premiers cours plus tardivement, autour de ses neuf ans. Ces cours étaient à peu près les seules occasions où Abby réussissait à se concentrer et à donner le meilleur d'elle-même, cela lui offrit aussi de sympathiser avec d'autres enfants de son âge, et de façonner son tempérament hautement sociable.
Qui se renforça au moment de faire ses classes à Poudlard. Si elle était convaincue qu'elle ne serait pas la bienvenue à Serpentard, où Olive avait été accueillie à bras ouverts, et si elle ne pensait pas que les Serdaigle voudraient d'elle non plus, elle avait songé que le choixpeau l'enverrait certainement chez les Gryffondor, mais ce fut Poufsouffle qui eut finalement sa préférence. L'un ou l'autre ne faisait pas grande différence pour Abby. Ses parents pouvaient être chiants, mais ils n'avaient jamais fait tout un foin de la maison de leurs enfants. Clyde avait été envoyé à Poufsouffle avant elle, et ils s'en fichaient bien. Moins de ses résultats scolaires déplorables, mais ça...
Ce n'était pas Abby qui allait rehausser le niveau. Elle était une élève absolument médiocre. Elle trouvait toujours mieux à faire que d'écouter en cours, et elle ne manquait jamais une occasion de mettre le bordel en classe... Un cas désespéré. N'empêche que les années Poudlard, elle n'y pense qu'avec nostalgie. C'est là qu'elle s'est fait les meilleurs de ses amis, et qu'elle s'est vraiment épanouie... Même l'année qui les avait privés de la compagnie ô combien charmante de Myrtle McGrow n'avait pas eu que de mauvais aspects...
Tout a sévèrement déconné après la mort de sa soeur. Pendant longtemps, Abby n'a pas compris. Sa mort ne faisait aucun sens... Olive savait parfaitement ce qu'elle risquait en s'exposant au soleil, pourquoi se serait-elle amusée à le faire de son plein gré ? On avançait la thèse du suicide, soit, mais cela posait toujours la même question : pourquoi ?
Elle n'eut sa réponse que bien plus tard... Après la mort d'Olive, la vie avait repris son cours. Abby ne parlait jamais vraiment d'Oly, et c'était facile, puisque ses parents n'en parlait jamais. Elle avait été là, puis elle n'était plus là... ça semblait s'arrêter là. Abby pense à elle tous les jours pourtant, et elle lui manque chacun de ces jours... Elle n'a jamais pu faire convenablement son deuil, alors elle joue la stratégie de l'imbécile heureuse... C'est plus simple de sourire que de se lamenter. Le seul qui aurait éventuellement pu la comprendre était Clyde, mais lui non plus ne parlait jamais d'Oly. Et puis, il avait sa vie, maintenant. Après Poudlard, on l'avait marié à Bonnie Adams, et maintenant, ils ont même un gosse - contre toute attente.
Elle aussi a été fiancée, à un type beaucoup trop vieux pour elle. Pour l'instant, le mariage n'a pas encore été prononcé, mais Abby sait que ce n'est qu'une question de temps. Voilà le projet de sa vie, attendre son mari à la maison, et lui pondre des gosses. Ce n'est pas l'ambition d'Abby, pourtant... Non, toujours autant passionnée de danse et de théâtre, Abby rêve d'intégrer l'AADS, mais les frais d'inscription coûtent un bras. Sous prétexte d'activités stupides et dignes de son rang, elle fait le mur tous les jours pour gagner quelques sous. Elle a trouvé un stage à la RITM. Elle adorerait y être chroniqueuse, elle a plein d'idées de chroniques qui mettraient à profit ses talents de comédienne mais ses suggestions sont rarement entendues... En revanche, elle sait parfaitement servir le café, et au moins elle gagne quelques gallions en fin de mois, pas assez pour ses frais d'inscription, mais c'est un début.
Elle ne sait pas comment son frère et elle en sont finalement venus à parler d'Olive. C'était il y a quelques semaines seulement. Comme ça, sans vraiment s'être concertés. Tout à coup, ils ont tous les deux compris, ce que cachaient leurs silences, ce qu'ils n'avaient jamais dit à personne ou presque. Combien elle leur manquait. Clyde lui a parlé de la Résistance, de Jedusor, des vraies circonstances de la mort d'Olive. A partir de là, ça n'a fait aucun doute pour Abby. Elle devait rejoindre la Résistance à son tour. Entre la résistance et ses activités annexes toutes plus inconnues à ses parents les unes que les autres, autant dire qu'elle a un peu tendance à oublier qu'elle est loin de pouvoir tout faire comme elle l'entend.
Dernière édition par Abby Hornby le Mer 30 Sep - 19:27, édité 6 fois |
|