Ines Stinwick

AGE - 16 ans SURNOM - ‘Nes, Neness ORIGINE - écossaise (parce que j'ai envie) DATE DE NAISSANCE – 16 Novembre MAISON – Serpentard STATUT – Sang pur TES SECRETS – A du sang de velane dans sa famille du côté de sa mère, cependant, ce n’est pas très dur à deviner… Elle est sa demi-soeur, mais elle ne veut pas que cela ce sache puisque la jeune fille à une mère moldu.

De la pluie. Il fallait qu'il pleuve ce jour-là. Pourquoi n'y avait-il pas un soleil éclatant, ou même un simple ciel gris et maussade ? Ines n'aimait pas la pluie, d'une parce que ça bousillait sa coiffure. Ensuite, parce que c'était vraiment un temps déprimant. Tenant fermement son parapluie au point que les jointures de sa main en étaient devenues blanches, Ines regarda le trou béant dans lequel on était en train de faire descendre le cercueil de sa mère. Un magnifique cercueil en bois vernis, une boite à la hauteur de la beauté qui fut la sienne, mais à quoi ça lui servait maintenant qu'elle était morte ? Voir cela avait... Un effet bizarre sur l'estomac de la jeune fille, et une étrange boule se formait dans sa gorge. Pourtant, elle n'avait pas pleurée. Malgré que ce soit sa mère qu'on mettait en terre, Ines n'avait versée aucune larme, droite et digne, le visage impassible, l'air solennel. Fidèle à son image. Même le visage fermé, elle restait si belle, forte, fière. Insupportablement parfaite. Dans un sens, c'était à cause de cette femme, qu'aujourd'hui on enterrait, qu'Ines était ainsi.
Il faut dire que depuis toute petite elle n'avait jamais été proche de Betty qu'elle avait appelée mère que bien tardivement. Il n'y avait jamais eu de "maman" pour s'occuper d'elle, des nourrices oui, des gouvernantes, aussi, mais que trop peu souvent de maman. Maman était trop occupée à tout faire pour rester toujours très belle et jeune pour avoir le temps de se rappeler qu'elle avait une fille. Une petite fille qui grandissait, devant aussi belle que sa génitrice, avec un cœur aussi dur que le sien. Au moins, Betty est morte en restant magnifique dans la mémoire de tous. C'est une chance non ? Quoi qu'il arrive, personne ne se souviendra jamais d'une vielle femme ridée courant après sa jeunesse perdue.
Sa mère n'avait jamais rien fait pour qu'Ines s'y attache, ce qui, aujourd'hui, était sûrement une des raisons qui la rendait si superficielle. Les sentiments c'est bien, avec des bijoux et des belles robes, c'est mieux. L'ironie du sort veut que dans un sens, Ines soit le portait craché mentalement et physiquement de sa défunte mère. Comment peut-on être aussi loin d'une personne qui nous ressemble tant ?A cause d'une rivalité inconsciente? Peut-être. Si c'est le cas, Ines à donc gagnée. Un bref sourire ironique apparu sur son visage, l'espace juste d'un instant.

Par contre, Ines n'avait absolument pas héritée du caractère de son père. Si lui était quelqu'un de fondamentalement gentil et bon, il manquait à sa descendance quelques notions d'altruisme ou de sincérité.... Tournant un instant le regard, Ines examina son père, debout à ses côté, qui, lui aussi, regardait d'un air morne la lente descente du cercueil. Ses traits étaient tirés. Était-il triste de la mort de Betty ? Avait-il pleuré en l'apprenant ? La situation était compliquée, et sans pour autant dire qu'Ines détestait son père, elle n'arrivait, pour le moment, pas à lui pardonner d'avoir eu une autre fille. Sûrement par jalousie. Et égoïsme.
Une autre enfant à aimer. À aimer plus qu'elle, la fille de la femme qu'il n'aimait pas. Parfois, Ines s'était demandé si ses parents s'aimaient vraiment. Quand elle avait découvert l'existence d'Elle, elle s'était dite que non. Préférait-il cette enfant qu'il avait eu avec une moldu plutôt que celle qu'il avait eut avec son épouse? Sûrement. Il n'avait donc pas le droit de pleurer, cela aurait été inapproprié. Ines ne lui aurait pas pardonnée.

L'enterrement continua, bientôt, ce fut la terre qui s'engouffra dans ce trou béant, sans qu'Ines ne trouve rien à dire, ni même à faire. Elle se contenta de regarder. D'attendre. Tout ça était... fatiguant. Elle se sentait juste lasse, sa seule envie était de retrouver Daniel, son petit copain. De lui parler, de se serrer contre lui. Depuis le jour où elle sortait avec, c'était un peu comme si chaque jour avait été un peu plus lumineux que celui de la veille. Elle l'aimait vraiment, c'était une évidence (assez ironique pour une jeune fille aussi narcissique), et les mois, les années n'altéraient en rien ce sentiment. Avec lui elle se sentait bien. Sans, elle a l'impression que quelque chose lui manquait. Enfin, même si le soleil brille, même si la romance est idyllique, il fallait bien mettre quelques taches au tableau. Un nuage dans ce ciel azur. Juste un, mais un seul énorme, immense, insurmontable.Tellement noir qu'il assombri ce bel azur.
Tom Elvis Jedusor. Le meilleur ami de Daniel. L'homme qu'Ines détestera sûrement le plus dans toute sa vie. Rien que penser à lui donna l'impression à la jeune fille que le temps venait encore de s'assombrir un peu. Elle avait peur que son bonheur, si fragile soit-il, soit brisé si jamais Tom venait à demander à Daniel de faire un choix. Elle connaît déjà la réponse, et même si ça lui déchire le coeur avec une violence inouïe à chaque fois qu'elle y pense, elle ne se voile pas la face, et c'est pour cette raison qu'elle ne lui demandera jamais de faire ce choix, sachant très bien que le jour où elle le fera, elle perdra Daniel. Peut-être est-ce sa punition pour être quelqu'un d'aussi narcissique: condamnée à aimer un homme qui la fera éternellement passer au second plan. Une belle ironie. Merlin, que le destin est cruel.
Ines est égoïste, Ines est jalouse, et pourtant, elle partage les deux personnes qui lui sont le plus cher avec Jedusor, sans se plaindre ( en tout cas, pas avec conviction). Elle partage parce qu'elle doit s'en satisfaire, sachant très bien qu'elle pourrait perdre Lou, sa meilleure amie (et accessoirement la petite amie de Tom), s'il venait à lui dire de couper les ponts. Cette situation semble horriblement déplaisante n'est-ce pas ? C'est sûrement pour cette raison que, même si elle déteste le serpentard, Ines ne fait jamais rien contre lui, se contentant de garder sa colère en elle, et de sourire à Daniel quand elle peut. Tant que l'équilibre reste, aussi fragile soit-il, elle s'en suffira. Daniel passe avant la haine, pour une fois. C'est étrange comme l'amour peut nous faire bafouer tous nos principes ...

Un soupire. Toutes ces pensées la rendaient encore plus lasse et finalement, elle ne savait plus très bien si elle avait réellement envie de se jeter dans les bras de son petit copain pour avoir encore l'impression d'être une personne secondaire. Pourquoi les choses ne sont-elle pas plus simple ? Regardant un instant ses ongles manucurés, Ines eut un sourire sans joie. La beauté. Elle était belle du haut de sa tête jusqu'à ses pieds, mais cela ne suffisait manifestement pas à avoir ce qu'elle voulait en claquant des doigts, comme elle l'avait cru toute sa jeunesse. Avec un soupire agacée cette fois-ci, elle se détourna de la tombe fraîchement recouverte. Elle voulait juste rentrer chez elle, ne plus penser à tout ça, pour être prête à sourire à nouveau, quand le moment viendra de retourner à Poudlard.

De ses ongles parfaitement manucurés, Ines se mit à tapoter en rythme le bureau sur lequel elle s'était assise. La belle avait rendez-vous avec Daniel. Un Daniel qui, manifestement, avait maintenant bien un quart d'heure de retard. Avec un soupire, elle décolla sa tête de sa main et enleva son coude de la table. Puisqu'il était en retard, autant se refaire une beauté, histoire d'être sublime (ou du moins, encore plus sublime que d'habitude, ça va de soi) afin d'éblouir son amoureux quand ce dernier se décidera à arriver (et pour l’engueuler aussi, pour la forme). Sortant un tube de gloss et un petit miroir en forme de cœur, elle en mit une touche légère sur ses lèvres d'un rose naturel fort bien prononcé. Surveillant que tout était parfait, elle offrit un sourire hypocrite à la glace, laissant apparaître une rangée de parfaites petites perles d'ivoire, toutes plus blanches les unes que les autres. Bien, de ce côté-là, c'était parfait. Remontant la glace, elle admira encore un instant son nez parfait (elle s'aime), puis sorti son mascara. Par chance, Ines possédait des cils déjà long lui donnant un regard de biche, mais bon, un petit peu de mascara pour les faire apparaître encore plus long ne serait pas trop, surtout que ça faisait ressortir la couleur vert d'eau de ses yeux. Examinant son visage toujours aussi mignon, elle ne trouva rien à redire, ni tache, ni bouton sur sa peau douce comme de la soie. Son sang l'aidait beaucoup à être aussi belle, mais il fallait tout de même avouer qu'elle passait bien une heure et demie à se pomponner chaque matin (et parfois même pendant la journée). Pour être belle, à défaut de souffrir, il faut y passer du temps.
Bon, visage : ok

Passons aux cheveux. Sortant une petite brosses à cheveux magique, elle la laissa s'envoler pour qu'elle aille coiffer ses cheveux tandis qu'elle continuait à s'admirer dans le miroir, de façon un brin narcissique. Ines avait toujours adorée ses cheveux, d'un beau blond, souple et suffisamment volumineux. Ils n'étaient pas vraiment rebelle, ce qui lui permettait de les avoir presque tout le temps détachés. Enfin, même quand elle prenait le temps de les attacher, elle calculait un quart d'heure de plus dans la salle de bain histoire d'être certaine d'être parfaite, et même si Daniel assurait que même décoiffée, elle serait magnifique, Ines préférait tout faire de son mieux pour être réellement parfaite, pour qu'au moins, jamais il ne se lasse de la regarder, de se vanter de sortir avec la plus jolie fille de l'école...
Coiffure : Ok

D'un coup de baguette magique, Ines fit s'arrêter la brosse qu'elle rangea dans son sac (qui contenait plus de produit de beauté que d'affaire de cours). Maintenant : surveiller que sa tenue était parfaite. Rapidement, elle plia le haut de la jupe de son uniforme pour qu'elle lui arrive un peu plus haut que les genoux. C'était plutôt provocateur (pour l'époque) mais quand on avait d'aussi jolie jambe, il ne fallait pas le cacher, non ? Enfin, jolie d'accord, mais grande... c'était bien le seul truc qui clochait chez la belle, sa taille. Qu'elle aurait aimé faire un mètre soixante-quinze, voir même quatre-vingt, pour avoir des jambes interminables de mannequin qui lui aurait donné l'allure d'une femme fatale. A la place, elle devait se contenter de jambe pas vraiment grande, qui lui donnait tout juste la taille d'un mètre soixante-cinq. Restons positif, ce n'est pas grave, c'est une taille parfaite, une taille idéal pour sortir avec Daniel (I-de-al, vous dis-je). Ajustant son haut, époussetant ses vêtements, Ines tourna une fois sur elle-même pour être certaine qu'il n'y avait rien qui clochait.
Tenue : Ok

Tout était donc bon. D'ailleurs juste attends, car déjà la jeune fille entendait des pas précipités dans le couloir. Elle se doutait de ce qui avait dû retenir Daniel. Non, elle le savait. Elle était certaine de la cause de son retard. C'était toujours pour la même raison qu'il arrivait en retard... Pourtant, elle préféra ne pas y penser. Et se contenta de sourire.Tant que la mascarade dure, autant tout faire pour la tenir. Jusqu'à ce que les masques se fissurent.

Écoutant la conversation qui se passait au loin, Ines ne put s'empêcher de pouffer alors que deux gryffondors parlaient, inconscients de sa présence. Ahlala, ça, c'était le ragot du siècle ! Il ne fallait pas perdre une minute. Étouffant son rire pour ne pas qu'on la remarque, Ines accéléra le pas pour se rendre à la salle commune, pressée de faire part de sa découverte à Olive. Il n'y avait pas pire que les deux serpentards ensembles pour, à partir d'un ragot, ruiner la réputation de toute une vie poudlarienne de n'importe quel élève. Ines adorait les ragots, sûrement tout autant que se pomponner. Elle passait son temps à jouer les commères quand elle n'était pas avec Daniel (quoi que, même avec...) ou Lou. Il n'y avait pas un seul ragot important dont elle n'était pas au courant. Ines n'était pas idiote, loin de la (bien qu'elle aimait à le faire croire, les gens se méfies moins d'une blonde idiote), et même si les cours ne l'intéressait pas plus que le nécessaire, elle était capable d'inventer des merveilles de stratagème quand il s'agissait d'apprendre le secret de quelqu'un.

C'était trop amusant de connaître la vie de tout le petit monde de poudlard, de pouvoir utiliser leurs petits secrets pour leur rendre la vie impossible, les humilier jusqu'aux larmes juste pour le plaisir que cela apporte, un plaisir mauvais, certes, mais tellement jouissif qu'au final on s'en fiche, du mal qu'on fait aux autres. Ines n'était pas vraiment une personne qu'on pourrait dire gentille ou soucieuse des autres, non, en fait on pourrait presque la dire machiavélique. Rien ne compte plus pour elle qu'elle-même et les rares personnes qu'elle aime vraiment, en bonne peste (vous savez ce qu'on dit, belle à l'extérieur, pourrie à l'intérieur). Et pourtant, étrangement, malgré le beau petit tas de défaut que la sublime blonde se traînait, la plupart des filles à poudlard rêvaient d'être son amie ( les autres la haïssaient ou la jalousaient). Peut-être parce qu'elle est la plus jolie ? Peut-être parce qu'ainsi ça évitait qu'elle retourne son poison contre elles? Peut-être parce que c'est de loin la garce la plus populaire de tout l'établissement ? Ou alors parce qu'elle sait donner de bon conseil quand elle en prend la peine ? Un peu tout ça, surement.

D'un pas rapide, elle descendit les escaliers pour arriver aux cachots, chantonnant toute seule, ignorant totalement les personnes qu'elle vint à croiser. Arrogante à souhait, elle si fichait bien des gens qu'elle considérait comme inférieur à sa personne. Comme les sangs de bourbe par exemple. Comme si elle en avait quelque chose à faire des autres, elle était trop bien pour prendre la peine de s'en inquiéter. Elle aimait s'entourer de personnes aussi intéressantes qu'elle, de personne pouvant lui apporter quelque chose, bien qu'un peu lunatique, elle pouvait changer d'avis du jour au lendemain sur une personne et la considérer comme finalement inférieur à sa personne. Rien que ça.Sans pour autant avoir un ego démesuré, Ines ne se prenait pas non plus pour de la bouse de dragon.

Prononçant le mot de passe de façon légèrement joyeuse, elle s'engouffra dans la salle commune des serpentards, cherchant un instant Olive des yeux, qu'elle trouva bien vite. Un sourire mauvais apparu sur son visage alors qu'elle s'avançait vers son amie.Impatiente de partager sa dernière trouvaille.

Oliiii', tu ne devineras ja-mais ce que je viens d'entendre...

Ah, qu'il est bon d'utiliser la faiblesse des autres.

NOMBRE DE LIGNE – je compte plus en ligne depuis longtemps~
COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM? – J’peux toujours vous mentir en vous disant que c’est pas moi, que c’est un mensonge, qu’on m’a forcé sous la torture (avec un pot de nutella!) et tout et tout… Mais bon, y a peu de chance que vous en veniez à me croire… Alors bon.
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