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#Sujet: L'empathie est un bien trop rare | Amy & Pénélope Jeu 27 Fév - 11:36
L'empathie est un bien trop rare
But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.
Pénélope était plus qu’épanouie dans sa nouvelle vie, et pour cause, elle avait tout ce dont elle pouvait actuellement rêver. Elle faisait un travail qu’elle adorait, elle avait un très bel appartement et en prime, l’homme de son cœur vivait avec elle. Elle ne voyait donc pas ce qu’elle pourrait vouloir de plus. Elle n’avait jamais été particulièrement gourmande, alors elle n’avait pas envie d’aller chercher autre chose, sa vie lui convenait comme ça, elle la trouvait même parfaite, sans prétention. Evidemment, rien n’était jamais vraiment parfait, mais elle ne faisait pas attention aux petites imperfections qu’il pouvait y avoir.
Pour le moment, elle n’avait de toute façon, pas vraiment le temps de penser à quoique ce soit. Il y avait beaucoup à faire à Sainte-Mangouste, et la jeune femme essayait donc de monopoliser toute son attention sur ce qu’elle avait à faire. Les cas de blessures magiques étaient de plus en plus fréquents, ces derniers temps, et ce n’était pas très rassurant. Il fallait distinguer les choses entre les accidents, ce qui était assez commun mais en général, ce n’était pas gravissime, et les combats, ou les attaques, et là, c’était tout de suite moins anodin.
Pénélope se contentait de les soigner, elle ne pouvait pas faire grand-chose de plus, mais il était évident que les rues de Londres étaient de moins en moins sûr. La psychose ne devait pas se former, mais les journaux n’étaient pas des plus rassurants non plus. Il y avait beaucoup d’informations qui circulaient, mais pour savoir ce qui était vrai ou non, c’était une toute autre affaire. En tout cas, il fallait rester vigilant, comme d’habitude, en soi.
En tout cas, elle était du chômage technique, mais au moins, elle se formait aussi. Elle n’était plus stagiaire, elle avait un véritable poste de guérisseuse, mais elle était toujours en apprentissage, évidemment. Elle ne pouvait pas tout connaître du métier en si peu de temps. Elle était de plus en plus indépendante, et elle en était satisfaite. Pas vraiment par fierté, mais aussi parce qu’elle n’avait pas envie de déranger ses collègues toutes les trente secondes pour leur poser des questions sur la procédure.
Et après une journée aussi chargée, elle n’avait qu’une hâte, c’était de rentrer chez elle, et de retrouver Steve. Elle était d’ailleurs en chemin, vers leur appartement, mais elle s’arrêta dans son trajet, en remarquant une jeune femme d’à peu près son âge, qui n’avait pas l’air très bien. Enfin en tout cas, elle n’avait pas l’air sereine. Pénélope ne devrait peut-être pas s’en mêler, mais elle se dit qu’elle avait peut-être un souci d’ordre médical, alors elle pourrait peut-être l’aider. Elle s’approcha d’elle calmement, pour ne pas lui faire peur, avec un sourire avenant.
« Bonjour mademoiselle, est-ce que tout va bien ? Vous avez l’air… chamboulée. »
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#Sujet: Re: L'empathie est un bien trop rare | Amy & Pénélope Ven 6 Mar - 10:47
L'empathie est bien trop rare Ft. Amy & Pénélope
C’est comme avoir une poignée de sable entre les mains et la mission sacrée de ne pas laisser le moindre grain s’échapper. Le sable glisse irrémédiablement entre mes doigts. Je m’efforce de le retenir, mais plus je m’agite à le garder emprisonné au creux de mes mains, plus ils glissent, s’échappent, trouvent une issue. Mes mains sont des passoires, et mes efforts un affront à ma volonté. C’est ça, ma vie. Je veux qu’elle ne m’échappe plus, et plus je m’efforce à la garder, à la modeler, à la maitriser, plus elle trouve des moyens insidieux de m’échapper, et je ne sais plus quoi faire. Encore, si ça ne concernait que moi.
Mais en apprenant toute la vérité à Dennis, je l’ai condamné au même destin que moi. J’ai été terriblement égoïste. Je ne voulais pas affronter cette situation seule, alors je l’ai contraint à me suivre, partout, n’importe où. Je m’en veux… Quand je repense à l’épisode d’Halloween, j’ai plus que de l’angoisse, je me sens aspirée par un puits profond de terreur. J’ai tant et tant fait pour me protéger de ce cauchemar, et m’y revoilà plongée comme à l’époque. Dennis à mon côté, comme à l’époque. La menace constante qui pèse sur nos vies comme un fardeau trop lourd à porter. Je ne sais pas quoi faire.
Je songe que le plus simple serait sans doute de rester enfermée chez moi, auprès de mes parents, et de ne plus jamais sortir… ça a été ma parade, pendant très longtemps. Qu’est-ce qui m’a pris d’en changer ? Qu’est-ce qui m’a pris de croire que j’avais les épaules pour affronter tout ça ? Je suis déjà à peine capable de gérer un stress quotidien qui n’en serait un pour personne. Je veux m’enfouir et disparaître, mais je ne fais rien de ce que je veux.
Car ce ne sont certainement pas mes parents qui iront approuver la politique de l’autruche dans laquelle je ne demande qu’à me complaire. Ils étaient heureux de mes efforts, dernièrement. Et maintenant, ils voient que je régresse. Me demander de sortir faire des courses, pour eux ce n’est rien, pour moi c’est une épreuve, un parcours du combattant… J’ai à peine fait quelques pas hors de chez moi que je voudrais immédiatement y retourner…
Mon pas s’accélère en même temps que les battement de mon cœur, le bruit de la ville, le bruit de la vie des autres gens, c’est une torture pour moi. Je tremble, j’ai peur, je crois que tous les regards convergent dans ma direction. C’est le cas d’au moins l’un d’entre eux. Quand cette jeune femme s’approche pour me parler, j’ai un mouvement de recul, angoissée, sur mes gardes. Pourtant, elle semble réellement adorable.
-Non, ce… c’est.. c’est rien, tout va bien j’ai.. J’ai juste… Mais quoi ? Je ne sais même pas quoi dire exactement. … un léger vertige, j’ai pas encore mangé aujourd’hui.
Excuse stupide.
:copyright: Belzébuth
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#Sujet: Re: L'empathie est un bien trop rare | Amy & Pénélope Dim 12 Avr - 22:46
L'empathie est un bien trop rare
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Pénélope n’était pas du genre intrusif. Elle ne se mêlait pas de ce qui ne la regardait pas. Elle n’avait pas de raison de le faire. Elle n’était pas particulièrement curieuse, du moins, elle ne l’était envers la vie des autres, encore moins de ceux qu’elle ne connaissait pas. Elle restait tout de même curieuse de la vie d’une manière générale. Curieuse d’apprendre de nouvelles choses, curieuse de vivre de nouvelles expériences, curieuse de franchir de nouveaux caps dans sa vie, ce genre de choses. Mais en aucun cas elle était du genre à fouiner pour apprendre de nouveaux ragots, les secrets des uns et des autres, cela n’avait absolument aucun intérêt à ses yeux, tout simplement.
Mais Pénélope restait une soignante. Elle travaillait à l’hôpital, où son but était de sauver des gens, d’alléger leurs souffrances, de les aider à aller mieux… tout ce qui pouvait se traiter, et même pour ce qui ne l’était pas, elle essayait toujours de faire son possible, parce que c’était ce pourquoi elle s’était engagée. Alors quand elle croisait quelqu’un qui n’allait pas bien, qui n’avait pas l’air d’aller bien, elle ne pouvait pas juste passer son chemin et faire comme si elle n’avait rien vu. C’était plus fort qu’elle, elle voulait toujours aider le maximum de personnes, même quand elle n’était plus en uniforme, et qu’elle avait quitté Sainte-Mangouste.
Et cette jeune femme, qu’elle venait tout juste de croiser, n’avait pas du tout l’air d’aller bien. Evidemment, elle pouvait se tromper, mais elle n’en avait pas l’impression. Cette jeune femme semblait vraiment peu rassurée. Un peu angoissée… et d’autres choses. Elle ne connaissait pas du tout cette jeune femme, elle ne l’avait jamais vue. Elle ne savait pas si elle était sorcière, moldue, cracmole ou non, mais cela n’avait aucune importance. Pénélope ne faisait aucune différence. Un être humain était un être humain, et elle était totalement apte à aider tout le monde.
Evidemment, rien ne lui garantissait que cette jeune femme aurait envie de se faire aider. Certains patients, enfin personnes, ne reconnaissaient pas être malades, et ne voulait donc pas se faire soigner. Pénélope trouvait cela triste, et dommage, mais elle ne pouvait pas les forcer. Elle pouvait juste tenter de les convaincre, même si ce n’était pas toujours payant.
-Non, ce… c’est.. c’est rien, tout va bien j’ai.. J’ai juste… un léger vertige, j’ai pas encore mangé aujourd’hui.
Est-ce que ce n’était que cela, un vertige ? Pénélope n’en était pas persuadée. Elle ne pouvait pas affirmer que cette jeune femme ne disait pas la vérité, mais elle reconnaissait tout de même quelques signes cliniques. En même temps, elles ne se connaissaient pas, et son interlocutrice ne savait même pas qu’elle travaillait dans le domaine médical, alors elle n’avait aucune raison d’exposer son problème, si problème il y avait, évidemment.
« Vous êtes certaine que ce n’est que cela ? Je ne voudrais pas me montrer trop insistante, mais je travaille à l’hôpital, alors vous pouvez me parler, si jamais. »
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#Sujet: Re: L'empathie est un bien trop rare | Amy & Pénélope Mer 15 Avr - 16:14
L'empathie est bien trop rare Ft. Amy & Pénélope
J'ai envie de m'enterrer sous terre. Cette jeune femme est adorable, elle semble sincèrement soucieuse de mon état et de mon bien-être, mais moi, j'ai juste envie de disparaître, en cette seconde, tant l'angoisse me torture et m'oppresse, même dans une situation aussi banale que celle-ci. Je voudrais pouvoir paraître normale... mais c'est loupé. Non seulement je dois avoir l'air d'un fantôme ou d'une petite créature apaisée. Mais en plus, l'excuse du repas sauté ne prend pas.
Forcément, il fallait que je tombe sur une personne qui travaille dans un hôpital. Un instant, je songe que si j'en dis trop, elle va finir par vouloir m'interner tant je me sais un cas de dégradation mentale avancée. Papa et maman font bien des efforts pour prétendre que je peux être normale, mais je ne le suis pas. C'est vrai, c'est comme ça... Et même si une inconnue rencontrée au détour d'une rue peu le remarquer en un coup d'oeil, qu'est-ce que je peux faire de plus.
-Ne vous en faites pas, c'est... dans ma tête, que ça ne va pas.
De mieux en mieux, Amy... Génial, vraiment ! Je ne sais pas à quoi je joue exactement, ce que je sais, c'est que je fais franchement n'importe quoi... J'ai déjà l'air d'une tarée, j'en suis sûre et certaine. J'ai pas envie de passer pour une cinglée clinique (que je suis sûrement déjà aussi)... Mais je sens que cette jeune femme, avec toute la considération dont elle est capable, ne passera pas à côté d'une occasion de m'aider de toutes les manières possibles. Je me trompe peut-être à son sujet, mais... Elle a l'air d'avoir le coeur sur la main. Mais parfois, le loup se cache en habit d'agneau, c'est bien connu.
-Je veux dire... je suis... déjà prise en charge pour ça, donc...
Donc, je m'enfonce. Je m'enfonce, je m'enfonce à un point terrible. Et j'ai l'impression d'être une fichue bête curieuse. Je me monte la tête toute seule, je le sais bien. Alors que si je m'étais contentée d'affirmer que tout allait bien, cette jeune femme aurait sûrement passé son chemin, tout simplement.
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#Sujet: Re: L'empathie est un bien trop rare | Amy & Pénélope Jeu 18 Juin - 14:13
L'empathie est un bien trop rare
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Pénélope n’avait aucune envie de se montrer trop insistante avec cette jeune femme. Peut-être qu’elle allait bien, ou alors qu’elle ne voulait pas parler de ce qui la contrariait, mais elle ne pouvait s’empêcher de tout de même poser la question. Après tout… ce n’était pas un crime, de s’enquérir de l’état des autres, même des inconnus. Pénélope préférait demander et se tromper que de ne rien faire et laisser cette jeune femme sans aide. Elle se sentirait coupable si elle apprenait par la suite qu’il lui était arrivé quelque chose.
La jeune femme ne semblait pas agressive, et c’était une bonne chose. Certaines personnes qui présentaient des maux divers refusaient catégoriquement de se faire soigner ou aider, pour des raisons multiples. Pénélope en avait déjà rencontré et ce n’était jamais simple. Surtout qu’il était impossible de les forcer, mais elle avait bon espoir qu’elle pouvait peut-être venir en aide à cette jeune femme, si elle en avait besoin, évidemment.
-Ne vous en faites pas, c'est... dans ma tête, que ça ne va pas.
Dans sa tête ? Elle avait donc des troubles psychologiques ? C’était possible. Pénélope n’en savait rien, puisqu’elle ne la connaissait pas. Mais si elle était assez lucide pour le reconnaître et pouvoir continuer à être autonome, cela voulait dire que ce n’était peut-être pas si sévère que cela. Elle l’espérait en tout cas. Il était toujours difficile de traiter des patients atteints psychologiquement, surtout quand on ne pouvait pas les guérir. Pénélope était encore jeune et novice, alors elle n’avait pas beaucoup travaillé en psychiatrie, mais le peu qu’elle y avait passé l’avait marquée.
-Je veux dire... je suis... déjà prise en charge pour ça, donc...
C’est vrai qu’il n’y avait aucune raison pour que Pénélope la croit sur parole, surtout si elle avait des troubles psychologiques, mais cette jeune femme semblait tout de même honnête. Il n’y avait rien chez elle qui pouvait laisser prétendre qu’elle mentait. C’était une bonne chose, qu’elle soit prise en charge, et Pénélope ne pouvait qu’espérer que ce soit une prise en charge qui l’aide, et ne fasse pas l’inverse. La psychiatrie était encore quelque chose de compliqué.
« Vous avez des troubles psychiatriques c’est cela ? »
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#Sujet: Re: L'empathie est un bien trop rare | Amy & Pénélope Ven 19 Juin - 15:18
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Je hoche doucement la tête. J'ai presque un sourire d'excuse sur le visage, comme si je devais me faire pardonner ma piètre condition mentale et psychologique. La question de mon interlocutrice me fait bizarrement du bien, pourtant. Cela s'entend, qu'elle travaille dans un hôpital. Elle est attentive, prévenante, à l'écoute. Et surtout, elle a choisi les bons mots. Elle ne me considère pas comme une folle, elle admet que ma condition est un mal autrement plus complexe qui ne se résume pas en un mot si grossier.
Je ne lui aurais pas reproché de me considérer comme folle si elle l'avait fait. Il m'arrive encore de me le dire à moi-même, par moments. Tu es folle, Amy. Tu es folle. Mais j'ai réussi à comprendre davantage sur ce qui me troublait, et cela, je le dois à mes parents, qui m'en ont appris énormément, qui m'ont permis de voir au-delà, de voir mieux. Et d'apprivoiser mes maux, pas complètement mais en partie. C'est agréable de me dire que j'ai peut-être face à moi une personne à même de comprendre quel diagnostic a été posé sur moi, et qui pourra réagir en conséquence, avec une sincère bienveillance. Je sens que cette jeune femme est capable d'empathie. Et même si je m'en veux souvent de la rechercher chez les autres, ça me fait du bien d'en recevoir quand je le peux. Surtout si je n'ai rien demandé.
-Trouble panique, phobie sociale, et troubles anxieux généralisés, j'énumère comme une liste de course.
Enumérer les choses, même des faits aussi graves que les pathologies mentales qui m'affectent, ça me rassure, bizarrement, même si ça doit sembler assez incompréhensible. Le jour où mes paents ont posé sur mon cas un diagnotic plus concret, je me suis sentie légère. Pas pour longtemps, mais quelques secondes en tout cas. Et ces quelques secondes avaient été terriblement agréables.
-Je suis... Je baisse les yeux, un peu mal à l'aise. J'ignore quelle première impression je donne à cette femme, mais elle aurait de très bonnes raisons, excellentes même, de décider de mettre un terme à cette conversation d'office, toute empathique puisse-t-elle être. ... un cas...
Médical, social... désespéré, surtout. Sérieusement désespéré. Sans vraiment d'options ou d'alternatives.
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#Sujet: Re: L'empathie est un bien trop rare | Amy & Pénélope Mar 8 Sep - 14:41
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Pénélope ne connaissait rien de cette jeune femme, mais elle remarquait tout de même qu’elle ne semblait pas aller au mieux. Elle ne savait pas exactement de quoi elle souffrait, mais si elle comprenait bien les signes, et ce qu’elle tentait de lui dire, le problème était mental. C’était d’autant plus délicat. La jeune femme ne savait pas ce qui n’allait pas, mais elle devait faire attention à ne pas aggraver les choses. Son interlocutrice semblait consciente et lucide, ce qui était un bon point, mais Pénélope savait qu’il suffisait parfois d’un rien pour déclencher une crise.
Sauf si elle était déjà en pleine crise, elle n’en savait rien. Mais si c’était le cas, elle pensait pouvoir gérer, assez pour l’apaiser en tout cas. Même si elle ne savait rien d’elle, et qu’elle n’était pas en train de travailler, elle ne pouvait pas juste passer son chemin, et faire comme si de rien n’était. Elle voulait aider tous ceux qu’elle pouvait. Elle n’était pas meilleure qu’un autre, mais elle était sensible à la douleur et à la détresse humaine. D’autant que cette fille semblait avoir son âge, c’était donc une nouvelle raison pour tenter de l’aider. Si les rôles étaient inversés, elle aimerait qu’on tente de lui venir en aide. Elle savait que l’humanité avait des mauvais côtés, mais elle préférait exploiter les bons. Du mieux qu’elle pouvait, mais elle n’était pas parfaite. Comme chacun en ce bas-monde.
-Trouble panique, phobie sociale, et troubles anxieux généralisés. Je suis... un cas...
Elle comprenait là qu’il ne s’agissait pas juste d’une petite crise d’angoisse. La jeune femme avait de sérieux troubles psychologiques, et tous semblaient centrés sur le stress. Elle avait peut-être vécu un traumatisme étant plus jeune, c’était même la raison la plus plausible. Mais ce n’était pas le moment de faire des hypothèses, il fallait qu’elle tente de l’aider. Elle ne savait pas spécialement comment faire, mais elle allait tenter d’y aller au feeling, et le plus doucement possible.
« Mais non, vous n’avez rien d’un cas, je vous assure. Vous voulez bien me dire comment vous vous appelez ? Moi c’est Pénélope. »
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#Sujet: Re: L'empathie est un bien trop rare | Amy & Pénélope Mer 9 Sep - 14:57
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J'esquisse un fin sourire tandis que mon interlocutrice essaye de me rassurer en m'affirmant que je n'ai rien d'un cas. Elle pourra bien me le dire avec autant de douceur et de conviction qu'elle le veut, elle ne réussira pas à me convaincre du contraire. Je ne suis pas normale, je suis un poids, je suis monstrueusement incapable de vivre une vie normale. Mes propres parents le savent et me le font comprendre sans cesse à grands renforts de médicamentation laborieuse et de séances de psychanalyse à n'en plus finir. Je suis beaucoup de choses, et que des choses déplorables... Bref oui, je suis un cas.
Mais je ne vais pas insister, parce que ça me fait vraiment du bien d'entendre quelqu'un que je ne connais pas et ne me connaît pas (ce qui explique sans doute son attitude avec moi) me considère comme quelqu'un de parfaitement normal. Je crois comprendre que mon interlocutrice doit avoir quelques connaissance en psychologie, car elle n'interroge pas mon diagnostic. Elle comprend le jargon, ce qui m'arrange, car je n'aurais pas voulu avoir à m'expliquer sur ces différents termes un rien barbare qui sont supposés me définir en tant que personne. Ou définir ma psyché tordue à tout le moins.
J'imagine que comme elle est infirmière, elle en a peut-être vu passer d'autres, des comme moi. En tout cas, sa douceur et son empathie me font immédiatement du bien. J'ai grand besoin de ça, je crois bien, pour garder mes pensées et mon esprit clairs le plus possible, alors que je suis en lutte permanente contre des angoisses et des insécurités qui me pourrissent littéralement l'existence.
-Amy..., je me présente à mon tour quand l'infirmière me dit s'appeler Pénélope. Un très joli nom, Pénélope. J'aime beaucoup. Je... je veux pas vous prendre tout votre temps, vous devez avoir des tas de choses à faire, non ?
Je n'ai pas vraiment envie qu'elle s'en aille, mais je ne veux pas devenir un poids, je ne veux pas qu'elle se force à rester en ma présence. J'ai toujours l'impression d'être un boulet pour les autres. Pour les gens de mon entourage, déjà, mes parents et Dennis compris... Et pour les gens qui viennent de me rencontrer aussi.
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#Sujet: Re: L'empathie est un bien trop rare | Amy & Pénélope Sam 14 Nov - 13:10
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Pénélope comprenait bien que la jeune femme avait des pathologies assez lourdes psychologiquement, encore que, ce n’était pas incurable. Elle comprenait bien que cela devait être très dur au quotidien, et handicapant, mais Pénélope pensait que cela pouvait s’arranger, avec un bon suivi. Et la jeune femme était sans doute suivie, sinon, elle n’aurait pas pu annoncer aussi clairement ce dont elle souffrait. Pénélope n’était pas certaine de pouvoir faire quoi que ce soit pour elle, ce n’était pas son domaine mais elle pouvait au moins essayer. Elle ne pouvait pas laisser cette jeune femme qui semblait en crise.
Au moins, elle réussissait à communiquer, et à avoir un dialogue avec elle. C’était une bonne chose. Cela aurait été plus compliqué si elle s’était montrée plus hystérique, fermée, ou encore violente. Avec ceux qui souffraient de problèmes psychologiques, on ne pouvait jamais savoir à l’avance de quoi il en retournerait. La jeune femme avait fait quelques stages au service psychiatrique de Sainte-Mangouste, c’était très particulier. Ils faisaient vraiment mal au cœur, ceux qui demeuraient, parce que rien ne pouvait vraiment les soigner, mais les soigneurs tentaient au moins de les apaiser au maximum.
Le plus rassurant, c’était que son interlocutrice était assez stable pour ne pas avoir besoin de vivre dans un établissement spécialisé. Qu’elle soit moldue ou sorcière, Pénélope n’en savait rien. Elle espérait cependant pouvoir lui venir en aide, déjà en tentant de l’apaiser. Là tout de suite, dans ces conditions, elle ne pouvait pas faire grand-chose, sinon lui parler. Mais peut-être que cela pourrait déjà avoir un certain effet sur elle, sait-on jamais.
-Amy... Je... je veux pas vous prendre tout votre temps, vous devez avoir des tas de choses à faire, non ?
Pénélope la rassura d’un sourire. Elle n’avait rien à faire d’autre, enfin, rien de prévu ou d’urgent. Et ce serait contre son éthique de l’abandonner dans la rue comme ça. Même si elle n’était peut-être pas en si mauvais état que ça, elle voulait s’assurer que tout allait bien, et qu’elle était en capacité de rentrer chez elle sans le moindre risque qu’il ne lui arrive quelque chose sur la route. Elle n’allait pas forcer la jeune femme à rester avec elle, mais elle voulait être sûre que tout allait pour le mieux.
“Enchantée Amy. Non, je n’ai rien à faire tu ne me prends pas du tout mon temps. Que dirais-tu d’aller boire une boisson chaude ? Il y aurait un endroit que tu aimes bien ?”
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#Sujet: Re: L'empathie est un bien trop rare | Amy & Pénélope Lun 16 Nov - 11:02
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Je pense que même si mon interlocutrice me jurait sur tout ce qu'elle possède qu'elle n'a pas mieux à faire que de parler avec moi, je ne le croirais pas vraiment, parce que j'ai toujours ce sentiment de faire perdre le temps des autres, et je pense toujours, quand quelqu'un me consacre de l'attention, que le temps qu'il a perdu à me parler est un temps dispensable, qui aurait sûrement été mieux employé à autre chose. Je sais bien que beaucoup me persuaderont du contraire ou en tout cas chercherons à le faire, comme Dennis, ou mes parents, mais il m'en faudrait plus malgré tout pour me rassurer totalement à ce sujet.
Je ne suis donc pas du tout convaincue de la réponse de Pénélope, mais décidée à ne pas la rejeter pour autant. Je sais pourtant très bien qu'il est préférable de se méfier des inconnus, de n'importe quel inconnu, même quand leur discours est encourageant, même quand ils semblent les mieux disposés du monde à nous soutenir et à nous aider, mais c'est un risque que je choisis de courir quand même. Parce que je me sens perdu et que j'ai besoin de compagnie, parce que cette jeune femme me semble tout à fait empathique et vraiment vouloir être là pour moi... et parce que je n'ai pas forcément envie de me retrouver seule, là, tout de suite.
-Euh... d'accord, dis-je, toujours mal à l'aise quand mon interlocutrice me proposa d'aller boire quelque chose quelque part. La perspective de partager une table avec une inconnue (même si elle le devient de moins en moins à mesure qu'elle me parle) m'angoisse assez, mais je crois qu'une boisson chaude ne serait pas de refus, là, tout de suite. Ni une chaise. Je ne connais pas vraiment les cafés ou... rien du tout. Je sors pas beaucoup, bredouillais-je avec le sentiment que les mots ne s'échappaient pas de mes lèvres dans le bon ordre. Je crois que Pénélope est patiente, et c'est tant mieux, parce qu'il en faut beaucoup, de la patience, avec moi, surtout si on veut espérer trouver de la cohérence dans mes discours embrouillés. Mais je... si vous connaissez un endroit... calme. Je vous suis.
Du calme, le moins d'agitation possible ou je vais paniquer. Et je suis prête à la suivre. Comme trop souvent, je suis. Prendre les décisions par moi-même me terrorise.
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#Sujet: Re: L'empathie est un bien trop rare | Amy & Pénélope Dim 14 Fév - 17:33
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Pénélope pourrait très bien lâcher l’affaire, et laisser cette jeune femme tranquille. Après tout, elle ne lui avait strictement rien demandé, et elle n’avait peut-être pas envie de subir tout cela. Mais c’était plus fort que la jeune femme. Elle ne pouvait pas laisser quelqu’un de fragile tout seul comme ça. Alors allez boire un café, cela n’engageait à rien, mais étant donné les soucis dont souffrait Amy, cela ne lui ferait peut-être pas de mal de voir qu’elle n’avait pas à craindre tous les étrangers qu’elle croiserait, et qu’elle pouvait rencontrer des personnes qui ne lui voulaient aucun mal, et avec qui elle pouvait tout à fait discuter.
Après tout, cela pouvait être une forme de thérapie aussi. Et puis, Pénélope avait envie d’en apprendre plus sur la jeune femme, parce qu’elle lui inspirait des sentiments positifs, et qu’elle était certaine que derrière toutes ses angoisses, Amy était une jeune femme tout à fait charmante. Mais évidemment, elle ne la forcerait à rien. Si cette dernière préférait décliner l’invitation et rentrer chez elle, Pénélope ne le prendrait pas mal, et ne tenterait pas de la faire changer d’avis. Elle n’avait aucune obligation vis-à-vis d’elle, et Pénélope ne voulait pas qu’elle se sente au pied du mur, ce n’était pas du tout le but souhaité.
-Euh... d'accord. Je ne connais pas vraiment les cafés ou... rien du tout. Je sors pas beaucoup. Mais je... si vous connaissez un endroit... calme. Je vous suis.
C’était un bon début. Amy n’était pas très enthousiaste, mais Pénélope ne s’était pas attendue à ce qu’elle le soit. Elle espérait qu’elle ne répondait pas oui pour lui faire plaisir, mais elle allait croire que ce n’était pas le cas. Elle était contente que la jeune femme soit d’accord. Pénélope était certaines qu’elles pourraient s’entendre toutes les deux, et cela ne lui ferait probablement pas de mal de se détendre un peu. C’était le cas pour toutes les deux, à dire vrai. Elle lui adressa un sourire rassurant avant de hocher la tête.
« Bien sûr, je connais un endroit qui pourrait convenir. Oh et je pense qu’on peut se tutoyer si ça te va, on doit avoir à peu près le même âge. »
Pénélope prit ensuite la marche, jusqu’à un café où elle s’était déjà rendue deux trois fois, et qui était assez chaleureux. En général, il n’y avait pas foule, et elle se doutait que c’était ce qu’Amy recherchait. Et Pénélope ne cherchait pas à la piéger. Elles s’installèrent donc à une table près d’une fenêtre, ainsi Amy ne se sentirait pas trop oppressée, ou coincée.
« Alors Amy, parle moi un peu de toi, tu vis à Londres ? »
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#Sujet: Re: L'empathie est un bien trop rare | Amy & Pénélope Mar 16 Fév - 10:42
L'empathie est bien trop rare Ft. Amy & Pénélope
Je hoche doucement la tête, une fine esquisse de sourire aux lèvres quand mon interlocutrice suggère qu'on se tutoie. Elle a évidemment raison, on doit avoir approximativement le même âge toutes les deux. Je ne dois pas être nerveuse, ou à l'inverse reconnaissante qu'elle le suggère, comme si cette marque de familiarité avait la moindre importance, pourtant je ressens un peu l'un et l'autre, je dois dire, à l'heure où j'affronte la perspective d'une longue interaction sociale avec une presque-inconnue qui m'a l'air tout à fait sympathique, c'est vrai, mais qui m'oblige aussi à prendre sur moi plutôt que de céder à l'envie de m'enfuir à toutes jambes sans demander mon reste.
Même si je ne suis toujours pas certaine que c'est une bonne idée, je laisse donc Pénélope me guider jusqu'à un café, et je reconnais qu'elle a fait un bon choix. L'endroit n'est pas bondé, la musique n'est pas trop forte, on s'entend facilement parler, le cadre et chaleureux et même si j'ai toujours tendance à me sentir oppressée dans ce genre d'endroit, j'arrive quand même à respirer un minimum et ça me soulage. Si je me concentre bien et me focalise juste sur mon interlocutrice, je peux même réussir à oublier le monde autour de moi, et ne pas me sentir si mal que ça. Avec le réconfort d'une boisson chaude - si je réussis à l'avaler, tout ça ne devrait pas être si terrible. Enfin je crois. J'espère. Je ne sais pas trop à quoi m'en tenir, en fait. Faire de nouvelles connaissances, sympathiser... ce n'est pas exactement que je n'aime pas ça, c'est juste que je ne sais pas faire. J'ai jamais appris... Je suis totalement dépassée, déphasée par les circonstances, pourtant celles-ci sont toutes simples, j'en ai d'autrement plus problématiques à régler, mais ça suffit à me mettre dans un état pour le moins... compliqué, je dirais.
-Euh oui... j'ai toujours vécu à Londres, et j'ai jamais trop eu l'occasion de voyager... Honnêtement, je crois qu'il n'y a pas grand-chose à dire sur ma vie. Je vis avec mes parents adoptifs depuis mes treize ans, ils sont psychiatres tous les deux et... c'est tout.
Ce n'est pas tout du tout, mais je ne peux pas m'exprimer sur le reste.
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#Sujet: Re: L'empathie est un bien trop rare | Amy & Pénélope Mar 15 Juin - 8:50
L'empathie est un bien trop rare
But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.
Pénélope espérait ne pas mettre son interlocutrice mal à l’aise, ce n’était vraiment pas le but de la manœuvre. Elle voulait simplement… tenter de la détendre un peu. Elle savait bien qu’elle se mêlait peut-être de ce qui ne la regardait pas, et qu’Amy n’avait peut-être absolument aucune envie d’être là, en cet instant précis, mais peut-être qu’elle saurait finir par apprécier leur échange. Et pourquoi sur le long terme, être un peu moins effrayée par les inconnus. Pénélope n’était pas du tout psychomage, mais elle avait tout de même eu quelques bases durant sa formation à la médicomagie, alors elle pouvait tenter de glisser quelques petites astuces.
Quoiqu’il en soit, Amy avait accepté son invitation, ce qui était plutôt bon signe. Certes, elle pouvait très bien ne l’avoir fait que parce qu’elle n’osait pas refuser, mais Pénélope ne pensait pas qu’elle s’infligerait de trop lourds sévices juste par peur de dire non. Encore que, elle ne savait pas réellement comment fonctionnait Amy, mais elle préférait prendre les choses de façon optimiste, cela donnait tout de suite plus de résultats. Et puis, qui sait, elles pourraient peut-être se découvrir des atomes crochus, ce n’était pas exclu. Même si leur rencontre était le fruit du hasard, et que sur le papier elles n’avaient rien en commun, on ne savait jamais par avance sur quoi on pouvait tomber en creusant un peu plus.
-Euh oui... j'ai toujours vécu à Londres, et j'ai jamais trop eu l'occasion de voyager... Honnêtement, je crois qu'il n'y a pas grand-chose à dire sur ma vie. Je vis avec mes parents adoptifs depuis mes treize ans, ils sont psychiatres tous les deux et... c'est tout.
Elle avait donc été adoptée par deux psychiatres. Au moins, on ne pouvait pas dire qu’elle n’était pas suivie. Mais Pénélope se demandait tout de même si elle voyait quelqu’un en dehors ou non. Il n’était pas facile de voir ses parents comme ses psychiatres, et elle avait peut-être besoin de pouvoir se confier à quelqu’un d’extérieur. Ou peut-être que la situation lui convenait comme elle était. Si ses parents étaient psychiatres, c’est qu’il s’agissait d’une famille de moldus, ça ne changeait pas grand-chose à la situation, mais il était tout de même important de le souligner.
« C’est déjà un bon début. Je suppose que tes parents sont aussi tes médecins du coup. Tu t’entends bien avec eux, ça se passe bien ? »
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#Sujet: Re: L'empathie est un bien trop rare | Amy & Pénélope Mer 16 Juin - 8:40
L'empathie est bien trop rare Ft. Amy & Pénélope
Je suis toujours un peu honteuse d'avoir si peu à dire sur moi-même. J'aimerais être capable de bien davantage. Je voudrais pouvoir tout changer, avoir une vie, un destin, avoir quelque chose à montrer... J'ai tant de choses à prouver, mais dans les faits, je ne prouve rien du tout, et je n'aime pas ça du tout. Je sais que je pars de loin, mais quand je fais le bilan de ma vie, de ce que je peux en dire, j'ai un sentiment de.... vide, de gêne... comme si j'étais passé à côté de tout ce que j'aurais pu faire, de tout mon potentiel. Je sais, je suis jeune, je peux encore progresser, mes parents le pensent, et parfois, je veux y croire. Mais à d'autres moments, eh bien... je me sens ensevelie. Prisonnière de sables mouvants, et j'ai l'impression que jamais je n'arriverai à m'en extirper.
Je hoche la tête quand Pénélope suggère que mes parents doivent aussi être mes médecins. c'est effectivement le cas, et je sais que certains considèrent que, déontologiquement, ce n'est pas vraiment une bonne chose, car ils sont biaisés par leur affection, mais la psychanalyse, c'est une affaire de famille.
Ma mère a été la patiente de mon père avant de devenir sa femme, et même si cela crée une confusion que certains trouveront peut-être blâmable entre nous, c'est ainsi que je suis, c'est ainsi que je vis, et ça me va, que ma santé mentale soit entre les mains de personnes que je connais et que j'aime plutôt qu'entre les mains d'inconnus en qui je n'aurais bien évidemment pas confiance, à qui jamais, ô grand jamais, je ne pourrais faire confiance quoi qu'il puisse en être.
-Oui, vraiment, je réponds quand elle me demande si je m'entends bien avec eux. Je sais pas ce que je serais devenue sans eux, je leur dois tout. Si j'étais restée à l'orphelinat tout ce temps, si j'avais supporté la compagnie de Jedusor plus longtemps, je ne sais pas ce que je serais devenue, en fin de compte. Mais parfois, je ne leur rends pas grand-chose de ce qu'ils me donnent. Et j'en dis beaucoup trop, c'est beaucoup trop personnel, je m'en rends bien compte. Et si... On peut parler de toi, d'accord ?
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#Sujet: Re: L'empathie est un bien trop rare | Amy & Pénélope Ven 26 Nov - 23:04
L'empathie est un bien trop rare
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Pénélope tentait tant bien que mal de créer un lien, de mettre à l’aise la jeune femme. Ce n’était jamais simple avec des personnes présentant de telles troubles du comportement, mais elle trouvait tout de même que Amy se débrouillait bien. Très bien même. Après tout, elles ne se connaissaient pas, et elle arrivait à lui parler, à lui faire un minimum confiance. Ce qui était une excellente chose, c’était une certitude. Mais bon, elle se doutait bien que cela devait être très éprouvant pour son interlocutrice mais Pénélope espérait que cela lui ferait tout de même du bien. De voir qu’elle était tout à fait capable de tenir une conversation avec quelqu’un qu’elle ne connaissait pas. Et au moins, elle allait peut-être pouvoir passer un bon moment. Mais bon, Pénélope avait tout de même conscience que cela ne semblait pas être encore le cas. Il fallait du temps, et surtout ne pas trop presser Amy.
Elle se disait que peut-être, l’inviter à parler d’elle, de ce qu’elle connaissait, de ses parents, pourrait l’aider à la mettre un peu plus à l’aise. Ce n’était pas nécessaire de commencer à se diriger vers des questions indiscrètes, ou où il serait difficile de répondre, déjà pour une personne ne souffrant d’aucun trouble. De ce qu’elle comprenait, Amy avait une relation plutôt bonne avec ses parents adoptifs. Ce qui n’était pas plus mal, au moins, elle était soutenue. Les problèmes mentaux pouvaient être mal vus, et beaucoup des malades se retrouvaient rejetés par les autres. Pénélope était heureuse de voir que ce n’était pas le cas, en ce qui concernait Amy.
-Oui, vraiment. Je sais pas ce que je serais devenue sans eux, je leur dois tout. Mais parfois, je ne leur rends pas grand-chose de ce qu'ils me donnent. Et si... On peut parler de toi, d'accord ?
Bon, de toute évidence, même si le sujet semblait anodin, Amy ne semblait pas vraiment à l’aise avec l’idée de trop parler de ses parents. Pénélope ne savait pas si c’était un réel blocage, ou juste la situation. Mais elle savait que ce serait une mauvaise idée d’insister. Alors soit, si Amy voulait qu’elle lui parle d’elle, elle pouvait très bien le faire. Elle lui adressa un sourire rassurant.
« Oui, si tu veux. Qu’est-ce que tu veux savoir ? »
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#Sujet: Re: L'empathie est un bien trop rare | Amy & Pénélope Ven 31 Déc - 11:32
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Parler de moi, ce n’est pas naturel, c’est contre-intuitif, et surtout, ça me met terriblement mal à l’aise. Si je le peux, je préfère m’effacer, disparaître, me terrer comme dans un trou de souris et me faire oublier du monde… si seulement c’était possible. Oui, parler de moi n’est pas quelque chose de naturel, et donc, en présence de mon interlocutrice dont je sais si peu de choses, j’essaie d’inverser la vapeur, de la pousser, elle, à parler, je me dis que ça vaudra forcément mieux pour nous deux. D'autant que je me dis que je vais forcément ennuyer mon interlocutrice, je suis incapable d'imaginer que je puisse être digne d'intérêt auprès de mes interlocuteurs.
Donc oui, histoire de noyer le poisson et de ne plus évoquer plus longtemps ma condition (même si mes parents mériteraient que je ne tarisse pas d'éloges à leur sujet pendant des heures et des heures tant je suis fière d'eux et tant ils ont fait pour moi, tant je les trouve exceptionnels à mon égard, même quand j'ai plus le sentiment d'être un sujet d'étude intrigant pour mon père que sa fille), j'interroge mon interlocutrice sur sa vie. C'est une dérobade, mais une dérobade honnête, car je m'intéresse véritablement à elle et à ce qu'elle pourrait m'apprendre, je suis curieuse de mieux la connaître : mes intentions à son égard sont pures, honnêtes.
-Eh bien... tout ? je propose. J'aurais préféré qu'elle parle d'elle sans me demander à moi des pistes. Déjà qu'il m'est difficile de m'exprimer, j'avoue que je préfère quand on ne me pousse pas dans mes retranchements et que l'on respecte mon besoin de m'effacer au profit des autres, même si c'est rarement dans mon propre intérêt, je sais bien. Je sais que tu t'appelles Pénélope et que tu es infirmière, mais en dehors de ça ? Tu as toujours vécu à Londres ? C'est quoi tes passions ? Tu as un mari ? un fiancé, peut-être ?
Voilà quelques questions qui sauront faire oublier ma propre personne un petit moment, ou en tout cas j'ose l'espérer. Pas dit que ce soit aussi efficace que je le voudrais malgré tout, mais ça, c'est encore une autre paire de manches.
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#Sujet: Re: L'empathie est un bien trop rare | Amy & Pénélope Sam 18 Juin - 15:15
L'empathie est un bien trop rare
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Converser avec quelqu’un qui avait des troubles mentaux, quels qu’ils soient, était toujours quelque chose de délicat, parce qu’il était quasiment impossible de prévoir leurs réactions, de savoir comment les choses allaient tourner. L’avantage, c’était que Amy ne semblait pas avoir de crises qui pouvaient la rendre violente, pour les autres ou pour elle-même, et que cela semblait être un problème de proximité avec les autres. Mais Pénélope ne souhaitait pas qu’elle fasse une crise d’angoisse ou de panique. Aussi, elle tentait d’être la plus douce possible, et ne pas la brusquer. Pénélope n’était pas psychologue, mais elle avait tout de même dans l’idée que de s’ouvrir un peu pourrait l’aider, dans le sens où le monde n’était pas truffé que de personnes dangereuses et mal intentionnées.
Si elle ne voulait plus parler d’elle-même, Pénélope ne voyait pas l’intérêt de la forcer. Le fait qu’elle lui parle, qu’elle accepte de passer un moment en sa compagnie, c’était déjà beaucoup probablement pour elle, étant donné qu’elles ne se connaissaient aucunement. Pénélope ne voulait donc pas aller trop loin, et se contenter de ce qu’Amy voulait bien lui donner en cet instant. Elle verrait bien par la suite, comment les choses évoluaient.
-Eh bien... tout ?
Pénélope afficha un petit sourire, ne s’attendait pas vraiment à cette réponse. Elle ne pensait pas que Amy trouverait quand intérêt à lui raconter sa vie de sa naissance jusqu’à aujourd’hui, mais elle se doutait qu’elle lui avait répondu cela, parce qu’elle était stressée, et qu’elle n’avait pas forcément envie d’entrer dans les détails, mais elle choisit finalement de se montrer un peu plus précise.
- Je sais que tu t'appelles Pénélope et que tu es infirmière, mais en dehors de ça ? Tu as toujours vécu à Londres ? C'est quoi tes passions ? Tu as un mari ? un fiancé, peut-être ?
Les questions étaient diverses, mais au moins, Pénélope n’aurait pas besoin d’aller chercher partout dans sa mémoire, ou son quotidien pour avoir des choses à lui raconter. Elle ne savait pas si Amy avait un réel intérêt pour les réponses qu’elle pourrait lui apporter, ou si c’était juste son envie de ne pas parler d’elle qui parlait justement, mais Pénélope voulait bien se prêter au jeu, quelles que soient les véritables motivations de la jeune femme.
« Oui, je suis une Londonienne pure souche, mais j’ai fait mes études en Ecosse. Mes passions… je dirai que je suis une grande lectrice. Je n’ai pas de genre attitré, mais j’aime beaucoup apprendre de nouvelles choses sur le monde, et augmenter ma culture personnelle, ce monde a tellement offrir, je trouverai ça dommage de ne se cantonner à notre seul quotidien. Et oui, j’ai un fiancé, il s’appelle Steve. »
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#Sujet: Re: L'empathie est un bien trop rare | Amy & Pénélope Jeu 10 Nov - 9:04
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Entendre parler des autres me réconforte. Ce temps durant, je n'ai pas à parler de moi-même, et je réussis même à m'oublier. Je ne dis pas que c'est forcément une bonne chose, mais c'est si facile à mes yeux que c'en est presque irrésistible. Et de mon côté, je ne fais vraiment pas semblant d'écouter les autres. Je suis vraiment intéressée par la vie de Pénélope et par tout ce qu'elle pourra m'apprendre sur sa vie et son quotidien.
Pénélope m'apprend être une Londonienne pur jus. J'aurais pu le deviner, il n'y a que les Londoniens de naissance pour avoir un tel accent. Et j'adore cet accent. C'est celui que l'on entend dans les rues passantes, et même si je déteste la foule, je peux apprécier les bruits familiers qui me donnent le sentiment d'être chez moi. Et en effet, je me sens bel et bien chez moi.
"Moi aussi j'aime beaucoup lire. Tu as des auteurs préférés ? J'avoue que j'ai un faible pour Jane Austen et les soeurs Brontë", dis-je avec un grand sourire, ravie de pouvoir échanger des sujets dans lesquels je me sens un peu plus confortable.
On ne va pas se mentir, c'est une épreuve pour moi de parler de tout ça... J'ai un peu plus facilement le sentiment de trouver une prise avec ce qu'il y a autour du moi. Aucune discussion n'est simple pour moi. Je me sens toujours nerveuse, je me réfugie toujours derrière mes angoisses, mais là, je me sens un peu mieux, et j'ai le sentiment d'être un peu plus soutenue.
"Tu aimerais voyager, du coup ? Moi je t'avoue... je sais que ce monde a beaucoup de choses à m'offrir... mais je t'avoue que je suis bien avec le peu que je sais." Je souris. "Parle-moi de ce Steve. Comment tu l'as rencontré ? Il est comment ?" je demande ensuite.
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#Sujet: Re: L'empathie est un bien trop rare | Amy & Pénélope Sam 18 Fév - 23:23
L'empathie est un bien trop rare
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Il est vrai que personne n’avait rien demandé à Pénélope, et qu’elle était peut-être plus éprouvante qu’autre chose pour Amy. Après tout, Pénélope n’avait aucun diplôme en psychologie, mais elle avait tout de même l’impression que cela pouvait faire du bien à Amy, d’appréhender quelqu’un qu’elle ne connaissait pas du tout, peut-être que cela l’aiderait un peu à appréhender sa peur du contact social. Pénélope ne voulait pas la forcer, et si Amy lui intimait l’envie de rentrer chez elle, elle ne l’en empêcherait absolument pas, bien entendu.
Mais pour le moment, Pénélope appréciait vraiment leur conversation, et même si Amy ne semblait pas à l’aise à l’idée de parler d’elle, la jeune femme prenait les informations que son interlocutrice acceptait de lui livrer. Et elle ne doutait pas qu’Amy était une jeune femme pleine de ressources, bien plus intéressante qu’elle ne voulait le croire.
"Moi aussi j'aime beaucoup lire. Tu as des auteurs préférés ? J'avoue que j'ai un faible pour Jane Austen et les soeurs Brontë"
Pénélope était contente de voir que Amy acceptait de se confier un peu à elle. Cela pouvait sembler insignifiant, mais Pénélope se doutait bien que cela devait être difficile pour elle, d’avoir cette conversation, et elle pouvait vraiment être fière des efforts qu’elle faisait pour surmonter ses angoisses. Vraiment, elle n’avait vraiment pas à rougir.
« J’aime beaucoup les ouvrages de Jane Austen. Sinon, j’admets avoir une certaine accointance avec les romans policiers. Je pense que j’ai tout lu d’Arthur Conan Doyle, et j’aime aussi beaucoup le travail d’Agatha Christie. »
"Tu aimerais voyager, du coup ? Moi je t'avoue... je sais que ce monde a beaucoup de choses à m'offrir... mais je t'avoue que je suis bien avec le peu que je sais. Parle-moi de ce Steve. Comment tu l'as rencontré ? Il est comment ?"
Pénélope n’avait jamais ressenti le besoin d’évasion, même si elle ne serait pas contre visiter d’autres pays, se confronter à d’autres cultures, ce n’était pas une priorité absolue pour elle. D’autant qu’elle était encore jeune, alors elle avait le temps de tout ça. Elle préférait déjà construire son début de vie d’adulte sur des bases solides, plutôt que trop s’éparpiller d’entrée.
« Peut-être, mais ce n’est pas une priorité pour moi. Le quotidien, et la routine ce ne sont pas des choses qui m’effraient particulièrement, même s’il doit y avoir de belles choses à voir. Steve est un garçon très altruiste, drôle, bienveillant et très agréable à vivre. Je ne suis peut-être pas très objective, mais j’ai tendance à le trouver parfait. On s’est rencontré à l’école. »
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#Sujet: Re: L'empathie est un bien trop rare | Amy & Pénélope Ven 14 Avr - 8:46
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J'affiche un grand sourire en découvrant avoir affaire à une autre fan de Jane Austen. D'accord, c'est un peu facile et c'est un lieu commun, mais en même temps, on aime une autrice si elle est vraiment douée, si sa plume est particulièrement élégante. Jane Austen a été mon autrice de chevet, ma lumière dans des moments où je n'avais pas le moral... forcément, j'aime me découvrir ce genre de goûts en commun avec mon interlocutrice, ça me facilite la conversation avec elle. J'ai l'impression de pouvoir plus facilement me livrer, sans avoir peur du jugement.
-Je n'ai jamais trop lu de romans policiers, je n'aime pas les récits trop sombres... Je ris doucement. Je dois passer pour une grande sensible, pas vrai ? J'avoue, je le suis.
Je n'aime pas les récits qui parlent de meurtre, de sang, de familles en deuil... bien sûr, ce n'est que de la fiction, et il faut savoir faire la part des choses, mais je l'admets sans mal : c'est une chose que j'ai beaucoup de difficultés à reconnaître. Alors oui, les romans policiers, ce n'est définitivement pas mon truc. Je n'insiste pas sur le sujet, parce que je me trouve un peu trop ridicule quand je parle de mes goûts. Ils mettent très souvent en exergue mon hypersensibilité. Et il n'y a pas de quoi être fier, vraiment pas.
Alors je préfère écouter mon interlocutrice me parler de ce Steve qui paraît si cher à son coeur. Et elle ne tarit définitivement pas d'éloges à son sujet. Vraiment, j'aime la voir aussi enthousiaste, j'aime voirt les gens amoureux... Le bonheur qu'ils éprouvent semble susceptible de leur permettre d'affronter absolument toutes les épreuves de l'existence.
-Tu as vraiment l'air d'avoir rencontré le prince charmant.
Ou elle n'est peut-être pas très objective, mais comment peut-on l'être avec la personne qu'on l'aime. Elle est vraiment, vraiment touchante dans la manière dont elle parle de lui. Tout le monde devrait aimer comme Pénélope aime. Ce genre d'amour vous transporte et vous aide à tout supporter dans la vie.
-Je te souhaite tout le bonheur du monde.
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#Sujet: Re: L'empathie est un bien trop rare | Amy & Pénélope Ven 20 Oct - 21:01
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Pénelope avait le sentiment que Amy s’ouvrait un peu, du moins, elle était un peu plus apte à dialoguer, ce qui n’était pas plus mal. Elle n’avait pas envie que la jeune femme se force, ou que cela devienne un calvaire pour elle, bien entendu, mais il était bon de voir qu’elle arrivait à avoir une conversation. Pénélope n’avait jamais vécu ce genre de choses, mais elle se doutait bien que vivre avec des troubles psychologiques devait être très compliqué à gérer, surtout dans le cas d’Amy où cela impliquait ceux qui l’entouraient. Mais Pénélope trouvait qu’elle se débrouillait très bien.
-Je n'ai jamais trop lu de romans policiers, je n'aime pas les récits trop sombres... Je dois passer pour une grande sensible, pas vrai ?
Pas spécialement, elle pouvait comprendre que certaines personnes n’appréciaient pas lire certains contenus, et qu’elles pouvaient y être sensibles. Cela ne servait à rien de se torturer, il y en avait pour tous les goûts. Pénélope n’appréciait pas spécialement quand cela parlait de morts ou disparitions, mais elle appréciait tout le cheminement de l’enquête, tous les rouages qui permettaient de résoudre le mystère.
« Non pas du tout, tous les goûts sont dans la nature. Et il est normal que certains sujets nous touchent plus que d’autres. »
C’était une réalité, et ce n’était pas nécessaire de se morfondre là-dessus. Amy n’avait aucune gêne, ou honte à avoir. Elle avait le droit de ne pas apprécier certaines choses, et d’en apprécier d’autres, sans que personne n’ait le droit de la juger. C’était propre à elle, et il n’y avait aucun souci à ce sujet.
-Tu as vraiment l'air d'avoir rencontré le prince charmant. Je te souhaite tout le bonheur du monde.
La jeune femme afficha un sourire sincère. Il est vrai que de la façon dont elle décrivait Steve, il avait tout d’un prince charmant. Il avait des défauts bien sûr, comme tout le monde, comme elle aussi, mais elle avait tendance à les minimiser, ou à ne même pas les voir, tant ses qualités prenaient toute la place. Elle était vraiment amoureuse, et vraiment heureuse avec lui, et elle s’estimait très chanceuse.
« Je te remercie, il est vrai que je m’estime très chanceuse de l’avoir dans ma vie. Mais je suis certaine que tu pourrais te trouver quelqu’un qui te ferait le même effet, toi aussi. »
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#Sujet: Re: L'empathie est un bien trop rare | Amy & Pénélope