▌ Messages : 1553 Humeur : En couple avec : Ignatius Tuft
QUI SUIS-JE? Baguette: Bois de houx, plume de phénix, 21 cm Camp: Neutre Avatar: Alisha Boe
#Sujet: Pas de larmes // FT. April Jeu 14 Mai - 11:46
Pas de larmes ! Ft. Carlotta & April
Eh bien… voilà, c’est fait. Le verdict est tombé. Pas de grande surprise, évidemment. C’était inévitable, et je pense tout de même pouvoir remercier Kieran sans quoi la sentence aurait pu être plus brutale encore. Six mois de prison à Azkaban, c’est énorme, bien sûr, mais ce n’est pas grand-chose en comparaison de ce qu’aurait pu être le verdict définitif du juge si ma cause n’avait pas été si bien plaidée. Dans quelques jours, c’est écrit, c’est décidé, je vais donc… accepter mon sort, et tout ce que je peux faire à présent, c’est partir en réglant au mieux tout ce qui était en suspens, et en faisant mes au revoir comme il se doit à mes proches.
Celle pour qui je m’inquiète le plus dans cette période, c’est April. Je m’en veux profondément de partir tout ce temps sans pouvoir garder un œil sur ma meilleure amie. Ce n’est vraiment pas une chose que j’ai voulue, mais je ne pouvais pas piétiner mes convictions par sécurité. J’ai choisi de m’engager sur un chemin qui comprend des risques évidents, et je dois l’accepter. Maintenant, j’espère que la nouvelle ne va pas être dure à encaisser pour lui.
Alors j’ai préparé le terrain depuis Halloween, je lui ai bien fait comprendre que le passage par la case prison était inévitable, je lui ai donné des échéances les plus longues possibles dans l’espoir qu’une sentence plus légère la soulage un peu (et pour le coup, c’est effectivement moins long que ce que je lui avais vendu)… Mais je sais que ce n’est pas pareil d’être mis devant le fait accompli. Je le sais parce que je suis morte de trouille. Mais je dois garder la tête haute. C’était une contrepartie nécessaire, obligatoire, et je l’ai toujours su. Je dois dans tous les cas ne pas craquer. Ce soir, ma soirée est consacrée à April, et je veux qu’on passe le meilleur moment possible. Qu’on boive, qu’on mange, qu’on rie, qu’on oublie… le plus possible.
Je frappe à sa porte, bouteille et vivres à la main et j’attends qu’elle m’ouvre, quand c’est chose faite, j’accroche à mes lèvres un sourire de circonstance.
-Salut, j’espère que tu as l’estomac bien accroché, j’ai ramené à boire et à manger pour un régiment !
Rien de mieux pour apaiser les coeurs lourds que de les nourrir de bonnes choses. Qui sait quand je referais un vrai bon repas.