Les obstacles s'accumulent [pv Flynn <333]

Les obstacles s'accumulent

C

a ne s'était pas fait en un jour, loin de là, et Caelan avait même trouvé le temps diablement long (même s'il ne l'avait pas été tant que ça finalement), mais finalement, ils l'avaient trouvée, la maison de leur rêve. Une maison idéalement située et spacieuse, qui pouvait sans difficulté les accueillir eux et les jumeaux, avec même de la place en supplément... au cas où, bref, un parfait nid d'amour où elle était convaincue qu'ils seraient bien, tous... Enfin, tous... Tout était relatif, car manifestement, la présence des jumeaux Potter au sein de leur tout nouveau foyer était remis en question... Caelan n'en revenait pas que l'on puisse remettre en question la volonté d'une mère qui n'était pas capable de défendre l'intérêt de ses enfants, ni de faire ou dire quoi que ce soit, même, au nom d'un type qui n'avait pas pris la peine de s'intéresser une seule fois à son neveu et à sa nièce avant ça. Caelan avait promis de veiller sur les jumeaux, pas seulement à Purdey mais aussi aux principaux concernés, et elle se détesterait éternellement si elle devait trahir cette promesse, d'une manière ou d'une autre. Et puis, elle y tenait, à Cenlyn et Rhian, elle ne les gardait pas par obligation, mais parce qu'elle les aimait... Mais apparemment, tout le monde s'en foutait de l'amour, dans ce genre d'affaires, comme si ce n'était pas la première chose que tout le monde devrait regarder avant toute autre chose.

Elle revenait d'un long et éprouvant rendez-vous avec un avocat spécialiste des affaires familiales, dans l'espoir qu'il puisse plaider en sa faveur, mais ce rendez-vous n'avait pas été très concluant, loin de là. L'homme lui avait clairement fait comprendre que puisqu'elle n'avait aucun lien de sang avec les Potter, elle pouvait globalement aller se faire voir, super... Bon, ce n'était pas pour autant qu'elle allait baisser les bras, ce n'était pas son genre de le faire, peu importe les circonstances. Mais en attendant, elle était bien contente de rentrer chez elle et de pouvoir passer un peu de temps avec son fiancé, dans leur maison à eux. Songer qu'elle vivait avec lui, à présent, qu'ils allaient se marier, et que pour l'instant, les Potter étaient encore légitimement sous sa tutelle, ça avait le don de l'apaiser et de la rassurer.

Quand elle rentra chez elle (chez eux), elle trouva Flynn dans le salon. Elle s'approcha de lui et l'embrassa en guise de "bonjour". C'était le genre de rituels qui s'établissaient progressivement entre eux et qu'elle adorait. Que Flynn partage son quotidien rendait ce quotidien toujours un peu plus agréable. Il mettait du soleil dans sa vie, quoi qu'il advienne.

-Comment tu vas ? demanda-t-elle en espérant qu'il allait mieux qu'elle.

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Si au sein de la résistance et de la situation globale de ce combat contre les mages noirs ça ne semblait pas avancer tant que ça (et c’était particulièrement frustrant) et si Flynn n’avait pas de changement particulier au niveau de son travail à la Gazette des Sorciers, dans sa vie personnelle, on pouvait dire que ça bougeait quand même pas mal. En même temps, c’était normal, depuis qu’il avait demandé à Caelan de l’épouser, il était logique que les choses bougent. Ce n’était pas parce qu’il n’avait pas forcément préparé sa demande qu’il n’y avait rien à faire ensuite. Ils auraient pu attendre leur mariage pour s’installer ensemble, mais le journaliste aurait été de toute façon incapable de patienter autant de temps. Parce que bon, un mariage ça se préparait quand même. Et donc, ils avaient juste eu envie d’être ensemble tout le temps (enfin autant que leurs emplois du temps chargés le permettait, mais au moins ils se voyaient plus souvent que quand ils ne vivaient pas ensemble), avant d’officiellement être liés. Et heureusement… au vu de la situation.

Flynn n’en revenait toujours pas de ce qui était en train de se passer, de ce Potter sorti de nulle part qui affirmait qu’il voulait la garde des jumeaux. Bon, techniquement, le journaliste n’avait pas son mot à dire (et il n’avait absolument pas su que le mari de l’amie de Caelan avait un frère d’ailleurs), mais ça l’ennuyait réellement cette histoire. Parce que oui, même si c’était bizarre et que ça faisait peut-être trop pour Cenlyn et Rhian, Flynn les adorait. Il n’avait aucune envie de s’imposer, mais quand il avait demandé à Caelan de devenir sa femme, il savait que vivre avec la jeune femme c’était aussi vivre avec les enfants. Et ça ne le dérangeait en aucun cas, au contraire, il adorait ça même. Il tenait à eux. Ça faisait quand même un moment maintenant qu’ils se voyaient, et il s’était déjà imaginé qu’ils allaient simplement vivre tous ensemble dans cette maison, mais visiblement c’était compromis. Enfin, ça ne sentait pas très bon. Quand Caelan rentra ce jour-là, il travaillait dans le salon sur son prochain article sans pour autant arriver à se concentrer parce qu’il savait que sa fiancée (comme il aimait l’appeler ainsi) avait un rendez-vous avec un avocat pour parler de cette histoire. Quand elle s’approcha de lui, elle vint l’embrasser (petit rituel que le jeune homme adorait tout particulier), avant de lui demander comment il allait. Il l’observa un peu, essayant de savoir si elle, elle allait bien ou non.

« Ça va, j’allais arrêter de travailler. » Dit-il avant d’utiliser sa baguette pour rassembler un peu son bordel et le laisser dans un coin. Il n’avait de toute façon pas la tête à ça, et encore moins maintenant que la jeune femme était de retour. « Et toi ? »

Comment elle allait et… plus précisément, il ne pouvait pas s’empêcher de se demander comment s’était passé le rendez-vous avec l’avocat.

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F

lynn lui apprit qu'il avait l'intention d'arrêter de travailler. Elle ne savait pas si c'était bel et bien le cas ou s'il prenait cette décision parce qu'elle venait de rentrer, mais puisqu'elle avait grand besoin de parler avec lui, et de sa compagnie, tout simplement, elle n'avait pas franchement l'intention d'y contrevenir ou de faire la moindre remarque. Si le journaliste avait vraiment quelque chose d'urgent à faire, elle était convaincue qu'il n'hésiterait pas à le lui dire quoi qu'il en soit, alors ça lui convenait très bien qu'il s'arrête maintenant. Surtout qu'après l'entretien qu'elle venait d'avoir, elle avait juste besoin de parler, de s'épancher un peu sur la situation, ce genre de choses... et elle pensait que si quelqu'un était capable de la comprendre et de la soutenir dans ce qu'elle traversait, c'était bien son fiancé. Elle l'aimait, et elle savait que même si elle lui avait imposé quelque peu, au départ, la présence des jumeaux, lui aussi tenait à eux et n'avait pas envie de concevoir son avenir sans eux. Là-dessus, elle savait qu'elle était soutenue à mille pour cent, et forcément, cela lui faisait le plus grand bien de son côté. Si elle avait dû supporter cette situation seule, elle n'aurait vraiment pas été sûre d'avoir les épaule. Elle était courageuse, téméraire, même, mais l'échec aurait sans doute été couru d'avance (d'autant que qui aurait confié la garde des jumeaux à une femme célibataire... au fond, et même si ce n'était pas calculé, le mariage du couple tombait à point nommé)... Là, elle savait qu'elle avait ses chances, il fallait "seulement" qu'elle se batte jusqu'au bout, qu'elle ne lâche rien. Alors bon, ce n'était pas simplissime non plus, mais toujours mieux que rien. Quand Flynn lui demanda comment elle allait elle, Caelan n'eut aucun mal à comprendre ce que sous-entendait exactement cette question. Elle poussa un large soupir en guise de préambule, ce qui voulait forcément tout dire.

-Eh bien, l'avocat ne m'a pas paru très optimiste, avoua-t-elle.

Elle-même était optimiste de nature, et elle aimerait être à même de prétendre appréhender cette situation sans la moindre crainte avec la certitude de l'emporter, mais ce serait mentir, et à l'heure actuelle, même s'ils avaient besoin d'espoir, ils avaient aussi besoin de faits, c'est l'évidence.

-Mais honnêtement, il ne m'inspire pas confiance. Dès qu'il a entendu le nom de "Potter", mes arguments n'ont plus eu la moindre valeur à ses yeux.

La suprématie des sangs purs, comme d'habitude, faisait beaucoup, et la famille Potter étant qui plus est ralliée à la famille Black, on la redoutait d'autant plus. Même si du côté de Purdey, ils avaient su évoluer loin de ces sphères.

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Caelan commença par pousser un soupire et Flynn n’avait pas besoin de beaucoup plus pour savoir que son rendez-vous ne s’était pas forcément très bien passé. Il aurait aimé que ça soit autrement, mais en même temps il se doutait un peu que ça serait le cas. Pour la simple et bonne raison que la situation était complexe. C’était déjà compliqué avant l’arrivé de cet oncle sorti de nulle part, mais maintenant c’était pire que tout. Le journaliste avait eu conscience dès le début, quand il avait eu envie de s’installer avec sa fiancée, qu’elle soit même sa fiancée, que ça signifiait que les jumeaux Potter auraient une place dans leur vie. Après tout, quand Caelan était parti en urgence chez eux dans le but de veiller sur eux, il l’avait suivi. Ce n’était pas forcément facile avec ces adolescents qui avaient une vie particulière, mais ça n’enlevait pas le fait que Flynn avait vraiment envie de les accueillir dans sa vie. Malheureusement, c’était quelque peu compromis apparemment.

Sa fiancée précisa que l’avocat ne s’était pas montré très optimiste. Flynn n’était pas surpris, même s’il n’appréciait pas d’entendre de tels propos. Mine de rien, Caelan n’avait pas réellement de raison de réclamer la garde de Cenlyn et de Rhian, puisqu’elle n’était qu’une amie de la famille. Même si Purdey l’avait désigné comme tutrice, ça ne voulait pas dire qu’elle était légitime en termes d’adoption. Surtout vis-à-vis du sang qu’ils partageaient avec cet oncle qu’il ne connaissait même pas. La logique voudrait, aux yeux du journaliste, que ça soit l’affectif qui prime, mais il savait bien que ce n’était pas le cas. Et le pire, c’était que les Potter ne manquaient pas d’influence. Flynn ne fut pas spécialement surpris non plus d’apprendre que l’avocat n’avait aucune envie de prendre les arguments de Caelan au vu de la situation et au vu de la famille qui ça touchait. Les Potter avaient de l’influence, ils étaient en prime lié à la famille Black que Flynn ne portait clairement pas dans son cœur.

« Eh bien, nous allons chercher un autre avocat. » Dit-il dans un fin sourire, avant de prendre Caelan dans ses bras, dans un geste tendre pour tenter de la consoler un peu. « Je suis sûr qu’on peut trouver quelqu’un qui n’aura pas peur de se battre contre une telle famille. » Comme eux ne devaient pas craindre de faire ce genre de démarche contre une famille tel que les Potter. Flynn n’avait aucune envie de baisser les bras, surtout pas en face de personne comme eux. Il ne connaissait pas bien Charlus Potter et sa femme, mais il avait déjà eu à faire avec d’autres membres de ce genre de famille et il savait bien que courber l’échine était trop facile, qu’ils ne devaient pas le faire. « Et au pire… on aura pas d’avocat et on se défendra tout seul. »

Bon, c’était facile à dire, mais Flynn avait surtout envie de prouver à Caelan qu’ils pouvaient se montrer optimiste encore, qu’ils ne devaient pas baisser les bras.

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P

rendre un autre avocat, en effet, ce semblait nécessaire, et Caelan n'allait certainement pas s'opposer à la suggestion de Flynn. L'avocat qu'elle était allée voir ne croirait clairement en la cause qu'il plaidait si il devait accepter de les représenter, et tant donné les honoraires qu'il exigeait (plus les pots-de-vin que les Potter seraient peut-être capables de lui verser), ce serait forcément de l'argent jeté par les fenêtres... Non, il leur fallait quelqu'un d'autre, une personne non corrompue et surtout non corruptible. Malheureusement, elle n'y croyait pas vraiment. Trouver un autre avocat, mieux valait penser que ce n'était pas la mer à boire, mais Caelan sentait déjà que ça allait être une affaire de longue haleine... et le temps leur était compté.. et même avec un avocat en béton armé, comment s'assurer que les juges, eux, ne seraient pas corrompus ? Sans oublier que même si tout le monde agissait selon les règles, la loi n'était pas forcément en leur faveur... Caelan profita au maximum de l'étreinte que lui accorda son fiancé (oui, il était son fiancé, et c'était la seule chose encore belle et certaine de son existence). Elle avait plus que jamais besoin de ce réconfort. Elle avait le sentiment de ne rien pouvoir faire, que la situation lui échappait totalement, et ça l'angoissait. Plus que jamais, elle avait besoin e se sentir aimée et soutenue. Heureusement, pour cela, elle pouvait compter sur Flynn et son soutien infaillible. Le pauvre. Il n'avait rien demandé à personne et voilà qu'il était une fois de plus confronté à ses emmerdes à elle. C'était injuste, c'est sûr, mais c'était comme ça. Caelan afficha un sourire en coin quand Flynn affirma qu'ils se défendraient seuls, ce qui reviendrait à se mettre à soi-même des bâtons dans les roues.

-Si tout le monde pouvait être aussi utopiste que toi..., répondit-elle dans un fin sourire.

Il ferait bon vivre en ce monde, et il n'y aurait même pas besoin de se demander qui obtiendrait la garde de ses enfants, car Purdey serait sur ses deux pieds, heureuse et en parfaite santé. Mais non, ce monde était rempli de chacals, et personne n'y coupait jamais. C'était un véritable enfer, auquel tout un chacun se voyait soumis.

-On va quand même essayer de prendre un bon avocat, avant, d'accord ? ajouta-t-elle dans un fin sourire. Cela dit, je suis d'accord, mieux vaut qu'on prépare notre défense aussi de notre côté. Qu'on essaye d'accumuler le plus d'infos possible sur les Potter, pour commencer.

Caelan fonctionnait comme ça, elle savait être à un moment prise par ses émotions et à une autre pragmatique... Là, en l'occurrence, il fallait qu'ils sachent garder la tête sur les épaules. Elle avait fait une promesse à Cenlyn et à Rhian. Et il était hors de question qu'elle ne la tienne pas.

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Flynn afficha un sourire amusé quand Caelan affirma que ça serait bien que tout le monde soit aussi utopiste que lui. Le jeune homme ne le prenait évidemment pas mal, parce qu’il n’y avait aucune raison qu’il le fasse. Le monde serait bien meilleur s’il était utopiste sans doute, même si certaine mauvaise chose permettait quand même d’en vivre des belles. Après tout, si Flynn n’avait pas perdu son épouse, il ne serait pas là aujourd’hui. Mais c’était une autre histoire. Dans tous les cas, le journaliste savait surtout qu’ils avaient quand même pas mal de soucis à se faire et à choisir, il préférait être un peu utopiste et se dire qu’ils allaient y arriver, plutôt que de broyer du noir. Tout simplement parce que sa fiancée avait besoin de soutien, et il valait mieux qu’il croie en leur réussite parce que ça n’avait rien d’évident.

Et évidemment, c’était bien mieux qu’ils envisagent d’avoir un autre avocat, quelqu’un de spécialisé, qui allait pouvoir les aider dans leurs démarches. Le plus dur allait de trouver quelqu’un qui n’allait pas se laisser corrompre par les Potter. Parce que mine de rien, c’était quand même une famille avec pas mal d’influence, ils ne pouvaient pas négliger le fait qu’ils pouvaient être capable de beaucoup. Et malheureusement, Flynn et Caelan ne venait pas de ce monde. Heureusement que leur mariage allait quand même pouvoir les aider un peu, mais clairement ils partaient avec pas mal d’handicap. Donc ils avaient besoin du plus d’aide possible et d’un avocat qui allait pouvoir les guider et surtout qui n’allait pas avoir peur de les défendre. Mais ils ne devaient pas non plus négliger l’éventualité qu’ils ne trouvent personne et qu’ils n’aient pas d’autres choix que de se défendre seul. Parce que dans tous les cas, il était évident qu’ils n’allaient pas pouvoir abandonner, baisser les bras. Même si Flynn ne connaissait pas depuis autant de temps Rhian et Cenlyn… il les aimait tout simplement. Le jeune homme s’était bien trop fait à l’idée d’épouser Caelan, de vivre avec les jumeaux, pour que ça ne se passe pas comme ça.

« Ça tombe bien, c’est ma spécialité de trouver des informations sur les gens. » Le journaliste avait l’habitude de fouiller pour trouver des informations. Il ne cherchait pas toujours des choses compromettantes, mais il pouvait le faire. Il l’avait déjà fait, se retrouvant par moment dans des situations plus que complexe. Et en l’occurrence, il se disait que s’il pouvait trouver quelque chose qui allait leur permettre de faire descendre les Potter et les empêcher d’avoir la garde des jumeaux… il allait le faire. « S’il y a quoi que ce soit qui puisse nous aider à gagner ce combat, on le trouvera. »

Parce que c’était un combat en effet, une bataille. Pas une bataille où Caelan allait devoir prendre sa baguette et foncer sur le front comme elle avait l’habitude, mais une bataille d’information, de nerfs et ils ne pouvaient pas se permettre de la perdre.

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C

aelan afficha un fin sourire quand Flynn lui fit remarquer que fouiner à la recherche d'informations, c'était sa spécialité. En effet, et dire qu'il était bon dans ce domaine serat un euphémisme. Ce n'était pas pour rien que Flynn était un journaliste à ce point doué. Il savait regarder où la plupart avaient tendance à ne pas penser à le faire, il était perspicace, et il ne lâchait rien... au point qu'il avait plus d'une fois déterré des affaires dans lequel personne n'aurait voulu qu'il mette le nez... et il avait failli payer le prix fort pour cela. La curiosité pouvait être un vilain défaut, mais en l'occurrence, la jeune femme pensait vraiment que celle de son futur mari pourrait leur sauver la vie. Enfin... au sens figuré, bien sûr... encore que dans le cas des jumeaux, elle considérait l'emploi de l'expression à peine exagéré : Rhian courait de vrais risques. Il était important qu'elle puisse être là pour le protéger, Caelan en était certaine... Le couple Potter n'avait pas idée de toute l'ampleur de la situation. Et si Flynn était l'expert quand il était question de fouiner, Caelan comptait bien y aller de ses propres investigations de son côté... En unissant leurs compétences, le tout conjugué au travail d'un avocat sérieux et respectable (ils finiraient bien par trouver ça, non ?), ils devraient réussir à s'en sortir, pas vrai ? Oui... Enfin, y avait énormément de choses à voir et à faire, et l'issue était incertaine, mais ils étaient tous les deux prêts à se battre, et c'était tout ce qui importait. Caelan hocha la tête, un peu rassérénée par les propos de Flynn. Elle avait vraiment une chance infinie de l'avoir, et qu'il se sente à ce point impliqué dans cette histoire. Si elle avait dû faire front seule face aux Potter, elle ne sait vraiment pas si elle aurait tenu le coup moralement.

-Merci, dit-elle, parce qu'elle considérait qu'exprimer sa gratitude à son égard était la moindre des choses. Elle déposa doucement ses lèvres sur les siennes avant de reprendre, après un moment. Je crois... Elle hésita, elle avait peur que ce qu'elle s'apprêtait à dire vexe ou déçoive son fiancé, ce qu'elle comprendrait parfaitement. Je crois qu'on devrait avancer la date du mariage.

Elle aimerait pouvoir considérer son combat pour la garde des jumeaux et son mariage avec Flynn comme deux choses distinctes, tout simplement. Mais ce n'était pas possible. Elle ne pouvait s'ôter de la tête le fait qu'ils auraient bien plus de chances de gagner du terrain en se présentant en tant que couple marié qu'en tant que couple en concubinage. Elle n'avait pas envie que leur mariage devienne une initiative stratégique, elle tenait à ce que ce soit le plus beau jour de leur vie... Mais il s ne pouvaient pas faire comme si de rien n'était.

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Ils ne pouvaient pas être certain qu’ils allaient forcément trouver quelque chose contre les Potter, mais en même temps s’ils ne cherchaient pas, ils n’allaient pas trouver. Donc, autant qu’ils cherchent et ça tombait bien, parce que c’était un peu la spécialité de Flynn. Il n’avait rien concrètement contre l’oncle des jumeaux Potter, mais au vu de la situation, il n’avait pas l’intention de les laisser tout gâcher, tout perturber. Mine de rien, Flynn s’était quand même fait à l’idée de vivre avec Caelan et les jumeaux. Évidemment, ce qui lui importait le plus c’était de pouvoir être avec sa fiancée et à choisir, le journaliste aimerait bien que la mère de Cenlyn et Rhian se réveille pour qu’ils puissent retourner avec elle (et il ne pensait pas ça parce qu’il ne voulait pas d’eux, bien au contraire, mais parce qu’il voulait leur bonheur). Mais au vu de la situation, ça semblait évident qu’elle n’était pas prête de se réveiller et ce que le journaliste voulait, c’était qu’ils vivent tous ensemble donc, parce qu’il osait croire que lui et Caelan pouvaient offrir aux jumeaux Potter ce dont ils avaient besoin. Même si ce dont ils avaient besoin sans doute c’était leur mère, mais dans l’optique qu’ils ne puissent pas l’avoir.

Quand Flynn avait compris que sa fiancée allait devoir s’occuper de ces adolescents, le jeune homme l’avait accepté évidemment. Et quand il lui avait demandé de l’épouser, il avait eu conscience qu’il ne se contentait pas d’avoir envie de vivre avec Caelan, mais avec les adolescents également. Alors oui, il avait l’intention de se battre et de tout faire afin de prouver que les Potter n’avaient aucune raison de réclamer la garde des jumeaux. Et si pour cela, ils devaient avancer leur mariage alors… eh bien, ils allaient le faire. Puisque c’était ce que Caelan était en train de lui demander, hésitante.

« Bien sûr, ça me va très bien. » Flynn se doutait que Caelan hésitait en grande partie parce que dans l’idéal, il faudrait séparer leur mariage avec le fait que les Potter réclamaient la garde des jumeaux. Mais en même temps, ils étaient forcément réalistes… Caelan avait besoin d’une situation stable pour faire le poids. C’était parfaitement idiot, parce qu’aux yeux de Flynn la jeune femme n’avait pas besoin d’une situation différente pour être parfaite dans le rôle de tutrice pour Cenlyn et Rhian, mais la société était telle qu’elle était. Caelan aurait plus de chance en était une femme mariée, plutôt qu’une femme vivant simplement avec un homme. Même si déjà, le fait qu’ils soient installés ensemble et fiancé était un bon point, mais sans doute pas suffisant. « Tu sais, si on pouvait se marier dans la minute, ça m’irait très bien aussi. »

La seule chose que Flynn voulait, c’était qu’ils se marient et forcément il espérait que ça soit le plus beau jour de leur vie. Mais ça allait l’être, dans tous les cas, parce qu’ils étaient ensemble. Et si ça pouvait les aider pour le reste… tant mieux.

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C

aelan savait que Flynn était suffisamment compréhensif, altruiste et conscient de la situation pour accepter d'avancer la date du mariage et ne pas lui en vouloir de réagir ainsi, mais malgré tout, elle n'était pas fière de ce qu'elle lui demandait. Même s'ils s'aimaient et que ça ne changerait jamais, que se marier était naturel et évident pour eux, elle n'avait pas envie d'associer le moment de leur union à l'éventuelle adoption des jumeaux (car il ne fallait pas se leurrer, même si se marier allait augmenter leurs chances, ce n'est pas pour autant qu'ils obtiendraient à coup sûr ce qu'ils souhaitaient), et ce serait forcément un peu le cas-là, puisqu'il y aurait une part de stratégie dans leur union. Mais il fallait ce qu'il fallait, n'est-ce pas ? Si elle voulait se marier avec lui, c'était certes pour célébrer son bonheur en présence de tous ses proches, des personnes qui comptaient réellement à ses yeux, mais pas seulement, si elle voulait se marier, c'était surtout pour officialiser sa relation avec un homme qu'elle aimait de tout son coeur et avec qui elle voulait partager sa vie pour le restant de ses jours. Si elle voulait se marier avec lui, c'était parce qu'elle l'aimait et voulait porter son nom... Alors le reste pouvait bien leur offrir de tricher un peu... elle n'en serait pas fière pour autant, c'est certain, mais elle n'entrevoyait pas beaucoup d'autre choix, d'autres options. Il fallait agir au mieux, et ça, elle avait la chance qu'il le comprenne et ne le lui reproche pas une seule seconde.

-Dans la minute, ça risque d'être un peu compliqué, plaisanta la jeune femme, un peu détendue par la réponse de son interlocuteur, qui était non seulement rassurante, mais aussi extrêmement plaisante à entendre... en même temps, Flynn n'avait jamais manqué de romantisme, et elle savait qu'elle était diablement chanceuse d'avoir un homme comme lui dans sa vie. Avec tout ce qu'ils enduraient et tout ce qu'il devait supporter à cause d'elle, elle considérait qu'il était certainement l'homme le plus méritant qui puisse être. Mais le plus tôt possible serait parfait quand même.

Et là, elle ne parlait pas seulement des jumeaux et de son intention de se battre bec et ongles pour les garder auprès d'elle, quitte à bousculer ses projets de vie. Plus tôt ils se diraient oui, plus tôt elle se retrouverait comblée... Même si c'était beaucoup de stress et de pression, elle guettait ce moment avec une immense impatience, et n'en attendait pas moins de son fiancé. Oui, le plus tôt serait parfait. Elle déposa ses lèvres sur celles de l'homme si parfait qui partageait sa vie, et qui serait définitivement incapable de la décevoir.

-Je veux que ça reste le plus beau jour de notre vie malgré tout.

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Flynn comprenait parfaitement que Caelan hésite un peu à lui demander à ce qu’ils se marient plus rapidement, mais elle n’avait vraiment aucun souci à s’en faire. Forcément, ils ne pouvaient pas nier tous les deux que leur mariage sera un bon point concernant les jumeaux et la garde qu’ils réclamaient, parce qu’ils allaient être un couple stable cherchant à élever les enfants de l’amie de la jeune femme. Un couple stable, avec des travails stables (même si ce n’était pas entièrement le cas). Forcément, ça allait peser plus lourd dans la balance contre les Potter et c’était une très bonne chose. Flynn le comprenait parfaitement et il ne prenait pas mal le fait que sa fiancée lui fasse une telle requête. Puisque dans tous les cas, il était sérieux… il pourrait épouser Caelan dans la minute si c’était possible.

Le journaliste était impatient de l’épouser, ils se fréquentaient depuis un moment après tout. Ils avaient mis un peu de temps pour se fiancer, en grande partie parce que Flynn avait eu besoin d’un peu de temps au vu de son histoire. Mais maintenant que c’était le cas, qu’ils voulaient se marier tous les deux, qu’ils allaient se marier tous les deux, il n’y avait aucune raison qu’ils ne le fassent pas rapidement. Que ça soit parce qu’ils devaient avoir ça comme poids contre les Potter ou non. Dans tous les cas, le jeune homme savait que sa fiancée avait hâte d’arriver à ce jour autant que lui, alors si ça pouvait les aider, ça lui convenait très bien.

« Et il n’y a aucune raison que ça ne soit pas le plus beau jour de notre vie. » Dit-il affichant un sourire, avant de caresser doucement le visage de sa fiancée. « Tu vas devenir ma femme, c’est forcément le jour le plus beau de ma vie. »

Et il le pensait vraiment, Caelan n’avait aucun souci à se faire à ce sujet. Il n’y avait aucune raison qu’elle se pose des questions, la jeune femme n’avait rien à craindre. Il voulait l’épouser et le plus tôt sera le mieux, si en prime ça pouvait servir leur intérêt c’était une bonne chose. Il n’y avait aucune raison qu’il prenne mal.

« Tu sais, tu n’as pas besoin d’excuse pour qu’on aille plus vite. » Reprit-il alors sur un ton de la plaisanterie, juste pour faire comprendre à Caelan qu’elle n’avait aucun souci à se faire, que l’idée était juste très bien. Et que jamais il ne pourrait envisager que leur mariage se retrouve juste à être intéressant parce qu’ils pourraient être un couple marié afin de réclamer la garde des jumeaux Potter. C’était en partie le cas, ça allait les aider, mais le journaliste avait parfaitement conscience que sa fiancée avait envie de l’épouser parce qu’elle voulait devenir sa femme tout simplement. C’était prévu comme ça, dans tous les cas ça allait arriver. Alors, plus tôt ou non ça ne changeait pas grand-chose réellement pour eux, mais pour les Potter ça pouvait signifier beaucoup.

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écidément, et sans aucun doute possible, Flynn était l'homme le plus incroyable qu'elle ait jamais rencontré, l'homme idéal, somme toute, et elle avait l'infinie chance d'être celle qu'il avait choisi de demander en mariage. D'autres hommes, à sa place, se seraient peut-être offusqués, n'auraient pas voulu s'occuper des enfants Potter, auraient été ravis que la charge revienne à quelqu'un d'autre, en bref n'auraient fait aucun effort, mais Flynn n'était pas comme ça : il l'épaulait, il la soutenait, il faisait de son mieux pour que les choses se passent de la meilleure façon possible... et quand elle lui demandait de modifier la date de leur union pour des raisons purement pratiques, il ne rechignait pas ni ne la blâmait pour cela, se réjouissait seulement de la situation et rien d'autre. Il voulait juste devenir son mari, c'est tout, peu importe quand et comment... et elle était de l'exact même avis... Elle avait envie que leur mariage soit unique et réussi, bien sûr, elle ne pouvait pas concevoir les choses d'une autre manière, c'est l'évidence... Mais en même temps, pour qu'il soit unique et réussi, il suffisait qu'il consacre leur amour, ça et rien d'autre. Dans tous les cas... elle savait qu'elle pouvait compter sur lui, et elle en était sûrement plus heureuse que n'importe qui d'autre... Les difficultés qu'ils rencontraient n'aidaient pas leur situation, mais elle se sentait rassurée par la présence de Flynn, et prête à soulever des montagnes. Les enfants, ses enfants, méritaient dans tous les cas qu'elle leur accorde tout son temps et toute son attention.

-Des excuses pour aller plus vite ? Tu verras quand on va devoir trouver un nouveau lieu, relancer les invitations, décommander le traiteur et l'orchestre et espérer pouvoir replanifier, c'est toi qui vas déchanter.

Elle plaisantait, évidemment. Rien de tout cela ne la contrariait vraiment. Oh, elle ne disait pas, sur le moment, ça risquait fort de l'importuner un peu, forcément, mais elle s'en moquait bien, quelque part. Cela ne les obligerait qu'à tout mettre en place plus vite et à en être débarrassés plus rapidement. Ensuite, il n'y aurait plus la moindre question à se poser, juste à savourer le moment présent, ce jour exceptionnel au cours duquel, quelques instants durant, elle pourrait oublier tous ses problèmes et se focalisait sur le seul bonheur d'avoir son homme auprès d'elle. Et ses enfants, aussi, car à ce moment-là, quoi qu'il doive advenir par la suite, ce serait à ses côtés que se trouveraient Cenlyn et Rhian... Ce jour ne pourrait être que plus beau, de fait.

-Bon, d'accord, j'avoue, ajouta-t-elle, j'en ai assez de ne pas être ta femme, tout le temps que je passe à ne pas être Caelan Bennet, c'est juste du temps perdu.

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Les obstacles s'accumulent.

Flynn pouvait comprendre l’éventuelle réticence qu’elle avait eu quand elle avait annoncé à son fiancé qu’elle souhaitait qu’ils avancent la date de leur mariage, pas réellement concernant le fait qu’ils faillent avancer la date, mais la raison qui poussait la jeune femme à demander cette avance. Ce n’était pas seulement parce qu’ils avaient hâte de se marier – même si c’était forcément le cas quand même –, mais plus parce qu’ils avaient conscience qu’en étant marier, ça allait être plus intéressant pour contrer les Potter. Mais Caelan n’avait vraiment aucun souci à s’en faire, Flynn la comprenait et il la soutenait quoi qu’elle décide. Mine de rien, le journaliste s’était quand même attaché aux enfants Potter, il avait envie de les voir s’installer avec eux. Il avait envie que les jumeaux Potter vivent avec eux, qu’ils soient de leur famille même. Bon, le jeune homme savait bien qu’il ne devait pas s’emballer, mais en même temps il ne pouvait pas s’empêcher de se dire qu’ils pourraient former une belle famille tous les quatre. Pour commencer… ou pas forcément. Ils verraient bien comment les choses allaient se profiler. En attendant, ils devaient déjà arriver à se marier et faire en sorte de récupérer la garde de Cenlyn et Rhian.

« Maintenant que tu me dis tout ça… je ne suis plus si sûr de moi. » Répliqua-t-il, quand sa fiancée lui fit la liste de tout ce qu’ils allaient devoir faire afin d’avancer la date de leur mariage. Évidemment, le journaliste plaisantait, il n’y avait aucune raison qu’il revienne sur ce qu’il avait dit suite à la tâche qui les attendait. Le jeune homme avait parfaitement conscience de ce qu’ils allaient devoir faire, mais il n’avait pas peur. Ce n’était qu’un petit prix à payer au final comparé au fait qu’ils allaient devenir mari et femme et qu’en prime, ils allaient avoir plus de crédibilité pour demander la garde des jumeaux Potter. « Et je comprends, Bennet c’est tellement plus facile que Happlestrang. » Il ne le pensait pas, il adorait le nom de famille de sa fiancée (mais dans les mœurs de cette époque, il n’était même pas concevable qu’une femme puisse garder son nom de famille après son mariage). « Je ne sais pas comment tu as fait toute ces années. » Ajouta-t-il, toujours sur le même ton de la plaisanterie.

En soit, leur situation ne prêtait pas forcément à rire. Après tout, il y avait le soucis avec la garde des jumeaux Potter, le combat contre les mages noirs, la résistance, l’Ysbridion, sans oublier le fait que les mages noirs en question voulaient s’en prendre aux Potter. En quelque sorte, leur situation n’était pas forcément parfaite, mais il n’y avait aucune raison qu’ils ne profitent pas de la vie, qu’ils ne se réjouisse pas des bonheurs de leurs vies. Ils allaient se marier, Caelan allait porter son nom, ils allaient être un couple officiellement uni pour avoir plus de poids contre les Potter.

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C

aelan afficha un sourire ni convaincu, ni inquiet quand Flynn affirma qu'au vu de toutes les contrariétés qui les attendaient, il n'était plus si sûr de vouloir se marier. Elle ne pouvait bien évidemment pas croire qu'il le pense réellement... elle le connaissait bien assez pour savoir que c'était une plaisanterie. Oui, les contraintes qui les attendraient suite à leur décision étaient bien réelles, mais ça en valait bien évidemment la peine. Aucun effort n'était vain puisque c'était pour les jumeaux Potter, c'étaient ses enfants... Bien sûr, dans les faits, ils resteraient toujours ceux de Purdey, mais c'était comme ça, dans son coeur, ils étaient déjà adoptés, et elle sentait bien que eux aussi l'avaient adoptée, elle ne voulait surtout pas tout gâcher, elle ne voulait pas prendre le risque de les perdre. Ils méritaient quelques contrariétés, oui. Quelques maigres contrariétés, en fin de compte, puisqu'en définitive, ce qu'ils y gagnaient, c'était davantage de chances de garder les enfants avec eux et le bonheur de s'unir plus vite pour la vie... Que demander de mieux au final ? Peut-être de garder son ancien nom... Honnêtement, elle aimait bien son nom, Happlestrang, elle aurait bien gardé si elle avait pu, parce que c'était celui de ses parents... Mais elle l'échangerait sans souci contre celui de Bennet, puisqu'elle ne reviendrait que plus heureuse de ce changement, et Bennet, ce n'était pas trop mal, comme nom.

-J'attendais désespérément de trouver un homme au nom acceptable avec lequel me marier pour réparer ce problème. Heureusement que tu es enfin arrivé, je commençais à désespérer.

Bien sûr, c'était totalement faux, elle ne l'avait pas cherché et elle l'avait trouvé, et ça avait été comme une évidence, une évidence contre laquelle elle avait cherché à lutter pour commencer, en mémoire d'Elizabeth, mais qu'elle avait fini par embrasser pleinement, aujourd'hui sans l'ombre d'un regret... Il était à elle, elle était à lui... Et si porter son nom était la conséquence de tout ceci, alors elle se sentirait forcément épanouie... Et il pourrait avoir le nom le plus ridicule du monde que ça ne changerait absolument rien... c'était le bonheur surtout.

-Mais tu es là, maintenant. Elle afficha un grand sourire avant de déposer ses lèvres sur celles de son fiancé. Même dans les situations chaotiques, il savait lui rendre le sourire. Elle avait trouvé l'homme parfait, tout simplement, et elle avait la chance de pouvoir devenir sa femme. Et puisque je t'ai trouvé, je ne te lâche plus.

Ah ça c'est sûr, elle ne le lâcherait plus jamais. C'était une chance incroyable que de l'avoir à ses côtés, elle avait une perle rare dans sa vie, et quoi qu'il advienne, elle ne la laisserait pas lui échapper, jamais de la vie. Il était sa vie, son univers, son tout.

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Flynn ne se retint pas d’afficher un grand sourire quand sa fiancée joua le jeu, en affirmant qu’elle avait attendu pendant longtemps un homme avec un nom acceptable dans le but de pouvoir changer le sien. Le jeune homme savait parfaitement que Caelan n’était pas sérieuse, qu’elle ne pensait pas ce qu’elle disait. En même temps, ils n’avaient pas besoin de le penser, c’était évident que la jeune femme n’avait aucune raison de vouloir changer de nom et d’attendre un homme pour changer son nom. En réalité, le jeune homme ne serait même pas contre le fait que sa fiancée garde son nom, mais ce n’était pas quelque chose qui se faisait, ce n’était pas quelque chose dans les habitudes.

Mais en même temps, le sorcier se permettait de croire que sa fiancée pensait réellement quand elle disait que c’était une bonne chose qu’il soit arrivé enfin, qu’elle commençait à désespérée. Par non plus comme une jeune femme regrettant de ne pas avoir pu trouver l’amour. Mais quand même… c’était une bonne chose de se dire qu’ils avaient pu s’attendre. Bon, Flynn avait eu son histoire avec Elizabeth, mais ça ne voulait pas dire qu’ils n’avaient pas pu être ensemble, être fait pour être ensemble. En tout cas, le jeune homme était plus heureux que jamais en entendant les mots de sa fiancée, quand elle affirma qu’il était là maintenant avec un grand sourie comme il les aimait sur son visage. Tout comme il adorait sentir ses lèvres sur les siennes, qu’elle l’embrasse. Tout n’était pas parfait, ils allaient devoir se battre afin d’obtenir la garde des jumeaux Potter, mais ce n’était rien, parce qu’ils étaient ensemble et c’était la seule chose qui comptait.

« Ça me va bien. » Répondit-il dans un souffle, sans perdre son sourire, avant de venir à son tour s’emparer de ses lèvres. Ça lui convenait bien qu’elle décide de ne jamais le lâcher, il n’avait aucune envie qu’elle le lâche. « Je ne m’en remettrais pas si je devais te perdre. » Affirma-t-il, un peu plus sérieusement.

Il n’y pouvait rien, il n’avait pas spécialement envie de plomber l’ambiance, il se contentait simplement d’exprimer sa pensée. Le jeune homme savait bien qu’il ne pourrait pas supporter de perdre Caelan, dans n’importe quelle situation. Alors oui, il avait déjà survécu à la perte de Elizabeth et de leur fils, mais ça ne voulait pas dire qu’il serait capable d’une nouvelle épreuve de ce genre. Bien au contraire, il l’avait déjà vécu une fois, il ne savait que trop bien ce que c’était que de perdre la femme qu’on aimait. Il était impossible pour lui de le supporter de nouveau. Et évidemment, on ne pouvait pas dire qu’ils se trouvaient dans les meilleures positions pour éviter de se perdre justement… parce qu’ils vivaient quand même des vies un peu dangereuses. Ce qui n’était pas non plus un bon point pour la garde des jumeaux, mais peu importait au final.

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B

ien sûr, le propos de Caelan n'était pas à prendre au sérieux sur la forme. Il était tout de même assez évident que le nom de famille de son petit ami n'était jamais rentré en ligne de compte au cours de ses relations sentimentales (sans oublier le fait que contrairement à ce qu'elle avait pu en dire, elle trouvait que ça lui allait tout à fait bien, Happlestrang). Mais si elle ne faisait que plaisanter en apparence, il y avait tout de même un fond de vérité là-derrière. Car ce qu'elle lui déclarait, en sous-texte, c'était la puissance des sentiments qu'elle avait pour lui, le besoin qu'elle ressentait d'être toujours à ses côtés, l'amour profond qu'il lui inspirait. Elle n'avait jamais ressenti cela pour personne avant lui, et elle aimait l'idée de n'avoir plus à ressentir cela pour quiconque après lui. Parce qu'elle n'envisageait tout bonnement pas un après lui. Certes, il faudrait sans doute que l'un des deux parte en premier, mais Caelan avait envie d'être optimiste. Flynn était l'homme qu'elle aimait, l'homme qu'elle allait épouser, celui avec qui elle fondrait une famille et vieillirait, tout simplement.

Et même si les circonstances n'étaient pas toujours propice à l'épanouissement de ses rêves, ils parviendrait tout de même à leurs fins. Il paraît que l'amour peut soulever des montagnes. Caelan était prête à le croire maintenant que son chemin avait croisé celui de Flynn... ou plutôt, que leurs chemins s'étaient rejoints, car ils s'étaient croisés il y a bien longtemps déjà, mais elle gageait que ni lui ni elle n'auraient parié sur leur relation à l'époque. En même temps, à l'époque, il y avait Elizabeth...

Et c'était ce qui rendait les propos du journaliste tout sauf anodin quand il affirmait que s'il devait la perdre, il ne s'en remettrait pas. C'étaient de puissants mots d'amour, et elle les appréciait pour tels, réellement, mais en même temps... elle n'aimait pas l'entendre parler ainsi. Elle n'avait pas envie que la mort les sépare à l'avance, même si elle savait que leurs choix de vie respectifs n'abondaient pas forcément en leur faveur... et elle ne voulait certainement pas que l'homme qu'elle aimait s'imagine revivre ses cauchemars passés avec elle.

-Ne dis pas ce genre de chose, dit-elle très sérieusement, oubliant son ton plaisantin de tout à l'heure. Ca n'arrivera pas, d'accord ? ajouta-t-elle en plantant son regard dans le sien.

Bien sûr, il lui était tout bonnement impossible de le promettre mais elle le faisait malgré tout, parce qu'elle refusait qu'il se torture l'esprit avec tout cela. Et si elle avait une bonne raison de rester en vie, la meilleure raison du monde, même, alors il ne lui arriverait rien du tout.

-Tu vas m'avoir sur le dos toute ta vie, c'est bien compris ?

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Ils plaisantaient depuis tout à l’heure et ça leur faisait énormément de bien, mais en même temps ils ne pouvaient pas passer leur temps à plaisanter non plus. Enfin, si, ils pourraient, mais en même temps Flynn ne pouvait pas s’empêcher d’être un peu sérieux quand même. Il aimait entendre Caelan lui dire que maintenant qu’elle l’avait, elle ne le lâcherait plus. Mais en même temps, le jeune homme savait bien que ce n’était pas si évident que cela. Surtout au vu de ce qu’ils avaient comme train de vie. Ce qui ne pouvait pas entièrement les aider dans leur envie d’avoir la garde des jumeaux Potter, quand bien même ce n’était pas officiel qu’ils avaient une vie bien mouvementée. Mais ils le savaient, tous les deux, ils savaient qu’ils prenaient des risques. Flynn avait déjà eu l’occasion de se retrouver dans une position plus que délicate en compagnie de sa petite amie. Il savait bien que Caelan prenait des risques également. Et qui disait risque, disait mort probable.

C’était une angoisse que Flynn avait depuis toujours, pour la simple et bonne raison qu’il avait déjà plus ou moins vécu ça. Pas au point d’empêcher Caelan de faire ce qui était juste – ça serait faire preuve d’une mauvaise fois qu’il n’avait pas –, parce qu’il savait bien qu’il n’y avait pas forcément besoin de ça pour mourir. La preuve, Elizabeth était morte dans une situation « normale » d’une vie « normale ». Malheureusement, oui, Flynn ne pouvait pas s’empêcher de penser à sa défunte épouse. Ce n’était pas forcément une bonne chose pour Caelan, même s’ils étaient en accord sur ce point. Il avait perdu sa femme, et il craignait de perdre Caelan. Ce n’était pas pour rien qu’il avait mis du temps avant de tourner la page et de se permettre d’avoir une nouvelle relation. Flynn afficha un sourire en entendant sa fiancée affirmer qu’il ne devait pas dire ce genre de chose, puisque ça n’arriverait pas. Flynn savait bien qu’elle ne pouvait pas lui faire une telle promesse.

« Je prends ça pour une promesse. » Dit-il dans un nouveau sourire, quand Caelan affirma qu’il allait l’avoir sur le dos toute sa vie. Il aimait entendre ce genre de mot donc, même si Caelan ne pouvait pas réellement le lui promettre. « Tu n’as pas intérêt à déroger à ta parole. »

Ce qu’elle ferait forcément si elle devait disparaître de sa vie, sans qu’il ne puisse lui en vouloir non plus. Dans tous les cas, il était clair pour le journaliste qu’il ne parviendrait pas à supporter de la perdre et ça, même s’il avait déjà vécu une grande perde dans sa vie. Justement, il avait déjà donné, il ne s’en remettrait définitivement pas. C’était peut-être un peu trop utopiste, mais il avait bien envie de croire qu’ils allaient vieillir ensemble tous les deux, qu’ils allaient vivre de nombreuses années ensemble.

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C

aelan se contenta d'afficher un sourire quand Flynn affirma qu'il prenait ses propos pour une promesse. Il le pouvait, c'était même le but de la manoeuvre. La jeune femme s'engageait bel et bien à rester à ses côtés quoi qu'il advienne, et à ne jamais le quitter, certainement pas volontairement, et pas davantage involontairement. Il y a des promesses que l'on fait en sachant qu'elle ne pourront pas forcément être tenues, celle-ci en était une et ils en avaient forcément conscience tous les deux. Ceci dit, le fait de la formuler la rendait tout à coup... plus certaine. Caelan, dans tous les cas, n'avait aucune intention de se laisser abattre, au sens propre comme au figuré. Elle tenait trop à la vie.

Et à présent, elle avait les meilleures raisons du monde de vivre : elle avait Flynn, qu'elle aimait plus que tout au monde, et avec qui elle ne demandait qu'à s'épanouir, vieillir, réaliser des centaines de projet... Et elle avait Rhian et Cenlyn, également, pour qui elle tenait définitivement à être la mère qu'elle avait promis d'être. Eux non plus, elle ne pouvait clairement pas les abandonner. A eux aussi, elle avait fait la promesse de rester à leur côté. Alors oui, avoir de bonnes raisons de vivre ne voulait pas dire que ça suffirait toujours, mais à ses yeux, c'était le meilleur moteur qui puisse être, même dans les moments critiques, elle saurait à quoi se raccrocher, et ça la sauverait... Oui, en définitive, Caelan était plutôt confiante dans la promesse qu'elle faisait à son fiancé.

-Je n'ai qu'une parole, répondit-elle, toujours très sincère en dépit du sourire qui lui décorait les lèvres.

Elle déposa doucement ses lèvres sur les siennes et l'embrassa longuement. Il pouvait, il devait avoir confiance en elle. Elle avait toujours eu foi dans l'existence et les bonheurs que la vie pouvait lui apporter, même avant que sa vie ne change si radicalement. Alors maintenant, il est certain qu'elle se battrait d'autant plus pour conserver et respecter sa promesse. Elle n'avait jamais été aussi heureuse de toute sa vie, et elle voulait rester à ses côtés quoi qu'il puisse advenir... Jusqu'à son dernier souffle.

-Et ça marche dans les deux sens, tu sais, ajouta-t-elle, une fois ses lèvres légèrement détachées des siennes, sans trop s'éloigner pour autant, tandis que son regard demeurait plongé dans le sien, avec une certaine intensité. Ne m'abandonne jamais, d'accord ?

Elle aussi, à son échelle, avait perdu des personnes qui lui étaient proches. Certes, elle n'avait jamais connu des souffrances aussi atroces que la perte d'un enfant ou la mort d'une âme soeur, mais elle connaissait le deuil... et elle ne savait pas comment elle aurait la force de continuer sans Flynn. Tous deux, ils se tiraient mutuellement vers le haut. Il fallait que ça continue et que, jamais, ils ne se précipitent vers le bas.

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Il était évident que la promesse que Caelan était en train de lui faire, elle ne pouvait pas réellement la lui faire. Ce n’était pas qu’elle pouvait évidemment trahir volontairement cette promesse, mais ils savaient tous les deux que la vie était dangereuse, ils savaient tous les deux que les risques étaient grands. Surtout que Caelan ne se contentait pas juste d’être professeur à Poudlard, elle était bien plus que cela. Elle prenait bien plus de risque que ça, ce qui était le cas du journaliste également. Déjà, le métier de journaliste n’était pas forcément de tout repos, mais ils s’étaient tous les deux engageaient dans une voie dangereuse. Ils ne pouvaient donc normalement pas faire ce genre de promesse, mais Flynn savait bien que Caelan était sincère. Le jeune homme afficha un nouveau sourire quand sa fiancée lui affirma qu’elle n’avait qu’une seule parole. Il aimait entendre ça. Même si elle ne pouvait pas réellement être certaine qu’il n’allait rien y arriver, le journaliste savait qu’elle le pensait quand même et surtout qu’elle n’avait aucune envie de l’abandonner.

Flynn profita pleinement des lèvres de sa fiancée contre les siennes, du baiser qu’elle lui offrit et qu’il ne manquait pas d’y répondre. Quand elle écarta un peu ses lèvres des siennes, le jeune homme afficha un nouveau sourire en entendant ses propos. Évidemment que Flynn n’avait aucune envie d’abandonner sa fiancée (et qu’il avait hâte de voir devenir sa femme pleinement et entièrement). Elle bien sûr, mais pas seulement, il y avait les jumeaux quand même. Même si ça avait été un peu difficile au début, le journaliste s’était vite attaché à eux. Ils formaient une famille, ou presque, ils ne pouvaient pas s’abandonner.

« Jamais. » Répondit-il sans détacher son regard de celui de sa fiancée. Encore une fois, il ne pouvait pas réellement promettre à sa fiancée qu’il n’allait jamais l’abandonner, dans le sens où ils ne pouvaient pas savoir comment le futur allait être. Flynn avait déjà fait l’amer expérience de perdre une femme, un fils, il ne savait que trop bien que le destin pouvait être cruel par instant. Et Caelan n’avait pas spécialement été épargnée de son côté non plus. Sans oublier les jumeaux Potter, qui avaient perdu plus d’une personne. Ils avaient tous conscience que la vie pouvait être courte, mais ce n’était pas pour autant qu’ils devaient se montrer pessimiste. « J’ai tellement hâte que tu sois enfin ma femme. »

Et ça allait arriver plus vite qu’ils ne l’auraient cru à la base, puisqu’ils venaient de décider tous les deux qu’ils devaient avancer leur mariage. Même si ça avait un côté pratique rapport aux enfants, rien n’enlevait le fait qu’ils s’aimaient plus que tout et qu’ils avaient hâte d’être marié. Comme ils avaient hâte d’en terminer avec ces histoires d’adoption, de réellement adopter Cenlyn et Rhian. De former enfin une famille tous les quatre, voir plus dans le futur parce qu’ils ne se fermaient évidemment aucune porte.

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C

aelan afficha un grand sourire quand son interlocuteur lui assura qu'il ne l'abandonnerait jamais. C'était une promesse d'une importance capitale à ses yeux. Bien sûr, elle avait conscience du fait que tout ne pouvait pas dépendre de lui, mais ça lui faisait malgré tout du bien que de l'entendre. Parce que quand il prononçait ces mots, avec une volonté manifeste dans la voix, elle ne pouvait pas avoir ne serait-ce qu'une seconde d'hésitation. Elle savait, c'était juste... évident. Ils se battraient l'un pour l'autre, ils s'aimeraient toujours, et ils feraient tout ce qui était nécessaire pour que tout se passe toujours pour le mieux. Ils allaient rester soudés, et former une famille digne de ce nom.

Elle pourrait difficilement être plus heureuse. En dépit des difficultés qu'ils avaient rencontrées et qu'ils continueraient de rencontrer, ils étaient là, ils étaient ensemble, et ils ne se laisseraient jamais tomber tant qu'ils auraient le pouvoir d'être là l'un pour l'autre. Elle n'aurait pas pu trouver au monde un homme qu'elle ait plus envie d'épouser que lui, elle n'aurait pas pu trouver au monde un homme qui sache mieux que lui l'aider à former une famille saine et équilibrée. Ils avaient en main les meilleures armes possibles. Et bientôt, ils seraient mari et femme. Elle deviendrait Caelan Bennet et, elle le savait d'avance, ce serait, sans l'ombre d'un doute, le plus beau jour de sa vie.

-J'ai hâte, moi aussi, répondit-elle avec un immense sourire aux lèvres. Parce que c'était vrai. Depuis que Flynn lui avait fait sa demande, elle ne pouvait s'empêcher de visualiser le jour J, le moment qui changerait sa vie plus qu'elle ne l'était déjà, et elle ne pouvait qu'être impatiente à l'idée de réunir toutes les personnes qi lui étaient chères afin de célébrer un amour auquel elle ne croyait plus, et qui était pourtant d'une intensité sans précédent. L'avantage, c'est qu'on va attendre moins longtemps que prévu, du coup, ajouta-t-elle.

Ce qui était vrai. Ils avaient décidé d'avancer la date du mariage, et même si ce n'était pas forcément pour des raisons honorables (mais la meilleure raison du monde tout de même, car les jumeaux méritaient ce genre de réajustements), et de fait, leur impatience serait plus réellement satisfaite, d'une manière ou d'une autre.

-Il faut qu'on s'arrête sur une date, d'ailleurs.

Tant qu'à faire, et puisqu'ils en mouraient d'envie tous les deux, autant ne pas traîner et se décider rapidement. Il y avait des ajustements à faire, mais elle voulait vraiment et définitivement pouvoir officiellement dire oui à l'homme qu'elle aimait, en esprit, elle était de toute façon sa femme depuis l'instant où il lui avait fait sa demande.

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Flynn ne parvenait pas à perdre son sourire, alors qu’il entendait sa fiancée affirmer qu’elle avait également hâte de se marier. En un sens, le journaliste n’avait pas forcément besoin d’entendre Caelan affirmer qu’elle avait hâte de l’épouser, il le savait. Parce qu’ils en avaient hâte tous les deux, parce qu’ils avaient envie de se marier tous les deux. Mais quand même, c’était agréable de l’entendre. Le jeune homme avait plus qu’hâte de pouvoir être le mari de Caelan, que cela soit officiel. Même si la demande de Flynn avait peut-être été un peu faite sur le tas, sans se préparer avant, il était plu que sincère. En même temps, ils étaient si bien ensemble, ils n’avaient aucune raison de ne pas avoir envie d’officialiser leur union. Surtout qu’au final… oui, ça allait les aider.

Effectivement, ils avaient un peu moins à attendre, parce qu’ils avaient décidé d’avancer la date de leur mariage. Ce n’était pas complètement parce qu’ils avaient vraiment hâte de se marier, même s’il était évident que si on affirmait à Flynn qu’il allait pouvoir épouser Caelan ici et maintenant, dans la minute à venir, ça lui convenait très bien. Évidemment, ça avait un rapport direct avec les jumeaux, avec leur envie de les adopter, et en un sens c’était pour une très bonne cause. Ils avaient envie de former une vraie famille avec les enfants de Purdey, c’était une très bonne motivation. Cela dit, il faudrait quand même qu’ils parviennent à trouver une nouvelle date. Autant qu’ils se décident rapidement, sinon ça risquait de leur demander plus de temps encore. Flynn réfléchit un instant avant de reprendre la parole.

« Eh bien… je me dis que si on peut arriver à se marier cet été ça serait idéal. » Ça faisait plus court que prévu, mais en même temps c’était le but s’ils décidaient d’avancer leur mariage. Ça allait leur demander beaucoup d’effort, mais en même temps ce n’était pas grand-chose vis-à-vis de ce qu’ils allaient gagner ensuite. Ils allaient se marier, déjà c’était merveilleux, et ils allaient avoir plus de poids vis-à-vis des Potter qui réclamaient la garde de Cenlyn et Rhian. « Avant la rentrée des jumeaux. Je ne suis pas sûr qu’on puisse faire beaucoup plus tôt. Tu en penses quoi ? »

Peut-être que Caelan aurait une idée pour leur permettre de se marier encore avant. Flynn n’avait pas de date précise en tête, parce qu’il ne pouvait pas en trouver une rien qu’en claquant des doigts. Mais il se disait que s’ils parvenaient à se fixer une période ça serait déjà une bonne chose. Ils allaient devoir voir comment les choses allaient se passer vis-à-vis des traiteurs, du lieu de réception, de l’église… bref, ça allait clairement leur demander beaucoup d’effort, mais ça en valait plus que la peine. Et Flynn se disait qu’ils pouvaient vraiment arriver à s’en sortir pour l’été, même si ça risquait quand même d’être un peu juste. Mais rien n’était impossible.

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C

aelan avait absolument besoin de se concentrer sur les points positifs dans toute cette histoire. Il était assez facile, voire inévitable de broyer du noir dans ce genre de circonstances, mais à la vérité, il y avait toujours de la lumière pour transpercer les nuages, et il fallait qu'ils se concentrent là-dessus. Ils étaient amoureux, fous amoureux, tous les deux, et cette situation ne faisait que confirmer l'ampleur de ses sentiments. Caelan était convaincue que de nombreux hommes auraient pris leurs jambes à leur cou face à la situation que la jeune femme imposait à Flynn. Mais lui restait là, plus que jamais déterminé à partager sa vie, à tout faire pour que les jumeaux en fassent partie également. C'était fort, c'était puissant, c'était un soulagement. Et c'était ce sur quoi elle voulait se concentrer.

Craindre de perdre ce à quoi elle tenait, c'était lui rappeler par ailleurs combien elle était prête à se battre pour cela. Elle aimait Flynn, elle aimait les jumeaux, et même si ce serait difficile, ils feraient partie de sa vie pour toujours quoi qu'il advienne. Alors oui, autant se focaliser sur ce sur quoi ils avaient prise. Et l'air de rien, c'était d'ores et déjà beaucoup. Organiser leur mariage, c'était une manière de garder le contrôle, et de se concentrer sur un événement réellement important, qui serait heureux quoi qu'il arrive.

Cet été, c'était ce qu'elle aurait suggéré elle aussi. Avant, ce serait impossible, ils n'auraient pas le temps, et même s'ils devaient précipiter les choses, elle voulait que leur mariage reste un événeent marquant pour leurs familles et amis, elle voulait que ça reste le plus beau jour de leur vie et que ça ne se cantonne pas à être une simple formalité. D'ici cet été, les jumeaux seraient encore sous leur tutelle. Et les vacances scolaires les arrangeraient autant qu'elle-même. Car quand ils seraient tous de retour à Poudlard, tout deviendrait immédiatement beaucoup plus compliqué. Elle sourit en guise de réponse. Elle gardait un poids sur le coeur, mais elle se sentait tout de même un peu plus légère, déjà, et ça lui faisait évidemment beaucoup de bien.

-J'en pense que c'est une excellente idée ! Je vais chercher les lieux susceptibles de nous accueillir. Ils doivent être pris d'assaut en été mais on va bien trouver. On n'a pas besoin de grand-chose, de toute manière.

Caelan rêvait d'un mariage en petit comité. Si les festivités devaient être champêtres, sous une tente ou dans un parc, ça lui conviendrait parfaitement bien, sans aucun doute possible.

-Ca me paraît être dans une éternité malgré tout, assura-t-elle très sincèrement avant de venir déposer un baiser sur les lèvres de son fiancé.

Elle voudrait faire un bond dans le temps, arriver à ce moment, s'imprégner de l'amour de tous ses proches et se contenter toujours de cela.

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Ils voulaient avancer la date de leur mariage, parce que ça ne pouvait que les aider, très clairement, mais ça ne voulait pas dire non plus qu’ils pouvaient le faire dans les jours à venir. En un sens, ça n’aurait pas dérangé Flynn non plus, s’ils n’avaient pas eu d’autre choix, il aurait très bien pu convenir de se rendre dans une église libre dans la journée du lendemain et d’épouser Caelan, comme ça, sans personne, juste pour qu’ils soient enfin mariés. Mais ce n’était pas parce qu’ils voulaient se marier plus rapidement, qu’ils devaient le faire n’importe comment non plus. Flynn tenait à ce que ce jour soit bien gravé dans leurs mémoires, dans celles de leurs proches. Ça devait quand même être le plus beau jour de leurs vies à tout les deux, le moment où ils s’unissaient jusqu’à ce que la mort les sépare.

Et en prime, ce n’était pas la première fois que Flynn se mariait, alors forcément il n’avait pas non plus envie de négliger cette deuxième union. Il ne voulait pas qu’elle donne le sentiment de moins valoir que la précédente. Surtout que ce n’était pas le cas, il n’y avait aucune comparaison possible. Il fallait quand même que leur mariage soit digne de ce nom, que ça ne soit pas juste dans le but de les unir. Ils ne pouvaient donc pas faire plus que de se marier cet été. Ils pouvaient potentiellement parvenir à se marier avant la rentrée de Poudlard, ça serait déjà une sacrée avancée sur la date de leur mariage actuelle. Caelan affirma qu’elle allait chercher les lieux susceptibles d’être libres pendant l’été et en fonction du lieu, ils allaient pouvoir réorganiser tout leur mariage. Ça n’allait pas être hyper évident non plus, mais Flynn avait envie de se dire que ce n’était pas grand-chose pour la possibilité de pouvoir quand même se marier le plus tôt possible, tout en gardant un mariage digne de ce nom. Flynn faisait parfaitement confiance à sa fiancée pour trouver l’endroit idéale. Quand elle affirma que malgré tout ça lui semblait quand même être dans une éternité, le journaliste ne pouvait que partager son avis.

« Malheureusement, même si c’était demain, ça me semblerait encore beaucoup trop long. » Confirma-t-il. De son côté aussi, il avait le sentiment que c’était dans une éternité. Il avait hâte de se marier, que Caelan devienne sa femme, c’était juste tellement évident maintenant. Ils n’avaient pas pu attendre pour s’installer ensemble après tout et heureusement qu’ils ne l’avaient pas attendu. Ça allait être long, mais heureusement ça allait bel et bien finir par arriver. « Heureusement qu’on va être sacrément occupé entre temps. » Ajouta-t-il d’ailleurs, parce que c’était bel et bien le cas. « Il faudra qu’on en parle aux jumeaux aussi. »

Parce que mine de rien, ils étaient quand même quelque peu concernés. Parce que s’ils voulaient avancer le mariage, c’était dans le but de faire plus de poids pour leurs adoptions.

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C

aelan afficha un sourire quand son fiancé lui fit remarquer que même si le mariage devait avoir lieu le lendemain, le temps leur semblerait encore trop long. C'était une certitude, oui. C'est fou comme le temps jouait avec vos nerfs comme ça l'arrangeait. Certaines situations avaient l'air interminables, d'autres filaient comme le vent, tout simplement. Elle se doutait que l'attente avant le mariage serait proche d'insupportable (même s'ils auraient clairement de quoi s'occuper l'esprit jusqu'au moment fatidique), mais le jour du mariage même ne serait plus qu'un souvenir en un clin d'oeil, elle était prête à le parier.

Quand bien même ce serait un souvenir qu'elle chérirait jusqu'à son dernier souffle. Car noces précipitées ou non, ce moment serait le plus beau de leurs vies, ils mettraient les bouchées doubles pour que tout soit parfait. Et puisqu'ils s'aimaient, puisqu'ils avaient tout pour être heureux en dépit des difficultés qu'ils rencontraient, tout serait forcément impeccable. Même s'il devait y avoir des couacs, même si certaines choses ne devaient pas se passer précisément comme ils l'auraient voulu, ils avaient ce qui importait le plus au monde. Ils étaient là l'un pour l'autre. Et ils continueraient de l'être.

-Oui, il ne manquerait plus qu'ils nous obligent à tout annuler, plaisanta-t-elle quand Flynn ajouta qu'il allait falloir en parler aux jumeaux.

Elle ne pensait pas que ça leur posterait le moindre problème, en réalité. Le vrai stress avait été de leur annoncer qu'ils se mariaient, mais tout s'était passé à merveille de ce côté-là. Rhian et Cenlyn s'étaient montré plus que compréhensifs, et elle en pleurerait presque de reconnaissance. D'autant plus que, sans leur aval, elle aurait sans doute renoncé à épouser Flynn. Mais la question ne se posait pas.

Les jumeaux avaient adopté Flynn, comme elle avait le sentiment que Flynn avait adopté les jumeaux, ce même s'il n'y avait pas de papiers officiels pour en attester, malheureusement. Et les jumeaux devraient être d'autant plus compréhensifs qu'elle les pensait de leur côté. Elle ne pouvait pas en avoir la certitude, mais elle avait quand même l'impression que ni Rhian, ni Cenlyn, n'avaient vraiment envie de se retrouver auprès de cet oncle qu'ils n'avaient jamais rencontrés avant toutes ces histoires. Alors s'ils leur garantissaient que ça pouvait peser dans la balance et leur permettre de rester avec eux, ils devraient être enthousiastes.

-Et j'ai bien l'intention de les exploiter tout l'été, on aura pas trop de quatre mains en plus pour nous aider dans les préparatifs.

Ce qui était vrai en soi. Vu que tout allait devoir se faire très vite. Mais évidemment, elle n'avait pas non plus l'intention d'obliger les jumeaux à "bosser" toutes leurs grandes vacances, ce serait un con à ce qu'ils leur préfèrent Charlus et Dorea.

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Les obstacles s'accumulent.

Ça allait être long, dans tous les cas, qu'ils se marient plus rapidement ou non, ça n'allait pas changer le fait qu'ils allaient trouver le temps long. Parce que forcément le couple avait hâte de pouvoir se marier, Flynn attendait le jour où Caelan allait devenir officiellement sa femme avec une grande impatience. En même temps, il n'aurait pas demandé à la jeune femme de l'épouser s'il n'avait pas eu envie qu'elle devienne sa femme, et puisque c'était quelque chose qu'il avait envie, il avait quand même dû mal à se montrer patient. Mais ils n'avaient pas le choix, même si toute cette histoire allait leur permettre d'avancer le mariage au moins.

Enfin, c'était décidé, mais il fallait quand même qu'ils prennent la peine d'en parler aux jumeaux. C'était quelque chose de nouveau pour Flynn, mais ces enfants avaient forcément leur mot à dire dans tout ça. Bon le journaliste afficha un sourire quand sa fiancée affirma qu'il ne manquerait plus que les enfants les oblige à annuler, il ne pensait pas que ça arrive jusque là, mais ils ne pouvaient pas non plus tout décider sans leur en parler. Parce qu'ils faisaient parti de leur famille, même si rien sur le papier ne leur permettait de l'officialiser encore. Mais Flynn en s'engageant auprès de Caelan, s'engageait autant auprès de ces enfants. C'était comme ça, même si on ne pouvait pas non plus affirmer que c'était quelque chose qu'il avait forcément envisage au début, de se remarier et de se retrouver avec deux adolescents. Cela dit le journaliste ne regrettait rien du tout, il les aimait.

« Tu sais que ce ne sont pas tes petits esclaves quand même. » Répondit-il sur le ton de la plaisanterie, parce qu'il préférait largement plaisanter de tout cela. « Je comprends que ça soit tentant, mais ce n'est pas pour ça qu'on les garde avec nous. Ça serait bien plus rentable et moins compliqué de prendre des elfes de maisons. »

En réalité, Flynn devait bien avouer qu'il espérait que les jumeaux allaient apprécier l'idée de mettre la main à la pâte et les aider à préparer leur mariage. Parce que encore une fois, ils avaient un rapport avec tout cela, ils étaient directement concernés parce qu'ils espéraient bien pouvoir former une famille tous les quatre. Sans remplacer les personnes disparues évidemment, Flynn ne s'imaginait pas prendre la place du père des jumeaux, ils étaient juste là d'une autre manière, en plus. Parce que personne ne méritait de vivre seul, autant les adultes que les enfants d'ailleurs. Ce n'était pas toujours facile de cerner ces enfants mais en même temps le jeune homme avait envie de croire qu'ils étaient tout aussi heureux qu'eux de les avoir trouvé, qu'ils volaient tout cela également.

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Les obstacles s'accumulent

C

aelan sourit franchement à la remarque de Flynn. Mieux valait, c'est certain, dédramatiser la situation et en rire plutôt que de se morfondre. Rien n'était perdu pour le moment : ils devaient se concentrer sur ce qu'ils avaient de beau à vivre et à partager ensemble. Et il y en avait, de ces choses : à commencer par leur mariage, évidemment. Si Cenlyn et Rhian devaient décider de ne pas les aider du tout, même si Caelan serait forcément un peu déçue, voire vexée, elle ne leur en voudrait pas non plus, elle comprenait qu'il y ait plus passionnant pour eux que de gérer la décoration ou autres des festivités. Ele n'avait pas envie d'ailleurs qu'ils y passent tout leur été non plus, mais qu'ils contribuent de leurs plein gré et avec enthousiasme aux préparatifs.

Après tout, même si Cenlyn n'était pas la petite fille la plus... sensible aux mariages de princesses et autres "trucs de fille", puisque c'était pour elle, et que ça pourrait bien marquer le coup pour leur famille, elle se disait que même elle ferait des efforts. Elle y croyait, oui, ils seraient forts, unis, et même si leur avenir restait incertain, ils sauraient se battre pour qu'il prenne la meilleure tournure possible. C'était à leur portée, vraiment. Ils devaient saisir les opportunités, cueillir l'occasion... et tout se passerait bien. Il fallait que tout se passe bien, ce n'était pas juste un caprice, c'était une nécessité.

-Les elfes de maison sont beaucoup moins mignons quand même, répondit Caelan dans un fin sourire, en affichant une fausse moue déçue, comme si elle avait considéré, vraiment, même un seul instant, qu'il puisse être envisageable pour elle d'exploiter ses enfants (car qu'ils le soient sur le papier ou non, ça n'avait aucune forme d'importance. Ils étaient SES enfants, point final.

Et elle voulait croire que pour les jumeaux, c'était aussi quelque chose de sûr et d'acté... même si, en réalité, Cenlyn et Rhian n'étaient pas toujours aussi mignons qu'elle était en train de lui prétendre. Elle lui donnait du fil à retordre, c'est évident.

-Mais dans ce cas, je vais devoir me contenter de t'exploiter, toi, dit-elle avant de venir déposer ses lèvres sur celles de son fiancé.

Elle était impatiente d'accélerer les préparatifs, tout compte fait. Mais ils avaient du pain sur la planche, quoi qu'il en soit... C'est sûr que s'ils en parlaient avec détachement maintenant, ça avait de bonnes chances de les stresser et de les angoisser par la suite, c'était même sûr. Mais ici et maintenant, ils n'avaient que des perspectives et des opportunités, rien d'autre.

-Et j'ajoute un elfe de maison sur la liste de nos cadeaux de mariage, ajouta-t-elle malicieuse.

A la vérité, ça ne lui déplairait pas du tout. Mais bon, il fallait savoir vivre avec ses moyens, évidemment.

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