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amocles sortait juste d'une réunion particulièrement intense avec le reste de son service de l'organisation internationale du commerce magique. Il n'y avait presque rien qu'il déteste plus que ces réunions, devoir gérer tout un groupe, devoir fréquenter un groupe. Il pouvait se consoler en remettant à leurs places les hommes -très peu de femmes avaient réussies à se hisser à cet étage, il fallait dire qu'il ne leur facilitait pas la tâche, ni ses supérieurs- et en embrasant totalement la position d'autorité qu'il avait. Il n'empêchait qu'il préférait le calme de son large bureau privé, et qu'il avait les nerfs en pelote après chaque réunion de service.
Cette-ci avait été particulièrement stressante, et c'est d'un pas assuré, l'air orageux, qu'il s'engouffre dans le large ascendeur en fermant la porte au nez de ses collègues. Hors de question qu'il passe plus longtemps en leur compagnie. Encore moins dans un espace aussi fermé qui, même vide, le mettait mal à l'aise.

Damocles triture sa cravate, la desserrant sèchement, mâchoire serrée... Et lève enfin les yeux vers la personne qui était déjà dans l'ascenseur lorsqu'il y était entré comme s'il était maître des lieux. Aussitôt son comportement change, le sang-pur ne peux retenir un sourire qui avait tout de celui d'un mauvais garçon, plein de perversion... En effet, cette femme, qui avait déjà les yeux sur lui, il la connaissait. Quelque temps auparavant il l'avait croisé dans un bar, et avait été surpris par à quel point elle était entreprenante... La femme plus âgée (pas que cela lui ait déjà posé problème, qu'elles aient une fois, deux fois, trois fois son âge... Il avait même un goût prononcé pour ses aînées : elles avaient l'expérience, la confiance, et il n'avait pas besoin de passer par quatre chemins.) était tellement directe qu'elle avait réussi à prendre de cours Damocles. Qui ne s'était pas démonté pour autant, ce qui lui avait permis de goûter à l'une des parties de jambes en l'air la plus intense et brutale de sa vie.


« J'ai encore les traces de tes ongles, sur mon dos. Ou devrais-je dire griffes ? » ne peut-il s'empêcher de lancer avec un sourire amusé, et y penser lui rappelait le picotement dans son dos qui se souvenait particulièrement de l'entrevue.

Peut-être allait-il pouvoir se défouler, finalement.

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amoclès était encore très tendu par la réunion et l'imbécilité de certains de ses sous-fifres, alors la femme fatale et mature qui semblait l'attendre comme un présent bien emballé dans l'ascenseur tombait très bien... Les souvenirs brûlants de leurs étreintes passionnées lui revenait, c'était rare de trouver une femme aussi piquante et... mordante, dans tous les sens du terme. Le sang-pur avait un peu chaud juste à y penser et, il ne se cache pas du tout lorsqu'il mate tout sauf discrètement la femme plus âgée.

Navrée ? Il y avait un malentendu quelque part.

« Pas moi. » Si Damoclès est légèrement décontenancé par la réaction de la femme, très différente de son comportement dans le bar, il n'en montre rien, et ne s'y attarde pas. « J'allais justement en pause, quelle coïncidence. » Il se rapproche d'elle, et pause une main à côté de son visage, contre la paroi contre laquelle elle était adossée. Plus grand, il la prend aisément de haut : « Peut-être serais-tu intéressé en un nouveau round, lady épineuse ? »

Les sang-pur libres ne couraient pas les rues, encore moins celles qui étaient des bons coups. La jeune mijaurée ça allait bien cinq minutes, mais Damoclès préférait pouvoir se lâcher sans traumatiser à vie son amante d'un moment. Au moins avec Maisie, ça ne risquait pas, c'était plutôt elle qui risquait de lui apprendre des choses. Damoclès ne savait rien d'elle, à part que son sang était pur, et visiblement qu'elle travaillait au Ministère... Très franchement, il se moquait bien de tout à partir du moment ou elle avait le sang assez pur pour qu'il lui accorde un regard. C'était assez fatiguant de voir le pays envahi par les impurs, leur belle société élitiste attaquée de toute part.. Rien que d'y penser, ça lui donnait mal au crâne. Ah non, c'était juste les conséquences de cette fichue réunion, il s'était cru plus dans un poulailler que dans une réunion professionnelle.

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