Nous tissons notre destin comme l'araignée sa toile [Rubeus]
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Albus Dumbledore
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#Sujet: Nous tissons notre destin comme l'araignée sa toile [Rubeus] Jeu 28 Mar - 9:47
Nous tissons notre destin comme l'araignée sa toile Avec Rubeus Hagrid
La rentrée scolaire approchait à grand pas. Albus n'en était pas mécontent. Cet été n'avait pas été des plus exaltants, à dire vrai. La situation s'envenimait pour de bon, et le directeur de Poudlard voyait inexorablement se profiler un schéma qu'il avait pourtant à tout prix voulu éviter. Un perpétuel recommencement, comme un cycle infernal. Il savait qu'il allait devoir s'en préoccuper instamment, mais pour l'heure, ses élèves avaient besoin de lui, il se devait d'être présent et de s'assurer que tout serait mis à disposition de ces jeunes esprits pour que leur année de scolarité à venir se déroule sans encombre, pour qu'ils soient à l'abri. Il devait veiller à la sécurité des lieux, assumer entièrement cette responsabilité-là avant de se focaliser sur d'autres qu'il savait heureusement brillamment pris en main par d'autres.
Il aimait arpenter les couloirs du château quand ils étaient ainsi déserts, si ce n'est par les fantômes, mais qui étaient très calmes aussi. C'était apaisant. Ce calme avait un petit goût d'avant-tempête. Et il le savourait comme tel.
Malgré tout, il n'était pas complètement seul. Et c'était pour aller trouver la seule autre âme humaine présente qu'il avait finalement quitté le château. Hagrid était dans sa cabane, et si le plaisir de discuter avec lui était un prétexte suffisant à une visite à l'improviste, l'homme avait d'autres raisons de vouloir parler avec lui et, qui sait, partager une tasse de thé par la même occasion.
Rubeus avait dû se rendre au Magenmagot pour une audience de contrôle. Albus s'était renseigné, il savait que ça s'était bien passé, objectivement, mais il s'intéressait plus à l'appréhension du demi-géant des événements qu'aux événements eux-mêmes. Et il y avait d'autres sortes d'événements également, qui ne lui avaient pas échappé. Ce qui se déroulait dans l'enceinte de l'école n'avait guère de chance de se soustraire à son attention.
Avant toute chose, il frappa à la porte de la cabane et attendit que le garde-chasse accepte de lui ouvrir.
« Bonjour, Hagrid, tu me permets d'entrer quelques instants ? » Il savait bien que oui, ce n'était jamais qu'une formule de politesse. Dans tous les cas, d'ici quelques minutes, ils partageraient ensemble une théière parfumée et fumante.
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Rubeus Hagrid
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#Sujet: Re: Nous tissons notre destin comme l'araignée sa toile [Rubeus] Ven 29 Mar - 22:06
Hagrid était entrain de faire un brin de ménage dans sa cabane, enfin il cherchait un truc, et en avait profité pour faire du rangement. Il jetait dans un coin tout ce qu'il n'aurait pas l'utilité dans les prochains jours, semaines, mois, années. Il avait une cabane particulièrement grande au vu de son aspect extérieur, mais elle n'était pas non plus extensible à l'infini. Et il fallait forcément qu'il fasse le tri, à force de ramener des trucs de la forêt interdite, ou du lac. Il poussa le tout sous son lit, quand il entendit qu'on frappait à la porte. Le demi-géant se redressa sur le qui-vive, en se demandant qui cela pouvait bien être. Ce n'était pas un des élèves qui s'amusaient à lui faire une farce, vu qu'on était en été, et qu'il y avait aucun élève à l'école. D'ailleurs la rentrée serait dans peu de temps, Hagrid ne savait pas comment il allait se débrouiller sans Dora, vu qu'elle avait passé ses ASPICS en fin d'année scolaire. Steve aussi était parti l'année d'avant.
Le demi-géant s'avança vers la porte, avec sa visite au Ministère, il avait peur que ce soit encore un contrôle ou quelque chose comme ça. Il se mit à réfléchir à tout ce qu'il y avait de "compromettant" dans sa maison. Il soupira et ouvrit la porte, Dumbledore se trouait là, avec le sourire. Hagrid fut soulagé et lui sourit à son tour, content de le voir. "Bonjour, Professeur" fit Hagrid avec le sourire. Dumbledore lui demanda si il pouvait entrer, Hagrid se dégagea de la porte. "Oh oui, allez-y entrer" répondit Hagrid, un peu désolé de ne pas l'avoir proposer lui-même de faire entrer son professeur, parce que sans lui, il serait sans doute à Azkaban. "Est-ce que vous voulez boire quelque chose? J'ai du thé? ou de l'hydromel?" proposa Hagrid, il avait acheté une bouteille d'hydromel, il y a quelques jours lors d'une visite à Pré-au-Lard. Hagrid aimait beaucoup ce village. Et pas seulement parce que tout le monde avait arrêter de le regarder bizarrement.
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#Sujet: Re: Nous tissons notre destin comme l'araignée sa toile [Rubeus] Ven 5 Avr - 11:00
Nous tissons notre destin comme l'araignée sa toile Avec Rubeus Hagrid
Albus n'attendait pas forcément l'approbation de son interlocuteur pour s'inviter chez lui, mais il savait que dans tous les cas, Rubeus le laisserait entrer sans problème, et même avec grand plaisir. Pour peu que l'on ait besoin de flatter son ego (ce qui n'était pas le cas d'Albus. Son ego se portait très bien tout seul, ce n'était vraiment pas un problème pour lui), aller trouver Hagrid y aiderait sans aucun doute, car le demi-géant semblait toujours ravi de le voir. Au nom de sa reconnaissance, peut-être, ou simplement pour le plaisir de sa compagnie. Un plaisir entièrement partagé, ceci dit au passage.
Albus entra donc à l'intérieur et prit le parti de s'asseoir sur l'un des sièges confortables (et beaucoup trop grand pour sa corpulence) à sa disposition. Pendant ce temps, Hagrid lui demanda s'il voulait boire quelque chose. Le garde-chasse avait le sens de l'accueil, voilà qui avait de quoi encourager l'envie de lui rendre visite le plus souvent possible.
« Je ne dirai pas non à une tasse de thé », répondit le directeur de Poudlard avec un sourire sybillin aux lèvres.
Tout en laissant son interlocuteur préparer le thé comme il se devait, Albus le sondait du regard depuis ses yeux bleus électriques, attentifs au moindre fait et geste de Rubeus. Il semblait bien se porter, et c'était tant mieux, en tout cas très rassurant.
« Je voulais prendre de tes nouvelles, savoir comment tu allais », finit-il par ajouter après un moment. Il ne donna pas plus de précision. Pour commencer, il laissait le soin à son interlocuteur de lui délivrer les informations qu'il souhaitait, sans choisir de l'influencer. S'il devait rester en surface, et lui en dire moins que ce que le directeur voulait bien entendre, il poserait alors des questions plus spécifiques et plus ciblées.
Hagrid voudrait sans doute partager de lui-même le fond de sa pensée, alors Albus n'estimait pas qu'il y ait forcément nécessité d'en dire davantage ou trop quoi qu'il en soit. Albus était d'avance relativement positif par rapport à la réponse qui lui serait donnée, mais il ne pouvait avoir aucune certitude, ou il le pouvait, mais il ne comptait pas employer les moyens qui pourraient le lui permettre.
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#Sujet: Re: Nous tissons notre destin comme l'araignée sa toile [Rubeus] Sam 13 Avr - 13:35
Hagrid invita Dumbledore chez lui, sans aucune hésitation, il appréciait toujours la compagnie de son ancien professeur. Il l'installa dans l'une de chaises de la maison, et s’affaira à préparer le thé que le professeur avait demandé. Hagrid ne pouvait pas se servir de sa magie, mais ce n'était pas gênant. Il mit l'eau à bouillir sur le feu, et sortit les tasses et les feuilles de thé pour ce moment convivial avec le vieux professeur. Il ajouta sur la table les petits gâteaux, qu'il avait fait, et le sucre ainsi que les petites cuillères. Le demi-géant revint vers la bouilloire qui commençait à siffler. Il l’ôta du feu, et servit le deux tasses d'eau chaude. Puis reposa la bouilloire sur le feu éteint.
Il fit un sourire à Dumbledore, avant de prendre place en face de lui. Le professeur lui dit alors qu'il était venu prendre des nouvelles, et savoir comment il allait. A vrai dire Hagrid ne savait pas trés bien quoi lui répondre. Il y avait eu beaucoup de choses dans sa vie, ces derniers temps. Par exemple l'arrivée de Mosag auprès d'Aragog, aller la chercher et l'installer dans la forêt n'avait pas été des plus facile. Et aprés ça, il y avait eu l'audience auprès de Charlus Potter, afin de savoir si il respectait toujours les règles de sa liberté. Il jeta un coup d'oeil vers son parapluie rose, et pensa aux deux araignées géantes dans la forêt, non il ne respectait pas vraiment les régles.
"Je vais bien. J'ai eu un rendre-vous au Ministère pour vérifier... que ... je me comportais bien"fit Hagrid qui ne savait pas trés bien comment expliquer la chose. Mais Dumbledore avait toujours été son plus fervent défenseur, il comprendrait aisément de quoi il était question. Hagrid ajouta un maigre sourire, sans Dumbledore, il serait sans aucun doute à Azkaban, et il continuait d’évoluer sur un fil... un pas de travers et c'était fini de sa liberté.
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#Sujet: Re: Nous tissons notre destin comme l'araignée sa toile [Rubeus] Lun 29 Avr - 9:52
Nous tissons notre destin comme l'araignée sa toile Avec Rubeus Hagrid
Un fin sourire se déposa sur les lèvres de Dumbledore tandis que son interlocuteur réfléchissait aux réponses qu'il pourrait donner à son ancien professeur. Albus captait les pensées au fil de leur déroulement, et elles ne lui apprenaient en soi rien qu'il ne sache déjà. Il savait que Hagrid ressentirait peut-être quelques difficultés à se livrer à ces différents sujets, mais le directeur de l'école de magie comptait bien l'y inviter. Même si la plupart des sujets qu'ils auraient abordé étaient inéluctables quoi qu'il en soit, ce ne serait pas une mauvaise chose de faire le point sur la situation. Mais le directeur avait l'intention d'inviter son ancien élève à se livrer avec... disons... la subtilité qui était la sienne.
« Alors ils ont dû être satisfait, puisque c'est le cas, n'est-ce pas ? » observa-t-il en l'observant avec malice par-dessus ses lunettes en demi-lune.
Le comportement de Hagrid n'était pas complètement irréprochable, et Albus le savait bien. Hagrid flirtait avec le danger pour chaque créature fantastique de laquelle il prenait soin de s'occuper alors qu'elles étaient n danger, à commencer pour lui-même. Sans oublier qu'il ne respectait pas totalement les codes non plus en conservant sa baguette alors que celle-ci devrait avoir été détruite et définitivement détruite de longue doute.
Mais ce n'est pas le genre de choses que l'ancien professeur de métamorphose avait l'intention de reprocher à son garde-chasse. En réparant en douce sa baguette, Hagrid avait de la même manière réparé une injustice certaine. Et pour ce qui était de son audience, ce n'était jamais qu'une formalité, et qui concernait fort heureusement une affaire dont le demi-géant avait été blanchi, et pour de très bonnes raisons.
En ce sens, Albus pourrait reprendre cent fois la défense de son ancien élève si nécessaire afin de le faire entendre à chacun sans exception. Fort heureusement, Albus savait que Charlus Potter était sur l'affaire, et si il n'approuvait pas toutes les décisions personnelles de cet homme, à commencer par son intention d'adopter Cenlyn et Rhian, il appréciait en revanche son sérieux dans ce genre d'affaires. Il n'était pas de parti pris, et Hagrid aurait pu se frotter à bien pire.
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#Sujet: Re: Nous tissons notre destin comme l'araignée sa toile [Rubeus] Sam 4 Mai - 22:40
Hagrid venait de dire à son professeur qu'il avait passé un entretien avec le Ministère, Dumbledore le regarda par dessus ses lunettes en supposant que c'était le cas, qu'il s'était bien comporté. Hagrid ne savait pas trés bien quoi répondre à son vieux professeur, il n'aimait pas du tout lui mentir, ou lui cacher des choses. Il n'était pas trés à l'aise, et se leva pour faire une tache invisible, ouvrir un placard, comme si il cherchait quelque chose. "Oh, ils sont déjà sur la table" fit Hagrid en parlant des gâteaux, même si il savait qu'il les avait déjà sortit lorsqu'il avait préparé le thé." A vrai dire... il y a bien deux ou trois choses que le Ministère n'approuverait pas" fit le demi-géant avant de se rassoir. Dans le fond, il ne savait pas si le professeur Dumbledore les approuverait ou pas. Bon qu'il garde sa baguette magique, n'était peut-être pas trés correcte en soi. Mais cacher Aragog et Mosag dans la forêt interdite, les sauver de la mort ou de la captivité si le Ministère mettait la main sur eux, ça il le changerait pas.
Hagrid avait déjà parlé d'Aragog à Dumbledore et que le "fameux" monstre de la chambre des secrets, ne pouvait pas être Aragog, puisqu'il lui avait été donné par un marchand. Mais il n'avait pas été plus loin que l'araignée s'est enfui, ce n'est qu'aprés son passage devant la Jusitce qu'il avait retrouvé Aragog, et il n'avait pas eu l'occasion de lui dire qu'Aragog habité dans la forêt interdite. "Vous savez que ... Aragog n'était pas le monstre de la chambre des secrets... Et qu'il s'était enfuit lorsque Jedusor nous a surpris. Et bien je l'ai retrouvé... il se cache dans la forêt interdite. "fit Hagrid, bon et bien c'était déjà un bon début, le demi-géant attendait de voir comment le professeur allait réagir avant de lui confier le reste de l'histoire.
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#Sujet: Re: Nous tissons notre destin comme l'araignée sa toile [Rubeus] Jeu 9 Mai - 15:21
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Le comportement de Hagrid était typique, Dumbledore le laissa faire, un fin sourire au coin des lèvres. Il le voyait, il cherchait à dissiper un malaise. Compréhensible, car l'attitude du demi-géant n'avait pas été complètement irréprochable, et le directeur de Poudlard le savait. Il n'avait pas l'intention pour autant de le pointer du doigt ou de le culpabiliser. Mais il y avait tout de même des sujets desquels il allait bien falloir qu'ils parlent, ne lui en déplaise. Et Dumbledore comptait bien le faire, pas forcément avec subtilité, mais avec le minimum de tact duquel il voulait faire preuve afin de ne pas angoisser à l'excès le garde-chasse.
Il allait dire quelque chose, mais Hagrid reprit la parole. Aucun besoin, donc, de lui tirer les vers du nez. Oh oui, il y avait bien deux ou trois choses que le ministère de la Magie n'approuverait pas. Et Albus se faisait une très bonne idée desquelles, pour tout dire, même s'il ne comptait pas tout de suite commenter ou intervenir. Il était plutôt curieux de savoir où se situerait l'aveu du jeune homme.
Il commença à parler d'Aragog. En effet, Albus n'avait eu besoin d'aucune forme de clairvoyance pour savoir que la créature avait trouvé refuge au sein de la forêt interdite, et il avait également deviné que Rubeus chercherait forcément à retrouver la créature. Ce qu'il avait fait. Avec toutes les conséquences qui s'en étaient bien évidemment suivies. Albus ne fit pas mine d'être surpris, il se contenta de hocher la tête.
« Et tu t'inquiétais de sa solitude, n'est-ce pas ? » se contenta-t-il d'ajouter sans cesser de le scruter du regard.
Ce n'était une question qu'en apparence, car en vérité, Albus savait parfaitement de quoi il retournait. Il se plaisait à penser qu'il ne se tramait pas grand-chose au sein de son école dont il n'ait pas une pleine et entière connaissance.
Et en l'occurrence, il n'aurait de toute façon pas pu être maintenu dans l'ignorance alors que l'un de ses proches amis était directement impliqué dans l'affaire. Une fois de plus, pas de jugement particulier, juste un constat. Le reste s'il le fallait adviendrait plus tard.
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#Sujet: Re: Nous tissons notre destin comme l'araignée sa toile [Rubeus] Dim 19 Mai - 15:35
Hagrid ne savait pas comment Dumbledore pouvait tout deviner comme ça. Le demi-géant hocha la tête, en fait, lui et son amie Lyall et le professeur Brulopot avait déjà agit pour pallier à ce problème, sauf qu'il ne pouvait pas en parler au professeur Dumbledore sans mettre dans l’embarras les deux personnes qui l'avaient aidé. Mais maintenant qu'il avait commencé à parler, il pouvait pas non plus raconter que la moitié de l'histoire au professeur. Il soupira. "Oui... en fait, j'ai trouvé une autre accromentule"dit Hagrid avec un air un peu ... pris en faute. Il avait laissé la créature rejoindre la forêt interdite, il l'avait déposé auprès d'Aragog et il savait que son ami serait le plus à même de rassurer la créature, et de lui apprendre les règles de la forêt interdite. Mais si les choses marchaient bien entre eux, ils auraient sans aucun doute une grande famille. Mais Hagrid avait toujours dit à Aragog de ne pas s'en prendre aux élèves, et aux humains.
Le demi géant ne savait pas comment Dumbledore allait prendre la nouvelle, aprés tout il venait tout de même de lui dire que dans la forêt interdite, non loin de l'école, vivait des créatures capables de les manger les élèves. Bon en même temps, ce n'était sans doute pas les seules créatures de la forêt capable de faire la même chose. Il prit sa tasse de thé et but une gorgée en attendant la réponse du directeur de l'école. C'est vrai qu'il aurait peut-être dû en parler avec lui, avant de se lancer dans l'aventure pour rechercher une autre créature à huit pattes. Mais les choses s'étaient un peu enchainés et il n'y avait tout simplement pas pensé.
Albus Dumbledore
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#Sujet: Re: Nous tissons notre destin comme l'araignée sa toile [Rubeus] Jeu 23 Mai - 9:00
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La nouvelle n'était pas du tout une surprise pour Albus, mais il appréciait tout de même la sincérité de son interlocuteur. Il aurait pu se cacher derrière de fausses excuses, choisir de faire l'autruche... mais au bout du compte, ce n'était pas le cas. Rubeus ne faisait pas toujours les choix les plus pertinents. Ou en tout cas les moins dangereux. Mais il ne péchait jamais par abus de confiance.
Non, il plaçait même celle du directeur de Poudlard tout en haut de la liste de ses priorités, et cela, Albus le savait, il ne l'oubliait pas. Oui, Albus était au courant de la situation, et s'il avait laissé faire sans intervenir, c'est qu'il estimait que la situation restait sous contrôle. L'accromentule avait été menée loin, à l'abri des élèves, et Hagrid saurait certainement en prendre soin. Grand soin, même, comme il avait déjà pris soin d'Aragog. Bien sûr, il ne faudrait pas que la situation se répète trop souvent et que toutes les créatures les plus dangereuses (en plus de celles qui s'y trouvaient déjà décide d'élire résidence dans la forêt interdite).
« "Trouver" n'est pas précisément le mot exact, n'est-ce pas ? » dit-il en le considérant à travers ses lunettes en demi-lune, de l'un de ces regards intenses qui pouvaient donner l'impression qu'il vous passait au crible et qui ne laissait le champ libre à aucune manière de se dérober, peu importe laquelle. « Il se trouve que Norbert Dragonneau est un vieil ami. »
Il marqua une légère pause. Ainsi, Hagrid saurait qu'Albus connaissait tous les tenants et aboutissants de la situation. C'était honorable, bien sûr, de vouloir protéger ceux qui avaient participé à sa dangereuse expédition. Mais l'un dans l'autre, il était préférable que le directeur de Poudlard sache d'avance l'intégralité de la situation. Et c'était effectivement le cas. Et il ne reprochait rien à Hagrid. Il avait porté secours à une créature qui s'épanouirait bien davantage dans son nouveau milieu naturel. C'était l'important.
« Et par ailleurs - et loin de moi l'idée de m'en vanter, crois-le bien -, il ne se passe rien ou presque dans cette école qui échappe à ma connaissance. »
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#Sujet: Re: Nous tissons notre destin comme l'araignée sa toile [Rubeus] Sam 25 Mai - 14:07
Hagrid était un peu nerveux de raconter tout cela à Dumbledore, même si c'était un grand bonhomme de plus de deux mètres de haut, et qu'il était majeur depuis presque deux ans, il restait toujours un part de lui, qui avait peur de se faire gronder pour avoir fait une bêtise. Bien que lui ne considère pas que d'avoir sauver Mosag, soit une bêtise en soi. Tout le monde ne pourrait pas dire la même chose. Mais Dumbledore lui rétorque que "trouver" n'était peut-être pas le bon mot, et il ajouta qu'il était ami avec Norbert Dragonneau. "Ah!" fit Hagrid qui comprit que son entreprise n'avait pas été une surprise pour le professeur, le directeur de Poudlard. Il l'avait laissé faire, et Hagrid prit ça comme une marque de confiance de la part de son ancien professeur. Il le laissait faire ce qu'il pensait être juste.
Hagrid fit un sourire à son professeur, soulagé de n'avoir rien à lui cacher, il n'aimait vraiment pas ça. Devoir cacher des choses aux autres, aux gens de confiance. Il espérait que cela n'apporterait quand même pas trop d'ennui à Lyall et Silvanus, il s'en voudrait de les avoir mis dans une telle situation, sans pouvoir les aider. à s'en sortir. Il but une gorgée de son thé, il savait que Dumbledore ne les punirait pas pour ça, il lui faisait aussi confiance. C'était quand même un discussion un peu étrange, entre le professeur et son ancien élève, mais Hagrid était content d'avoir pu tout lui dire, sans rien lui cacher. "Elle s'appelle Mosag"fit Hagrid, en parlant de l'accromentule qui avait donc élue domicile dans la forêt interdite au côté d'Aragog.
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#Sujet: Re: Nous tissons notre destin comme l'araignée sa toile [Rubeus] Mer 29 Mai - 11:33
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Hagrid semblait soulagé, il pouvait l'être, l'ancien professeur de métamorphose n'avait pas la moindre intention de le blâmer ou de le punir. Bien sûr, il ne faudrait pas que le demi-géant prenne pour habitude d'emporter des créatures dangereuses dans la forêt interdite, mais Aragog et Mosag ne serait pas les premiers ni les derniers animaux fantastiques dangereux à fouler ces bois. Albus en avait longuement parlé avec Norbert, et la situation restait sous contrôle. Tant que les élèves ne s'amusaient pas à s'aventurer où ils ne devaient pas... et cela, il en prenait sa responsabilité. En entendant le nom de l'arachnide, le directeur de Poudlard se contenta de hocher la tête d'un air entendu.
« Tu en as l'entière responsabilité. Je compte sur toi. »
Certains reprochaient au professeur Dumbledore d'accorder une confiance trop grande au demi-géant, mais Albus n'était pas de cet avis. Il avait conscience de ce qu'il pouvait faire et de ce qu'il ne pouvait pas faire également. L'homme était convaincu du bien fondé de la situation, et du fait que son interlocuteur ne réitérerait pas, en tout cas pas dans l'immédiat. Le plus tard serait le mieux.
« La prochaine fois, j'apprécierai tout de même que tu ne prennes pas de telles initiatives sans m'en informer auparavant. »
Là-dessus, il se voulait tout de même un peu intransigeant, d'autant qu'il avait mêlé d'autres personnes à la situation. Certes, dans le cas de Silvanus, c'était une habitude de longue date, et ce n'était qu'un élément à charge en plus sur la longue liste des événements qui lui avaient déjà valu plusieurs suspensions par le passé. Mais le jeune Lyall Lupin aurait pu courir un grave danger si la situation s'était passée autrement. Il ne pouvait quand même pas occulter cela.
Pour ce qui est de la prochaine fois, rien n'assurait qu'il y en aurait une. Mais tous les indices convergeaient tout de même dans ce sens. C'était ainsi, c'était dans la nature de son interlocuteur... et ce tempérament était par certains aspects attachants. Attachant et dangereux pouvaient bien souvent aller de pair, contrairement à ce que pouvaient laisser paraître les apparences, ce constat très simple.
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#Sujet: Re: Nous tissons notre destin comme l'araignée sa toile [Rubeus] Lun 1 Juil - 21:05
Hagrid était content de la tournure des choses, et rassuré que le professeur Dumbledore ne lui en veuille pas trop. Il hocha la tête quand il lui annonça être responsable de la créature, évidemment, il savait bien ce qu'il devait faire. Hagrid faisait de son mieux pour veiller sur Aragog, et maintenant qu'il y avait Mosag, ce serait plus facile de veiller sur les araignées. Aragog connaissait les règles, ne pas sortir de la forêt interdite quoiqu'il arrive. Mais la créature n'en ressentait pas vraiment le besoin ou l'envie. Et maintenant, il serait beaucoup moins déprimé avec une compagne à ses côtés. Ils allaient tous les deux construire une grande famille, et il y avait de la place dans la forêt pour construire une gigantesque toile. Hagrid hocha la tête quand le professeur lui demanda de le prévenir la prochaine fois qu'il accueillerait une nouvelle créature dans la foret. Le demi-géant n'avait rien à répondre, le professeur avait raison, il aurait dû lui en parler en tout premier lieu. Mais il avait eu peur que le professeur Dumbledore ait des ennuis à cause de lui. Au moins, il pouvait dire en toute sincérité que le directeur de l'école ne savait rien (ou presque).
"Oui, professeur"fit-il en hochant la tête, comme un jeune élève réprimander par son professeur, ce qui était un peu le cas d'ailleurs. Hagrid aurait fini sa scolarité si les choses n'avaient pas tournées de cette façon. Il se demanda pendant un instant ce que serait sa vie. Et étrangement, il ne trouva rien d'autres à imaginer que sa cabane au fond du parc de Poudlard, prés de la forêt interdite à veiller sur les créatures, et un peu sur les élèves aussi. A rendre leur vie à l'école aussi agréable que possible. "Est-ce que vous voulez encore du thé, professeur?" demanda Hagrid, d'une voix étrange timide, après cette remontrance, par forcément méchante, mais qui avait le mérite d'être trés claire.
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#Sujet: Re: Nous tissons notre destin comme l'araignée sa toile [Rubeus] Ven 5 Juil - 8:54
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L’intention d’Albus, contrairement à ce que Hagrid pensait peut-être, n’avait pas été le moins du monde de le culpabiliser. Ce qui était fait était fait, et le nouveau directeur de Poudlard connaissait bien assez son jeune interlocuteur pour savoir que même ses erreurs, il les faisait toujours avec cœur… Ce qui ne les rendait pas forcément moins dangereuses parfois mais tout du moins… plus pardonnables, dira-t-on. Non, il n’avait pas voulu culpabiliser Hagrid, plutôt lui donner un conseil. Il tenait à ce que le garde-chasse gagne le réflexe de se tourner vers lui dans des situations de la sorte (car l’ancien professeur de métamorphose était prêt à manger son chapeau s’il ne finissait pas par y en avoir d’autre). Du soutien, Hagrid risquait malheureusement de n’en rencontrer que peu au cours de sa vie de demi-géant. Alors il ne devait surtout pas négliger le soutien spontané de ceux qui lui étaient proches. Ou qui avaient tout du moins à cœur de l’aider et de l’encourager.
« Je te remercie, mais à mon âge, les ravages que suffisent à provoquer une seule tasse de thé me gardent bien de prendre le risque », répondit-il avec un sourire, afin de détendre peut-être un peu Hagrid, qui semblait intimidé par les fausses remontrances de son ancien professeur, qui étaient bien plus à ses yeux un message bienveillant, à considérer comme tel.
Il resta un moment à jouer les distraits, se contentant de zyeuter la cabane d’un ton chantonnant, sur un air connu du seul directeur de l’école de magie. Faisant un commentaire çà et là sur ce qu’il voyait autour de lui, sa manière à lui d’alimenter à sa guise la conversation. Puis finalement, il reprit la parole d’un ton plus sérieux. Son regard se fit plus vif et aiguisé à travers ses lunettes en demi-lunes, le faisant passer du jovial soixantenaire guilleret au directeur brillant et avisé qu’il n’avait pas la modestie de prétendre ne pas être.
« J’aimerais beaucoup rencontrer ta nouvelle amie. », déclara-t-il alors sans plus de détour.
Ce qui était vrai. Il restait au fait de tout ce qui se passait au sein du château, et surtout, il tenait fermement à y garder un œil. Les décisions alambiquées de Hagrid ne faisaient pas exception à la règle, même si Hagrid ne cacherait pas se montrer bien souvent beaucoup plus permissif avec lui qu’avec qui que ce soit d’autre.
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#Sujet: Re: Nous tissons notre destin comme l'araignée sa toile [Rubeus] Dim 14 Juil - 13:57
Hagrid fit un petit sourire à son ancien professeur, il avait vraiment beaucoup de chance d'avoir rencontrer quelqu'un comme lui, sinon il serait sans doute en prison, ou même il n'aurait pas pu intégrer l'école de Poudlard. Le demi-géant se resservit un petit tasse de thé avec l'eau qui restait, puis il rangea la bouilloire et les tasses pendant que Dumbledore commentait sa petite cabane. Hagrid n'était pas peu fier de ce qu'il avait fait des lieux. A la base, ce n'était qu'un garde meuble pour ranger les outils du jardin. Mais maintenant, c'était une charmante petit demeure pour lui. Une fois qu'Hagrid eut tout ranger, Dumbledore demanda si il pouvait rencontrer la jeune Mosag. Hagrid se dit que ce n'était pas une mauvaise idée, et puis il n'était pas en mesure de lui refuser ce genre de choses. Mais il ne savait pas encore si elle avait pu s'acclimater à son nouvel environnement. Il n'y avait qu'un seul moyen de le savoir.
"Je pense que nous pouvons aller la voir."proposa Hagrid avec le sourire. Il se releva de sa chaise, prit quelques gâteaux, puis se dirigea vers la porte pour conduire le professeur dans la forêt interdite, vers le coin d'Aragog, où il était certes de trouver Mosag. Et puis cela lui permettrait aussi de voir comment son ami pouvait aller, si lui avoir trouver une compagne, avait arranger les choses pour lui. En tout cas, Mosag serait bien plus heureuse dans ce coin de la forêt, qu'enfermer dans sa cage chez ce marchant de créature, qui était plus un tortionnaire qu'autre chose. "J'espère qu'elle a eu le temps de faire connaissance avec Aragog, et de s'habituer aux lieux." commenta Hagrid, pendant que l'étrange duo était entrain de marcher dans la forêt interdite.
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#Sujet: Re: Nous tissons notre destin comme l'araignée sa toile [Rubeus] Lun 22 Juil - 14:49
Nous tissons notre destin comme l'araignée sa toile Avec Rubeus Hagrid
Quand Albus suggérait de faire la rencontre de Mosag, ce à quoi il tenait réellement, ne serait-ce que pour jauger du danger potentiel qu'elle pouvait représenter, et donc représenter pour ses élèves, il n'avait pas particulièrement envisagé de la voir tout de suite, dans la seconde. Pour tout dire, il pensait qu'ils planifieraient cela pour plus tard, mais Rubeus, visiblement, avait d'autres plans en tête. Loin du directeur l'idée de réfreiner le bel enthousiasme de son ancien élève. Il ne protesta pas, par conséquent, et se redressa en même temps que le garde-chasse afin de le suivre à travers les méandres de la forêt interdite.
Albus hocha la tête quand Hagrid précisa qu'il espérait que l'accromantule avait été capable de s'acclimater à son nouveau décor et qu'elle s'entendait bien avec Aragog. Le simple fait que le demi-géant ne soit pas encore capable de répondre à ces questions en disait long sur la vigilance dont le directeur de l'école de sorcellerie devait faire preuve par rapport à cette situation. Dans le fond, ce n'était pas plus mal qu'il s'y penche dans l'immédiat, même s'il aurait sans doute largement préféré se repaître d'un sorbet au citron avant de rejoindre ses appartement directoriaux. Mais ils étaient là, maintenant, et Albus attendait de voir à quoi les circonstances allaient les mener.
Pour le moment, il se laissait guider et mémorisait les cheminements par lesquels le demi-géant les faisait passer afin de pouvoir adopter les mêmes s'il décider de jeter un oeil à la situation. En dépit de la dangerosité des créatures qui se trouvaient là, le directeur de Poudlard n'était ni inquiet, ni alarmé, bien au contraire. Il avançait d'une démarche sereine, plus curieux qu'inquiété, pour tout dire.
« C'est ce que nous allons voir, Hagrid », se contenta de répondre le professeur de métamorphose tout en poursuivant sa marche, tentant de suivre les pas gigantesques de son interlocuteur. Il avait beau être lui-même assez grand, nettement plus grand que la moyenne, en tout cas, marcher sur les pas d'un demi-géant vous mettait manifestement les jambes et les genoux en place. Ce n'était sûrement pas plus mal pour ses vieux os (qui auraient encore un peu le temps de vieillir.
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#Sujet: Re: Nous tissons notre destin comme l'araignée sa toile [Rubeus] Sam 17 Aoû - 18:04
Hagrid marchait dans la forêt, pour rejoindre le coin où nichait les deux accromentules. Le demi-géant avait laissé la nouvelle venue s'acclimentait doucement, chaque soir, il avait été curieux d'aller voir, mais ce n'était pas une chose à faire de manière si précipitée, donc chaque soir, il se couchait en se disant qu'il irait le lendemain. Et quand le professeur avait proposé de rencontrer sa nouvelle amie, il n'avait pas hésité, c'était un peu comme le "feu vert" qu'il attendait depuis plusieurs jours, semaines. Les deux comparses marchaient dans la forêt, et Hagrid n'avait pas du tout pensé que le professeur voudrait revenir seul dans les parages. Dumbledore lui dit que c'était ce qu'ils allaient bientôt voir, Hagrid était contente de pouvoir partager quelque chose avec Dumbledore, le vieux professeur, il devait beaucoup à cet homme. C'était un peu son héros.
Ils marchèrent plusieurs heures, avant d'arriver dans le domaine d'Aragog, l'araignée pas trés grosse à l'époque avait choisi le coin le plus reculé et sombre de la forêt, mais aussi l'endroit le plus éloigné de Poudlard. Hagrid ne pouvait pas savoir que c'était principalement à cause de la présence du monstre de Serpentard, le Basilic, que les araignées fuient comme la peste. Bref les deux comparses arrivèrent sur place. "Nous y sommes, professeur"fit Hagrid en regardant autour de lui, il y avait bien évidemment les toiles d'araignée qui pendaient ici et là, et encombrait les arbres. On comprenait vite qu'une araignée vivait dans les parages et que vu leurs tailles, elle ne devait pas faire la taille d'une noisette. Le duo s'avança, et Aragog vint à leur rencontre, il avait maintenant une belle taille, mais Hagrid savait qu'il allait sans doute encore grandir. "Bonjour, Aragog. Voici le professeur Dumbledore, un ami." présenta le demi-géant, avec le sourire. La créature porta ses huit yeux sur Dumbledore et sembla le jauger, menace, amis, ou autre. Mais sans doute parce qu'il était venu en compagnie d'Hagrid, il fut vite classé parmi les amis. "Nous venons prendre des nouvelles de Mosag?"fit Hagrid en laissant le soit à Aragog de répondre. Ce dernier annonça qu'elle allait bien, qu'elle se remettait de ses blessures et qu'elle prenait possession progressivement des lieux. Mais la jeune amie ne sembla pas se montrer peut-être encore un peu trop farouche, ou apeurée.
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#Sujet: Re: Nous tissons notre destin comme l'araignée sa toile [Rubeus] Lun 26 Aoû - 15:54
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Au moment où Hagrid annonça qu'ils étaient arrivés, Albus ne manifesta aucune surprise. Aucune raison d'en afficher la moindre, car sans être translucide, il n'était pas difficile, armé des connaissances qu'il avait déjà, de deviner qu'ils touchaient effectivement au but. En témoingnaient les toiles d'araignées d'aspect gigantesque qui ponctuaient leur route et qui ne pouvaient être que l'oeuvre de créatures fantastiques, de dimensions dépassant de loin les standards des araignées les plus classiques.
Finalement, Aragog avança vers eux, enfin, Albus devina qu'il s'agissait d'Aragog (et il ne se trompait que très rarement, rappelons-le). Il ne se sentit pas outre mesure intimidé face à l'arachnide qui pourrait pourtant sans doute le tuer en quelques secondes si Albus n'était pas plus rapide à dégainer sa baguette. Mais après tout, il était venu ici en sachant pertinemment ce qu'il allait trouver, la surprise n'avait pas lieu d'être en la circonstance. La fascination un peu plus. Et c'est ce qu'était Albus, fasciné.
Rubeus fit les présentations, demanda des nouvelles de Mosag, l'accromentule ne mit guère longtemps à répondre, elle leur apprit que sa comparse féminine allait bien, qu'elle s'adaptait petit à petit et se remettait de ses blessures. Face à ce discours, Albus répondit par un hochement de tête approbateur. Même s'il aurait sans doute été préférable qu'aucune de ces créatures ne fasse son nid au sein de la forêt interdite, il était soulagé, à présent qu'elles étaient là, de les savoir en bonne santé. Sous l'égide du demi-géant, il ne doutait pas du tout du fait qu'ils se porteraient parfaitement bien. Aragog aurait soigné son vague à l'âme, et Mosag ses blessures extérieures.
« Enchanté de faire ta connaissance, Aragog », salua Albus d'une voix chantonnante. Il serait sans doute vain de demander au couple d'arachnides l'hospitalité et une bonne tasse de thé, et c'était bien dommage, car Albus n'aurait pas dit non en cet instant. « J'ai beaucoup entendu parler de toi. » C'était vrai et faux en même temps, puisqu'on avait tardé à lui parler de lui, mais tout de même, Aragog avait joué un rôle important dans la vie de Hagrid et dans beaucoup d'événements qui s'étaient déroulés au sein de l'école de magie, même si ça avait été involontaire.
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#Sujet: Re: Nous tissons notre destin comme l'araignée sa toile [Rubeus] Dim 17 Nov - 16:26
Hagrid et Albus se trouvaient face à Aragog, il ne savait pas trop comment la rencontre allait se passer. Bon il savait que le professeur n'allait pas sortir sa baguette et jetait des sorts pour tuer l'araignée géante, il ne l'aurait jamais amené ici, si il avait eu le moindre doute, en même temps, il n'y avait pas de doute à avoir en parlant de Dumbledore. Et puis le demi-géant savait qu'Aragog n'allait pas se jeter sur lui pour le dévorer. Ce dernier d'ailleurs informa le duo que la petite Mosag allait trés bien, enfin aussi bien que possible et qu'elle s'adaptait de son mieux à son nouvel environnement, qui pouvait sans doute être trés intimidant pour une créature qui avait passé des années dans une cage, peut-être même depuis qu'elle est venue au monde. Hagrid savait qu'Aragog ferait de son mieux pour lui venir en aide.
Dumbledore sembla attentif à l'araignée géante, et cela fit plaisir de voir ses deux amis faire connaissance, même si c'était tout de même assez bizarre de voir Dumbledore et Aragog face à face l'un de l'autre, alors que le demi-géant avait passé toute une année à cacher la créature dans une boite, et de passer une autre année à la cacher dans la forêt interdite. "Ne t'inquiète pas... Aragog...même si le professeur Dumbledore est au courant ... Tu ne seras pas chassé de la forêt."fit Hagrid pour rassurer la créature à huit pattes. Il n'avait pas dit explicitement que si d'autres adultes découvraient son existence, il serait menacé, mais bon c'était forcément un risque à courir. Mais bon pour l'heure, il n'y avait personne de menaçant pour les deux araignées. Au contraire, certains d'entre eux, s'accordaient à dire qu'elles étaient mieux là que partout ailleurs. Hagrid se dit qu'il fallait peut-être mieux s'en aller, pour ne pas déranger plus longtemps Aragog et Mosag dans leur nid douillet.
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#Sujet: Re: Nous tissons notre destin comme l'araignée sa toile [Rubeus] Ven 22 Nov - 10:47
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Dumbledore avait vécu nombre de situations particulières au cours de son existence. Celle-ci en était une parmi tant d'autres. Il comptait se montrer bienveillant envers Hagrid, et il comptait lui faire confiance. Comme il l'avait toujours fait jusqu'ici. Avec le minimum de réserve nécessaire quand même. Si le directeur de Poudlard se sentirait réellement capable de confier sa vie à Hagrid si la situation devait l'exiger, il n'oubliait pas la maladresse naturelle de son ami. Il se devait de garder un oeil vigilant sur la situation, et c'était pour cette raison qu'il avait voulu savoir où se trouvait la créature, afin de pouvoir y jeter un oeil régulier. Même s'il comptait sur Hagrid pour remplir ce devoir.
« En effet. », répondit posément l'ancien professeur de métamorphose. « Je respecterais votre territoire tant que vous respecterez le nôtre. »
Somme toute, c'était un échange de bons procédés. Albus prévenait toujours les élèves de l'école des dangerd de la forêt interdite. Cela n'empêchait pas certains petits malins de s'y égarer, mais la situation pouvait être bien vite résolue quand c'était le cas, avant qu'elle ne prenne un tour compliqué. Poudlard n'avait jusqu'ici perdu qu'une seule élève dans l'enceinte du château. Cela avait été un événement particulièrement terrible. Mais le concerné sous ses yeux n'y était contre toute attente pour rien. A ce seul titre, il méritait sa chance. Dans tous les cas, déplacer l'arachnide, les arachnides, était à présent impossible, alors la question ne se posait plus vraiment.
Mais bien sûr, l'intérêt des élèves de l'école passerait toujours avant tout le reste, alors il voulait avertir, par ses mots, qu'Aragog n'avait effectivement pas à s'alarmer, mais que les mesures nécessaires seraient prises au moindre débordement. L'inconscience naïve mais attendrissante de Rubeus aurait pu coûter très cher à Poudlard. Il fallait s'assurer maintenant que les problèmes ne se rencontrent pas plus tard. La situation était pour le moment maîtrisée, et il fallait qu'elle le demeure, c'était important. Les mots qu'il adressait à Aragog, il tenait évidemment à ce que Hagrid les entende aussi et ne les prenne pas à la légère. Mais une fois de plus, Albus avait confiance en Hagrid.
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#Sujet: Re: Nous tissons notre destin comme l'araignée sa toile [Rubeus] Sam 14 Déc - 21:45
Hagrid ne pensait pas du tout que Dumbledore puisse mettre sa parole en doute, une seule seconde, ou qu'il ne puisse pas avoir confiance en lui. Il n'entendit pas un avertissement dans les paroles de Dumbledore, mais quelque chose de tout à fait normal. D'ailleurs, Hagrid avait bien parlé de tout ça avec Aragog, et même avec l'expérience qu'il avait vécu là-bas. La chose qui lui avait fait peur dans le château, et l'attaque de Tom Jedusor, nul doute que l'araignée géante ne remettrait sans doute jamais plus les pieds dans l'enceinte de l'école, et ordonnerait à ses enfants de faire de même. Hagrid avait hâte de voir les œufs, et les petites araignées pas plus grosse que des pékinois. Mais bon, il avançait peut-être un peu les choses, aprés tout, Mosag venait juste d'arriver, elle avait besoin de repos, et puis peut-être qu'entre elle et Aragog, ça ne collerait pas. Même si il en doutait fortement.
Bon, Hagrid n'avait pas prévu que Dumbledore et Aragog se rencontrent aujourd'hui, mais c'était chose faite, et tant mieux quelque part, c'était important une telle rencontre. "Nous devrions retourner vers Poudlard, Professeur"proposa Hagrid. Ils pourraient sans aucun doute rester des heures dans la forêt, mais il n'était pas sûre qu'Aragog soit d'humeur trés bavarde. Le demi-géant s'approcha quand même de l'araignée géante, et lui tapota gentiment une de ses pattes pour lui souhaiter une bonne soirée. Il jeta un coup d'oeil vers Mosag, qui était encore trés craintive, puis revint vers le professeur pour l'accompagner sur le chemin du retour, de toute façon, ils allaient au même endroit, enfin presque, Hagrid avait encore du mal à franchir la porte du château, et il doutait que le vieux professeur dorme dans sa cabane, ce soir.
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#Sujet: Re: Nous tissons notre destin comme l'araignée sa toile [Rubeus] Lun 30 Déc - 15:11
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La rencontre était vraiment brève, peut-être un peu trop... Mais elle ne pouvait pas être beaucoup plus longue. Il ne fallait pas oublier, évidemment, qu'ils se retrouvaient actuellement en présence d'une créature réputée dangereuse, et qui pourrait leur faire le plus grand mal. Il n'oubliait pas le degré de dangerosité de cette créature, et c'était pour cette raison qu'il avait voulu la voir de ses propres yeux, afin de savoir plus précisément à quoi s'en tenir exactement.
Dire que tout était son contrôle serait peut-être exagéré, mais Albus faisait confiance à Hagrid, et par ailleurs, il pensait que ce respect de leurs territoires respectifs, qui était décidément la priorité, était ce sur quoi il fallait qu'ils se focalisent. Donc l'entretien avait suffisamment long, il n'était pas forcément nécessaire d'en rajouter. Il était même sûr qu'il n'était pas nécessaire d'en rajouter. Albus aurait peut-être prolongé un peu la discussion, mais il préféra respecter la suggestion du garde-chasse. Il était le mieux placé pour savoir ce qui valait le mieux.
« Très bien. », consentit l'ancien professeur de métamorphose. « J'ai été ravi de partager cette petite conversation », dit-il simplement en adressant aux deux créatures un signe poli. Puis de tourner son regard en direction du demi-géant. « Allons-y », dit-il alors simplement.
Le directeur de Poudlard était-il totalement rassuré après cette rencontre. Pas entièrement, il avait l'intention, en tous les cas, d'y garder un oeil attentif, il en allait de la sécurité de ses étudiants. Mais il ne pensait pas que celle-ci soit mise en péril. Les créatures nocives et dangereuses étaient légion dans la forêt qui bordait Poudlard.
Ce n'était pas pour rien si l'accès à cette forêt était interdit. Certes, cela n'empêchait pas certains plaisantins de n'en faire qu'à leur tête. Mais il prendrait les mesures qui s'imposeraient, et il comptait sur la vigilance de Hagrid. Voilà longtemps maintenant qu'Aragog se trouvait dans la forêt interdite, grâce aux bons soins du garde-chasse, aucun incident n'était à déplorer. Alors même s'il ne serait pas une bonne chose de faire naturellement confiance et d'abaisser sa garde, il y avait des menaces plus grandes, plus réelles à assumer en vérité.
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#Sujet: Re: Nous tissons notre destin comme l'araignée sa toile [Rubeus] Dim 12 Jan - 16:17
Le professeur Dumbledore et Hagrid firent le chemin en sens inverse pour rejoindre les bords de la forêt et le château de Poudlard. Le demi-géant avait un grand sens de l'orientation, parce qu'on pourrait facilement se perdre entre les arbres de la forêt, surtout qu'elle était trés sombre, et qu'on pouvait facilement paniqué en entendant des bruits de tous les côtés. Mais les deux hommes avançaient prudemment, mais surement jusqu'à leur destination. "Vous n'avez aucun souci à vous faire pour Aragog." fit Hagrid. C'était à la fois une remarque pour dire qu'il n'avait pas de souci à se faire pour la santé ou l'installation de la créature dans la forêt, mais aussi pour ce qu'elle pourrait faire dans les bois. Hagrid en avait longtemps parlé avec l'araignée géante, elle ne s'approcherait pas de Poudlard, pour faire du mal aux enfants. Aragog savait trés bien ce qui risquait de lui arriver, il en avait eu un avant gout, quand Jedusor avait essayer de la tuer.
Le duo arriva enfin à Poudlard, après de trés longues minutes de marches, c'était assez difficile d'évoluer dans la forêt à certains endroits, que la concentration était telle, qu'il était parfois difficile d'avoir une conversation en même temps. "Est-ce que vous souhaitez prendre une autre boisson, professeur?" demanda Hagrid, alors qu'ils s'approchaient enfin de Poudlard, et que la zone de marche, leur permettait de pouvoir lever le nez vers le ciel et l'horizon, et pas uniquement sur le sol pour regarder où ils posaient le pied par terre. Hagrid sourit en attendant la réponse du professeur. Même si la conversation était été brève entre Aragog et Dumbledore, il était content de les avoir fait se rencontrer.
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#Sujet: Re: Nous tissons notre destin comme l'araignée sa toile [Rubeus] Jeu 16 Jan - 11:33
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Albus hocha la tête quand Rubeus lui assura qu'il n'avait pas à s'en faire concernant Aragog. Certes, mais faire preuve du plus de prudence possible était tout de même la moindre des choses. Hagrid était un jeune homme formidable par bien des aspects, mais il était capable de commettre des erreurs, et le croire sur parole sans remise en question pourrait être une décision dangereuse, qu'il ne prendrait pas.
« Je te fais confiance, Hagrid. », répondit simplement le directeur de Poudlard.
Une réponse simple mais qui avait son importance. Albus savait que son jeune interlocuteur avait besoin de s'assurer de cette confiance, car cette confiance pourrait être fondatrice de son avenir mis en échec par des circonstances indépendantes de sa volonté. Lui assurer sa confiance, c'était lui rappeler qu'il resterait présent pour lui quoi qu'il advienne, peu importe le circonstances.
Il estimait que la situation était sous contrôle, et il ne remettait pas un seul instant en question la sincérité du jeune garde-chasse, mais il considérait à présent qu'il y avait aux alentours de Poudlard un nouvel élément auquel il devra se montrer attentif. Ce n'est pas pour le déranger, mais voilà, c'est le cas, et il ne servirait à rien de prétendre le contraire, de toute évidence. D'un même mouvement, ils retournèrent donc vers la cabane du demi-géant. Ils se rapprochaient quand Hagrid lui proposa un autre verre. La proposition était tentante, effectivement, mais il restait fort à faire à Albus, qui se devait d'endosser ses nombreuses responsabilités. Il semblait donc qu'il soit grand temps pour lui de rentrer, tout simplement.
« C'est très tentant, mais je pense qu'il est temps pour moi de retourner à mon bureau », répondit-il simplement en adressant à Rubeus un aimable sourire. « Sauf si tu as encore d'autres choses à me dire, bien sûr », dit-il en le toisant depuis ses yeux perçants et électriques.
Il en doutait, mais il restait disponible en cas de besoin, si cela devait être nécessaire, si Hagrid devait ressentir le besoin de s'exprimer, peu importe sur quel sujet exactement. Il était attentif, à son écoute, et il préférait que les choses soient dites plutôt que d'en découvrir trop tardivement la teneur éventuelle.
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Rubeus Hagrid
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#Sujet: Re: Nous tissons notre destin comme l'araignée sa toile [Rubeus] Sam 29 Fév - 21:27
Hagrid et Dumbledore étaient de retour dans le jardin de Poudlard, prés de la cabane du futur garde-chasse. Le demi-géant demanda si le vieux professeur voulait boire une autre boisson, mais ce dernier déclina l'invitation. Hagrid pensait qu'il avait sas doute bien d'autres choses à faire. Il était maintenant le directeur de l'école, c'était quelque chose qui réconfortait un peu le demi-géant, parce qu'il savait ainsi qu'il aurait toujours un endroit où aller, et que Poudlard serait l'endroit le plus sur au monde, tant que le vieux professeur serait là pour veiller sur tout le monde. Dumbledore lui demanda alors si Hagrid avait autre chose à lui dire. Le demi-géant réfléchit pendant quelques instants, mais il n'y avait rien de bien particulier à lui dire. Il n'allait pas lui parler des vers qui mangeaient les choux de l'école, ou bien le mur qu'il avait construit prés de sa cabane, ou de sa rencontre avec un centaure la nuit précédente. "Non, il n'y a rien d'autres" fit Hagrid avec le sourire, c'était déjà trés bien que Aragog ait vu Dumbledore et vice-versa. Il s'était toujours demandé comment il allait pouvoir parler de l'araignée géante au directeur de l'école, et bien au moins c'est fait maintenant. En même temps, cela ne serait sans doute rester un secret bien longtemps avec l'arrivée de Mosag qui avait quand même fait un peu de bruit. Avec l'expédition que Lyall, Silvanus et lui avaient mené pour aller sauver la jeune araignée des griffes de ce vendeur pas trés classe, vraiment pas classe du tout. "Bonne fin de journée à vous, professeur"fit Hagrid avec le sourire, en regardant Dumbledore se dirigeait vers le château.
FIN POUR MOI! Merci pour ce chouette RP.
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#Sujet: Re: Nous tissons notre destin comme l'araignée sa toile [Rubeus]
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