On ne choisit pas sa famille, on choisit ses amis (Steve)
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Abby Hornby
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#Sujet: On ne choisit pas sa famille, on choisit ses amis (Steve) Mar 13 Oct - 22:12
On ne choisit pas sa famille, on choisit ses amis
Abby avait toujours eu un faible pour le lèche-vitrine. Elle était loin de pouvoir dépenser sans compter, pourtant. Ses parents n'étaient pas pauvres, certes, mais radins malgré tout, et surtout, ses rêves exigeaient qu'elle mette beaucoup d'argent de côté, trop pour s'amuser à se payer la moindre lubie qui lui viendrait à l'envie après être passée devant telle ou telle boutique. Mais ce n'était pas parce qu'elle ne pouvait pas se permettre de s'acheter grand-chose qu'elle devait s'épargner pour autant de baver devant tel ou tel artiche qu'elle trouvait à son goût. Et elle pouvait passer des heures à se laisser tenter sans craquer.
Pour rien, en plus, ça pouvait concerner à peu près n'importe quel article du moment qu'il était bien présenté, du joli livre enluminé à la charmante petite robe d'été en vitrine de chez Mme Guipure. Il y avait la boutique de Quidditch, également, dont elle adorait admirer les derniers articles. Pourtant, elle n'était pas une fan de la première heure de ce sport (elle appréciait davantage les joueurs que le jeu - certains n'étaient vraiment pas dégueulasses à regarder, et quand elle disait certains, elle pensait Rudolf Brand, le fantasme sur pattes), mais elle trouvait toujours quelque chose d'un peu fascinant au soin que l'on prenait à ces articles de sport qui étaient presque présentés comme des objets de luxe.
Avec curiosité, elle avait regardé le dernier objet exposé en vitrine, un brossdur dernier cri... il semblait incroyablement inconfortable, mais il était effectivement élégant - et en même temps, la jeune femme avait toujours trouvé les balais, peu importe lesquels, d'un inconfort improbable. Ses quelques cours de vol à Poudlard l'avaient dissuadé de revoler un jour sur l'une de ces choses.
Elle allait passer son chemin quand elle reconnut au comptoir de la boutique quelqu'un de sa connaissance. Pas côté acheteur, côté vendeur. Ben ça, alors, si elle s'y attendait. Profitant que la boutique soit vide, Abby y entra, un large sourire aux lèvres, amusé du concours de circonstances qui lui faisait découvrir la nouvelle profession de Steve de cette manière.
"Steve ! Tu travailles ici, maintenant ?"
A peine croyable... et logique en même temps. Steve Johnson vendeur, avec son sens inné de la tchatche, ça tombait définitivement sous le sens.
Steve R. Johnson
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#Sujet: Re: On ne choisit pas sa famille, on choisit ses amis (Steve) Lun 26 Oct - 14:33
Y en a qui savent dès tout petit ce qu'ils veulent faire de leur vie, y en a d'autres qui pataugent dans la semoule. Je vous le donne en mille, j'appartiens à la deuxième catégorie. Mais faut dire aussi que j'ai pas fait beaucoup d'efforts pour changer ma situation. J'aimait bien, moi, être un peu paumé, piétiné. Ne pas m'arrêter sur une décision spécifique, c'était m'autoriser à tâtonner, à n'en faire un peu qu'à ma tête. C'était plutôt agréable. Enfin, ça l'était au début, parce que j'étais flippé comme un crétin à l'idée d'être coincé dans un chemin de vie duquel je pourrais pas sortir. Sauf que c'était bête. Juste la peur de vieillir, de devenir adulte.
Mais cette peur, je ne l'ai plus. Et y a pas à se demander comment je m'en suis débarrassé. Il a suffi d'une chose pour que ça me passe, pour que je me détache de ce comportement stupide et qui ne servait à rien : j'ai pris conscience de mes sentiments pour Pénélope, et tout est devenu plus clair. C'est gnangnan peut-être, mais je m'en fiche puisque c'est vrai. Elle m'a fait réaliser que c'était pas si flippant que ça d'avoir une vie bien installée du moment qu'on fait ses propres choix, et qu'on fait ce qu'on aime.
Maintenant, c'est le cas dans ma vie privée... autant que dans ma vie personnelle. Vendeur, j'imagine que c'est pas le boulot de rêve de beaucoup de gens, mais à moi, ça me plaît. C'est pas prestigieux, c'est pas ce qui paye le plus, mais ça a tout ce que j'apprécie : le mouvement, la conversation, le contact avec le client, tout me plaît. Il faut dire aussi que j'ai trouvé du boulot dans la meilleure boutique possible pour moi. Une boutique d'articles de Quidditch, moi qui suis capable d'en parler pendant des heures. Autant dire que je me sens plutôt en phase... avec tout, en ce moment.
Quand une silhouette familière passe le pas de la boutique, j'affiche un grand sourire ravi s'affiche sur mes lèvres. Je suis ravi de la voir, et elle a choisi son moment. Il n'y a pas d'autre client dans la boutique. On va pouvoir parler un peu sans être dérangés.
-Avoue que ce qui te surprend, c'est pas que je travaille ici, c'est que je travaille tout court, je me permets de plaisanter avant de contourner le comptoir pour saluer Abby. Comment tu vas ? Ça fait un bail que je t'avais pas vu !
Abby Hornby
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#Sujet: Re: On ne choisit pas sa famille, on choisit ses amis (Steve) Lun 9 Nov - 21:17
On ne choisit pas sa famille, on choisit ses amis
Abby afficha un sourire qui pourrait très bien se traduire par "Tu m'as eue" quand Steve lui fit remarquer que ce qui la surprenait, ce n'était pas tant la nature de son travail que le fait qu'il travaille tout court. Il n'avait pas tort. Ce n'est pas qu'Abby n'imaginait pas son ami capable de travailler, au contraire, il avait de la volonté, la gnaque, et il était vraiment capable de se motiver quand il le décidait, c'était pas le souci. Mais il avait jusqu'ici plutôt traîné les pieds pour trouver un job. Le fait de ne plus être chez ses parents, de vivre avec sa copine, avait certainement eu un bon impact sur sa motivation.
Et maintenant qu'elle le voyait dans son rôle de vendeur, elle se disait que c'était quelque chose qui lui allait comme un gant, et qu'il aurait dû se lancer bien plus tôt. Mais mieux vaut tard que jamais, pas vrai ? Et puis, il était encore jeune, cela dit. Et toujours beaucoup plus accompli qu'elle-même, qui végétait chez ses parents... Bon, entre la RITM et la Résistance, ce n'est pas comme si elle ne faisait rien, mais dans l'imaginaire collectif, elle attendait juste joyeusement qu'on la fiance à un mec qui faisait presque le double de son âge. Oh, comme ça la déprimait. Comme elle voudrait être à la place de Steve en cet instant. "Eh bien écoute, ça va aussi bien que possible. C'est toujours un peu... la même routine, pour moi." Ou pas. Mais elle ne pensait pas pouvoir parler librement de la Résistance à Steve. Clyde avait comme qui dirait omis de lui apprendre que leur ami commun en faisait partie. C'est con. C'est pas le genre de sujet qu'ils auraient pu aborder dans ces circonstances, mais ça lui aurait fait du bien de le savoir. De reconnaître d'autres visages amis dans la foule de ceux qu'il lui restait à déterminer. Elle savait qu'il ne cafterait pas si elle lui parlait de la RITM, mais elle craignait que des oreilles traînent. Quant à ses fiançailles avec Abbot... sujet beaucoup trop déprimant. Elle n'avait pas envie de plomber l'ambiance. "Et toi alors ? En dehors de ce nouveau job du tonnerre, ça va bien ? Tout se passe bien avec Pénélope ?"
Steve R. Johnson
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#Sujet: Re: On ne choisit pas sa famille, on choisit ses amis (Steve) Mer 18 Nov - 10:41
Abby m'apprend que sa vie n'est jamais que routinière... Je le comprends. Mais je crois aussi que toutes les vies le sont dans une certaine mesure. Même quand on cherche à les rendre exceptionnelles. Au bout d'un moment, c'est l'exception qui devient à son tour routinière, et en fin de compte, rien ne change. J'imagine que c'est comme ça que les êtres humains fonctionnent... à peu de choses près. Mais il y a des routines plus agréables que d'autres, et ça aussi je le sais. Ma routine à moi est parfaite, et je sais que c'est une vraie chance, que beaucoup d'autres non pas, à laquelle nombre de personnes ne peuvent pas prétendre.
Moi, maintenant, j'ai ce travail qui n'est sans doute pas le plus fascinant dans la liste de tous les métiers que l'on peut faire en ce bas monde, mais qui me plaît quand même beaucoup, et me donne surtout le sentiment d'être vivant et d'être utile à quelque chose. Et surtout, c'est ma routine avec Pénélope qui est parfaite. Tous les soirs, je vais retrouver ma parfaite petite amie, qui maintenant est aussi ma parfaite fiancée, et je vais forcément en être heureux. Ma routine est agréable, elle est confortable. Même ce qui concerne la résistance n'en ôte rien. Au contraire. Je participe à un effort commun, je fais une différence. Et ce que ça représente à mes yeux n'est à rien d'autre comparable.
-Eh bien... ça va mieux que bien, en fait, je réponds avec un sourire que je n'arrive pas à dissimuler.
Ce n'est pas tout ça, mais depuis tout à l'heure, je meurs d'envie de lui apprendre la nouvelle d'emblée, et sans y mettre aucune forme. De lui gueuler dans les oreilles comme le grand cinglé que je suis la grande nouvelle que je me retiens de lui dire depuis tout à l'heure. Mais je fais semblant de savoir me tenir un minimum. Même si maintenant, ce n'est plus la peine. Maintenant, je peux effectivement le lui dire, le lui apprendre. Et j'espère qu'elle sera aussi heureuse et enthousiaste pour nous que je ne le suis moi-même. Enfin, peut-être pas autant non plus, parce que c'est sans doute pas possible, mais si je pouvais voir son regard s'illuminer à cette annonce, ce serait un très bon début déjà.
-T'es une des premières à qui je l'apprends. Je lui ai fait ma demande.
Je n'ajoute pas le "Elle a dit oui" de rigueur, je suis certaine qu'Abby a bien compris.
Abby Hornby
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#Sujet: Re: On ne choisit pas sa famille, on choisit ses amis (Steve) Mar 8 Déc - 23:22
On ne choisit pas sa famille, on choisit ses amis
Abby adorait parler de Pénélope avec Steve, surtout parce qu'elle adorait le voir quand il parlait d'elle. Il y avait une lumière qui s'allumait dans ses yeux presque naturellement. A se demander comment et pourquoi ils avaient mis tant de temps à se trouver, ou surtout comment et pourquoi Steve avait mis tellement de temps à reconnaître que Pénélope et lui étaient faits pour être ensemble.
Sans doute la jeunesse, ça. Mais en tout cas, ils s'étaient beaucoup trop bien trouvés. Abby n'était jamais tombée amoureuse, et elle n'était pas sûre que cela arriverait un jour, mais c'était définitivement des relations comme celle que partageaient Steve et Pénélope qui lui garantissaient que l'amour existait bel et bien, et qu'il pouvait être à la portée de quiconque l'espérait suffisamment fort. Donc elle était heureuse d'entendre que les deux filaient toujours le parfait amour. Si sa réponse avait été autre, Abby l'aurait un peu mal vécu. Elle était empathique, et elle avait parfois trop tendance à se projeter dans la vie des autres, alors forcément... ça n'avait pas toujours que des bons côtés.
Mais les nouvelles n'étaient pas mauvaises. Non, elles étaient excellentes, et le visage d'Abby s'illumina en les entendant. Elle ne s'était pas attendue à ça, mais elle était aux anges pour eux. Steve avait demandé Pénélope en mariage. C'était dans la suite naturelle des choses, mais elle était quand même surprise, et surtout très heureuse pour eux. Le bonheur trouvait toujours son chemin quand on y croyait suffisamment fort, et ils en étaient la preuve. Abby trépigna d'enthousiasme et poussa un petit "gniiiii" ravi. Si un comptoir ne les séparait pas, elle prendrait Steve dans ses bras.
"Félicitations ! Je suis trop heureuse pour vous !"
Abby ne demanda pas si la réponse de Pénélope avait été positive ou négative. Pour elle, la question ne se posait pas, et la réponse était absolument évidente. Elle avait répondu oui, forcément, sinon Steve n'en parlerait pas avec ce sourire jusqu'aux oreilles. Et puis même, impossible que Pénélope, amoureuse comme elle l'était, dise non.
"Vous avez déjà fixé une date ? Comment tu as fait ta demande ? Je suis invitée, pas vrai ?"
Et ce n'était là que le dixième des questions que Abby comptait poser à Steve. Il en aurait très vite marre de l'entendre déblatérer, ça elle en était convaincue. Mais ça ne l'arrêterait pas.
Steve R. Johnson
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#Sujet: Re: On ne choisit pas sa famille, on choisit ses amis (Steve) Mar 15 Déc - 10:48
On ne peut pas feindre un sourire aussi large et lumineux que celui qui s’affiche sur le visage d’Abby en cet instant. Je ne peux avoir aucun doute sur la question : elle est bel et bien très heureuse pour moi, pour nous, et ça ne rend mon bonheur que plus grand encore. Quand je partage la nouvelle, je veux qu’elle enthousiasme, je veux que les gens rayonnent, qu’ils enlacent, qu’ils rient, qu’ils s’exclament, qu’ils félicitent. Un bonheur pareil, on veut surtout le partager dans l’espoir qu’il soit communicatif.
Elle me félicite immédiatement, en m’affirmant qu’elle est trop heureuse pour nous. Je n’en doute pas, vu sa réaction. Elle ne m’a pas demandé ce qu’a été la réponse de Pénélope, mais je suppose que mon sourire lumineux et ma joie plus que manifeste ont largement trahi sa réponse. Oui, elle a évidemment dit oui, et je suis l’homme le plus heureux du monde, grâce à elle. Je l’aurais été dans tous les cas, parce qu’elle fait partie de ma vie, mais l’idée d’officialiser tout ça, l’idée (assez égoïste c’est vrai) qu’elle finisse par porter mon nom, ce sont des idées qui me ravissent au plus haut point.
-Une question à la fois, s’il te plaît, je fais mine de m’impatienter quand elle m’en pose trois bien distinctes en l’espace de quelques secondes. Mais j’ai quand même l’intention de répondre à chacune d’entre elles. On n’a pas encore de date, mais évidemment, tu es invitée, même si tu es beaucoup trop bruyante et agitée et qu’il y a de bonnes chances pour que tu ruines la cérémonie, je plaisante sans en penser un mot. Avant de reprendre. Je lui ai préparé un bon dîner… enfin, je lui ai préparé un dîner, quoi. Et je voulais attendre le dessert pour lui sortir tout le tintouin, genre le discours, la bague, tout ça… mais j’étais tellement stressé, t’imagines pas… du coup, j’ai même pas attendu l’apéritif pour cracher le morceau.
Je me dis que raconté comme ça, ça manque peut-être de romantisme, mais je ne trouve pas… Pas besoin d’en faire des caisses quand on sait ce qu’on veut, et moi je sais, j’étais trop nerveux pour être sûr de moi au moment de faire ma demande, mais j’ai toujours été sûre, à chaque seconde, de mes sentiments. Et c’est tout ce qui importe au fond. Je suis serein avec toute cette situation, je n’ai jamais été aussi sûr de quoi que ce soit dans ma vie.
Abby Hornby
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#Sujet: Re: On ne choisit pas sa famille, on choisit ses amis (Steve) Mar 19 Jan - 23:13
On ne choisit pas sa famille, on choisit ses amis
Une question à la fois, c'était plus facile à dire qu'à faire pour Abby, qui pour le coup avait la ferme intention de tout savoir de la situation, sans que Steve ne lui épargne aucun détail, même ceux qu'il aurait éventuellement voulu garder pour lui. Ces derniers temps, on ne pouvait pas dire que les bonnes nouvelles étaient légion, c'était même tout l'inverse, et à Abby, ça commençait à sérieusement lui taper sur le système. Alors quand il y avait de bonnes nouvelles autour d'elle, elle n'avait vraiment pas l'intention de passer à côté.
Bien au contraire, même, elle avait plutôt l'intention d'en faire des caisses, même si ça ne la regardait pas, même si personne ne lui demandait son avis, et même si c'était susceptible d'emmerder Steve, sur son lieu de travail en plus. Mais elle n'avait vraiment pas réfléchi aussi loin. Son but n'avait pas du tout été de se montrer malintentionnée, elle tenait juste à se tenir au courant de ce qui se passait dans la vie de son ami, et quand en plus il y avait de ces grandes nouvelles qui ont le don de changer votre vie du tout au tout, n'en parlons pas.
Ils n'avaient pas encore de date, ce qui voulait dire que la grande proposition était encore toute fraîche. Abby préférait entendre ça, ça voulait dire qu'elle n'avait pas été la première prévenue dans le lot. Elle afficha un sourire amusé qui ressemblait à une fausse grimace quand Steve ajouta qu'elle serait invitée, même si elle était trop bruyante et serait capable de gâcher la cérémonie à elle seule. Il était dans leurs habitudes de se charrier, elle pouvait être susceptible parfois, mais jamais sans bonne raison, en l'occurrence, elle ne comptait pas en faire tout un plat sous prétexte que son ami faisait une réflexion qui était même un peu légitime (parce que Abby pouvait pas non plus cacher le fait qu'elle était effectivement du genre bruyante, du genre à prendre de la place).
"Mais non mais non, je serai tellement sage que tu me reconnaîtras même pas, tu verras", répondit Abby en ne cherchant même pas à être convaincante. Elle savait que ce n'était pas ce que Steve attendait d'elle. S'ils s'entendaient si bien, c'est qu'ils restaient toujours eux-mêmes en présence l'un de l'autre.
Elle la ferma le temps d'entendre le récit de la demande de Steve. Abby pouffa légèrement en entendant la version à moitié romantique des faits. "Je suis pas surprise du tout. En même temps, vaut mieux que t'aies craché le morceau tout de suite, t'aurais sans doute été flippant tout le repas si t'avais attendu, et elle aurait hésité à te dire oui", le charrie-t-elle. "Comment est-ce qu'elle a réagi ?"
Steve R. Johnson
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#Sujet: Re: On ne choisit pas sa famille, on choisit ses amis (Steve) Ven 22 Jan - 9:14
J'affiche une grimace exagérément sceptique quand Abby assure que je ne remarquerais même pas sa présence. Il ne faut pas exagérer non plus, je suis sûr et certain qu'elle est dans l'incapacité purement physique de tenir un tel engagement. Et tant mieux d'ailleurs, parce que je trouverais assez flippant, pour tout dire, de la voir calme et sage comme une image, assise dans un coin à ne pas bouger. Abby a tendance à brasser beaucoup d'air, elle ne sait pas ne pas se faire remarquer, mais en fait, c'est un trait de caractère que j'aime vraiment beaucoup chez elle. Je ne voudrais pas qu'elle en change. Et je sais qu'elle sera parfaitement à sa place, dans son rôle, le jour J. Le jour J qui est loin d'être pour tout de suite, d'ailleurs. On n'a même pas de date et de lieu, encore (et d'ailleurs, ces considérations-là me fileraient presque de l'urticaire).
Abby se fiche à moitié de moi quand je lui parle de la manière dont j'ai fait ma demande à Pénélope. Je n'en attendais pas moins de sa part, tiens... en même temps, il faut bien le dire, il y a de quoi se marrer... c'était vraiment, mais alors vraiment ridicule. Bon, Pénélope n'a pas trouvé ça ridicule, c'est ce qui compte, mais j'aurais pu faire beaucoup mieux. Dans ma tête, j'ai fait beaucoup mieux. Le pire, en plus, c'est qu'au-delà de la vanne, elle n'a pas tort. Si j'avais attendu le moment que j'avais choisi pour commencer, je n'aurais peut-être pas gagné de fiancée à la fin de la soirée.
-A ton avis ? Comment est-ce qu'elle pourrait ne pas céder à mon regard de braises et à mon romantisme naturel ? je réplique avec un sourire amusé. J'ai de la chance qu'elle m'aime à ce point, je sais même pas comment elle fait pour y arriver. Je marque une pause. Elle était surprise, un peu, ça m'a fait me demander si j'étais pas allé un peu vite, mais d'un autre côté, on vit déjà ensemble. Je marque une pause. Bon, ce qui compte, c'est qu'elle a dit oui. Je suis fiancé, moi. Tu te rends compte ?
Je peux encore le répéter souvent, ça me fera toujours aussi bizarre, je crois bien.
Abby Hornby
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#Sujet: Re: On ne choisit pas sa famille, on choisit ses amis (Steve) Dim 28 Fév - 22:13
On ne choisit pas sa famille, on choisit ses amis
Abby pouffa gentiment de rire, incapable de ne pas se moquer doucement de son interlocuteur tandis que celui-ci affirmait que son charme naturel et son regard de braise avaient eu raison de la réponse de sa fiancée. Bon, quelque part, ça devait être le cas. De ce qu'Abby savait de Pénélope, elle était quand même sacrément piquée. Steve pouvait bien se contenter de rester assis et de ne rien faire qu'elle serait quand même complètement sous le charme. Ah, l'amour... Abby connaîtrait peut-être ça un jour, elle aussi. Ou pas. En fait, sans doute pas.
Steve, au moins, en avait conscience. Oui, il avait de la chance d'être aimé à ce point là, une sacrée veine, mais qui ne venait pas de nulle part non plus. Steve était quelqu'un d'intéressant, d'intelligent, de sympathique. Abby n'aurait jamais pu le regarder sous un jour romantique, il était un peu un deuxième frère pour elle, mais elle pouvait comprendre ce que Pénélope lui trouvait. En plus, Steve n'était pas trop laid, ce qui ne gâchait évidemment rien.
"Tu sais, tu n'as pas fait grand-chose pour l'empêcher de tomber amoureuse, aussi, tu aurais quand même pu faire plus d'efforts", le railla gentiment la jeune femme.
Apparemment, Pénélope avait été surprise. Marrant, tiens, Abby elle-même ne l'était pas tant que ça. Il faut dire que, en effet, le fait que le couple vivait déjà ensemble en disait long. Tout le monde s'attendait à ce qu'ils officialisent avec un mariage. Mais Pénélope devait sûrement se donner toujours l'occasion de réaliser sa chance, et sa surprise venait peut-être de là. Même encore maintenant, elle ne réalisait pas complètement ce qu'elle vivait. Et ça, franchement, c'était super mignon. Adorable, même.
"Ben honnêtement... ça me file un coup de vieux, mais oui, tu as enfin réussi à cocher toutes les cases du monde adulte. Enfin... non, restent les gamins, mais ça c'est la prochaine étape, pas vrai ?"
Pas de pression du tout, hein, c'était pas du tout le genre d'Abby. D'ailleurs, elle parlait de tout ça avec beaucoup de légèreté. Son intention n'était absolument pas de mettre son interlocuteur dans un trop grand embarras, mais en même temps, c'était le genre de remarques auxquelles il devait s'attendre. Elle, elle se contentait de s'inscrire dans la tendance, l'air de rien.
Steve R. Johnson
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#Sujet: Re: On ne choisit pas sa famille, on choisit ses amis (Steve) Lun 15 Mar - 15:29
A chaque fois que je revois Abby, il ne me faut que quelques secondes pour me rappeler pourquoi je m'entends si bien avec elle. Tous les deux, on a le même humour. Qu'on soit bien d'accord, un humour absolument merdique et sur lequel je n'inviterais définitivement personne à prendre exemple, mais voilà, forcément, à force de laisser nos vannes respectives rebondir les unes sur les autres, ben le courant passe quand même plutôt bien.
Et dans un moment comme celui-là, où je suis tout à la joie de pouvoir annoncer mes fiançailles et en parler en long, en large et en travers, rien ne me fait plus plaisir que de le faire en présence de quelqu'un qui a du répondant, mais que je sais sincèrement heureux pour moi, et à l'évidence, c'est le cas d'Abby, je n'ai même aucun doute là-dessus.
Même si elle dit vraiment n'importe quoi. Je n'ai clairement rien fait pour que Pénélope tombe amoureuse de moi. Il faut voir le temps que j'ai mis à me rendre compte de ce qu'elle éprouve pour moi. La pauvre, je l'ai laissée mariner depuis Poudlard. Mais c'est sans doute pour ça que ça a marché, en fait, parce que si j'avais fait quoi que ce soit, j'aurais certainement tout fait foirer avec mon humour lourd et mes méthodes de drague à deux balles. Bonnie pourra aisément en attester... ce que je suis nulle pour ça, c'est affligeant. Là, au moins, je me pose plus la question. J'aurais plus jamais à draguer qui que ce soit. J'ai trouvé la perle rare, la femme qui me complète, est-ce qu'on peut faire mieux, honnêtement ? Personnellement, j'en doute.
-Houla, on se calme, je réponds, un peu mal à l'aise, à sa remarque.
Mais elle a raison. On sait ce qui se passe après le mariage, et oui, j'ai envie d'avoir des enfants avec Pénélope un jour. Ceci dit, pas forcément là, maintenant, tout de suite. Non, je veux bien attendre, c'est pas un souci pour moi... On peut se laisser un mois ou deux pour roucouler, par exemple, puis après on verra ? Oui, ça m'a l'air pas mal, à moi.
-On s'emballe pas, chaque chose en son temps. C'est déjà beaucoup de me dire que t'es tata, alors on va éviter d'aller plus vite que la musique.
Abby Hornby
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#Sujet: Re: On ne choisit pas sa famille, on choisit ses amis (Steve) Mar 30 Mar - 0:07
On ne choisit pas sa famille, on choisit ses amis
Abby ou l'art de créer le malaise autour d'elle avec son franc parler proverbial. Elle pouvait bien l'avouer, elle n'y allait pas avec le dos de la cuillère. Pauvre Steve ! La dernière chose qu'il devait vouloir entendre, c'était bien ce genre de remarques, mais ce serait mal connaître la jeune femme que de croire qu'elle tiendrait sa langue, et puis, même si elle n'était pas très subtile, ce n'est pas pour autant qu'elle avait tort, pas vrai.
Non, elle avait parfaitement raison, en réalité. La jeune femme n'allait pas faire mine de rien alors que de toute évidence, la voie de son ami était toute tracée. Et il n'y avait pas de mal à ça. Non, c'était même tout l'inverse. C'était bien, très bien même, qu'il soit à ce point amoureux de sa belle fiancée, qu'il soit proche de se marier, et même, qu'il finisse sans doute par fonder une famille. C'était beau de se dire qu'il y avait de belles histoires qui fonctionnaient comme sur des roulettes. Non, parce que c'était pas forcément si évident que ça. Même, la plupart du temps, on assistait plutôt à l'inverse total... Et elle n'avait pas l'air de devoir faire exception de son côté non plus avec les décisions parentales foireuses que ses géniteurs lui imposaient...
"Oui, m'en parle pas, je suis la première à toujours pas m'en remettre, tu sais", répondit-elle au moment d'entendre Steve lui faire remarquer que le fait qu'elle était tata, c'était déjà compliqué. "Clyde en papa-gâteau... c'est trop pour moi, je crois que mon cerveau préfère balayer l'info."
Sauf qu'Abby n'était pas tata. Ou disons plutôt qu'elle n'était pas "vraiment" tata. Les décisions foireuses prises dans sa famille ne venaient pas seulement de ses géniteurs arrêtés à l'époque de Mathusalem ou de sa soeur qui avait préféré se sacrifier sous le prétexte que sa santé était en miettes. Clyde aussi, de son côté, leur en faisait voir de belles. Pas forcément de son propre ressort, mais plus le temps passait, plus Abby réalisait que ce qu'elle pensait savoir de son frère reposait sur beaucoup d'a priori qui n'avaient plus grande validité à présent.
Steve R. Johnson
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#Sujet: Re: On ne choisit pas sa famille, on choisit ses amis (Steve) Mar 6 Avr - 10:25
Je n’ai aucun mal à croire que mon interlocutrice ait toutes les peines du monde à se faire à l’idée qu’elle est tata. Cette situation n’a de sens pour personne… enfin, elle en prend un peu plus quand on connaît toute la vérité, mais je me doute que Clyde n’aura rien dit à sa sœur. Ce n’est pas comme si ils avaient jamais été proches, tous les deux. Dans des circonstances comme celle-là, je trouve ça dommage, car je pense que Clyde aurait carrément besoin du soutien de sa frangine, même s’il ne sera pas forcément capable de s’en rendre compte par ses propres moyens.
Enfin… Ce n’est pas à moi de jouer les entremetteurs, surtout pas si c’est pour suggérer être au courant d’une vérité que je suis supposé ignorer. Non, le mieux, c’est encore de faire profil bas, même si j’ai quand même pas pu m’empêcher de lui en parler. J’avais envie de savoir ce qu’elle en posait et de connaître son opinion sur la question, peu importe ce qu’elle devait être.
-Je suis pas sûr qu’il se comporte vraiment en papa-gâteau, ceci dit, je remarque évasivement, et sans rentrer pour autant dans les détails.
Je crois que Clyde n’est pas le genre de personne capable d’avoir un enfant et d’être père, c’est pas un reproche, c’est juste qu’il y a des gens comme ça. Ceci dit, en ce qui me concerne, je pense qu’il sera capable de s’attacher au petit Eddy, même s’il n’est pas son fils. Même, ce sera peut-être d’autant plus simple pour lui que le petit Eddy n’est pas son fils, justement, mais je ne vais pas rentrer dans ce genre de détails, je doute fort que ce soit la meilleure des idées. Je veux ajouter quelque chose, mais à ce moment-là, le tintement de la clochette m’annonce la venue d’un nouveau client, que je salue avec convivialité et professionnalisme (qu’est-ce que vous voulez, je suis un nouvel homme, un vrai pro, eh oui).
-Je suis désolé, le devoir m’appelle. Qu’est-ce que tu dirais de passer nous voir, avec Pénélope, un de ces soirs ? C’est une bonne idée, non ?
Comme c’est adulte, comme invitation ! Mais ça vient du cœur.
-En tout cas, ça m’a fait plaisir de te voir.
J’aurais bien continué cette conversation qui clairement me stimule bien plus que les tâches à venir (j’aime mon boulot, mais il y a des limites), mais je suis encore à l’essai, je n’ai pas droit à l’erreur, alors j’ai plutôt intérêt à être irréprochable.
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#Sujet: Re: On ne choisit pas sa famille, on choisit ses amis (Steve)
On ne choisit pas sa famille, on choisit ses amis (Steve)