En ce 5 décembre... Ce soir-là, alors que la neige tombait sans faire de bruit dans un petit village éloigné, ma mère me mit au monde. Sans grandes douleurs, sans vraiment de bruits. Je pleurais en poussant mon premier cri et déjà mon père qui avait été à peine présent durant l'accouchement avait quitter la pièce. Je passais mon enfance dans la maison familiale. Je ne pus pas profiter de l'amour de mon père. Celui-ci était absent régulièrement, et souvent ne m'adressait que des paroles froides voir glaciales. Vers l'âge de 6 ans, ces paroles étaient du genre : "Ombelline, venez ici" , il me demandait de venir pour me présenter à des gens importants selon lui. Je les entendais parler d' "union", de "lien", de "mariage". Je n'avais pas l'âge de comprendre et de plus, je ne savais même pas de quoi ils parlaient. Mais je profitais de tous ses petits moments avec lui, si court furent-ils.
Ma mère quant à elle ... Elle essayait de m'apporter de l'amour pour deux. Derrière le dos de mon père, elle m'achetait des poupées, des livres qui racontaient de belles histoires... Elle essayait d'adoucir l'éducation stricte de mon père. Le soir, souvent, elle venait me raconter une histoire. Puis lorsque ses lèvres se posaient sur mon front, il m'arrivait de sentir une larme tomber dans mes cheveux. Elle était souvent triste aussi, mais tachait de le cacher.
Je n'eu pas vraiment d'ami et la plupart des enfants que je côtoyais avec ma famille étaient hautains et souvent mauvais.. Je n'aimais pas ce genre de personne, mais plus je grandissais et plus je me rendais compte que mes parents eux ne fréquentaient que ce genre de personne.
J'ai un peu plus tard reçu ma lettre pour Poudlard. J'étais excité à l'idée de pouvoir enfin rencontrer des camarades, apprendre et avoir ma baguette magique. Je fis les achats avec ma mère et lorsque le train parti pour l'école, il n'y avait que ma mère sur le quai.
Le choixpeau avait eu une remarque un peu mystérieuse pour moi. Il hésitait. "Hum... Courageuse comme les femmes de ta famille, tu mériterais d'aller comme elle a Gryffondor, mais .. La persévérance et la soif d'en savoir plus.. Serdaigle pourrait aussi t'aller à ravir... SERDAIGLE ! "
Je ne compris pas sa phrase. Ma mère et mon père étaient des Serpentards.. Et à ma connaissance, aucune fille n'avait été à Gryffondor. Je chassais cette idée, et rejoignis mes camarades.
Je ne mis pas longtemps à me faire des amies. Et étant une vraie boule d'énergie, je rejoignis en troisième année l'équipe de quidditch en temps que poursuiveuse. J'étais studieuse, surtout passionnée par la botanique. J'aimais l'odeur de la terre humide, et des plantes coupés. Même si mon cours sur les mandragores fut très compliqué.
Au fil des années, je deviens une jeune femme lumineuse et détestais rentrer à la maison. Mes vacances d'été étaient les seuls où je rentrais. Je passais les autres au château. J'obtiens mes diplômes et j'espérais pouvoir avoir un jour un poste en tant que professeur de botanique, ou bien devenir herboriste. Mais malheureusement, l'année n'était pas finie que je reçus une lettre qui fit changer mes plans. La seule lettre de mon père tout du long de ma scolarité. Il m'annonçait qu'il avait convenu à un accord favorable pour ma future situation. Il avait trouvé un mari digne de notre famille pour moi. Je n'avais pas lu le nom ni la fin de la lettre. J'avais déchiré cette lettre puis avais pris une décision compliqué qui me faisait peur. Je ne rentrerais pas chez mes parents. Plus jamais. Je n'épouserais pas un homme dont je n'étais pas amoureuse.
J'avais essayé de trouver un petit boulot pour payer la chambre d'hôtel que j'avais prise, et malgré ma maladresse, les patrons des trois balais avaient accepter de me prendre pour être serveuse et aider à l'hôtel. Je les remercierais jamais assez. Je n'étais pas encore professeur, ou herboriste, mais au moins j'avais un toit et ici, on m'appréciait, et surtout le principal, on ne me marierait pas de force.