Il n'y a pas de malentendus, il n'y a que des malentendants. (Faustine)
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Charlus Potter
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#Sujet: Il n'y a pas de malentendus, il n'y a que des malentendants. (Faustine) Dim 6 Déc - 0:10
Il n'y a pas de malentendus, il n'y a que des malentendants.
Charlus avait encore un peu de mal à réellement descendre de son petit nuage. Enfin, de l’euphorie étrange qu’il ressentait concernant la grossesse de Dorea. Évidemment, il l’avait attendu avec tellement d’impatience, il ne pouvait en être qu’heureux. Mais quand ils avaient commencé les démarches pour adopter Rhian et Cenlyn, Charlus s’était fait une raison sur le fait que son épouse allait avoir besoin d’encore plus de temps avant d’accepter d’avoir des enfants. Et puis finalement elle était enceinte et en prime, elle était enceinte de jumeaux. C’était énorme, et Charlus avait encore un peu de mal à réaliser, même si les mois passaient et que forcément, l’échéance arrivait à grand pas quand même.
Cela dit, grossesse ou pas grossesse, Charlus avait en prime énormément de travail. C’était que mine de rien, la situation actuelle au ministère était un peu complexe. Même, on pouvait clairement le dire, c’était la merde. Et encore, le domaine de Charlus n’était pas le plus touché. On ne remettait pas vraiment en cause le magenmagot, qui rendait des jugements, le souci était que ces jugements n’étaient pas respectés. Et qu’à présent, une partie des prisonniers de la prison en plus était en fuite. C’était la folie donc et Charlus se disait que le jugement pour l’adoption de son neveu et de sa nièce allait sans doute être repoussé à plus tard. Ce qui était compréhensible bien sûr, mais à choisir, Charlus aimerait bien régler quand même tout cela. Parce qu’il savait qu’il allait gagner, c’était évident, ils mettaient tout en œuvre pour gagner en même temps.
En attendant, le jeune homme devait prendre juste son mal en patience et il ne lésinait pas sur le travail. Il aimerait bien être présent un peu plus pour Dorea au vu de la situation, mais il ne pouvait pas mettre de côté son travail. Il s’y trouvait d’ailleurs, ils enchainaient un peu les procès en ce moment. Parce que des sorciers faisaient n’importe quoi en ce moment, parce que certains prisonniers qui avaient pris la fuite s’étaient fait vite rattraper. En soit, ces affaires là avaient au moins le mérite d’aller plus vite. La plupart était condamné à des peines plus lourde pour la peine. Le jeune homme profitait d’une pause, rapide, dans le couloir alors qu’ils attendaient la venue du prochain sorcier qui allait être emmené devant les juges. Charlus adorait son travail, mais il aimerait vraiment pouvoir retrouver son épouse. Mais non, il était là. Et en prime, il croisa Faustine Crivey.
« Oh Faustine. Ça faisait longtemps. » Oui, très longtemps, Charlus ne prenait pas spécialement la peine de croiser son ancienne camarade d’école. Parce qu’il n’était pas vraiment à l’aise avec ce qui avait pu arriver dans leur « jeunesse ». Enfin, c’était de l’histoire ancienne non ? Faustine devait en pincer pour lui à l’époque, mais ça ne devait plus être le cas maintenant, ils avaient bien grandi depuis. « Tu es venues assister au prochain procès ? » Oui, il préférait parler travail, c’était mieux.
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Faustine Crivey
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#Sujet: Re: Il n'y a pas de malentendus, il n'y a que des malentendants. (Faustine) Dim 6 Déc - 9:06
Il n'y a pas de malentendus, il n'y a que des malentendants.
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austine avait les tribunaux en horreur. Elle aurait du mal à expliquer concrètement d'où lui venait cette répulsion, mais elle était là, bien présente. La manière dont le magenmagot était agencé, cet espèce de pugilat en règles, la mettaient mal à l'aise... même si les procès auxquels elle assistait concernaient généralement des individus qui l'avaient largement mérité, elle avait le sentiment que l'on vilipendait sur la place publique, d'une façon déshonorante... Comme trop souvent, l'empathie exacerbée de Faustine jouait en la défaveur de l'Auror. Elle avait tendance à se mettre à la place des criminels sur lesquels elle enquêtait, que ce soit au moment où ils commettaient leurs crimes, ou au moment où ils subissaient leur sentence. Alors, même en sachant toutes les atrocités qu'ils avaient faites, elle avait du mal à demeurer impassible.
Mais cela faisait malheureusement partie du métier, et elle ne pouvait pas y échapper. Quand on faisait partie du bureau des Aurors, on était bien souvent appelé à témoigner, et Faustine ne faisait pas exception. Vraiment tout sauf impatiente de passer à la barre, elle était relativement nerveuse. D'autant plus nerveuse qu'elle n'était pas franchement dans son assiette ces derniers temps. Ce sentiment d'être scrutée, épiée, cette crainte de son ombre, cette crainte d'elle-même, la fatigue, l'accumulation... aucune des conditions n'était réunie pour l'aider à appréhender sereinement un exercice qui, même quand elle était au mieux de ses compétences, restait difficile pour elle. S'exprimer en public n'était pas son fort, il faut dire. Faire quoi que ce soit en public n'était pas son fort, en vérité.
Alors qu'elle attendait l'heure du procès auquel elle devait assister en se rongeant très soigneusement les ongles, elle entendit une voix relativement familière qui la ramena à la réalité. Charlus Potter. Merde. Si Faustine n'avait rien contre lui (elle le trouvait même relativement sympathique), elle n'était clairement jamais à l'aise en sa compagnie. Elle avait eu l'absurde idée, à l'époque, de prétendre auprès de ses parents que Charlus et elle étaient amis. Elle pensait que les chances qu'ils se croisent un jour étaient infinitésimales. Mais c'était arrivé, et ce qui n'était qu'un prétexte à calmer les inquiétudes de ses géniteurs était devenu beaucoup plus... gênant. C'était de l'histoire ancienne, mais elle osait à peine croiser le regard de Charlus. Il devait s'imaginer des scénarios aussi ridicules qu'embarrassants à son sujet. Malgré tout, elle prit sur elle.
-Bonjour Charlus. Oui, je dois témoigner sur le procès Milwood. Je suppose que tu en seras aussi, du coup ?
Elle se le serait bien épargnée. Témoigner sous regard de relatifs inconnus, c'était déjà beaucoup pour elle. Mais elle préférerait ne pas avoir à s'exprimer en présence de Charlus. Mais ce n'était pas son choix.
-Tu vas bien ? ajouta-t-elle quand même, par pure politesse.
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Charlus Potter
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#Sujet: Re: Il n'y a pas de malentendus, il n'y a que des malentendants. (Faustine) Dim 29 Aoû - 12:33
Il n'y a pas de malentendus, il n'y a que des malentendants.
En soit, il n’y avait aucune raison de ressentir la moindre gêne dans cette situation. Ce qui était arrivé autrefois était vieux maintenant, ça faisait quand même quelques années à présent. Il n’y avait donc aucune raison de se retrouver gêné de quoi que ce soit, ils avaient largement tourné la page. Même si en soit, pour Charlus il n’y avait pas spécialement eu de page à tourner, parce que de son côté il n’y avait eu aucune page. Elle était simplement une connaissance de l’école de magie, comme tant d’autre, qu’il avait à peine croisé, mais avec qui il avait peut-être parlé une ou deux fois. Bon, elle de son côté, elle avait du clairement en pincer pour lui – parce qu’en fait, Charlus ne comprenait pas pourquoi elle aurait menti à son sujet –, et c’était ça qui était plus gênant. Mais ils n’étaient que des adolescents à cette époque, ça faisait quand même des années qu’ils avaient quitté Poudlard et la vie avait avancé.
Et puis, ils se trouvaient ici d’une manière professionnelle tous les deux. Faustine lui apprit qu’elle devait témoigner pour le procès de Mildwood. Ce n’était guère étonnant, il était même plutôt récurant que les Aurors prennent la peine de témoigner lors des procès afin d’apporter les éléments qu’ils avaient découvert, quand bien même ces éléments étaient bien souvent dans le dossier. Mais il était toujours important d’avoir les témoignages. Enfin, certain de ses confrères ne devaient pas penser de cette façon, mais Charlus voyait les choses ainsi.
« Oui j’y suis également. » Répondit-il simplement.
En soit, il n’avait pas grand-chose d’autre à dire sur la situation. Ils faisaient tous les deux leur travail. Ça aurait pu s’arrêter là, mais Faustine lui demanda comment il allait. Bon, en même temps, si elle ne l’avait pas fait, Charlus l’aurait sans doute fait de son côté par politesse, parce qu’il fallait quand même avoir un peu de sociabilité dans ce monde.
« Eh bien écoute, je me porte plutôt bien. Fatigué un peu, avec tout le travail qu’on a. » Les procès s’enchainaient en ce moment, mais ça c’était parce que la situation du pays était critique. « Et mon épouse qui est enceinte aussi, on attend des jumeaux pour bientôt. » Il avait besoin de dire autant de détails ? Pas forcément, mais c’était juste histoire de dire. Au cas où qu’il y ait encore un quiproquo. Sans doute pas, mais en même temps… eh bien, il ne lui semblait pas que Faustine soit mariée. « Et toi, tu vas bien ? Je suppose que ça doit aussi être compliqué au bureau des Aurors en ce moment. »
Tous les derniers événements touchaient le gouvernement en entier, mais il fallait quand même reconnaître que le bureau des Aurors était en ébullition. Avec en prime leur ancien directeur qui était mis en cause, ça n’aidait pas vraiment.
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Faustine Crivey
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#Sujet: Re: Il n'y a pas de malentendus, il n'y a que des malentendants. (Faustine) Dim 29 Aoû - 12:56
Il n'y a pas de malentendus, il n'y a que des malentendants.
F
austine se contenta de hocher la tête avec un fin sourire, plus pour la forme qu'autre chose, quand Charlus lui apprit assister au procès Milwood. Ce n'était pas comme s'il y avait grand-chose de plus à en dire, surtout tant que le procès en question n'aurait pas encore lieu. Ils étaient tenus par leur profession de ne pas discuter de l'affaire tant qu'elle n'avait pas été présentée à la cour, et même là, leurs opinions personnelles n'avaient pas à influer sur cette situation.
La jeune femme n'avait dans tous les cas pas envie de discuter de la situation, ce ne serait pas bon pour elle. Elle avait déjà préparé tout le discours qu'elle tiendrait une fois appelée à la barre, et elle n'avait pas l'intention d'en dévier d'un iota. Ce genre de situations la rendaient toujours particulièrement nerveuse, elle ne comptait pas en rajouter. En fait, parler de tout et de rien avec Charlus serait d'autant plus une bonne chose : cela lui permettrait, de son côté, de se focaliser sur autre chose afin d'oublier sa propre nervosité, ce qui était tout sauf un moindre luxe.
Elle se focalisa donc sur la réponse de Charlus, qui lui apprit être fatigué et surchargé de travail. C'était une chose que Faustine comprenait parfaitement. Ils avaient, chacun à leur manière, des métiers particulièrement stressants et exigeants, qui d'une manière ou d'une autre empiétaient forcément sur leur moral, qu'ils le veuillent ou non. Mais malgré tout, les choses semblaient aller bien, et pour cause, d'un point de vue personnel, Faustine découvrait que les nouvelles étaient bonnes - enfin, question de point de vue -, proches d'exceptionnelles, en réalité.
-Oh, je l'ignorais ! Félicitations à vous ! Tu feras un père exceptionnel, je n'en doute pas un seul instant, dit-elle avec le sourire de circonstance.
En vérité, ces nouvelles de grossesse la laissaient relativement de marbre, elle n'avait pas d'opinion très forte concernant les enfants si ce n'est qu'elle n'en voulait pas elle-même. Ceci dit, ça avait le mérite de noyer le poisson et de dissiper un tant soit peu une situation qui l'embarrassait par bien des aspects, qu'elle le veuille ou non.
-Tu supposes bien, on est sur tous les fronts en même temps, et on manque de moyens et d'effectifs pour être aussi efficaces qu'on le voudrait. Enfin, ça a le mérite de m'occuper. Ce n'était pas comme si j'avais une vie personnelle très chargée en ce qui me concerne.
Ce qui n'était pas du tout une manière pour elle de rechercher la sympathie de son interlocuteur, vraiment pas, juste parce que c'était un fait, et un fait dont elle ne voyait pas véritablement d'intérêt de se cacher, en vérité.
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Charlus Potter
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#Sujet: Re: Il n'y a pas de malentendus, il n'y a que des malentendants. (Faustine) Jeu 26 Jan - 15:58
Il n'y a pas de malentendus, il n'y a que des malentendants.
« Je te remercie. » Répondit Charlus, quand Faustine le félicita pour les nouvelles personnelles qu’il venait de lui apprendre.
Le jeune homme ne pouvait pas nier qu’il appréciait entendre quelqu’un lui dire qu’il allait faire un bon père, c’était quelque chose qui lui tenait sincèrement à cœur. Il espérait en effet être à la hauteur de ses deux enfants à naître, il avait hâte de les rencontrer, et il allait tout faire pour qu’ils aient tout ce qu’ils méritaient. On ne pouvait pas réellement savoir si on fera un bon père avant d’être mis devant le fait accomplis, Charlus espérait que ça allait être réellement le cas donc. Même si en même temps, il ne pouvait pas nier un léger malaise en entendant Faustine le complimenté. Le fait que ça vienne d’elle le mettait un peu mal à l’aise en effet, même si c’était parfaitement bête et qu’il ne devrait pas se rendre la tête de cette manière.
Autant qu’ils parlent plus du côté professionnel donc, ça lui convenait mieux. Faustine confirma qu’elle croulait sous le travail, parce qu’ils manquaient de moyens et d’effectif au sein du bureau des Aurors. Ce n’était pas une situation nouvelle, cela faisait longtemps que c’était tendu, et les derniers événements compliquaient encore plus les choses. Charlus ne savait pas s’il y avait vraiment beaucoup de solution pour ce problème, en dehors du fait d’être capable de recruter des éléments fiables pour travailler au bureau des Aurors, mais c’était là encore quelque chose de bien compliqué. Dans tous les cas, de son côté et dans sa position, on ne pouvait pas réellement dire que Charlus puisse faire quoi que ce soit.
Faustine enchaina cependant sur sa vie personnelle ensuite, justifiant le fait qu’elle pouvait très bien se consacrer corps et âme à son travail, puisque sa vie personnelle était loin d’être chargée, ainsi donc le travaille lui permettait de s’occuper. C’était bien ce que l’impression lui donnait, il ne lui semblait pas que Faustine se soit mariée. Ce qui ne signifiait pas en vérité qu’elle n’avait pas de vie sentimentale. Ce qui ne le regardait pas du tout en vérité, ça ne le concernait pas un seul instant et en même temps, Charlus fut bien incapable de se retenir de poursuivre sur ce sujet.
« Tu n’as… tu n’as personne dans ta vie ? »
Peut-être qu’elle avait eu ? Peut-être qu’elle avait en vérité mais que la personne était occupée ? Ce qui ne regardait pas Charlus en vérité et en même temps, l’homme ne pouvait pas s’empêcher d’espérer qu’elle avait quand même quelqu’un, ou eu quelqu’un. C’était bête, mais il restait campé sur la situation d’autrefois, persuadé qu’elle avait eu le béguin pour lui et qu’elle n’avait jamais vraiment osé le lui avouer, préférant s’inventer il ne savait quelle histoire. Alors il aimerait bien qu’elle ait vraiment tourné la page, même si ça ne changeait rien de son côté et que si elle devait ressentir quoi que ce soit, ça ne remettait pas en cause sa vie à lui. Mais quand même, il aimerait bien qu’elle l’ait fait.
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Faustine Crivey
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#Sujet: Re: Il n'y a pas de malentendus, il n'y a que des malentendants. (Faustine) Sam 28 Jan - 9:35
Il n'y a pas de malentendus, il n'y a que des malentendants.
F
austine afficha une grimace légère mais perceptible quand son interlocuteur lui posa cette question qu'elle n'avait pas la moindre envie d'entendre, et pour cause, elle n'aimait pas s'épancher sur sa vie privée, vraiment pas, d'autant plus qu'il n'y avait rien à en dire. A son âge, la question se posait de plus en plus, sans doute parce que l'on attendait d'elle qu'elle se marie et fasse une ribambelle de marmots, tout comme n'importe quelle jeune femme entre deux âges, pour le dire sans élégance. Certes, mais Faustine ne l'entendait pas de cette oreille.
Elle ne trouvait aucun intérêt à une vie maritale, encore moins à une vie familiale, et elle savait pertinemment, par ailleurs, qu'elle ne parviendrait absolument pas à supporter de partager sa sphère privée avec quelqu'un d'autre. Elle avait une conscience suffisamment claire de ses limites et de son instabilité pour cela. Elle ne serait jamais capable de se mêler à aucun humain de manière naturelle, et puisque personne n'aurait l'idée absurde de vouloir la marier, elle était bien partie pour se coltiner une réputation de vieille fille, ce qui en soi ne la dérangeait pas. Elle avait déjà le chat pour compléter le tableau, après tout.
-Personne, non, répondit donc posément Faustine sans faire mine du contraire quand son interlocuteur lui posa la question.
N'avoir personne dans sa vie, ce n'était peut-être pas tout à fait vrai. Personne n'occupait son domicile ou son lit, mais il y avait bien un homme pour accaparer très sûrement la moindre de ses pensées. Faustine détestait devoir l'admettre, mais c'était malgré tout un fait... Faustine pensait bien trop souvent à Jester pour que cela puisse être considéré comme tout à fait innocent. Elle s'imaginait bien trop souvent des scénarios qui éluderaient sa part d'obscurité, en négligeant le fait - pourtant avéré - que c'était cette part d'obscurité qui l'attirait tant chez lui. S'il devait y avoir un homme dans sa vie, c'était lui, mais puisqu'elle ne devait ni ne pouvait lui faire la moindre place dans un quotidien qui de toute manière n'aurait pas supporté d'être à ce point bouleversé et éprouvé, c'était bien sûr hors de question.
-Je ne suis pas faite pour ce genre de choses, ajouta-t-elle évasivement.
Même si elle s'attendait à ce qu'on lui argue le contraire, lui précisant qu'elle n'aurait que ses yeux pour pleurer quand elle se laisserait rattraper par allez savoir quel présumé instinct maternel qu'elle ne ressentait pas du tout, et ne pensait pas franchement ressentir un jour. Oui, pour elle, c'était clair et acté : elle n'était pas faite pour ce genre de choses, point, fin de l'histoire, nul besoin d'en discuter plus longuement... Mais dans les faits... Les faits étaient toujours plus compliqués.
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#Sujet: Re: Il n'y a pas de malentendus, il n'y a que des malentendants. (Faustine)
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