Rudolf est né à Stuttgart, de l'heureuse union d'un père moldu et d'une mère sorcière. Enfant unique, né après de multiples tentatives infructueuses et plusieurs fausses couches, Rudolf a été immédiatement adoré et chouchouté par ses parents. Enfant roi, il n'a jamais manqué de rien et, bien évidemment, il a également fini par croire que tout lui était dû. Il mena une enfance des plus heureuses, en parfait enfant pourri gâté. Il se découvrit dès son plus jeune âge une passion dévorante pour le Quidditch, que M. et Mme Brand n'oublièrent jamais d'encourager dès l'instant où le garçon manifesta ses premiers signes de magie. Il reçut son premier balai à l'âge de sept ans, et passa presque toute son enfance à voler. Dans son esprit, c'était clair et net : il deviendrait joueur de Quidditch professionnel. Un rêve d'enfant comme beaucoup d'autres ont pu en nourrir au cours de leur existence... mais qui se mua en ambition dévorante, qui ne devait jamais le lâcher après lors et le porter tout au long de son existence.

Quand il eut l'âge de onze ans, Rudolf fut scolarisé à Beauxbâtons, comme sa mère avant lui. Il y mena une scolarité en dent de scie. Elève peu appliqué s'il en est, il ne brillait certainement pas par ses résultats scolaires, en revanche, il se distingua bien vite par ses compétences au Quidditch en devenant le capitaine de son équipe scolaire. Il ne prenait pas la peine de se montrer assidu dans les autres matières. Il savait précisément ce qu'il voulait, et ce qu'il voulait, eh bien, c'était exceller dans son sport de prédilection. Ce dont on lui donna très vite l'opportunité.

Après la fin de ses études, il fut accepté dans une petite équipe régionale, puis gravit progressivement les échelons jusqu'à obtenir le poste de poursuiveur dans l'équipe des busards de Heidelberg, dont il devint ensuite capitaine. Bien que très attaché à son pays d'origine, la guerre l'obligea à fuir avec ses parents le régime nazi et  les Brand se réfugièrent à Londres afin de réchapper au maximum aux horreurs de la guerre. Rôdé par plusieurs matchs en national, Rudolf maîtrise parfaitement l'anglais, il n'a pas été difficile pour lui, en conséquence, de dépasser la barrière de la langue. Le plus difficile est de continuer de gérer son équipe à distance, ce qu'il n'oublie jamais de faire malgré tout. Sa carrière et les nombreux matchs menés par son équipe font qu'il quitte très régulièrement l'Allemagne et l'Angleterre pour d'autres régions quoi qu'il en soit.

A ce jour, accaparé par sa carrière, il vit toujours chez ses parents, et ne cherche pas à se fixer, il faut dire que ses tentatives en la matière, notamment avec Gwendolyn, sa belle rivale des Harpies de holyhead, n'ont pas été un franc succès.