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 Dans une famille on est tous tributaire les uns des autres. Le malheur de l'un fait le malheur de tous. (Henry)

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Esther Fitz
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Message#Sujet: Dans une famille on est tous tributaire les uns des autres. Le malheur de l'un fait le malheur de tous. (Henry)   Dans une famille on est tous tributaire les uns des autres. Le malheur de l'un fait le malheur de tous. (Henry) Icon_minitimeMer 11 Avr - 17:17

Dans une famille on est tous tributaire les uns des autres. Le malheur de l'un fait le malheur de tous.
Elle ne savait même pas au fond ce qu’elle faisait vraiment là, pourquoi elle avait pris la décision de venir jusqu’ici, au vu des circonstances. Ce n’était clairement pas une bonne idée, mais en ce moment, Esther ne faisait pas que des « bonnes » choses. Elle avait commencé par se rendre au bureau des Aurors, parce qu’elle avait eu le besoin de découvrir un peu l’endroit où travaillait sa fille, sans savoir si au final, ça l’avait aidé. Sans doute pas, parce qu’en réalité, la seule chose qui pourrait vraiment la soulager, ça serait de pouvoir retrouver Pomona, mais c’était évidemment quelque chose d’impossible, puisque sa fille était morte. Alors non, ça n’allait pas l’aider, mais elle le faisait quand même. C’était peut-être mieux que de simplement rester chez elle sans bouger, sans rien faire de ses journées. Même si Esther se doutait que Bradley préfèrerait que son épouse reste chez eux plutôt que de se rendre chez son frère.

Esther en réalité ne connaissait vraiment pas Henry. Quand elle avait rencontré Bradley – enfin, quand leurs attentions s’étaient retrouvées, parce qu’ils s’étaient déjà croisés à Poudlard sans vraiment se voir – les frères étaient déjà en froids. Forcément, la sorcière s’était rangée du côté de son époux, parce qu’elle n’avait aucune raison de faire autrement. Esther n’avait eu aucune raison de chercher à en savoir plus sur son beau-frère, à chercher à l’apprécier ou quoi que ce soit. Et encore, maintenant, elle avait moins envie de l’apprécier puisqu’il était celui qui avait donné la possibilité à sa fille de quitter sa famille, qui lui avait mis ces idées dans sa tête. Henry était donc forcément responsable de la mort de Pomona, du moins en partie. Parce que Esther ne pouvait pas s’empêcher de considérer que son mari aurait du faire quelque chose pour empêcher leur fille de continuer comme elle faisait et s’il avait fait quelque chose, elle serait peut-être encore en vie. Alors, pourquoi était-elle ici ? Elle n’en savait rien, mais elle se trouvait bel et bien devant la porte de l’appartement de l’écrivain, celui où Pomona vivait autrefois. Esther sentit son cœur se serrer à cette idée. Ça lui faisait mal de se dire que sa fille avait vécu derrière cette porte pendant ces derniers mois, parce qu’elle ne voulait plus d’eux et… qu’elle avait fait avec. Elle n’avait rien fait non plus de son côté pour la faire revenir à la maison. Elle resta quelques secondes devant la porte sans rien faire, se disant qu’elle faisait vraiment une erreur. Mais elle avait besoin de savoir un plus comment était la vie de Pomona, de se raccrocher à quelque chose. Sans doute à tort sans doute, mais elle ne pouvait pas s’en empêcher. Et heureusement que Bradley ne savait pas qu’elle était là.

D’ailleurs ce fut en pensant à son mari que Esther se décida finalement à frapper à cette porte. Plus précisément, en pensant à Bradley en train de ranger les affaires de leur fille.
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Henry Fitz
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Message#Sujet: Re: Dans une famille on est tous tributaire les uns des autres. Le malheur de l'un fait le malheur de tous. (Henry)   Dans une famille on est tous tributaire les uns des autres. Le malheur de l'un fait le malheur de tous. (Henry) Icon_minitimeVen 13 Avr - 15:05





 

Esther & Henry

“ Dans une famille on est tous tributaire les uns des autres. Le malheur de l'un fait le malheur de tous.
L'
appartement me semble toujours aussi vide, comme s'il serait pour toujours dénué d'âme, ou du moins jusqu'à ce que l'innocence de Pomona soit établie et qu'elle puisse revenir chez elle (parce que ici, c'est son appartement bien plus que le mien). Mais il y a du changement. Et je ne parle pas seulement de toutes les mesures de sécurité que j'ai prises pour éviter la visite surprise d'un nouveau mage noir. Je parviens mieux à m'approprier les lieux, parce que j'ai un but, un vrai, et parce que je sais que je me contente de garder la place au chaud le temps que Pomona puisse revenir sur le devant de la scène.

J'ai laissé tomber mes projets de voyage, j'ai pris de nouvelles décisions, et je regrette un peu de me réveiller aussi tard, parce que je ne peux pas m'empêcher de me dire que si je l'avais fait un peu plus tôt, j'aurais peut-être pu éviter aux événements de s'emballer. Ou pas. Il est de toute façon trop tard. Alors il vaut mieux faire du mieux qu'on peut avec ce qui nous reste. Je suis assis à mon bureau. J'écris. Il y a un moment que ce n'était pas arrivé, ça fait du bien, et ça me revient naturellement. D'autant plus que je sais pourquoi et pour qui j'écris. Je n'ai plus besoin de m'évader vers des destinations exotiques pour fonder mon imaginaire. Pour une fois, je vais m'ancrer dans la vie bien réelle, et je pense que c'est une bonne chose. Concentré sur mon travail, je manque de sursauter quand on frappe à ma porte. Personne ne vient jamais me rendre visite (ou bien c'est au beau milieu de la nuit quand on imagine que je ne suis pas chez moi) et je ne sais pas à quoi m'attendre. Et ce qui est sûr, c'est que je ne risquais pas de m'attendre à la personne qui se trouvait de l'autre côté de la porte.

-Esther ? Qu'est-ce que tu viens faire ici ?

On fait meilleur accueil, mais en même temps, je suis totalement pris au dépourvu. Esther est ma belle-soeur, et pour les très rares occasions que nous avons eu de parler, nous avons très vite pu en conclure que nous ne serions jamais les meilleurs amis du monde. Et pourtant, elle est là, face à moi... Je ne comprends pas.




         
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Message#Sujet: Re: Dans une famille on est tous tributaire les uns des autres. Le malheur de l'un fait le malheur de tous. (Henry)   Dans une famille on est tous tributaire les uns des autres. Le malheur de l'un fait le malheur de tous. (Henry) Icon_minitimeMar 19 Juin - 16:27

Dans une famille on est tous tributaire les uns des autres. Le malheur de l'un fait le malheur de tous.
À peine Esther avait frappé à cette porte qu’elle avait eu envie de revenir en arrière. D’ailleurs, elle ne put s’empêcher de se dire qu’elle pouvait très bien décider de s’éloigner, avant que Henry n’ouvre la porte. Mais elle ne le fit pas, elle attendit, le cœur battant, et la porte s’ouvrit sur son beau-frère. Ce dernier ne manqua pas d’être surpris, ce qui n’étonna pas spécialement Esther. Il n’y avait aucune raison qu’il ne soit pas surpris au vu de la situation, parce qu’il n’y avait aucune raison normalement qu’elle se retrouve devant la porte de l’appartement de Henry. Cet endroit où avait vécu pendant les derniers mois de sa vie Pomona… Cette pensée serra de nouveau son cœur, elle savait bien qu’elle ne devait pas craquer, mais c’était d’autant plus difficile qu’elle était là, devant son beau-frère qui avait eu l’occasion de passer du temps avec sa fille alors qu’elle ne l’avait pas vu depuis si longtemps. Et qu’elle n’allait plus la voir maintenant, parce qu’elle n’était plus qu’une coquille vide dans la prison des sorciers. Elle ne devait pas se préoccuper de cela, penser à tout cela, mais en même temps comment faire autrement alors qu’elle se trouvait devant le frère de Bradley.

Qu’est-ce qu’elle venait faire ici ? Esther se posait elle-même la question, ne sachant pas du tout si c’était une bonne idée ou non. Mais maintenant qu’elle se retrouvait devant Henry, elle ne pouvait pas reculer maintenant. Elle ne pouvait pas faire comme si de rien n’était et rebrousser chemin. Alors, elle devait se lancer.

« Bonjour Henry. »
Prit-elle tout de même la peine de saluer son beau-frère, quand bien même Esther n’avait pas toujours parlé aussi gentiment à l’homme. Parce que oui, elle ne le portait pas dans son cœur normalement. Et encore maintenant, en réalité, on ne pouvait pas nier qu’elle n’était pas vraiment objective concernant son beau-frère. Même sans le connaître, elle avait décidé de se ranger du côté de son époux ce qui était normal, ce qui devrait être le cas encore maintenant. Et en un sens, ça l’était encore un peu, mais les événements allaient forcément changer la situation. « Je ne te dérange pas ? » Demanda-t-elle, parce qu’elle n’avait évidemment pas prévenu son interlocuteur de sa visite (en grande partie parce qu’elle ne pensait pas qu’elle viendrait réellement, qu’elle ne pouvait pas le prévenir). « J’aimerais bien pouvoir… discuter un peu avec toi. »

C’était vraiment bizarre comme phrase, elle ne pensait pas qu’elle lui dirait ça un jour. Mais la jeune femme avait envie de discuter avec Henry, elle avait besoin de parler avec son beau-frère de sa fille. Elle ne savait pas exactement ce que ça allait faire, si ça allait l’aider ou non, mais dans tous les cas elle avait besoin de cette discussion. Si l’homme la lui permettait. Il avait de bonne raison de se contenter de faire la porte, de ne pas accepter de lui parler. Mais elle espérait qu’il allait le faire.
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Message#Sujet: Re: Dans une famille on est tous tributaire les uns des autres. Le malheur de l'un fait le malheur de tous. (Henry)   Dans une famille on est tous tributaire les uns des autres. Le malheur de l'un fait le malheur de tous. (Henry) Icon_minitimeVen 22 Juin - 12:17





  

Esther & Henry

“ Dans une famille on est tous tributaire les uns des autres. Le malheur de l'un fait le malheur de tous.
 ”
E
sther semble mal à l'aise. Il y a de quoi, en même temps. Prétendre que nos rapports ont un jour été cordiaux serait mentir de manière éhontée. Je ne peux même pas vraiment la blâmer pour cela, si ce n'est de ne s'être fiée qu'au jugement de son époux. Je me doute que Bradley n'a jamais dû lui parler de moi qu'en des termes très colorés, il y avait peu de chances, à partir de là, que nous trouvions vraiment un terrain d'entente, à moin que quelqu'un ne prenne la peine de le défricher pour nous. Et je me demande si ce n'est pas ce qui s'est passé. Je pourrais bien l'envoyer balader, mais je n'ai pas vraiment de raisons de le faire, ou bien je n'agirais pas, moi non plus, de façon très éclairé. Esther a eu le courage de mettre sa fierté de côté et de frapper à ma porte, je me doute que cela a tout de même dû lui demander un certain effort. Je ne me vois pas saper cet effort sous prétexte de vieilles rancoeurs que les circonstances rendent un peu... inutiles, au fond. Car si elle est là, c'est sûrement pour une raison bien précise, et je pense savoir laquelle.

-Entre, je t'en prie
, je lui propose en me décalant pour la laisser passer le pas de la porte.

Elle ne me dérange dans rien d'important, et sa présence est en soi suffisamment exceptionnelle et intrigante pour que je prenne la peine d'entendre ce qu'elle a à me dire exactement, comme dit, je me doute de ce autour de quoi notre conversation va graviter (ça semble évident), mais je ne saurais pas dire où cela va nous mener très précisément. Là-dessus, ce sera à elle de m'aiguiller. Je l'invite à prendre place sur un des fauteuils du salon avant de moi-même prendre place.

-Je suppose que tu veux me parler de Pomona.

Je ne vois pas de quoi il pourrait s'agir d'autre. C'est le plus logique. Ou bien elle souhaiterait me parler de Bradley, mais j'en doute fort. Il faudrait pour cela que je daigne exister à ses yeux, et je sais que ce n'est plus le cas depuis bien longtemps.

 


          
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Message#Sujet: Re: Dans une famille on est tous tributaire les uns des autres. Le malheur de l'un fait le malheur de tous. (Henry)   Dans une famille on est tous tributaire les uns des autres. Le malheur de l'un fait le malheur de tous. (Henry) Icon_minitimeVen 31 Aoû - 12:58

Dans une famille on est tous tributaire les uns des autres. Le malheur de l'un fait le malheur de tous.
Quand Henry se décale de devant la porte afin de laisser entrer Esther, celle ci ne manque pas d'être soulagée. C'était sans doute bête, mais elle ne pouvait pas s'empêcher de se dire que son beau-frère avait toute les raisons du monde de ne pas la laisser rentrer, de ne pas lui parler tout simplement. Esther ne connaissait pas beaucoup Henry par la force des choses, parce qu'elle ne l'avait pas croisé souvent. Elle ne savait de son beau frère que ce que son époux lui avait dit, concrètement, et il était évident que ce n'était jamais très glorieux. Bradley n'avait pas de respect pour son frère, sans grande surprise. Est-ce qu'il ne l'aimait pas ? Souvent Esther se posait la question, mais elle se disait que son époux devait quand même aimer son frère et que justement, le fait qu'il ne soit pas à son image était douloureux. Comme pour Pomona. Oui c'était justement ça. Pomona avait beaucoup trop suivi le même chemin que son oncle et c'était pour cela qu'elle n'avait plus de place dans leur famille. Mais Esther ne manquait pas de le regretter maintenant.

La jeune femme entra donc dans l'appartement de son beau-frère, ne pouvant pas s'empêcher d'observer un peu ce qui l'entourait. Parce que dans cet appartement, sa fille y avait vécu. C'était l'endroit où elle vivait avant qu'elle ne meurt… sans doute l'endroit qui lui ressemblait plus. Esther sentit son cœur se serrer alors que Henry l’invitait a prendre place dans le salon. Elle ne pouvait pas s'empêcher d'imaginer sa fille s'installer sur ce même fauteuil, sans doute gribouiller des choses, réfléchir à d'autre et faire… Tout ce qu'elle faisait, tout simplement. Ce qu'elle faisait sans que sa mère n'en ait réellement conscience. Parce qu'elles ne se parlaient plus, parce qu'elles ne se voyaient plus, ne se comprenaient plus. Esther sentir son cœur se briser un peu plus en entendant Henry mentionner sa fille. Oui, c'était bien pour cette raison qu'elle se trouvait ici.

« Oui. » Répondit-elle dans un souffle, avant de reprendre peut être un peu trop vivement. « Bradley n'est pas au courant que je suis ici. »

Il n'avait pas besoin de le savoir en soit, il s'en doutait même peut être. Mais c’était une façon pour elle de lui présenter un drapeau blanc. Et de lui faire comprendre également qu'il fallait que son époux continue d'ignorer sa présence ici. Elle n'avait aucune envie d'avoir des secret pour Bradley, elle n'aimait pas ça du tout, mais elle ne savait que trop bien ce qu'il dirait s’il devait savoir qu'elle était venu voir son frère. Et elle n'avait aucune envie d'avoir cette conversation avec son mari. C'était sans doute horrible, mais elle ne pouvait pas s'empêcher de culpabiliser, comme si elle trompait son mari. Elle n'aimait pas ça, mais elle n'avait pas le choix.

« Tu… Tu es celui qui l'a connaissait le mieux. » le simple fait de dire ça lui arrachait le cœur. Elle ne connaissait même pas si bien que cela sa fille, alors que son beau-frère la connaissait bien. Ce n'était pas normal et pourtant, c'était ce qui était arrivé. « Je sais que ça ne sert sans doute à rien. » Parce que sa fille était morte. « Mais j'ai besoin d'en savoir un peu plus sur elle. »
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Message#Sujet: Re: Dans une famille on est tous tributaire les uns des autres. Le malheur de l'un fait le malheur de tous. (Henry)   Dans une famille on est tous tributaire les uns des autres. Le malheur de l'un fait le malheur de tous. (Henry) Icon_minitimeJeu 6 Sep - 15:38





  

Esther & Henry

“ Dans une famille on est tous tributaire les uns des autres. Le malheur de l'un fait le malheur de tous.
 ”
J
e hoche simplement la tête quand Esther m'apprend que Bradley n'est pas au courant de sa présence chez moi. Je m'en serais douté. Si Esther avait appris à son époux qu'elle venait chez moi, il ne l'aurait pas laissé faire, et j'imagine mal Bradley demander à sa femme de jouer les émissaires auprès de lui pour me rencontrer, il le ferait forcément en personne. Alors non, il n'est pas au courant... et quelque part, je dois bien l'avouer... cette pensée me plaît. La situation est trop complexe pour que je m'en réjouisse, mais l'idée que la visite d'Esther puisse mettre mon frère en rogne ne me déplaît pas. Je ne fais aucun commentaire de plus sur le sujet, je ne pense pas qu'il me soit nécessaire de préciser que je ne dirais rien à son époux et que Bradley ignorera tout de notre entretien. Je n'ai aucune raison de venir semer la discorde dans leur couple... Je me doute qu'ils en supportent suffisamment comme cela. Y compris Bradley, même s'il ne l'avouera jamais, je pense.

-Je comprends.

Pour tout dire, la démarche de mon interlocutrice me touche. Je n'ai jamais eu une grande estime d'Esther, à tort peut-être. Je n'ai jamais cherché à la connaître (mais en même temps, Bradley n'a jamais voulu me laisser la connaître non plus, au point de me refuser d'assister à leu mariage), je me suis simplement dit qu'elle ne devait pas être bien différente de Bradley, et son comportement avec Pomona, autrefois, devait achever de m'en convaincre. Seulement voilà, la femme que j'ai en face de moi n'est pas une femme froide et insensible à la situation, c'est une mère désemparée qui cherche désespérément à donner du sens à ce qu'elle pense être la mort de sa fille. Je ne peux y être insensible.

-Je ne sais pas vraiment quoi te dire...
Parler de Pomona, d'accord, mais même en occultant ce que je ne suis pas en droit de lui dire, il reste beaucoup de choses à dire. Ta fille était assez... exceptionnelle, dans son genre, tu sais.
 


          
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Message#Sujet: Re: Dans une famille on est tous tributaire les uns des autres. Le malheur de l'un fait le malheur de tous. (Henry)   Dans une famille on est tous tributaire les uns des autres. Le malheur de l'un fait le malheur de tous. (Henry) Icon_minitimeLun 12 Nov - 21:22

Dans une famille on est tous tributaire les uns des autres. Le malheur de l'un fait le malheur de tous.
Esther ne savait pas vraiment si Henry pouvait entièrement la comprendre, mais en même temps… elle était sans beaucoup de ressource en cet instant précis. La sorcière n’avait pas besoin d’entendre son beau-frère affirmer qu’il n’allait rien dire à son mari qu’elle se trouvait chez lui en cet instant précis pour parler de leur fille, parce qu’elle se doutait qu’il n’allait pas le faire. Henry était quand même bien placé pour savoir qu’il était évident qu’il ne devait pas en parler une seule seconde, que son frère qui n’était pas au courant de sa visite, n’avait aucune raison de l’être. Et maintenant, ils n’avaient donc plus qu’à parler de Pomona… plus qu’à.

Plus qu’à, ce n’était pour autant pas du tout évident. En un sens, ça n’avait rien de difficile de parler d’une personne, mais au vu de la situation, ça n’avait rien d’évident non. Esther avait le sentiment de ne pas connaître du tout sa fille, et elle se trouvait en face d’un homme qui la connaissait bien plus qu’elle. Alors qu’il n’était que son oncle, et elle était sa mère. Oui… ça prouvait bien que la situation n’était pas adéquate. Henry précisa donc qu’il ne savait pas exactement ce qu’il pouvait lui dire et Esther pouvait le comprendre, évidemment. Ce n’était pas facile, elle-même ne savait pas forcément ce qu’ils pouvaient se dire. Mais elle avait simplement besoin d’entendre parler d’elle, d’en savoir plus sur elle. Qu’elle était exceptionnelle, dans son genre, c’était quelque chose que la sorcière avait bien conscience. Même si elle n’avait pas réellement approuvé les choses ainsi autrefois.

« Oui… j’en ai bien conscience. » Et elle s’en voulait tellement. Au final, discuter ainsi de Pomona n’allait pas l’aider à se sentir mieux, à moins culpabilisé de ne pas avoir été auprès d’elle pendant tout ce temps. Mais en même temps, vu qu’elle ne risquait pas de moins culpabiliser tout court puisqu’elle se reprochait vraiment de ne pas avoir été plus proches de sa fille avant qu’elle ne disparaisse définitivement. Et elle savait bien que tout cela était de sa faute, qu’elle aurait du aller voir Pomona, faire quelque chose pour renouer le contact avec sa fille. « Je sais que je n’ai pas toujours… » Elle poussa un soupire, on pouvait même dire qu’elle n’avait jamais été une bonne mère en réalité. Elle osait croire qu’elle avait fait tout cela dans le but d’aider sa fille, mais vu comment ça c’était terminé. « Je reconnais son potentiel. » Qu’elle n’avait plus, puisqu’elle n’était plus là mais ça… « Je sais qu’elle était incroyablement intelligente et je crois bien qu’elle l’était sans doute même trop pour nous. » Pour elle et Bradley, qui avaient eu envie de la cautionner à un rôle qu’elle ne méritait pas, sans aucun doute. « Je… » Esther hésita une nouvelle fois, elle n’avait jamais eu de conversation de ce genre avec son beau-frère, elle n’avait jamais vraiment eu de conversation avec lui en fait. « Je suis contente que tu ais été là pour elle. »
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Message#Sujet: Re: Dans une famille on est tous tributaire les uns des autres. Le malheur de l'un fait le malheur de tous. (Henry)   Dans une famille on est tous tributaire les uns des autres. Le malheur de l'un fait le malheur de tous. (Henry) Icon_minitimeJeu 29 Nov - 13:20





  

Esther & Henry

“ Dans une famille on est tous tributaire les uns des autres. Le malheur de l'un fait le malheur de tous.
 ”
E
sther affirme avoir bien conscience de combien sa fille était exceptionnelle, et je la crois sur parole. Je n'ai jamais tenu mon interlocutrice en grande estime, car je lui supposais le même mépris envers sa fille (et envers moi) que Bradley, mais son discours me paraît honnête. Souvent, malheureusement, on se rend compte de la valeur de ce qu'on avait sous les yeux quand il est d'ores et déjà trop tard. Je suppose qu'Esther en fait en ce moment l'amère expérience, et je n'ai pas envie d'en rajouter inutilement.

Je vois bien qu'elle va mal, je le devine sans peine. Je hoche la tête avec un léger sourire quand elle ajoute qu'elle a bien conscience de ce qu'était l'intelligence de sa fille, et du fait que, au fond, elle était sûrement trop intelligente pour ses propres parents. Je n'ai pas l'intention de la contredire, je le pense aussi. Pomona a toujours été bien trop intelligente pour moi aussi, d'ailleurs. Un don qu'elle a su exploiter, à sa manière. Mais une manière beaucoup trop dangereuse, bien évidemment.

Quand elle ajoute être contente que j'ai été là pour Pomona, je me sens à la fois surpris et assez flatté... Je ne m'attendais clairement pas à entendre ce genre de propos un jour de la part d'Esther (de la part de Bradley, je sais que ça n'arrivera jamais, mais passons). J'ai envie de répliquer que c'était la moindre des choses, mais une fois encore, je pense que mon interlocutrice en a assez bavé sans avoir en plus besoin que je l'accable. C'est facile, depuis ma position, de la couvrir de reproches, alors qu'en plus, je sais que Pomona est toujours en vie. Je ne pense pas que ce soit le bon angle d'approche.

-J'aurais dû l'être davantage..., je réponds alors. Et je le pense toujours aujourd'hui, je me suis reproché plus d'une fois d'être passé à côté de beaucoup trop de choses concernant Pomona. Je me rattrape comme je peux, maintenant. Ce que ses parents n'auront jamais l'occasion de faire. Tu ne vas peut-être pas vouloir me répondre mais... comment va Bradley ?
 


          
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Message#Sujet: Re: Dans une famille on est tous tributaire les uns des autres. Le malheur de l'un fait le malheur de tous. (Henry)   Dans une famille on est tous tributaire les uns des autres. Le malheur de l'un fait le malheur de tous. (Henry) Icon_minitimeLun 4 Fév - 23:59

Dans une famille on est tous tributaire les uns des autres. Le malheur de l'un fait le malheur de tous.
Esther était sincère en affirmant à son beau-frère qu’elle était heureuse que l’homme ait pu être présent pour Pomona, quand de son côté, elle n’avait pas du tout été là pour sa fille. Au moins, elle avait pu compter sur quelqu’un. Parce que quand ses parents décidaient de la rejeter, de lui tourner le dos (même si en un sens, c’était leur fille qui leur avait tourné le dos), elle avait pu compter sur son oncle. Il l’avait hébergé, il l’avait… soutenu. Bon, en un sens, Esther ne pouvait pas se retenir de penser un peu au fait qu’il avait pu la pousser aussi sur le chemin qu’elle avait suivi, mais à l’heure actuelle, la sorcière ne parvenait pas à réellement en vouloir à son beau-frère. Simplement parce qu’il avait été là pour Pomona, parce qu’il avait été la personne sur qui elle pouvait compter avant de mourir, alors qu’elle n’avait pas eu l’occasion de compter sur ses parents.

La femme ne répondit rien du tout quand l’homme affirma donc qu’il aurait aimé être plus présent pour Pomona, parce qu’il n’y avait rien à dire tout simplement. Et ce fut Henry qui reprit la parole, pour lui parler directement de Bradley. C’était étrange, de parler de son mari avec le frère de ce dernier, en grande partie parce qu’outre le fait qu’ils ne se parlaient habituellement jamais ensemble, et que parler de son mari c’était difficile. C’était difficile en ce moment au vu de la situation et de la manière dont les choses se passaient entre eux, mais ça l’était d’autant plus avec Henry. Il était hors de question qu’elle en dise trop, qu’elle s’épanche sur ses soucis avec son époux en compagnie de son beau-frère. Si elle devait en parler, elle en parlerait avec quelqu’un d’autre.

« Je… » Esther était un peu mise eu pied du mur en effet, ne sachant pas réellement quoi répondre à la question de son interlocuteur. Ce n’était pas contre lui, ce n’était même pas réellement contre Bradley non plus, mais elle était juste incapable de répondre à cette question. « Pour être honnête, je ne sais pas réellement. » Esther poussa un soupire, elle en disait beaucoup trop. C’était évident qu’elle en disait trop, elle ne devrait rien dire du tout. Cela dit, elle était honnête, elle pensait sincèrement ce qu’elle disait. Elle n’avait aucune idée de comment son mari allait, de s’il allait bien, s’il allait mal. Enfin, il donnait le sentiment d’aller plus que bien que mal, en réalité, mais ce n’était pas pour autant qu’ils parvenaient à être sur la même longueur d’onde et qu’elle savait comment se sentait son mari. « Disons qu’il… il semble allait bien. »

Est-ce qu’il l’était réellement ? Esther était bien placée pour savoir que les apparences étaient plus qu’importantes et donc qu’ils prenaient souvent sur eux, c’était son cas à elle aussi, ils avaient toujours réussi depuis le début. Mais maintenant, elle n’y parvenait pas aussi bien qu’avant, contrairement à son mari.
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Message#Sujet: Re: Dans une famille on est tous tributaire les uns des autres. Le malheur de l'un fait le malheur de tous. (Henry)   Dans une famille on est tous tributaire les uns des autres. Le malheur de l'un fait le malheur de tous. (Henry) Icon_minitimeJeu 7 Fév - 15:50





  

Esther & Henry

“ Dans une famille on est tous tributaire les uns des autres. Le malheur de l'un fait le malheur de tous.
 ”
J
e sais que ce n'est pas forcément la meilleure des approches que de parler d'office de Bradley, mais je ne me vois pas l'exclure complètement de la conversation. c'est impossible. Tous les deux, nous savons très bien que si c'est Pomona qui nous rassemble aujourd'hui, le rôle que je tiens dans sa vie tient au fait que Bradley et moi sommes frères. Peu importe nos différends et nos contentieux, je ne vais tout de même pas prétendre que voir Esther ne me fait pas m'interroger sur son mari. Et c'est en toute bienveillance que je veux savoir comment il va.

J'ai des centaines de choses à reprocher à mon frère, et je sais qu'il en a tout autant de son côté, mais il reste mon frère quoi qu'il en soit, et je ne pourrais certainement pas faire comme si de rien n'était. D'autant que notre dernière conversation m'a inquiété. Bradley fait ce qu'il fait toujours quand une situation est insupportable pour lui. Il se ferme complètement, à la conversation, aux autres... C'est usant.

La réponse d'Esther me désole, évidemment, mais elle ne m'étonne pas. C'est du Bradley tout craché, évidemment. Esther m'a toujours paru être la seule personne avec qui Bradley ait réellement su s'ouvrir à cent pour cent, et sans détours, mais même elle ne le comprend plus, n'a plus accès à ses émotions et à ses pensées. Elle souffre de ce dont j'ai souffert il y a bien longtemps, quand mon frère avait décidé d'ériger un mur d'indifférence entre lui et moi. Non seulement il avait été douloureux de couper les ponts avec mon cadet, mais il me donnait le sentiment de se moquer totalement de mon départ, de mon absence. Et ça, ça faisait encore plus mal.

-Comme d'habitude, quoi
, je réponds d'un ton sombre. C'est la seule façon dont Bradley sait gérer les situations difficiles.

Mais Esther ne mérite sans doute pas d'être traitée ainsi. Elle pense avoir perdu sa fille, déjà. C'est suffisant.
 


          
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Message#Sujet: Re: Dans une famille on est tous tributaire les uns des autres. Le malheur de l'un fait le malheur de tous. (Henry)   Dans une famille on est tous tributaire les uns des autres. Le malheur de l'un fait le malheur de tous. (Henry) Icon_minitimeMer 17 Avr - 22:45

Dans une famille on est tous tributaire les uns des autres. Le malheur de l'un fait le malheur de tous.
Esther aurait bien aimé donner une réponse différente à son beau-frère, mais en même temps elle ne pouvait pas inventer les choses non plus. Elle se doutait que Bradley n’allait pas si bien que cela non plus, mais en même temps il ne lui montrait vraiment rien. Quand elle espérait qu’il lui montre un peu ce qu’il ressentait, elle n’avait rien. Et en même temps, la sorcière avait conscience qu’elle ne devrait peut-être pas exprimer autant sa détresse, quoi qu’au final elle gardait tout pour elle. Et c’était bien le souci, la sorcière se retrouvait à chercher du réconfort chez d’autre. Enfin, elle ne cherchait pas tant que cela du réconfort auprès de Henry, mais le fait qu’elle soit venue le trouver c’était bien la preuve qu’il y avait quelque chose qui ne collait pas chez elle.

Henry ne manqua pas de réagir en affirmant que son frère agissait comme à son habitude, que c’était la seule façon qu’avait Bradley de gérer les situations difficiles. Esther le connaissait assez pour le savoir, après tout c’était de cette manière qu’il avait géré la séparation avec son frère, et le moment où leur fille avait décidé de quitter le nid afin de se rendre chez le frère en question. Mais maintenant, il ne s’agissait pas seulement d’accepter le départ d’une personne de leur quotidien, mais bien de leur vie…

« Oui… exactement. » Dit-elle en soupirant.

Elle aurait aimé qu’ils ne se retrouvent pas à dire ce genre de chose, mais en même temps ce n’était pas comme s’ils pouvaient changer l’attitude du mari de la sorcière. Bien au contraire, Esther était même en train de se dire que son époux ne changerait pas, qu’elle ne parviendrait pas à obtenir son soutien. Même si au final, la femme ne manquait pas de se montrer sans doute un peu trop dure de son côté également, mais ils souffraient tous les deux de leur côté.

« Est-ce que… Est-ce qu’elle était heureuse ? » Demanda-t-elle finalement, pour revenir sur Pomona. Elle avait envie d’en savoir plus sur la jeune femme, elle avait envie de savoir comment était sa vie avant qu’elle ne parte pour de bon. Même si, encore une fois, ça n’allait pas changer une seule seconde la situation – sans qu’elle ne se doute d’ailleurs qu’elle était parfaitement en vie et donc qu’elle allait mieux que ce qu’elle ne pensait –, elle avait simplement envie de se rattacher à quelque chose, incapable qu’elle était de la laisser entièrement partir. Pourtant, il était évident qu’elle devrait enfin la laisser partir, qu’elle ne devait pas se raccrocher à son fantôme (même si ce dernier n’existait pas du tout au vu de la situation), mais elle ne parvenait pas à juste tourner la page, c’était beaucoup trop difficile.
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Message#Sujet: Re: Dans une famille on est tous tributaire les uns des autres. Le malheur de l'un fait le malheur de tous. (Henry)   Dans une famille on est tous tributaire les uns des autres. Le malheur de l'un fait le malheur de tous. (Henry) Icon_minitimeVen 19 Avr - 11:23





  

Esther & Henry

“ Dans une famille on est tous tributaire les uns des autres. Le malheur de l'un fait le malheur de tous.
 ”
A
u moins, Esther a le mérite de savoir se montrer lucide concernant le comportement de son époux, ce qui est tout à son honneur. Admettre les qualités et les défauts de ses proches, ce n'est pas simple du tout, et quand des conditions si difficiles remettent tout en question, l'affaire se révèle d'autant plus complexe au bout du compte. Esther ne doit pas seulement faire face à un époux négligeant, elle doit surmonter le deuil de sa fille. C'est la chose la plus douloureuse qu'on puisse bien concevoir, à la vérité, et elle fait front avec autant de dignité que possible, sans pouvoir bénéficier du soutien de Bradley, qui dans une telle situation aurait pourtant le plus grand intérêt à être proprement inconditionnel. Je ne vais pas enfoncer le clou dans tous les cas. Même si je reconnais qu'il y aurait quelque chose de satisfaisant dans le fait de tacler gratuitement mon très cher frère, qui n'a jamais dû se priver de le faire à titre privé de son côté, je m'en doute, la question est plus épineuse que ça. Et puis, elle concerne Pomona, je me dois de réagir d'une autre manière.

Quand j'entends Esther me demander si sa fille a été heureuse, je l'avoue, je ne peux m'empêcher, quand même, de sentir mon coeur se serrer. Ce n'est pas du tout ce que je  pouvais leur espérer, ni à elle ni à Henry, et ça en dépit de tout le mal que l'ignorance de mon frère a pu me faire ressentir à plus d'une reprise. La situation me met en porte-à-faux, je m'en veux quelque part de ne rien pouvoir dire, mais je peux au moins en dire une partie, en me faisant le plus sincère possible pour la peine. Je peux peut-être en vouloir à une belle-soeur qui a suivi aveuglément son époux, je ne peux être en revanche insensible à une mère éplorée, qui souffre sincèrement d'une situation qui lui a totalement échappé.

J'hésite quant à ce que je dois lui répondre. Est-ce que Pomona a été heureuse... est-ce qu'elle est heureuse ? J'aimerais dire que oui, je sais que non. Je me rappellerai toujours de ce retour de voyage où je l'ai retrouvée chez moi, en larmes. Difficile de faire abstraction, mais je dois faire attention à ma réponse.

-Je pense que oui. Elle avait trouvé sa voie. Elle était en accord avec ce qu'elle voulait. Elle n'était pas toujours facile d'accès mais oui, je crois qu'elle était heureuse.

 


          
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Message#Sujet: Re: Dans une famille on est tous tributaire les uns des autres. Le malheur de l'un fait le malheur de tous. (Henry)   Dans une famille on est tous tributaire les uns des autres. Le malheur de l'un fait le malheur de tous. (Henry) Icon_minitimeLun 22 Juil - 18:09

Dans une famille on est tous tributaire les uns des autres. Le malheur de l'un fait le malheur de tous.
Au fond, Esther n’avait aucune idée de ce qu’elle avait envie d’entendre de la bouche de l’homme sous ses yeux. Elle avait envie en un sens d’entendre que sa fille était heureuse, parce que c’était tout ce qu’une mère pouvait souhaiter envers sa fille, mais elle aurait aussi aimé que celle-ci soit heureuse dans leur famille, avec eux. Cela dit, Esther avait bien été obligé de se faire une raison, sa fille n’avait pas été heureuse à ses côtés, sinon elle n’aurait pas pris la peine de tout quitter afin de s’installer chez son oncle. Mais imaginer qu’elle avait pu enfin trouver le bonheur dans cette nouvelle voie, que ce bonheur ait été fauché de cette manière… ce n’était pas plaisant non plus. Da ns tous les cas, Esther se doutait que la réponse de son beau-frère n’allait pas être si agréable que cela à entendre.

En même temps, cette situation n’avait rien d’agréable, le simple fait de parler de sa fille lui serrait le cœur. Au final, Henry prit la parole, affirmant qu’il pensait que « oui » sa fille était heureuse. Qu’elle avait trouvé sa voie, qu’elle était en accord avec ce qu’elle voulait. À ces mots, la sorcière ne put s’empêcher de baisser les yeux. Parce qu’elle n’approuvait évidemment pas cette voie, il y avait une fracture pure et dure dans leur famille parce que Pomona avait eu l’intention de suivre une voie qu’ils n’approuvaient pas. Henry précisa que sa fille n’avait pas été facile d’accès, ce qu’elle fut un peu surprise d’entendre. Oh, elle savait parfaitement que c’était le cas, parce qu’on ne pouvait clairement pas dire qu’elle avait réussi réellement à comprendre sa fille… mais en même temps, elle avait cru que c’était plus simple pour son beau-frère.

« J’aimerais que ça me soulage mais… »
Elle ne termina pas sa phrase, la jeune femme se doutait que son interlocuteur comprendrait ce qu’elle voulait dire. Elle aurait aimé que savoir Pomona heureuse lui permette de souffrir moins, mais il n’y avait rien capable de l’empêcher de souffrir en ce bas monde. La seule chose qui pourrait l’aider, ça serait de retrouver Pomona, mais c’était tout bonnement impossible (qu’elle pensait, sans se rendre compte que ce n’était pas le cas). « Je pensais… j’avais cru qu’elle t’était plus facile d’accès. » Ne put-elle s’empêcher d’ajouter.

En soit, elle n’avait pas forcément besoin de dire une telle chose, mais elle ne pouvait pas s’empêcher de dire ce qu’elle pensait. Elle avait cru que Henry serait plus à même de comprendre sa fille, sans doute parce que indirectement elle ressemblait plus à son oncle qu’à ses parents, mais visiblement ce n’était pas le cas. Elle ne savait pas réellement si c’était une bonne chose ou non, si ça lui plaisait ou pas. Elle appréciait le fait de ne pas être la seule à ne pas la comprendre complètement, mais en même temps ça ne changeait rien à ce qui s’était passé et à la situation actuelle.
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Message#Sujet: Re: Dans une famille on est tous tributaire les uns des autres. Le malheur de l'un fait le malheur de tous. (Henry)   Dans une famille on est tous tributaire les uns des autres. Le malheur de l'un fait le malheur de tous. (Henry) Icon_minitimeMer 24 Juil - 16:17





  

Esther & Henry

“ Dans une famille on est tous tributaire les uns des autres. Le malheur de l'un fait le malheur de tous.
 ”
M
oi aussi, dans le fond, j'aurais voulu que mes propos soient susceptibles de rassurer un peu Esther, de la soulager. Nous avons nos différends, et je doute fort que nous devenions un jour les meilleurs amis du monde, mais je ne suis pas un monstre, je suis quelqu'un d'empathique, et je ne peux pas rester insensible à sa détresse de mère. Le simple fait qu'elle soit venue me voir en dit long sur la sincérité de sa démarche, et je comprends bien que Bradley a été pour beaucoup concernant la rupture entre Pomona et ses parents.

Alors c'est sûr, j'aurais voulu la rassurer, mais je savais que ce ne serait pas le cas. Il n'y a pas de mots qui rassurent dans ces cas de figure, ça ne fonctionne pas comme ça. Et je suis passé par là, je comprends. La seule chose que je pourrais dire, pour l'aider, c'est lui avouer, tout simplement. Mais je ne peux pas me permettre de faire une chose pareille, bien sûr. Même si je ne pense pas avoir quoi que ce soit à craindre d'Esther, je ne nous ferais pas prendre ce genre de risques. Christopher m'a tenu au secret, et je sais pourquoi, je n'y dérogerai pas.

-Oh, je pense qu'elle l'était,
je réponds, un peu embarrassé, quand Esther suggère qu'elle imaginait qu'elle m'était plus facile d'accès.

Ce n'est pas un concours, se disputer l'affection de Pomona serait stupide, en la circonstance, mais je pense quand même qu'elle s'est confiée à moi plus qu'elle ne l'a jamais fait avec ses parents. Ce qui ne veut pas dire qu'elle est un livre ouvert non plus. Pomona n'est pas simple à déchiffrer, elle s'est toujours arrangée pour tenir les autres à l'écart.

-Mais c'est dans son caractère. Je crois qu'elle pensait que montrer ses sentiments, positifs ou négatifs, était un aveu de faiblesse.
Je m'autorise à esquisser un fin sourire. Je me demande de qui elle tient.

De toute évidence, elle a hérité ce trait de caractère de Bradley. Je le reconnais parfois en elle d'ailleurs. Même si ni l'un ni l'autre n'auraient envie d'entendre ça.
 


          
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Message#Sujet: Re: Dans une famille on est tous tributaire les uns des autres. Le malheur de l'un fait le malheur de tous. (Henry)   Dans une famille on est tous tributaire les uns des autres. Le malheur de l'un fait le malheur de tous. (Henry) Icon_minitimeMar 5 Nov - 15:16

Dans une famille on est tous tributaire les uns des autres. Le malheur de l'un fait le malheur de tous.
Au fond, Esther ne savait pas réellement ce qu’elle attendait de cette conversation. Ça lui faisait du bien, réellement, de parler de sa fille avec son beau-frère, une personne qui l’avait connu aussi bien – même mieux en fait – que ses parents. Mais en même temps, la sorcière avait bien conscience que ça n’allait pas non plus l’aider complètement, qu’elle n’allait pas pouvoir se sentir définitivement bien parce qu’elle parlait de Pomona avec Henry. Alors, elle ne savait pas vraiment ce qu’elle cherchait, la seule chose qu’elle savait c’était qu’elle était quand même un peu mieux à parler de tout cela, même si ça faisait tourner un gros couteau dans la plaie bien ouverte.

Henry ajouta qu’il pensait qu’elle lui était effectivement plus accessible, mais ça n’enlevait pas le fait que sa fille n’était pas complètement accessible non plus. Elle était plutôt du genre à cacher ce qu’elle ressentait. C’était son caractère, comme ne manqua pas de souligner Henry, elle ne montrait pas ses sentiments, positifs ou négatifs, parce que c’était un aveu de faiblesse. Esther baissa un instant son regard, elle n’avait pas besoin que son beau-frère reprenne la parole pour savoir ce qu’il en déduisait, parce que c’était la même chose que ce à quoi elle pensait. Pomona tenait énormément de son père, il agissait exactement de la même manière. Ce qui était en quelque sorte quelque chose que Pomona aurait dû éviter de récupérer de son père, quand bien même ça ne l’avait peut-être pas rendu plus malheureuse. Cela dit, dans tous les cas, les questions ne se posaient plus maintenant, il n’y avait plus rien qui se posait.

« On se demande oui. » Se contenta-t-elle de dire, dans un fin sourire. Ce n’était clairement pas le genre de sourire doux et heureux qu’elle avait pu afficher à une époque, la jeune femme n’était plus du tout capable de faire ce genre de chose. Déjà, si elle parvenait simplement à sourire, c’était une bonne chose... quoi qu’en soit, ça ne changeait rien. « Merci pour... tout ça. » Esther ne savait pas exactement comment qualifier la discussion qu’ils venaient d’avoir tous les deux, ça lui avait fait du bien vraiment, mais ça ne voulait pas non plus dire que ça pouvait changer grand chose. Elle aurait bien aimé, mais il n’y avait rien qui pouvait ramener sa fille. Du moins, c’était ce qu’elle pensait. « Je ne vais pas prendre plus de ton temps, c’est beaucoup ce que tu as fais pour moi déjà. »

Elle n’aurait déjà pas du venir ici dans un premier temps, elle appréciait le fait qu’il l’ait reçu, promis qu’il ne dirait rien à Bradley. Ce qui n’allait pas empêcher que son époux allait le découvrir.
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Message#Sujet: Re: Dans une famille on est tous tributaire les uns des autres. Le malheur de l'un fait le malheur de tous. (Henry)   Dans une famille on est tous tributaire les uns des autres. Le malheur de l'un fait le malheur de tous. (Henry) Icon_minitimeDim 10 Nov - 11:10





  

Esther & Henry

“ Dans une famille on est tous tributaire les uns des autres. Le malheur de l'un fait le malheur de tous.
 ”
F
orcément, s'il y en a une pour connaître et reconnaître les similitudes qui existent entre Pomona et son père, c'est bien Esther, qui avait déjà dû faire ce constat au quotidien. Qu'on le veuille ou non, il y a des choses qui sont dans les gènes, on peut renier aussi fort que l'on peut ses origines, ce n'est pas pour autant que cela ne va pas nous tomber dessus à un moment ou à un autre, que cela ne va pas avoir des conséquences, directes ou indirectes, d'une manière ou d'une autre. Je le sais moi aussi. J'ai beau avoir essayé de me détacher de ma famille et de ses préceptes, comme l'a fait Pomona après moi, je n'échappe pas complètement à mon éducation et à mon bagage familial.

Bradley et moi avons emprunté des chemins très différents, c'est vrai, mais je pense malgré tout que nous nous ressemblons plus que nous acceptons de le reconnaître, tout comme Pomona reste quoi qu'il en soit la fille de ses parents. Je ne sais pas si c'est une chose qu'il est plaisant ou pas d'entendre pour Esther, à l'heure où elle s'imagine que sa fille est morte de toute façon. Je ne sais même pas si cette conversation est susceptible de lui faire du bien ou pas, d'ailleurs. A ce stade, je ne présume d'absolument rien.

Elle me remercie, alors je suppose que ça lui a fait ne serait-ce qu'un peu de bien. ou bien elle le dit simplement pour dire quelque chose.. Je n'ai pas l'impression de mériter ses remerciements. Oui, j'ai pris soin de Pomona. Ou en tout cas, j'ai fait de mon mieux... mais mon mieux n'a rien d'exceptionnel, et ce n'est pas mon mieux qui a sauvé Pomona. Si on peut seulement dire qu'elle est sauvée... et je ne parierais pas dessus. Tout est une affaire de perspective évidemment, et toutes nos perspectives ont été bousculées par ce que nous savons (ou pas) de la situation à ce jour.

-Je n'ai rien fait du tout
, je me sens obligé de répondre. Si jamais tu as besoin de parler de nouveau... eh bien je suis là. Et... Cela me tue de dire ça, mais bon... Prends bien soin de Bradley, d'accord ?
 


          
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