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| On échappe jamais aux éclopés [pv Brubru] | |
| Auteur | Message |
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Zelda Sparkley ▌ Messages : 485 Humeur : En couple avec : mon travail. ça suffit. QUI SUIS-JE?Baguette: 24, 163 cm, bois de houx et plume de sombral.Camp: BienAvatar: Melanie Laurent
| #Sujet: On échappe jamais aux éclopés [pv Brubru] Dim 16 Mai - 22:35 | |
| Dur dur, d'être infirmière à Poudlard! Elle avait l'impression de ne pas avoir une seule seconde de répit. C'était que les élèves étaient là 24h sur 24h, et elle, seule infirmière dans toute l'école, elle devait seule trouver le remède à tous les gros et petits bobos de chacun d’entre eux, veiller sur les élèves qui auraient subi l’effet de sortilèges un peu trop violents, ou auraient eu le malheur de se prendre un cognard en pleine tronche au cours d’un quelconque entrainement de Quidditch. C’était un fait, Zelda n’avait pas une minute à elle, et avec la course de balai qui approchait, c’était pire encore, il y avait ceux qui essayaient de s’entraîner et tombaient pile dans le lac, ceux qui se prenaient un poteau dans la figure dès le départ.... Et elle ne préférait même pas penser au moment où la course aurait vraiment lieu, pour sûr elle allait en voir défiler, des blessés. Ereintant. Trop pour une seule personne. Ok, un problème médical était réglé dix fois plus vite dans le monde sorcier que dans le monde moldu, mais elle aurait bien aimé avoir un assistant, un apprenti, n’importe quoi. Tiens, ça c’était une idée, elle devrait se chercher une ribambelle d’élèves assez crétins pour vouloir se lancer dans la médecine et leur proposer de l’assister, ils seraient heureux et souriraient bêtement, et elle elle aurait la paix.
C’était un mardi, la veille de la fameuse course qui semblait mettre poudlard à feu et à sang tellement elle voyait défiler de nez cassés, d’orteils tordus et autres incongruités. C’était bien simple, elle avait pas respiré depuis le début de la matinée. Il y avait une liste d’attente grande comme la file qui attend les courageux qui veulent rester cinq seconde dans le space mountain à disneyland (pardon pour l’anachronisme vachement douteux). Et ils venaient se plaindre, les uns après les autres, et elle, elle perdait un peu plus patience à chaque fois qu’un nouveau « patient » franchissait le seuil de sa porte. Sous peu, elle allait exploser, c’était inévitable. Zelda avait fini par exploser, ouais, parce que c’était en effet inévitable. Elle laissa en plan un de ses souffrants boutonneux, dont l’index formait un angle assez inquiétant, il faut dire, pour échapper à la pression. -ça va nécessiter un médicament spécial, ça! qu’elle avait analysé en mentant effrontément. J’ai pas ça ici, t’vas devoir attendre, gamin! Et c’était tout.
Ignorant tout autant les autres pauvres jeunes qui attendaient désespérément le remède à leur souffrance, elle quitta l’infirmerie, affichant sur sa porte un mot écrit à la hâte. "L’infirmière est indisponible pour le moment". Et elle avait fui, loin, très loin de son infirmerie chérie. Oui elle aimait son boulot, mais y’avait des limites, hein! Et tant pis si un seul de ces gosses était sur le point de clamser. Y’en avait marre, des éclopés, des mourrants et des souffreteux. Elle fila direction la salle des profs, ou, d’un coup de baguette, elle se prépara un café bien serré. Elle l’avala presque d’une traite. La vache, que ça faisait du bien!
"Ils vont me tuer! " avait-elle dit pour elle-même sans réaliser un seul instant qu’il y avait déjà quelqu’un dans la salle des profs, trop préoccupée par sa dose de caféine.
Bruce Harper. Comme quoi, on échappait jamais aux éclopés dans cette école.
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| | | Invité
| #Sujet: Re: On échappe jamais aux éclopés [pv Brubru] Mer 2 Juin - 21:14 | |
| Bruce attendit que tous les élèves soient sortis pour commencer à ranger la salle. Les 7 dernières heures, il les avait passées à se friter avec ses élèves, qu'ils soient de première ou de dernière année. Même si les pauvres malheureux qui avaient osés s'opposer à lui étaient tous repartis la queue entre les jambes, le nouveau prof de Défense contre les forces du Mal était totalement crevé. Il envoya valser son cours sur les Loups-garou dans sa serviette, puis effaça d'un coup de baguette nonchalant le tableau, couvert de gribouillis illisibles. Il attrapa son manteau en sortant de la salle, et claqua la porte derrière lui. Il verrouilla la porte en visant approximativement la poignée, puis entreprit de descendre l'escalier en colimaçon. Franchement qu'elle idée d'avoir mit sa salle tout en haut d'une tour ! Fallait-il qu'il rappelle aux gens qu'il n'était pas franchement doué pour le 400 mètres hais ?? Bifurquant par un deuxième escalier à gauche, il s'arrêta devant le tableau d'un personnage chauve et ventripotent en lançant " Félix Felicis " à l'intéressé. Celui-ci mit quelques secondes avant de s'apercevoir qu'on lui adressait la parole. Menaçant le type du tableau avec le bout de sa canne, il emprunta le passage d'un pas décidé. Il déboucha dans un couloir qui le mena à la cour pavée, qui était étonnamment bondée. Il s'immisça dans la foule comme il put et découvrit une jeune première année assis par terre avec le bras en sang. Un balai mal en point lui aussi jonchait le sol à quelques mètres d'elle. Celui-ci semblait avoir heurter de plein fouet la façade.
-Poussez-vous. Laissez la respirer bon sang !
Les jeunes élèves s'exécutèrent, mais Bruce en attrapa un par la manche.
-Toi et... toi le grand là, apportez-la à l'infirmière avant que ce ne soit plus grave. Je ne tiens pas à voir quelqu'un incapable de se servir de sa baguette dans mon cours.
Les deux gars hésitèrent un instant, puis cédèrent face au regard du professeur. Se disant qu'il ne devait pas être le seul du château à être surmené, il reprit son chemin, et passa devant la Grande Salle avant d'emprunté les marches folles du Grand escalier. Il se tînt à la rambarde lorsque l'un d'eux se mit à changer brutalement de direction. Échappant un juron, il s'arrêta quelques secondes pour sermonner les élèves qui passaient par là, puis ouvrit la porte qui menait à la salle des professeur. Il fut heureux de constater que la salle était vide. Posant sa canne sur un canapé près de la cheminé, il s'approcha en boitillant du fauteuil le plus confortable et s'affala de tout son poids sur celui-ci. Cédant à la fatigue, il s'endormit. Il fut réveillé brusquement, alors qu'il repensait à la jolie fille qu'il avait dragué au Trois Balais quelques jours plutôt :
"Ils vont me tuer !"
Il ouvrit un œil et découvrit l'infirmière en train d'avaler sa seconde tasse de café...enfin il supposa que c'était sa deuxième, vu le *gloup* significatif qui l'avait réveillé. Reprenant son air faussement innocent qu'il aimait prendre il s'exclama :
" Vous aussi ? Mon Dieu mais c'est donc ça leur but ! Prendre le contrôle du château et peut-être ensuite contrôler le Monde !"
Bien sûr, son humour avait tout de celui d'un gamin de 13 ans...mais qu'est ce qu'il aimait ça !! Il se repositionna sur son fauteuil, étirant sa jambe blessé, et avala d'une traite la potion anti-douleur. Puis regardant la jeune femme toujours avec sa tasse de café il demanda en relevant un sourcil :
"Vous en voulez ?"
Espérant passer pour un fou et qu'elle prendrait ses jambes à son coup pour ne pas rester avec lui, il attendit sa réaction en faisant tourner la bouteille de potion autour de son index.
[HJ : Désolé pour le délai...bientôt les exams TT]
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| | | Zelda Sparkley ▌ Messages : 485 Humeur : En couple avec : mon travail. ça suffit. QUI SUIS-JE?Baguette: 24, 163 cm, bois de houx et plume de sombral.Camp: BienAvatar: Melanie Laurent
| #Sujet: Re: On échappe jamais aux éclopés [pv Brubru] Lun 7 Juin - 12:45 | |
| (No problem ) Zelda ne sourit pas à la remarque de Bruce, malgré ce qu’elle pouvait avoir d’amusante, elle riait quasiment jamais aux blagues des autres, même quand elle les trouvait drôles, et là, elle était même pas sûre de trouver ça très marrant. Pourtant Bruce et elle avait en commun un caractère bien trempé, un manque de tact légendaire et un goût prononcé pour les remarques sarcastiques, ils devraient sans doute bien s’entendre, et en vrai ils s’entendaient pas si mal que ça, mais Zelda, déformation professionnelle oblige, ne pouvait pas regarder Harper sans aussitôt voir sa jambe irréparable et sa cane hideuse. ça la rappelait aux limites de son métier on pouvait pas guérir tout et tout le monde. Pas moyen de guérir la jambe d’Harper, comme il y avait pas moyen de soigner la maladie d’Hornby. Triste constat. Elle l’aurait bien laissé de côté histoire de se servir une nième tasse de café, mais c’était sans compter sur la mixture peu ragoutante dont se servait Harper pour moins souffrir. Légitime et con à la fois. Sans répondre directement à la question d’Harper, crétine elle aussi, elle prit la potion des mains de son interlocuteur et l’agita entre ses doigts tout en l’observant d’un oeil expert. A long terme, ce genre de potion, c’était carrément pas l’idéal, mais Zelda supposait que Bruce ne jurait que par ça. "Où est-ce que vous vous procurez ça?" l’interrogea-t-elle, soupçonneuse.Elle ouvrit le flacon et en renifla l’ouverture. Sale odeur. Soit il achetait ça à des revendeurs cupides, soit, et cette solution était p’têt encore pire, il préparait ses potions tout seul... Etant donné la précision des dosages que nécessitait une telle potion, c’était franchement pas une bonne idée. Et puis, si c’était le cas, où est-ce qu’il se les procurait, ses ingrédients? L’idée lui vint rapidement qu’il allait peut-être tout simplement se servir dans la réserve de l’infirmerie. Ce serait encore son genre. Elle poussa un large soupir, le pire c’est que ça aurait encore été son genre. Aaah les hommes! Au lieu de rendre son flacon au professeur de défense contre les forces du mal, elle le fourra dans sa poche. Hors de question qu’elle laisse qui que ce soit consommer un truc pareil en sa présence. Elle se foutait pas mal que ça allège les souffrances d’Harper ou lui en donne l’impression, elle avait juste un peu d’éthique, et une conscience professionnelle. Et apparemment, c’était pas l’éthique qui étouffait le professeur. "On avale pas ce genre de cochonneries sous mon nez."D’abord! Et puis quoi encore? Quiconque connaissait un peu Zelda savait qu’il fallait pas la provoquer... Harper devait le savoir aussi, d’ailleurs, il prenait sans doute juste un malin plaisir à faire tourner l’infirmière en bourrique, et le pire, c’est que ça marchait. D’un geste de sa baguette, Zelda se servit de nouveau du café. Certains carburaient aux potions anti-douleurs, bah elle c’était le café, et là, elle avait définitivement besoin de caféine. |
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