En famille on est toujours là pour quelqu'un ! (Gwendall <3)

En famille on est toujours là pour quelqu'un !

Les vacances de noël ne signifiaient pas vraiment tout repos pour les infirmières de Poudlard, parce qu’il y avait toujours des élèves dans l’école de magie. Mais pour autant, ce n’était pas du tout la même charge de travail, puisque la majorité des étudiants quittaient l’école pour rejoindre leurs familles. Alors Sasha se permettait de croire qu’elle allait souffler un peu. La jeune femme ne pouvait que réaliser à quel point elle avait pu se fourvoyer à une époque en pensant que le travail à Poudlard n’était pas aussi difficile qu’à Sainte Mangouste. Ce n’était clairement pas la même chose et c’était évident que Sasha n’aurait jamais la même reconnaissance que si elle avait terminé ses études à l’hôpital pour sorcier. Mais pour autant, ce n’était pas un métier à prendre à la légère et un peu de vacances ne lui ferait absolument pas de mal. Surtout qu’en prime, sa grossesse ne facilitait pas les choses, mais la jeune femme était trop têtue pour s’avouer faible. Zelda avait besoin d’elle, elle comptait sur elle, pour une fois que quelqu’un lui faisait de nouveau confiance dans son domaine d’activité, elle n’avait pas envie de se montrer faible. Même si forcément, elle aurait besoin d’un peu de repos quand même. Et surtout de passer plus de temps avec Gwendall.

Pour cela, la jeune femme savoura l’idée d’avoir un peu de jours de congés pendant les vacances de noël. Il faudrait qu’elle retourne à l’école avant la rentrée, mais au moins elle pouvait passer quelques jours chez elle, en compagnie de son époux, à ne penser qu’à eux. Ou presque. Parce qu’au final, Sasha était incapable de ne pas penser un peu à tout autre chose. Angus par exemple, qui ne donnait toujours aucun signe de vie après sa première et dernière lettre. Noël approchait… c’était la première fois que la jeune femme allait vivre un noël sans son frère et c’était… compliqué. Elle était heureuse à l’idée de le passer avec Gwendall bien évidement, mais elle aurait aimé qu’Angus soit là aussi. Comme Gwendall aurait sans doute aimé que sa propre famille accepte de passer les fêtes de fin d’année avec eux, mais ils ne l’acceptaient évidemment toujours pas. Et en plus de cela, il y avait toujours cette pression constante de la part de Voldemort, plus encore depuis qu’il savait pour sa grossesse (et en même temps il ne pouvait pas l’ignorer). Même si, visiblement, les plans de ce dernier semblaient avancer, de ce qu’elle avait pu voir dans la Gazette des Sorciers, puisque tout un groupe de personne étaient reconnu coupable de leurs méfaits lors de la soirée d’halloween. Enfin, Sasha avait bien envie de mettre tout ça de côté un peu, pour profiter des quelques jours de vacances qu’elle avait. Et d’ailleurs, elle venait à peine de revenir chez eux.

« C’est moi ! » Dit-elle alors en passant le pas de la porte, soupirant déjà rien qu’à l’idée de ne pas avoir besoin de repartir rapidement. La jeune femme afficha un grand sourire en voyant son époux. Rien que le fait de poser ses yeux sur lui, ça lui permettait vraiment de ne plus penser à rien. Sans rien ajouter, la jeune femme se contenta simplement de venir se serrer dans les bras de son époux, savourant sa présence.

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es vacances ne signifiaient en soi pas grand-chose pour Gwendall, au sens où il en prenait assez rarement et qu'il consacrait la majeure partie de son temps à son travail et à sa fonction de mage noir, mais les vacances d'hiver, c'était une tout autre affaire, parce qu'elles s'accompagnaient des habituelles fêtes de fin d'année, des fêtes conviviales... des fêtes familiales, surtout... sauf que la famille de Gwendall se réduisait à présent à peau de chagrin. Sa famille ne voulait plus entendre parler de lui, et sa soeur était morte. Rien de plus glorieux du côté de Sasha, dont elle n'avait plus de nouvelles de son frère. Ces vacances ne pouvaient que leur rappeler l'absence de leurs proches, mais ce n'était pas grave, parce que pour la famille qu'ils avaient perdue, ils en avaient tout de même gagné une autre. Gwendall avait Sasha, il avait leur enfant à naître... il aurait aimé avoir sa famille avec lui également, mais il saurait se contenter de cela, ils étaient ses joyaux, il y veillait comme à la prunelle de ses yeux, ce n'était quand même pas si mal que ça, au fond. Bien au contraire, même. Ces vacances avaient le risque d'être placées sous le signe de la nostalgie, mais Gwendall avait l'intention de les placer sous le signe du bonheur avant tout. Il était temps de créer de nouveaux repères, de nouvelles traditions... et ils seraient heureux avec ces nouveaux repères, avec ces nouvelles traditions, et c'était tout ce qui importait. Quoi qu'il en soit, de toute manière, le jeune homme serait bien incapable de ne pas se réjouir de ces vacances puisqu'elles allaient lui permettre de passer plus de temps avec la femme de sa vie.

S'il s'était fait à ce rythme qui le contraignait à voir son épouse beaucoup moins qu'avant, il devait bien avouer que pouvoir passer plusieurs jours pleins en sa compagnie, sans avoir besoin de compter les heures, en profitant pleinement d'elle, c'était tout sauf pour lui déplaire. Il avait pris lui-même des congés pour la peine, ce qui lui ferait certainement tout autant de bien, il faut bien le dire... même si ce n'était pas forcément le bon moment de prendre des congés et que ça ne le plaçait pas en position de confiance vis-à-vis de McDowell, qui le détestait déjà, profondément. La tension était palpable, et puisqu'une Auror du ministère avait été condamné pour le meurtre du ministre, tous les Aurors étaient devenus des criminels potentiels. Mais justement, il avait d'autant plus envie de passer quelques jours loin de toutes ces tensions. Il ne voulait plus penser à rien, juste à la femme qu'il aimait... et enfin, elle rentrait chez eux. Ces vacances se devaient d'être les plus belles possibles, il allait tout faire pour. En guise de salutations, il savoura leur étreinte avant de l'embrasser des plus fougueusement.

-J'aime que tu sois là.

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Sasha savoura pleinement l’étreinte qu’elle échangea avec Gwendall, tout comme le baiser qu’il lui offrit. Elle se sentait tout de suite bien mieux, comme si toute la pression qu’elle pouvait ressentir au quotidien sur ses épaules disparaissait dans un claquement de doigt. En cet instant précis, la jeune femme n’avait aucune envie de penser à Angus qui avait disparu presque sans rien dire (comme si elle n’était qu’une mal propre qu’il pouvait jeter donc…), à Voldemort qui ne manquait pas de leur mettre la pression encore plus maintenant que c’était clair qu’elle était enceinte et qu’il le savait. Ou encore à ce qui pouvait se passer pour son époux, ce que McDowell pensait d’eux, ce qui pouvait se passer au bureau des Aurors et qui ne manquait pas d’inquiéter l’infirmière. C’était simple, Sasha avait constamment peur qu’on lui apprenne que son époux avait été arrêté par le patron des Aurors, pour une raison ou une autre, même si elle savait que Gwendall était vraiment prudent. Mais force lui était de constater que ces derniers temps, Sasha avait peur un peu de tout. Qu’il arrive quelque chose à Gwendall, qu’il lui arrive quelque chose, qu’il arrive quelque chose à leur enfant à naître. Mais là, tout allait bien, ils allaient bien et ils allaient pouvoir passer les prochains jours tous les deux et rien que tous les deux. Bon, Sasha devait bien avouer qu’elle avait hâte qu’ils soient trois, mais en même temps elle savourait de pouvoir juste être tranquille avec son époux. Même si les fêtes de noël étaient particulières. Sasha n’avait jamais eu une famille comme Gwendall, mais elle se doutait que ça ne devait pas être évident pour lui. Les premières fêtes de fin d’année sans sa famille, à cause d’elle. Mais bon, ils étaient ensemble.

« Et j’aime être là. » Dit-elle avant de s’emparer de nouveau des lèvres de son époux. Il lui avait manqué. Il lui manquait constamment quand elle était loin. Même si c’était un choix de sa part, qu’elle imposait un peu à Gwendall, elle devait bien avouer qu’elle aurait préféré pouvoir être tout le temps chez eux pour savourer sa présence. « Et on est tranquille pendant plusieurs jours ! »

Ce qui la ravissait clairement. Ce n’était sans doute pas le bon moment pour Gwendall pour prendre des vacances, mais la jeune femme n’allait pas s’en plaindre. Elle aimait l’idée qu’ils puissent avoir des congés tous les deux, qu’ils puissent profiter de la présence de l’autre sans compter. Ils en avaient grand besoin tous les deux, afin de se ressourcer.

« J’ai quelque chose pour toi. » Dit-elle dans un grand sourire, avant de fouiller dans son sac pour en sortir un paquet cadeau. « Bon, je sais bien que ce n’est pas encore noël, mais j’arriverais jamais à attendre jusque-là. »

Elle devrait sans doute le faire, mais tant pis. Elle n’y pouvait rien. Elle avait envie d’offrir le cadeau qu’elle avait acheté pour Gwendall, en l’occasion de noël. Le premier noël qu’ils passaient concrètement ensemble, en famille. Dans le paquet cadeau, il y avait une belle montre, qui lui avait coûté une petite fortune, mais qu’elle avait adoré du premier coup d’œil.

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e bonheur de Sasha était complètement partagé, les occasions qu'ils avaient de passer du temps ensemble étaient définitivement trop rares. D'accord, c'était comme ça, c'était un choix, et l'Auror n'aurait pas idée de le reprocher à son épouse, mais tout de même, l'idée de pouvoir, plusieurs jours d'affilée, s'endormir auprès d'elle et se réveiller à ses côtés lui faisait un bien fou, et lui faisait oublier toutes les craintes et toutes les tensions qu'il pouvait éprouver quotidiennement. Et autant dire qu'elles étaient nombreuses, beaucoup trop nombreuses, réellement. La tranquillité pour plusieurs jours, autant dire que Gwendall avait l'intention d'en profiter en bonne et due forme. Sans qu'il y ait besoin de faire grand-chose, d'ailleurs, car le simple fait de pouvoir être ensemble, sans forcément rien faire de particulier, était déjà agréable et plus que satisfaisant en soi. Le jeune homme afficha un grand sourire à cette perspective, qui s'agrandit encore quand Sasha lui tendit son cadeau de Noël. Il était encore trop tôt pour cela, mais après tout. Ils n'avaient pas forcément besoin d'avoir des prétextes pour se faire plaisir. Gwendall ne demandait qu'à avoir la mère de son futur enfant pour considérer qu'il passait le meilleur réveillon au monde, de toute manière. Il ouvrit donc le paquet sans se faire prier. C'était une montre. Et une montre magnifique, au passage. Elle avait dû coûter une petite fortune à la jeune femme, elle avait dû sérieusement tronquer sur son salaire pour la lui offrir, mais Gwendall était d'autant plus touché. Il n'attendait rien de sa part, mais un cadeau, et d'aussi belle facture, en plus, faisait forcément plaisir, inutile de le nier.

-Elle est vraiment magnifique, observa-t-il en mettant le bracelet à son poignet. Elle lui allait en plus superbement bien. Merci.

Pour compléter son remerciement, il l'embrassa, exprimant de fait tout l'amour et toute la tendresse qu'il ressentait pour elle, et autant dire que ça faisait beaucoup. Je t'aurais bien offert ton cadeau tout de suite mais... tu vas devoir attendre, ajouta-t-il d'un ton qu'il faisait volontairement mystérieux. Et en effet, son cadeau allait exiger de leur part qu'ils attendent le jour J. Il aurait bien aimé le lui offrir de suite, pour la peine, mais tout avait été planifié pour le jour J. Peu importe, ils s'arrangerait différemment pour en profiter autrement.

-Qu'est-ce que tu dirais de déboucher le champagne pour célébrer nos retrouvailles ? proposa-t-il alors.

Noël, c'était un bon prétexte à faire la fête, mais le temps qu'ils allaient passer ensemble aussi. C'était décidé. Ces prochains jours, ce serait Noël tous les jours, tout simplement. Il ferait tout pour que ce soit le cas. Ils devaient profiter à fond, le plus possible. Et pour ça, ils avaient toujours su y faire.

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Sasha ne pouvait que se sentir heureuse de constater que son cadeau faisait plaisir à son époux. Elle l’avait espéré en effet, parce qu’elle tenait à lui faire plaisir quand même. Au point qu’elle ait été tout bonnement incapable de se retenir, qu’elle n’avait pas pu attendre le soir de noël pour lui offrir son cadeau. Bon, elle n’aurait plus rien pour ce moment – quoi qu’elle pourrait toujours s’arranger – mais tant pis, parce qu’en cet instant précis elle se sentait juste tout bonnement heureuse. Elle allait pouvoir passer plusieurs jours chez eux, dans leur maison, en compagnie de son époux. Et c’était la seule chose qu’elle pouvait désirer pour les fêtes de fin d’année. Elle n’avait jamais trop aimé les fêtes de fin d’année dans sa prime jeunesse, elle les avait appréciés simplement quand elle était devenue orpheline avec Angus. Et cette année, c’était la première fois qu’elle ne pourrait pas voir son frère… en autre nombreuses emmerdes qui planait autour du couple. Mais tout cela, elle pouvait les oublier juste en posant son regard sur Gwendall, qui appréciait son cadeau – mettant la montre autour de son poignet tout de suite – avant de venir l’embrasser, exprimant par ce geste tout ce qu’il y avait d’amour entre eux. Vraiment, Sasha ne pouvait que se sentir heureuse aux côtés de Gwendall. Elle ne savait pas ce que deviendrait sa vie sans lui, elle avait tellement besoin de lui.

Ce dernier ajouta alors qu’elle allait devoir attendre le jour J pour son propre cadeau. Elle n’avait pas spécialement demandé à l’obtenir maintenant, si elle avait été incapable de patienter de son côté, elle ne demandait pas à ce que Gwendall ne le fasse pas. Cependant… tout cela eut quand même le don d’attiser grandement sa curiosité. Gwendall se montrait mystérieux – quelque chose qui avait le don de la faire craquer d’ailleurs, mais en même temps elle craquait tout entière pour lui – et ça la titillait.

« Le champagne est parfait pour cet instant. » Rétorqua-t-elle, incapable de perdre le sourire qui ornait son visage depuis qu’elle avait passé le pas de la porte de leur maison. Oui, elle avait bien envie de savourer ce champagne, simplement pour fêter le fait qu’ils étaient ensemble pour plusieurs jours. Par moment, Sasha ne pouvait pas nier qu’elle regrettait un peu son choix de travailler à Poudlard, mais elle savait qu’ils pouvaient quand même avoir des moments comme celui-là. « Est-ce que j’ai quand même le droit de savoir ce que tu as préparé ? »

Non, forcément que non, mais en même temps Sasha ne pouvait pas s’empêcher de le demander. Elle avait même un peu l’impression d’être une gamine, réclamant de savoir ce qu’était son cadeau. Au fond, elle n’avait même pas réellement envie de le savoir, parce qu’elle aimait un peu cet état de questionnement et elle adorait les surprises. Mais ça ne l’empêchait pas de vouloir en savoir plus quand même. Dans tous les cas, ça allait être parfait. Juste parfait parce qu’elle allait passer ces fêtes avec Gwendall.

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wendall avait hâte de célébrer les fêtes de fin d'année avec Sasha. C'est sûr, ses Noël en famille allaient lui manquer, il ne pouvait pas prétendre le contraire, tout comme Nemesis lui manquait, parfois, même si c'était un sujet de conversation qu'il se refusait catégoriquement d'aborder en compagnie de son épouse, et il savait que, de son côté, Sasha aurait aimé pouvoir réveillonner en compagnie de son frère... Ils avaient eu leur habitude, chacun de leur côté, et même si leurs passifs familiaux n'avaient rien eu d'équilibrés, ils avaient tenu à ce qu'il leur restait de famille, et c'était pour eux un moment d'échange et de convivialité. Mais maintenant, ils ne devaient plus y compter, mais ils pouvaient compter l'un sur l'autre. Et ces fêtes seraient l'occasion idéale d'être juste tous les deux. Pour lui, c'était ça le plus beau des cadeaux, pouvoir passer ses vacances entières en présence de la femme qu'il aimait et qui, par la force des choses, lui manquait beaucoup trop ces derniers temps. Oui, il était impatient de réveillonner avec elle, mais il trouvait que leurs retrouvailles méritaient plus de se fêter que l'anniversaire d'un personnage biblique issu d'une religion dans laquelle il ne croyait pas. Alors oui, tant qu'à faire, il trouvait que sabrer le champagne tout de suite était une excellente idée. Bon, ça ne les empêcherait pas pour autant d'en boire aussi à Noël et à Nouvel an, mais il avait vraiment très envie de commencer ces vacances en beauté, même si la beauté de Sasha, sa divine Sasha, pouvait aisément se suffire en elle-même tant elle rayonnait. Il la trouvait encore plus sublime, d'ailleurs, depuis qu'elle était enceinte. Il ne saurait totalement expliquer pourquoi, mais il la trouvait plus irrésistible encore. Gwendall alla donc chercher une bouteille au frais et la débouchonna tandis que, sans surprise, Sasha l'interrogeait sur son cadeau. Sa question lui tira un sourire en coin.

-Si je te le disais, ce ne serait plus une surprise, remarqua-t-il en remplissant généreusement deux flûtes de champagne. Mais tu ne seras pas déçue.

Bon, il lui vendait du rêve, c'est sûr, et il avait intérêt à être à la hauteur. Mais il leur avait mitonné un week-end à deux sur une île paradisiaque, et il n'avait pas envie qu'elle sache quoi que ce soit avant d'être sur place. Ce qui ne l'avait pas empêché de lui faire connaître l'ampleur de la surprise en question, tout simplement parce qu'il ne savait pas se taire. Il aimait trop l'idée de la faire mariner, sachant, en tout cas il l'espérait, qu'elle ne regretterait rien le moment venu. Gwendall saisit sa coupe de champagne et la fit tinter contre celle de son épouse.

-A la nôtre.

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Sans grande surprise, Gwendall n’accepta pas de lui en dire plus sur le cadeau qu’il avait prévu pour elle, pour noël. Sasha n’était pas spécialement étonnée donc, mais elle trouvait que c’était une véritable torture qu’elle ne puisse pas en savoir plus. Elle aimait les surprises, elle adorait ça même – surtout quand en prime cela venait de l’homme qu’elle aimait – mais c’était une torture avant de savoir ce que c’était. Quelque chose lui disait qu’en prime, Gwendall n’avait juste pas réussi à tenir sa langue parce qu’il aimait trop la faire mariner. Mais bon, il n’avait pas tort, cela n’aurait plus rien d’une surprise s’il le lui disait. Elle ne se faisait pas plus de doute concernant le fait qu’elle ne serait pas déçue. Tout ce qui venait de Gwendall lui plaisait, il était impossible qu’elle soit déçue. Parce qu’il était l’homme de sa vie, que tant qu’elle était en sa compagnie elle était heureuse, et qu’il la connaissait assez pour savoir ce qu’elle aimait ou pas.

« Tu es un tortionnaire. » Lança-t-elle alors, dans une légère moue qui n’avait aucune raison d’être prise au sérieux.

Si elle ne connaissait pas assez son époux pour savoir qu’il ne lui dirait rien – c’était un Auror et un Mangemort, dans le genre c’était un roc quand il était question de garder des secrets – elle aurait sans doute cherché à insister, en usant de tous les charmes possibles, ou autres manières de pressions. Mais au fond, la jeune femme devait bien avouer qu’elle avait hâte de découvrir son cadeau, mais qu’elle n’avait pas spécialement envie pour autant de gâcher la surprise. Elle allait donc attendre, le jour J elle saurait ce que son époux lui avait préparé et elle savait d’avance qu’elle allait adorer. La jeune femme prit la coupe de champagne que Gwendall lui tendit, avant de trinquer avec lui.

« À la nôtre. » C’était une très bonne chose de fêter le début de leurs vacances ensemble par du champagne. Les réveillons n’avaient pas encore lieux, mais en même temps ils se manquaient tellement que c’était une très bonne chose. Ils n’avaient aucune raison de se priver en même temps, parce qu’ils étaient juste heureux de se retrouver. Et puis, concrètement, Sasha ne boudait jamais son plaisir de boire du champagne. Du champagne ou autres alcools (ouh c’est maaaal), mais en cette circonstance elle ne pouvait qu’avoir envie de fêter réellement le début de ces vacances qu’elle allait passer avec son époux. Elle but donc une longue gorgée de son verre. « Donnes-moi ta main. » Dit-elle alors, en posant un instant son verre. Sans avoir attendu un mouvement de Gwendall, elle lui attrapa la main pour la poser sur son ventre rebondi. Ce ventre qui témoignait bien de sa grossesse, qu’elle ne pouvait pas (et ne voulait pas dans tous les cas) cacher. Ce ventre où se trouvait leur fils ou leur fille, qui était en train de remuer joyeusement, donnant de sacrés coups d’ailleurs. C’était la première fois qu’elle le sentait.

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wendall sourit quand Sasha le qualifia de tortionnaire. Clairement, il ne considérait pas en être un, et certainement pas avec son épouse. Il pouvait être de très mauvaise fréquentation avec d'autre et il avait plus d'un acte répréhensible à son actif, mais Sasha ne devait qu'attendre le meilleur de sa part, parce que c'était tout ce qu'il désirait pour elle, et aussitôt qu'elle découvrirait quelle surprise il lui avait concoctée, il était convaincu qu'elle ne lui reprocherait plus du tout d'avoir gardé cela pour lui et se contenterait de le remercier. Enfin, pour peu que le cadeau lui plaise en effet. Il pensait avoir visé juste, à force il considérait connaître mieux que personne les goûts de son épouse, mais il est vrai qu'on ne sait jamais. Ils verraient bien, dans tous les cas, il ne comptait pas lâcher le moindre mot au sujet de ce qu'ils allaient faire ensemble dès l'occasion venue. Pour l'heure, il se contentait de profiter du moment présent, et le moment présent était l'inverse de désagréable. Ils étaient ensemble, amoureux comme jamais, déterminés à célébrer ces premières vacances qu'ils allaient pouvoir célébrer à deux. C'est vrai, les choses auraient pu mieux se passer. Dans l'idéal, leus familles seraient là pour paser les fêtes avec eux, mais ils vivraient dans leur bulle, célèbreraient dans leur cocon, et ça, c'était plutôt une bonne chose, non ? Oui, oui, totalement, oui.

Alors qu'ils trinquaient à ce week-end des plus prometteurs et à tout ce qu'ils allaient pouvoir faire ensemble, alors que Gwendall laissait les premières gorgées de mousseux couler le long de sa gorge, son épouse lui demanda de lui tendre sa main. Il se laissa faire en fronçant les sourcils, se demandant bien ce qu'elle voulait lui montrer exactement. Il comprit bien vite quand elle déposa sa paume sur son ventre quand il sentit cogner sous ses doigts le petit pied de son enfant. Un sourire ému se déposa aussitôt sur ses lèvres. C'était la première fois qu'il le sentait bouger, et c'était la plus belle sensation qu'il ait jamais éprouvée. C'était un sentiment indescriptible. D'un seul coup, plus réel que jamais, son enfant était là, bien présent, il signalait sa présence. C'était le plus beau cadeau que Sasha pouvait lui faire en fin de compte.

-Salut toi, ne put-il s'empêcher de dire alors, quand bien même c'était peut-être ridicule de parler à un ventre. Tu aimerais sortir et faire la fête avec nous, pas vrai ? Je te comprends...

Mais il fallait encore qu'il soit un peu patient, même si Gwendall lui-même l'était de moins en moins, surtout dans ce genre de moments. Il avait tellement hâte de pouvoir prendre son enfant ans ses bras. Gwendall leva les yeux vers son épouse.

-C'est incroyable !

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C’était la première fois qu’elle ressentait son bébé dans son ventre et elle ne pouvait qu’avoir envie de le partager avec Gwendall, heureuse d’être en sa présence quand ça arrivait. Sasha observa attentivement le visage de son époux alors qu’il sentait leur enfant à son tour, ne pouvant pas s’empêcher de sourire encore plus en voyant le sourire ému de l’homme se déposer sur son visage. Elle était heureuse de partager ça avec lui, c’était… magique. Au fond, elle vivait dans le monde magique depuis presque toujours (parce que même si elle n’avait pas ignoré la nature de sa mère, elle vivait tout de même comme une moldu dans les premiers temps de sa vie), mais elle trouvait cet instant plus magique que n’importe quel autre moment dans sa vie. Alors qu’en soit, c’était sans doute des plus simples. Mais c’était tellement… concret. Sasha se faisait à l’idée qu’elle allait bientôt devenir mère, quelque chose qu’elle avait cru ne jamais vouloir, pour autant, elle ne pouvait pas nier que c’était encore un peu trop abstrait quand elle se plongé dans le futur. Maintenant, elle sentait quand même concrètement cet enfant dans son ventre. Ce dernier était de plus en plus rebondi au fil du temps, mais là c’était… il était là, tout simplement et la jeune femme avait hâte de pouvoir le prendre dans ses bras.

Son sourire s’agrandit quand Gwendall se mit à parler à son ventre, à leur enfant. Elle trouvait ça adorable, elle aimait ça. Ça semblait encore plus concret qu’avant, bientôt ils allaient devenir une plus grande famille. Bientôt, ils n’allaient pas être juste deux, mais ils seraient trois. Au prochain noël, ils allaient avoir un enfant à chouchouter en plus et cette perspective était vraiment agréable pour Sasha. Elle n’aurait pas cru penser comme ça, pour autant, elle adorait l’idée qu’ils deviennent parents tous les deux. Cela aurait été parfait si la famille de Gwendall ne s’était pas détournée de lui, si Angus n’avait pas disparu de la circulation (quoi qu’en même temps, ce dernier serait peut-être de retour bientôt… on y croyait), mais au fond, ils n’avaient pas besoin des autres. Ils avaient juste besoin d’eux, eux deux, eux trois. Sasha avait hâte que son enfant soit avec eux, elle avait hâte de le tenir dans ses bras, de voir Gwendall le tenir dans ses bras, mais pour cela ils allaient devoir tous se montrer patient.

« Oui. » Dit-elle doucement, sans perdre son sourire, son regard brillant, alors que Gwendall lui affirmait que c’était incroyable. Ça l’était, c’était… parfait. Au fond oui, les choses pourraient être différentes, mais Sasha n’échangerait pas ce moment contre un autre. Elle se sentait bien avec son époux, elle se sentait bien à l’idée de voir bientôt son enfant, elle aimait le fait qu’il se manifeste comme ça, pour leur signifier sa présence. Il était là, et bientôt, il allait être là encore plus. Il fallait juste attendre encore un peu. « J’ai tellement hâte. »

C’était vraiment incroyable, au fond elle n’en revenait pas elle-même de penser ça.

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[quote="Gwendall Colloway"]

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ncroyable, oui, c'était en effet l'adjectif le plus adéquat aux yeux de Gwendall pour définir ce qu'il ressentait en cet instant. Il avait imaginé son enfant dans leur future vie, bien sûr, il l'avait visualisé à leurs côtés, il s'était imaginé le prendre dans ses bras, assister à ses premiers pas. Mais tout ça restait fictif, tenait du pur et seul imaginaire, ne laissait pas entrevoir la pure vérité dont le secret restait tranquillement lové au creux du ventre de son épouse, pour le moment. Mais là, en un mouvement de sa part, il sentait sa présence, bien concrète, certaine et inéluctable, pour la première fois de sa vie, et c'était un véritable miracle. Ce simple moment l'avait ému plus qu'il ne serait capable de l'exprimer. Qu'en serait-il quand le petit bout de chou viendrait au monde ? De toute évidence, il serait totalement gaga. Mais il l'assumerait totalement. Il n'était que trop heureux de partager bientôt ce moment avec Sasha. Il réapprendrait c que c'était que d'avoir une famille, et celle-ci vaudrait cent fois celle qu'il avait autrefois et qui l'avait rejeté, car il ne commettrait pas les mêmes erreurs de son côté... en tout cas, il se le promettait, et il était d'autant plus déterminé à tenir sa promesse qu'il ne voulait pas que quoi que ce soit puisse entacher le bonheur qu'il ressentait en cet instant, un bonheur pur et évident. Il ferait tout pour le protéger. Mènerait tous les combats... et ferait toutes les concessions, aussi, bien évidemment.

-Moi aussi, confirma Gwendall en souriant quand son interlocutrice lui dit avoir hâte.

Eh bien, ils étaient deux. Il n'aurait jamais imaginé, avant Sasha, que la perspective de la paternité aurait tant d'importance pour lui, que cela changerait tant de chose en lui, mais c'était le cas, et il en était heureux. Cet enfant, ils l'avaient voulu, et en dépit de la tournure délicate que les choses avaient parfois prises, et les menaces qui planaient au-dessus d'eux, c'était un choix qu'il ne regretterait jamais, c'était, plutôt, un choix qu'il avait hâte d'embrasser pleinement. Oui, il était terriblement impatient. Les prochains mois à venir n'allaient clairement pas se passer assez vite. Le temps avait cette facétie : il s'écoulait trop vite quand on ne le voulait pas et filait à la vitesse de l'éclair quand on le désirai vraiment.

-Comment on va faire pour attendre tout ce temps, hein ? dit-il dans un fin sourire avant de déposer un baiser au creux du cou de la jeune femme.

Oh, à vrai dire, il lui venait à l'esprit mille idées qui pourraient leur permettre de supporter au mieux cette attente. Ils avaient toujours parfaitement su s'occuper de concert. Et il y avait bien peu de chances que cela change. Bien au contraire.

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Avant tout cela, Sasha n’aurait jamais cru être aussi impatiente de donner la vie. Et pourtant, c’était bel et bien le cas. En fait, avant Gwendall, elle ne se serait même pas crue capable d’avoir envie de donner la vie, comme elle ne se pensait pas capable d’aimer une personne autant qu’elle l’aimait. Et encore moins donc d’avoir envie de fonder une famille. Et pourtant, Sasha trouvait que tout cela était simplement évident. Que sentir cet enfant dans son ventre, de voir la joie sur le visage de son époux, ça ne pouvait que lui confirmer le fait que tout était parfait, qu’elle était vraiment à la place qu’elle voulait être, qu’elle aimait la vie qu’elle avait. Bon, concrètement, tout était loin d’être parfait, mais en cet instant précis Sasha se sentait parfaitement heureuse. Et même si l’idée d’être mère l’angoissait quand même un peu (voir beaucoup), elle avait hâte de voir cet être arriver complètement dans leur vie. Comme quoi, tout pouvait arriver dans la vie. Il y avait quelques temps, elle ne se serait clairement pas imaginée mariée et enceinte… et pourtant, elle l’était et elle était la plus heureuse des femmes.

Mais avant tout cela, il était évident qu’ils allaient quand même devoir attendre et quelque chose disait à Sasha que les prochains mois allaient vraiment être longs. Outre le fait que la jeune femme se sentait de plus en plus énorme, elle sentait que plus ça allait aller, plus le temps allait passer lentement. Mais puisqu’ils étaient tous les deux… Sasha afficha un grand sourire en sentant les lèvres de son époux dans son cou.

« On va devoir trouver un moyen de s’occuper juste tous les deux, je crois bien. » Dit-elle dans un sourire en coin avant de venir s’emparer de ses lèvres. Les deux amants avaient toujours trouvé de très bon moyen de s’occuper tous les deux, il y avait peu de chance qu’ils n’y arrivent pas encore maintenant. Même s’il restait quand même beaucoup trop de temps avant qu’ils soient plus que deux. Et en même temps… eh bien, il fallait sans doute qu’ils en profitent un peu. « Ça me laisse encore le temps de profiter de toi avant de devoir te partager. » Parce que mine de rien, quand ils allaient être trois, la vie allait sans doute être différente. Pour leur grand bonheur, Sasha n’avait aucun doute là-dessus, mais en même temps, ça n’allait pas être simple tous les jours, elle en avait conscience. Et dans tous les cas, ils n’allaient plus être que tous les deux et ils allaient bien devoir se partager. Ça irait, forcément, Sasha avait hâte de voir Gwendall porter leur enfant, le regarder comme il était capable de la regarder elle, mais ça n’enlevait pas le fait qu’ils n’allaient plus juste être seul au monde. Ce qui n’était pas réellement le cas non plus, mais ça n’enlevait pas le fait que par moment, ils arrivaient à juste s’installer dans une bulle rien que tous les deux.

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omme toujours, Gwenall et Sasha étaient sur l'exacte même longueur d'onde. Ce n'avait rien d'étonnant, ça avait toujours été le cas, c'était ce qui avait fait qu'ils avaient si vite compris l'évidence de leurs sentiments, et ce qui avait fait aussi qu'ils n'avaient pas su les enfouir, même quand tout semblait devoir les inviter à prendre leurs distances l'un avec l'autre. Tous les deux devaient forcément savoir ce que l'autre avait à l'esprit pour occuper ces longs mois qu les séparaient encore du moment de la naissance de leur enfant. Et même s'ils avaient hâte, c'est vrai qu'il faudrait sans doute qu'ils en profitent, car après la naissance, leurs vies allaient évoluer du tout au tout. Ils n'allaient plus être deux, mais trois, et même si Gwendall était convaincu qu'ils trouveraient très facilement leur équilibre dans cette nouvelle configuration, il était évident qu'il faudrait un léger ajustement... qui demanderait à ce qu'ils aient des moments d'intimité pas forcément moins nombreux mais tout du moins différents. Gwendall acceptait sans problème de partager son épouse, dans ces circonstances du moins, il n'avait pas la moindre raison de trouver un problème à cela.

-Profiter de moi, hein ? répéta-t-il d'un ton mutin, un sourire amusé aux lèvres. J'aime cette idée, affirma-t-il alors. Comme si, vraiment, cette idée pourrait réellement lui déplaire (bien évidemment, ça ne pouvait qu'être le cas, elle pouvait profiter de lui de toutes les manières qu'elle voulait, ce n'était clairement pas pour l'encourager). Je suis à ton entière disposition, affirma-t-il alors. Ce qui était le cas, dans tous les sens du terme, d'ailleurs. Il lui appartenait corps, âme et esprit, et ce depuis toujours, c'est évident. Tu peux faire ce que tu veux de moi.

Et ce n'était pas seulement un constat de sa part, c'était aussi une invitation. Ils avaient l'occasion d'être ensemble, ils pouvaient passer tout le temps qu'ils voulaient tous les deux, ils n'avaient ni obligations, ni contraintes, ils étaient libres de faire ce qu'ils voulaient comme ils le voulaient, alors autant qu'ils en profitent. Et comme pour illustrer son propos, pour peu qu'il n'ait pas été suffisamment clair (mais il était loin de penser que ce puisse être le cas), il approcha ses lèvres de celles de son épouse pour l'embrasser avec toute la passion qu'elle lui inspirait : un amour immense et invariable que rien ne savait altérer. Il était tout simplement fou d'elle. Au-delà même du concevable, et il n'était que trop heureux de partager ce moment avec elle, sans compter ceux qui les attendaient encore, alors qu'ils étaient à l'aune d'une vie nouvelle, forcément belle puisqu'ils la construiraient ensemble.

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Sasha afficha un sourire tout aussi mutin que son mari quand ce dernier reprit ses propos, en précisant qu’il aimait l’idée qu’elle profite de lui. En même temps, la jeune femme ne doutait pas une seule seconde que Gwendall puisse apprécier l’idée, il n’y avait aucune raison qu’il ne le fasse pas. Après tous, les deux amants étaient constamment sur la même longueur d’onde et c’était sans nulle doute pour cela qu’ils parvenaient encore à être ensemble maintenant. Après toutes les épreuves qu’ils avaient traversées, ils étaient encore là l’un pour l’autre et c’était simplement parce qu’ils étaient des âmes sœurs, parce qu’ils s’appartenaient entièrement et qu’ils se comprenaient. Tout n’était pas simple et le futur allait leur prouver en prime que les épreuves étaient loin d’être terminé, mais au moins… ils étaient ensemble et ensemble, ils pouvaient tout surmonter. Alors oui, il n’y avait, en soit, aucune raison que Gwendall et Sasha ne soient pas sur la même longueur d’onde tous les deux.

La jeune femme adora entendre son mari lui affirmer qu’il était à son entière disposition, quand bien même elle le savait déjà, tout comme elle lui appartenait aussi entièrement. Elle aimait entendre ces mots, elle trouvait qu’ils étaient doux à son oreille. Comme elle appréciait de l’entendre lui dire qu’elle pouvait tout faire de lui. Et encore, ce n’était finalement pas grand-chose, comparé à ce baiser passionné qu’il vint déposer sur ses lèvres, lui communiquant tout simplement tous ses sentiments. Les mêmes que les siens. Si certain voyait la routine prendre le dessus sur leur couple, leurs sentiments diminuer au fils des mois, des années qu’ils passaient ensemble, Sasha savait que jamais rien ne pourrait entacher ce qu’ils vivaient tous les deux. Même si la routine était là, quand ils travaillaient tous les deux et qu’ils ne passaient clairement pas assez de temps ensemble, même l’arrivé proche de leur enfant, rien n’allait changer ce qu’ils ressentaient l’un pour l’autre et leur complicité. Sasha prolongea le baiser de Gwendall, l’intensifiant même. Cependant, elle prit la peine de juste séparer un instant ses lèvres de celle ce son époux afin de plonger son regard dans le sien et reprendre la parole.

« La seule chose que je veux de toi, c’est que tu continues de me regarder comme tu le fais. De m’aimer comme tu le fais. D’être toi-même. » Ce n’était pas forcément ce qu’il avait en tête à la base, mais elle avait juste besoin de le dire. « Et surtout… que tu n’arrêtes jamais de m’embrasser comme tu le fais. » Ajouta-t-elle en se mordant un peu la lèvre.

Avant de venir une nouvelle fois s’emparer des lèvres de son époux, simplement parce qu’elle en avait besoin. Elle aimait tellement leur complicité, cette manière qu’ils avaient de se retrouver tous les deux. Elle aimait Gwendall, tout simplement, c’était aussi simple que ça et il n’y avait sans doute pas besoin d’épiloguer. C’était beaucoup et peu en même temps, beaucoup parce qu’ils avaient d’énorme sentiment l’un pour l’autre et que ça suffisait juste à expliquer à quel point ils étaient bien.

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S

asha et Gwendall pourraient bien s'adresser toutes les déclarations enflammées du monde, le plus sincèrement possible, avec toute l'emphase que de telles déclarations méritaient, rien ne retranscrirait jamais mieux les émotions qu'ils s'inspiraient l'un à l'autre que leurs actes. Que ce soit tous les sacrifices auxquels ils étaient capables de consentir l'un pour l'autre, afin de rester ensemble au mépris de la morale et de tout ce qui devrait normalement les séparer, ou tout simplement les baisers qu'ils échangeaient et à travers lesquels ils pouvaient se communiquer toute la passion qu'ils s'inspiraient, tout le désir qu'ils savaient faire naître chez l'autre, et le besoin plus qu'impérieux qu'ils avaient d'être tous les deux ensemble... Sasha le retranscrivait bien en quelques mots et les exigences (si tant est qu'on puisse réellement les appeler ainsi) qu'elle avait vis-à-vis de son époux n'avaient absolument rien d'insurmontables, elles étaient tout au contraire d'une logique plus qu'élémentaire. Gwendall devrait lutter contre lui-même s'il voulait réellement cesser de regarder sa femme comme il le faisait, parce que le seul fait de la regarder consumait son être tout entier, et c'était là une chose qu'il ne pouvait contrôler. Comme le fait de l'aimer d'ailleurs, il avait bien assez combattu ses sentiments pour elle par le passé pour savoir que cet exercice lui était impossible : elle était la femme de sa vie et le resterait jusqu'à la fin de sa vie, c'était comme ça, et il ne pouvait absolument rien y faire, c'était tout simplement plus fort que lui. Quant au fait de l'embrasser comme il venait tout juste de le faire... disons que ça aussi, ça lui venait très naturellement. Toutes ces choses étaient pour lui aussi évidentes et même nécessaire que le fait de respirer. Alors clairement, Sasha ne le mettait pas à l'épreuve.

-Je crois que ça ne devrait pas être trop compliqué, dit-il dans un fin sourire, son souffle se déposant sur les lèvres de son épouse.

Non, ça n'avait effectivement rien du tout de compliqué. Comme le fait de l'embrasser de plus bel, ce qu'il n'oublia bien évidemment pas de faire. Le jeune homme choisit de ne pas dire un mot de plus : il n'avait qu'une envie à présent (qui avait tendance à le ronger constamment quand Sasha était dans les parages), s'emparer de son corps si parfait et ne faire plus qu'un avec elle. Raison pour laquelle, tout en la plaquant contre le mur le plus proche, il fit glisser ses lèvres le long de son cou, tout en entreprenant de la débarrasse du moindre millimètre de tissu qui recouvrait un corps qu'il voulait pouvoir admirer dans toute sa beauté nue, et flatter de toutes les caresses possibles.

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Sasha osait croire que ce qu’elle demandait à son mari n’était pas la chose la plus difficile à lui de faire. Ils étaient fait l’un pour l’autre, c’était évident, c’était naturel, c’était leur destin en un sens. Ils avaient passé énormément d’épreuve tous les deux, par moment des instants qui les avaient brisés tous les deux, qui les avaient séparés et qui auraient très bien pu signer la fin de leur couple. Mais ils étaient bel et bien là tous les deux, ensemble, heureux d’être ensemble, attendant leur premier enfant. Ils ne se doutaient pas encore de toutes les conséquences que ça allait avoir, ils ne se doutaient pas de ce qu’ils allaient devoir faire. Tant mieux, parce qu’ils pouvaient pleinement profiter de la présence l’un de l’autre. Sasha n’était pas naïve au point de penser que tout allait forcément bien se passer (parce qu’ils avaient quand même une proportion à s’attirer pas mal d’ennuis – mais elle profitait pleinement de la situation.

Et comment faire autrement, alors que Gwendall confirmait que ce qu’elle lui demandait n’allait pas être difficile, avant de l’embrasser comme il l’avait fait précédemment. À chaque fois que son époux déposait ses lèvres sur les siennes, Sasha avait le sentiment de respirer de nouveau. Quoi d’étrange, quand on les connaissait un peu. C’était comme ça, ils étaient faits l’un pour l’autre et personne ne pouvait en douter. Eux en tout cas, n’avaient aucune raison d’en douter. Sasha ne doutait pas une seule seconde, elle ne doutait plus. Sa vie était ici, près de Gwendall, malgré les épreuves, malgré la tension qu’il y avait sur leurs épaules. De toute façon, tout cela disparaissait quand ils étaient ensemble, parce qu’il n’y avait aucune raison qu’ils ne profitent pas pleinement de la présence de son époux, de ses baisers et de tout ce qu’il lui offrait. Alors qu’il la plaquait contre le mur et laisser ses lèvres glisser dans son cou. Sasha ferma les yeux, se laissant complètement faire – non parce qu’elle n’avait aucune raison de l’empêcher de faire ce qu’il faisait – profitant pleinement de ce contact, et de la sensation que ça lui provoquait déjà. En même temps, ce n’était pas comme s’il fallait grand-chose pour que Gwendall la conduise dans les tréfonds du plaisir. Bien au contraire, mais sur ce plant là ils s’entendaient à merveille.

D’ailleurs, elle n’avait pas spécialement l’intention de rester en reste, alors que son époux avait entrepris d’enlever les tissus qui recouvrait son corps, elle n’allait pas le laisser trop couvert non plus de son côté. Ça serait bien trop contreproductif. Donc, oui, elle le débrassa également de ses vêtements, qu’elle trouvait vraiment de trop, dans le but de pouvoir découvrir totalement son corps et lui prodiguer des caresses dont elle avait le secret à présent. Parce qu’à force, elle connaissait le corps de son époux par cœur, mais elle prenait toujours un grand plaisir à le découvrir, le redécouvrir, encore et encore. Elle le savait, elle ne pourrait jamais s’en passer.

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I

l ne fallait pas grand-chose à Gwendall pour désirer son épouse. On pouvait même dire que c'était un état constant chez lui. Sasha, et ce dès leur première rencontre, lui avait directement inspiré la plus vive des attirances. Leur relation ne reposait pas que là-dessus pour autant, bien au contraire, même, mais il est vrai que cette attirance initiale avait largement contribué à ce qu'ils étaient aujourd'hui. Leur connexion n'était pas que mentale et spirituelle, elle était aussi physique. Ils s'appartenaient corps et âme, et ils ne pouvaient que mieux se le prouver en s'abandonnant à leurs pulsions... Gwendall était fou de Sasha, et dans ces moments-là, il mettait son cerveau en veille et s'abandonnait tout simplement à son plaisir, à ses sensations, et plaisirs et sensations, Sasha n'avait pas besoin de faire grand chose pour lui en procurer. Il suffisait qu'elle soit elle. La moindre de ses caresses, le moindre de ses baisers, tout ça contribuait bien évidemment à le rendre dingue. Petit à petit, elle le débarrassait du moindre de ses vêtements, comme il l'avait fait précédemment, et ils ne tardèrent pas à se retrouver, aussi bien l'un que l'autre dans leur plus simple appareil, c'était comme ça qu'ils étaient le mieux, après tout. Ils n'avaient pas besoin du moindre artifice. Ils se présentaient l'un à l'autre, dans leur plus parfaite nudité, et c'était comme ça qu'ils se reconnaissaient et se plaisaient le mieux. Sasha était parfaite, incroyablement belle... et il était amoureux d'elle autant que de la moindre de ses formes.

En tenue d'Adam et d'Eve, leurs mains ne tardèrent pas à s'explorer. Ils se connaissaient par coeur, certes, mais ils prenaient toujours le même plaisir à se redécouvrir physiquement, et d'autant plus que plus le temps passait, plus ils savaient s'y prendre pour se procurer mutuellement du plaisir. Gwendall s'appliquait à procurer le plus de plaisir possible à son épouse, et cette dernière n'avait pas son pareil pour, elle aussi, lui retourner les sens. Il se perdait, au fil de leurs caresses, en râles et gémissements, sans chercher une seule seconde à les contenir (pourquoi s'en donnerait-il la peine ?). Elle seule savait lui faire à ce point du bien. Et ce n'était qu'un début, bien évidemment. Car ils pouvaient évidemment aller plus loin, beaucoup plus loin. Et Gwendall ne demandait que ça, d'aller plus loin. Il avait envie que leurs corps ne fassent qu'un, il avait envie de la posséder pleinement et entièrement, et puisqu'il en avait envie, puisqu'il était convaincu que elle aussi, il ne mit pas longtemps à enrouler ses jambes autour de sa taille et de s'immiscer en elle. Dans un soupir de contentement, il entama un lent mouvement de va et vient, qui devait progressivement s'accélérer.

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Il n'y avait aucun moment où Sasha n'avait pas juste purement envie de son époux. C'était comme ça, ça l'était depuis toujours, depuis le jour de leur rencontre à Sainte Mangouste. Il ne fallait donc pas grand chose pour que la jeune femme ait simplement envie de se perdre en son époux, qu'elle ait envie qu'ils se retrouvent comme ils savaient si bien le faire tous les deux. Parce que mine de rien, ils ne manquaient pas de savoir comment se retrouver tous les deux, comment être sûr la même longueur d'onde. Ce n'était pas seulement le cœur de leur relation, évidemment, mais ils ne pouvaient quand même pas nier le fait qu'ils avaient une sacrée bonne compatibilité physique et qu'ils n'avaient surtout aucune raison de ne pas en profiter pleinement. Surtout quand ils en avaient envie et clairement, la jeune femme avait simplement envie la tout de suite.

Après tout, il n'y avait pas meilleur moyen de commencer ses vacances. Puisqu’ils avaient simplement du temps devant eux, ils n'avaient aucune raison de ne pas en profiter. Ce ne fut pas pour rien donc que les deux amants se retrouvèrent rapidement en tenu d’Adam et Eve, profitant l'un l'autre du corps nu de leur partenaire. Sasha connaissait par cœur le corps de son époux, mais elle se plaisait constamment à le re-découvrir. Il n'y avait aucune raison qu'elle boude son plaisir de toute façon, Gwendall était partait en tout point et physiquement… Il était évident qu'il n’avait rien à envier à quiconque. En tout cas, la jeune sorcière ne se plaignait pas de son côté.

Leurs caresses s’intensifièrent donc, sans qu’ils n'aient l'intention de se retenir une seule seconde. La jeune femme profita pleinement de chaque seconde, de chaque caresses que lui offrait son époux, sans chercher à contenir ses gémissement et râles de plaisir. Ce n'était pas une nouveauté de toute façon, le jeune homme lui faisait de l'effet et ça depuis toujours. Elle n'avait aucune raison de se retenir ou de ne pas profiter pleinement. Et évidemment, Sasha n'avait aucune raison de ne pas rendre la pareille à son époux. Elle osait croire qu'à force, elle savait exactement ce qu'elle devait faire pour faire du bien à Gwendall. Et puisqu'il ne se cachait pas vraiment, qu'il ne se retenait pas plus qu'elle, elle se doutait qu'ils étaient tout simplement sur la même longueur d’onde. Comme toujours en fait.

En tout cas, la sorcière avait juste envie de plus, elle avait toujours envie de plus. La jeune femme avait envie que son époux la possède entièrement, qu'ils se possèdent l'un l'autre. Ils n'avaient pas besoin de se parler pour le savoir, ce fut tout naturellement que la cadence s'accélèra alors que Gwendall venait en elle, moment qu'elle acceuilli avec un long gémissement ne cachant rien de ce qu’elle ressentait. Les mouvement de leurs corps dans un premier temps lent ne manquèrent pas de s'accélérer. Parce qu'ils n'avaient aucune raison de se retenir et la jeune femme ne se retint pas une seule seconde, frémissant et gemissant à chaque fois que leurs corps se mouvaient. Jusqu'à ce qu’elle se laisse complètement aller à l'extase, celui que seul Gwendall serait capable de lui faire ressentir jusqu'à la fin des temps.

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I

l se passait quelque chose, vraiment, quelque chose de fort, d'intense, à chaque fois que leurs corps s'unissaient. Ils formaient un tout, il se perdait en elle, elle se perdait en lui... et vraiment, il avait le sentiment d'être tout bonnement... à sa place. l y avait mille raisons qui invitaient Gwendall à penser que Sasha étaient son âme soeur, et bon nombre de ces raisons n'avaient rien de prosaïque, c'était une affaire de compatibilité de pensée et de caractères. Mais il est vrai que rien ne le confirmait plus sûrement et directement que ces moments d'intimité où il semblait comme évident que leurs corps étaient faits l'un pour l'autre. Et le plaisir qu'ils partageaient, qu'ils se procuraient... il ne pensait pas qu'aucune autre serait lui en faire tant éprouver. Et pour cause, c'était lui, c'était elle, et il n'y avait pas à chercher plus loin... Ensemble, ils formaient un tout harmonieux. Et tout était simple, sûr, naturel, évident. Leurs corps s'exprimaient à leur place, et ce qu'ils exprimaient, c'était de l'amour pur, une fusion des sentiments et des sens... et forcément, une telle alchimie, évidente, naturelle, ne pouvait aboutir qu'à une seule conclusion : une extase pure et simple, qu'ils partageaient de concert, et qu'ils exprimaient à corps et à cri, sans se retenir un seul instant...

A bout de souffle, le coeur battant à tout rompre, il ne rompit pas le silence qui s'était installé entre eux, quand jusqu'alors, la pièce s'était emplie de soupirs, de gémissements et de cris. Il n'y avait plus, à présent, que le bruit de leurs respirations encore saccadées par l'effort, et c'était le genre de son que Gwendall avait appris à adorer avec Sasha... comme il adorait le moindre aspect de sa vie qu'il passait avec elle. Sans rien dire, dans un premier temps, il se contentait de regarder son épouse avec toute l'intensité de ses sentiments pour elle. Personne ne saurait le rendre plus heureux qu'elle. A n'importe quel moment de sa vie, il se sentait unique et complet, avec elle et dans son regard. Et il savait qu'il était l'homme le plus chanceux du monde, parce qu'il avait trouvé son âme soeur. Combien d'autres pouvaient prétendre à une telle chance, à un tel bonheur ? Ils devaient être bien peu nombreux. Après un moment, le jeune homme vint poser une nouvelle fois ses lèvres sur celle de son épouse.

-Je crois que ces vacances commencent plutôt bien, tu ne trouves pas ? s'amusa-t-il avec un sourire aux lèvres.

Même si à vrai dire, elles avaient bien commencé dès l'instant où les yeux de Gwendall s'étaient reposés sur Sasha.

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» Le passé finit toujours par nous rattraper | Gwendall
» On peut toujours compter sur sa famille.
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» Une demi victoire reste une défaite pour la perfection (Gwendall et Septimus)
» Il y aura toujours une raison pour qu'on entre dans ta vie

En famille on est toujours là pour quelqu'un ! (Gwendall <3)

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