Mon histoire, vous voulez la connaitre ? Vraiment ? Et bien allons-y.

Je vais d'abord vous parler de mes parents. Car toute vie commence par deux êtres qui ont un enfant non? Alors je vais être galant et commencer par ma mère. Alicia Malefoy est née McCoyle. Une très vieille famille de sang pur et principalement de Serpentard bien entendu. Elle était fille unique. Au grand malheur de ses parents car la lignée McCoyle s'est arrêtée à elle. Mon père se nomme Brutus Malefoy deuxième du nom et fils unique aussi. A croire que c'est de famille. Il fait partie d'une des plus vielles famille de sang pur. Donc vous l'aurez compris, je suis de sang pur.

Mais je ne suis pas encore né, alors revenons à mes parents voulez-vous ? Donc mes parents furent envoyés tous les deux à Poudlard naturellement. Et comme bon sorciers de sang pur et noble, ils furent envoyés à Serpentard. Ils se sont mariés à la fin de leurs études. Mariage forcé évidemment. Est-ce qu'ils s’aimaient ? Je ne pense pas. Je pense plus qu'ils se respectaient. Mais l'amour, c'est un sentiment totalement différent de ce qu'il se passait entre eux. Je suis né quelques mois après leur mariage. Et je suis le premier et héritier de la famille Malefoy. Ils n'eurent pas d'autres enfants. Ils se contentèrent de moi étant donné qu'ils ont eu un garçon du premier coup.

Je suis donc né pendant le mois froid de mai. Le 8 pour être plus précis. Je fus habitué déjà à quelques mois à être en public. Mes parents fiers d'avoir eu un fils du premier coup. Mais je ne peux vous en dire plus sur les premiers mois de ma vie. Car je ne m'en souviens guère et puis je n'ai jamais demandé à mes parents. Ce n’est pas là les faits les plus extraordinaires d’une vie.

Tout jeune déjà, je recevais une éducation stricte et très peu permissive. Adepte de la fessée et des châtiments corporels, mon père n’était jamais avare de punissions. D’ailleurs, je crois bien que cela faisait partie des rares moments où je le voyais de si près… Enfin, je ne vais pas m’apitoyer sur mon passé… Tout ça pour vous expliquer que j’appris le respect et les règlements de la noblesse et de la bonne tenue en société, par la force et la douleur.

À l’âge de six ans, mon premier précepteur faisait son entrée. Jusqu’alors élevé exclusivement par ma mère, sauf lorsqu’il s’agissait de me punir, je me retrouvais assez grand pour avoir, différents précepteurs… A vrai dire, je les comptais au nombre de trois durant de nombreuses années. Afin de m’apprendre les mathématiques, l’Anglais et l’histoire. C’était, selon ma mère, les matières primordiales pour réussir sa vie.

Je fis la découverte de mes propres dons magiques peu après mon septième anniversaire. D’une manière fort simple si j’ose le dire ainsi… A vrai dire, j’étais pris d’une colère noire et je faillis bien défenestrer mon précepteur. D’ailleurs, ce dernier démissionna le lendemain, obligeant mes parents à en trouver un autre d’urgence afin que je ne prenne pas de retard dans le programme qu’ils m’avaient prévu. Ce fut peut-être la seule fois où je ne fus pas puni pour avoir fait une bêtise… Même si je ne reçus aucun cadeau, je prenais mon absence de punition pour le meilleur des cadeaux qui soit. J’avais tout de même faillit prendre la vie de mon professeur pour un Acceptable…

En 1971, je faisais mon entrée à Poudlard et il ne fallut pas longtemps au choixpeau pour m’envoyer dans la maison des Serpentard. Mes parents avaient fort discuté pour savoir si je devais aller à Poudlard ou bien à Durmstrang mais ils s’étaient rapidement mis d’accord sur le fait que Durmstrang représentait pour seul avantage d’apprendre la magie noire, chose que je pourrais faire discrètement à la maison durant l’été lorsque je serais assez âgé. J’étais donc au collège de sorcellerie de Grande Bretagne pour une durée de sept ans.

Période que je mis à profit pour profiter de la vie dès que j’atteignis l’âge de quatorze ans. Je savais que mon père ne perdrait pas son temps pour me forcer au mariage une fois que je serais sorti de l’école alors je pensais qu’il valait mieux en profiter avant. Certes, il est de bon ton qu’une femme soit vierge pour son mariage lorsqu’il s’agit de la communauté sang-pur, mais moi j’étais un jeune homme et rien ne m’interdisait de profiter de la vie… Et des jeunes femmes… Tant que je le pouvais encore.

Au niveau de mes études, autant vous dire que j’avais plutôt intérêt à rester parmi les têtes de classe. Sinon, les punitions m’attendaient et à mon humble avis, elles devenaient de plus en plus vaches avec le temps. Aussi, je ne dirais pas que je sois un homme surdoué, mais au moins assez bosseur pour obtenir les meilleurs résultats possibles.

A l’âge de quatorze ans donc, je commençais à tester mon charme sur la gente féminine de Poudlard. Qu’importe la maison, même si j’avoue m’être fait les dents sur quelques Poufsouffle, bien plus influençables que les Serpentard par exemple. Mais pour ce qui était de passer à la vitesse supérieure, donc d’avoir une femme dans mon lit… J’attendais l’été de mes quinze ans pour profiter d’une réception mondaine pour embarquer une jeune femme et perdre ma virginité… Je lui avais effacé la mémoire, je ne voulais pas qu’elle aille se plaindre et d’ailleurs, je ne me souviens même pas de son prénom à l’heure actuelle.

Suite à ça, ayant pris de l’assurance, je peux vous dire que j’ai eu plus d’une fille entre les bras dans le collège. Toutes celles qui me plaisaient y passaient, peu importe la maison ou même l’âge. Bien sûr n’allez pas me prendre pour un pervers aux idées déplacées, elles n’avaient pas moins de quinze ans. Je ne suis pas un pédophile loin de là… Une femme sans forme n’avait aucun attrait à mes yeux et c’est toujours le cas. Mais pourtant, il a bien fallu que je me brise les ailes au moins une fois dans ma vie. Tomber amoureux de ma meilleure amie qui sortait avec mon meilleur ami ce n’était pas l’idée du siècle mais mes idées sont rarement bonnes en même temps. Tout cela s’est mal terminé, très mal terminé. Au final je les ai perdus tous les deux et je m’en veux, j’aimerai pouvoir me racheter, surtout auprès de Caleb. Durant la même année, Tom m’a approché et je suis devenu l’un des siens. Un Mangemort, vous savez. Je ne regrette pas mon choix et compte m’investir vraiment dans notre cause que je pense juste et censée. J’occupe maintenant un poste de stagiaire au ministère de la magie, je n’avais pas trop le choix sur la carrière, mon avenir avait été décidé depuis ma naissance. Et puis je sens bien que les fiançailles ne sont pas loin même si j’ignore encore avec qui et quand…