Tout mari est indispensable à la solidité des adultères
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Clyde Hornby
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#Sujet: Tout mari est indispensable à la solidité des adultères Jeu 2 Fév - 20:44
Tout mari est indispensable à la solidité des adultères
M
ais qu'est-ce qu'il foutait là ? C'était bien des mots que Clyde n'avait de cesse que de se répéter tandis qu'il observait la populace et le décor tout autour de lui. Il avait vraiment déserté son confortable fauteuil et quelques bières bien fraîches pour... ça ? C'était désespérant à admettre, et pourtant, c'était bel et bien le cas... Et il sentait d'avance que la soirée allait être mortellement ennuyeuse... En tout cas, il ne comptait pas y rester plus que le temps imparti avant de prendre la poudre d'escampette. C'était déjà trop d'efforts de fait que d'avoir daigné participer à cette mascarade. Le manoir était moisi, la déco était laide à mourir, la grande frayeur promise par le prospectus était aux abonnés absents. Bref, rien à signaler, juste le monde et à peine de la place pour s'asseoir. C'était quoi, sérieusement, cette convenance qui voulait que dans les soirées mondaines (et en plus, celle-ci ne l'était pas vraiment, elle accueillait un peu tout le monde), on ne laisse aucune chaise à disposition et on attende de tout un chacun qu'il reste debout comme ça ? Aucune idée, mais ça craignait. Bordel, comme il aurait été mieux chez lui ! Sociabiliser, c'était vraiment un effort au-delà de ses forces, et quitte à se faire peur pour Halloween, il aurait pu se contenter de fixer l'état de décrépitude de son salon, qui ressemblait à un dépotoir que beaucoup considéreraient comme cauchemardesque.
Mais pourquoi tant de mauvaise volonté ? S'il était là, accompagné de son épouse, c'était bien qu'il avait voulu venir pour commencer, non ? Eh bien non, pas du tout. Clyde n'avait pas eu le choix. Un coup de Bonnie ? Non, non... Elle, elle se passait bien de faire quoi que ce soit en sa compagnie (et il était loin de s'en plaindre), l'ordre venait de ses parents. Et Clyde s'en serait foutu s'il ne dépendait pas financièrement du bon vouloir de son père. M. Hornby avait tenu à ce que le couple paraisse en société. Il trouvait inconvenant, semble-t-il, que son unique fils ne porte pas sur lui le prestige de sa famille et ne le laisse pas voir à qui pourrait s'y intéresser. Mouais... C'était bien parce qu'il fallait payer de quoi manger et boire... boire, surtout. Même s'il ne comprenait pas vraiment l'initiative des Hornby. Pour eux, c'était plutôt un mauvais plan, non, qu'il apparaisse en public ? Pourquoi tenaient-ils à exhiber le fils indigne comme un phénomène de foire ? Ça n'avait pas le moindre sens. Ils auraient dû préférer le cacher, comme ils l'avaient fait pour Olive. Plus tard, quand la soirée aurait dégénéré, il se demanderait même s'ils n'étaient pas au courant et avaient espéré ainsi se débarrasser "accidentellement" de leur rejeton. Mais ils n'en étaient pas là encore. Donc tant pis... Pour l'instant, il venait d'arriver avec son épouse, et attendait déjà de pouvoir repartir.
-Bon, il me faut un verre, affirma-t-il, catégorique. Puis, sans être gentleman, mais juste comme ça. T'en veux un ?
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Bonnie Hornby
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#Sujet: Re: Tout mari est indispensable à la solidité des adultères Sam 25 Fév - 1:19
Bonnie & Clyde & Joshua
Tout mari est indispensable à la solidité des adultères
Bon, sortir et s’amuser, c’était son truc. Bonnie adorait passer du temps dehors, faire la fête, s’amuser et faire un tas de truc qui lui permettait d’être loin de l’appartement crasseux dans lequel elle vivait (non mais comment Clyde faisait-il pour que leur salon ressemble à un tel dépotoir ?). Sauf que là, les soirées mondaines, elle en avait plus qu’assez. Elle entendait constamment sa mère parler des soirées qu’elle organisait, des soirées dont sa fille devait participer (avec ou sans son mari, à choisir autant garder un peu de bonne image quand même) et même qu’elle devrait en organiser d’ailleurs. Bonnie ne pouvait pas échapper à tout, mais au moins elle avait de la chance d’habiter dans un simple appartement, ce qui l’empêchait de devoir accueillir des personnes de la haute chez elle (et il valait franchement mieux). Alors soirée mondaine, ce n’était pas trop son truc, mais elle n’avait pas eu le choix. Et cette fois, ce n’était pas un coup de sa mère, mais de ses beaux-parents. Bonnie n’avait pas caché son agacement quand Clyde lui avait affirmé que ses parents tenaient à ce qu’ils se rendent à cette soirée tous les deux, et qu’ils se montrent un peu. Parce qu’en plus de supporter une telle soirée, elle devait supporter la présence de Clyde. Il était très bien dans son fauteuil, il était bien plus supportable dans son fauteuil d’ailleurs. Elle devait donc se montrer aux bras de son époux, celui-là même qu’elle avait de plus en plus de mal à assumer avoir épouser. Et vu que son cher et tendre n’était pas capable de gagner sa croute convenablement, de se rendre tous les jours à son travail pour gagner un salaire digne de ce nom… ils n’avaient pas eu le choix. Si les Hornby décidait de leur couper leurs vivres, ça serait pire que tout. Donc… elle devait participer à cette soirée, avec son mari.
Bonnie était donc loin d’être motivée par la situation, mais quand elle arriva sur place, ce fut pire que tout. C’était quoi sérieusement cette décoration ? A première vue, cette soirée avait vraiment l’air nul. En plus de devoir supporter la présence de Clyde toute une soirée (quoi que la jeune femme se doutait que son époux n’allait pas la supporter très longtemps), c’était une soirée qui promettait d’être nullissime.
« Avec plaisir. » Répondit la jeune femme quand Clyde, par un excès de galanterie soudain lui proposa un verre. Elle attendit donc qu’il leur prenne deux verres. Ça ne pouvait vraiment pas leur faire de mal à ce stade. Bonnie ne tarda pas à reprendre la parole. « La prochaine fois, tu as le droit d’essayer de nous épargner ça. Je t’en serais reconnaissante. »
Tout était encore là une question d’ironie, comme d’habitude. Mais au fond, Clyde avait vraiment le droit de leur épargner une telle soirée en couple. Déjà que seule, elle ne savait pas si elle aurait fini par réussir à s’amuser ici, mais avec Clyde dans les pattes c’était perdu d’avance.
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Joshua Hoover
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#Sujet: Re: Tout mari est indispensable à la solidité des adultères Lun 6 Mar - 23:41
Joshua était un asocial. C'était comme ça depuis toujours. Il avait un mal fou à se mêler aux autres et la moindre interaction sociale lui demandait un effort particulièrement considérable. Il avait plus d'une fois assisté à des soirées mondaines, et il s'y était toujours ennuyé comme un rat mort. C'était l'occasion de développer son réseau, il paraît, de s'ouvrir aux autres et de faire de nouvelles connaissances. Mais pour ça, il fallait sûrement oser parler aux gens, et le moins que l'on puisse dire, c'est que ce n'était pas du tout son cas, bien au contraire. Moins il parlait aux autres, mieux il se portait... Pour lui, passer du temps dans ce genre d'assemblée, c'était un vrai supplice, et il ne le faisait jamais de gaité de coeur. Et autant dire qu'il s'en réjouissait encore moins. Donc s'il était présent ce soir là dans ce fichu manoir, au milieu de cette satanée foule, c'était pas pour son propre plaisir, c'était uniquement parce qu'il allait être payé pour ça, s'il faisait bien son boulot...
Cette soirée d'Halloween, c'était un peu l'événement du moment, surtout depuis qu'il s'était murmuré que le ministre de la Magie en personne allait faire partie des festivités, alors n'importe quel pigiste qui se respecte se devait de sauter sur l'occasion et de rédiger l'article qui va bien dans l'espoir d'arrondir ses fins de mois. C'était l'intention de Joshua. Et il fallait vraiment que le jeune homme soit aux abois pour faire une telle chose. Enfin, tout ne pouvait pas être parfait, dans la vie. Ces derniers temps, sa vie était sûrement beaucoup trop belle pour que tout soit parfait. Parce que oui, en ce moment, Josh osait le dire et le penser, il aimait sa vie. Imparfaite, c'est vrai, mais qui avait pris une tournure comme elle n'en avait jamais connue auparavant. Une belle tournure. Grâce à Bonnie. Il était amoureux et il était aimé. Le genre de choses qui devaient arriver partout, mais qu'il n'imaginait pas lui arriver un jour...
Sauf que Bonnie était mariée, et cette sale vérité devait lui arriver à la tronche alors que, justement, la jeune femme faisait son entrée dans la pièce... au bras de son mari. Aussitôt, Joshua sentit la rage bouillonner en lui. C'était injuste qu'elle soit avec ce sale type qui se fichait totalement d'elle alors que lui, lui, il serait prêt à absolument tout pour elle. Tout en vidant d'un trait son verre de champagne, il les observa de loin, mourant d'envie de les séparer d'une manière ou d'une autre... mais il se retenait. Mais ensuite... La tension épaissit l'air... puis en posant les yeux de nouveau vers Bonnie, il vit qu'elle était blessée. "Bonnie !"
Mort d'inquiétude, il se précipita dans sa direction, sans se rendre compte qu'en fait, il se dirigeait vers un épouvantard. Juste à côté du couple Hornby.
Clyde Hornby
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#Sujet: Re: Tout mari est indispensable à la solidité des adultères Mar 7 Mar - 19:56
Tout mari est indispensable à la solidité des adultères
C
lyde goûta sans franchement de modération à son verre de champagne. Il ne faisait aucun doute que la soirée était particulièrement moisie, c'était l'évidence même, mais au moins, on s'était pas foutu d'eux en ce qui concernait le mousseux. Même si Clyde n'avait pas des connaissances très poussées en matière de boisson du genre (il était plus bière que champagne haut-de-gamme, il faut le dire, et il se serait bien contenté à l'heure actuelle de siroter une petite blonde affalée sur son canapé plutôt que de s'infliger ça), il reconnaissait que ça se laissait boire, et il avait bien l'intention de ne pas s'arrêter à une seule coupe. Puisqu'ils étaient là et qu'ils pouvaient se gaver d'alcool et de petits fours à l'oeil, il serait malvenu de ne pas en profiter. D'ailleurs, c'était sans doute la seule chose dont Clyde serait bien capable de profiter, car la compagnie de Bonnie, comme bien souvent ces derniers temps, avait la fâcheuse tendance à lui taper sur le système.
On pourrait dire que ça ne datait pas d'hier, au fond, parce que s'envoyer des "amabilités" à la figure, c'était quelque chose qu'ils avaient toujours plus ou moins fait, mais à la base, Clyde pensait que leurs joutes verbales sous-tendaient quand même une sorte de sympathie mutuelle, celle d'un homme et d'une femme mariés et absolument pas faits l'un pour l'autre, qui occupaient leur sort ensemble, puisqu'ils étaient après tout dans la même galère. Mais ces derniers temps, il avait l'impression (qui ne venait peut-être que de lui mais quand même) que ses piques amicales étaient des piques tout court. Peut-être qu'il s'était gouré et qu'elle ne pouvait pas du tout l'encadrer. Il trouverait ça un peu fort ! Ce n'était pas comme s'il lui menait la vie dure non plus, franchement. Ca commençait à le fatiguer. De base, même s'il avait une singulière façon de le montrer, sans l'aimer du tout, il appréciait Bonnie... maintenant, il avait le sentiment de passer sans cesse pour un connard, et même s'il était loin d'être quelqu'un de susceptible et pouvait bien reconnaître être souvent à côté de la plaque, il trouvait ça quand même plutôt injuste. Enfin bon...
-Je le ferais si j'étais certain que tu puisses être capable de reconnaissance, mon ange, mais j'aime pas me fatiguer pour rien, se contenta-t-il simplement de répondre à sa réflexion.
Et cette fois, c'était à son tour de ne pas faire preuve d'humour. Et ça l'agaçait, il n'avait pas envie de détériorer le semblant de relation qu'il avait Bonnie, surtout qu'il devait la supporter au quotidien. Il allait ajouter autre chose mais ne le put pas. Tout à coup, ça hurlait dans tous les sens, puis on cria le nom de Bonnie, un type, ce journaliste, là, Hoover, se précipita à quelques mètres d'eux pour secourir une Bonnie, sa Bonnie, grièvement blessé. En la voyant dans un tel état, Clyde sentit son sang se glacer. Puis il tourna son regard juste à côté, et son épouse était toujours là, en bonne santé.
-Bon sang, c'est quoi ce bordel ?
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Bonnie Hornby
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#Sujet: Re: Tout mari est indispensable à la solidité des adultères Mer 8 Mar - 23:32
Bonnie & Clyde & Joshua
Tout mari est indispensable à la solidité des adultères
Ces derniers temps, Bonnie avait vraiment l’impression que leurs piques habituelles étaient bien plus violentes que d’habitude. Et en fait, elles l’étaient tout simplement. La jeune femme savait bien qu’elle devait prendre sur elle, que Clyde n’y était pour rien et qu’elle n’avait pas besoin de lui mettre sur le dos cette sensation horrible qu’elle ressentait depuis ses vacances avec Joshua, mais elle n’y arrivait pas. Elle se sentait tellement frustrée de ne pas pouvoir aimer ouvertement l’homme qu’elle aimait, de ne pas pouvoir être à ses côtés et de devoir supporter celui qu’on lui avait imposé comme mari. Et forcément, elle remarquait bien qu’elle le faisait payer à ce dernier. Alors que Clyde, au final, se retrouvait dans la même situation qu’elle, il n’avait pas plus demandé qu’elle à passer le reste de sa vie à ses côtés. Quand il lui répondit, Bonnie savait parfaitement qu’elle l’avait vexé précédemment (et pour vexer Clyde, il fallait y aller quand même), qu’il était bien plus agressif que d’ordinaire. Il ne faisait pas autant preuve d’humour que d’habitude, ou alors c’était juste la sorcière qui prenait mal sa réflexion. C’était possible aussi… ces derniers temps, la jeune femme avait quand même la sensation que rien ne tournait bien. Elle se sentait tout le temps énervé, tout le temps triste, sauf quand elle se trouvait en compagnie de Joshua et ce n’était évidemment pas assez souvent à son goût.
Bonnie leva les yeux au ciel à la remarque de son cher et tendre donc, s’apprêtant à répondre quelque chose, qui ne serait sans doute pas assez léger encore une fois. Mais soudainement, l’atmosphère se tendit. Bonnie ne put s’empêcher de sentir un frisson la parcourir, alors qu’elle entendit plusieurs cries venir d’un peu partout. Et puis, elle entendit son prénom… non, elle entendit Joshua l’appeler. Rapidement, la jeune femme se retourna et vit le journaliste devant… elle-même, blessée. C’était quoi ce truc ? Et Clyde évidemment le remarqua. Bonnie tourna une seconde son regard vers son époux, ne sachant absolument pas quoi dire – pour une fois que ça lui arrivait de ne pas savoir quoi dire –, avant de finalement se précipiter sur Joshua. Tant pis, elle ne devait pas le faire normalement, mais elle ne pouvait pas le laisser comme ça. Tant pis si Clyde devait comprendre quelque chose. Elle ne pouvait pas rester sans rien faire.
« Josh, je suis là ! » Elle attrapa le bras de Joshua, dans le but de le forcer à la regarder et détourner ses yeux de cette… Bonnie blessée. C’était quoi ? Elle n’en savait rien, elle s’en foutait. Elle se concentrait sur le journaliste, qu’elle avait envie de voir tourner son regard vers elle. « Je vais bien, regarde-moi. Je ne suis pas blessée. Ce n’est pas moi là ! »
Finalement, Bonnie tourna son regard vers son « reflet » blessée et croisa son regard. Elle le vit alors se transformer, en un énorme chien noir tous crocs sortis, s’approchant lentement d’elle.
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Joshua Hoover
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#Sujet: Re: Tout mari est indispensable à la solidité des adultères Mer 29 Mar - 22:44
Il aurait suffi que Joshua tourne un peu le regard de côté pour comprendre qu'il était victime d'une hallucination. Et même comme ça, il devrait normalement comprendre qu'il n'y avait aucune raison que Bonnie soit dans cet état alors qu'il l'avait vue en parfaite santé quelques minutes auparavant. Mais il ne se rendait compte rien, la panique avait pris le dessus sur tout le reste, il tremblait de tous ses membres, il avait les larmes aux yeux, il était terrifié de perdre la femme qu'il aimait, la seule personne qu'il ait jamais aimée d'ailleurs. Par tous les moyens, il cherchait à soigner cette apparition qui ne pouvait qu'être insensible à tout, ce qui n'augmentait qu'encore plus sa peur. Il n'entendit pas la voix de Clyde, pourtant juste à côté, son ouïe, sa vue, et tout était focalisé sur l'épouvantard qui avait pris la forme de la pire crainte possible à ses yeux. Et puis il sentit une pression sur son bras. D'abord, il ne voulut pas y prêter garde. Mais quand il entendit la voix de Bonnie, cela changea.
Il daigna finalement tourner son regard vers elle, son teint était blafard, ses yeux embués de larmes et son coeur battait la chamade. C'était bien elle, il la reconnaissait. Il la reconnaîtrait entre mille. Elle était bien plus réelle que l'autre. Encore tremblant, il eut envie de la serrer dans ses bras, juste pour se sentir mieux, pour la sentir contre lui, mais même s'il était sous le choc et s'était déjà beaucoup trop trahi, il n'avait pas perdu tout sens commun malgré tout. Alors il se retint au dernier moment. Il chercha à bredouiller quelque chose, mais les mots avaient beaucoup de mal à s'échapper de ses lèvres. Il ne sut dire que ça, finalement. "Je... je suis désolé..." Désolé, parce qu'il craignait de les avoir trahis, parce qu'il n'y comprenait rien et était encore terrifié. Ce fut vraiment difficile pour lui de reprendre contenance, et encore plus quand il vit le regard de Bonnie se détourner de lui pour se poser sur ce qui se trouvait derrière lui. La vision de son double blessé aurait été éprouvante pour n'importe qui, mais Joshua sentait bien que c'était autre chose. Il se retourna et vit ce chien noir, horrible. La combinaison de leurs deux visions, de leurs deux peurs, fit bientôt effet et Joshua vit bientôt le chien fouler de ses pattes l'autre Bonnie, revenue pour mieux se laisser lacérer le visage par l'effrayante créature. Mais qu'est-ce qui se passait, à la fin ?
Clyde Hornby
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#Sujet: Re: Tout mari est indispensable à la solidité des adultères Jeu 30 Mar - 19:03
Tout mari est indispensable à la solidité des adultères
B
on, Clyde avait beau être le type le moins observateur que l'on puisse concevoir, il n'avait pas l'idiotie de penser que cette situation était parfaitement anodine et n'avait rien de louche, au-delà du fait qu'un double ensanglanté de son épouse avait poppé non loin d'eux, j'entends. Pourquoi Hoover s'était précipité comme ça dans sa direction ? Bon, d'accord, s'ils étaient amis (c'était possible, Clyde ne s'intéressait pas suffisamment à la vie de Bonnie pour savoir qui elle fréquentait), il était sans doute logique qu'il s'inquiète de voir cette dernière dans un si terrible état, mais il n'y avait pas que ça, il y avait aussi la manière dont Bonnie lui avait attrapé le bras, l'invitant à tourner son regard vers elle afin qu'il constate par lui-même qu'il était victime d'allez savoir quel tour étrange. C'était quand même un peu suspect, non ? Et puis il y avait la réaction de Hoover quand il croisa le regard de Bonnie, les excuses qu'il balbutia. Clyde, sans pouvoir trop s'avancer non plus - mais quand même - éprouvait le singulier sentiment d'être pris pour une poire, présentement. Bon, il y avait plus urgent pour le moment, ceci dit, donc il prit le parti de mettre ces considérations de côté pour chercher à mieux comprendre ce qui était en train de se passer, là. L'agitation était partout, et des apparitions étranges effrayaient le chaland comme au hasard.
Clyde avait balayé la pièce du regard un moment, puis s'était retournés vers Bonnie et Joshua. Et là où il pensait voir la terrifiante deuxième Bonnie, il trouva en fait, un chien gigantesque, puis en fait non, la deuxième Bonnie était revenue, pour le plaisir de se faire victimiser par le molosse. Bon, c'était quoi ce bordel, à la fin ? Faute de se répéter, il n'y comprenait vraiment rien. Puis ses méninges se mirent en marche, il considéra la situation de façon plus approfondie, et l'élément clé qui lui avait échappé jusqu'alors se fit jour dans son cerveau. Il se demandait si Bonnie ne lui avait pas déjà parlé de sa terreur irrationnelle des molosses, et allez savoir pourquoi Joshua était flippée de voir Bonnie en charpie (enfin il avait une petite idée), mais il était très probable que le machin ait cherché à combiner leurs deux plus grandes peurs (et pas encore la sienne, visiblement, mais il ne devait pas avoir encore capté l'attention de la créature). Il tira sa baguette de sa poche. C'est tout ce qu'il arriva à faire. Il avait bien envisagé de transplané fissa mais il avait dans l'idée qu'abandonner son épouse là n'était pas un comportement conjugal exemplaire.
-Merde, c'est quoi encore, le sortilège contre les épouvantards ?
Oui bon, d'accord, il avait zappé. En même temps, il en croisait pas tous les jours, de ces bestiaux. Il préférait se rappeler les sorts qui lui étaient utiles au quotidien.
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Bonnie Hornby
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#Sujet: Re: Tout mari est indispensable à la solidité des adultères Lun 10 Avr - 16:13
Bonnie & Clyde & Joshua
Tout mari est indispensable à la solidité des adultères
Voir Joshua dans cet état lui faisait atrocement mal. Il était pâle – encore plus pâle que d’habitude en tout cas, on ne pouvait pas non plus affirmer que le jeune homme était particulièrement bronzé – son regard était horrifié et embrumé de larme. Bonnie n’aimait vraiment pas voir l’homme qu’elle aimait dans un tel état, aussi affecté. En même temps, ça se comprenait, mais quand même. Elle sentit un pincement au cœur quand il tourna son regard vers elle donc, même si elle fut soulagée qu’il détourne ses yeux de son… reflet blessé. Même si le soulagement ne dura pas longtemps. Outre le fait que la jeune femme se retenait de toute son être de ne pas prendre Joshua dans ses bras afin de le rassurer, afin qu’il voie bien que tout allait bien, qu’il sache qu’il n’était coupable de rien (il n’avait vraiment aucune raison de s’excuser, même si Bonnie savait pourquoi il le faisait, mais pour l’heure ce que pensait Clyde lui passait bien au-dessus de la tête), elle se retrouva nez à nez avec ce molosse qui en prime, fini par s’en prendre à un reflet encore plus amoché. C’était quoi cette histoire bon sang ? Bonnie ne parvenait pas à détourner son regard de cette horrible vision, pas plus à savoir ce qu’elle devait faire. Elle était tout bonnement paralysée. C’était… horrible de voir une vision de soit même en train de se faire dévorer par un énorme chien noir, elle avait l’impression de vivre l’un de ses pires cauchemars. Quand bien même, elle savait parfaitement que ce n’était pas vrai, que ça ne pouvait pas être vrai. Elle n’était pas allongée sur le sol.
Quand Clyde reprit la parole, elle l’entendit presque de loin, mais elle l’entendit quand même. Des épouvantards… c’était donc ça. Évidemment, s’ils devaient compter sur son cher et tendre mari pour sauver la situation, ils seraient mal barré. Bonnie parvint à inspirer longuement en attrapant sa baguette. Elle ne faisait que se répéter en boucle dans sa tête que ce n’était qu’un épouvantard, que ce n’était pas réelle, qu’elle savait comment tout arrêter. Parce qu’elle savait… elle s’en souvenait. Elle n’avait pas quitté l’école depuis si longtemps que ça, il n’y avait aucune raison qu’elle ne parvienne pas à arrêter cet épouvantard et en cet instant précis elle avait juste envie que tout s’arrête, elle avait envie d’arrêter de voir un chien énorme et dégoutant la bouffer. Le plus dur c’était de trouver une pensée ridicule…
« Riddikulus ! »
Parvint-elle finalement à exprimer et la Bonnie blessée au sol se transforma en ballon de baudruche qui explosa au coup de dent suivant du gros molosse, ce qui eut le don de l’effrayer. La sorcière n’était pas du tout mécontente d’être débarrassée de cette épouvantard et donc de cette vision d’horreur. Même si, ça n’allait de toute manière rien arranger du tout en soit. Parce qu’ils étaient là… tous les trois, dans un manoir où visiblement ça commençait vraiment à devenir n’importe quoi.
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Joshua Hoover
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#Sujet: Re: Tout mari est indispensable à la solidité des adultères Mer 31 Mai - 0:01
La vision qu'il avait eu d'une Bonnie blessée, presque à l'article de la mort, avait déjà quelque chose de traumatisante en soi, mais cette vision conjuguée à la figuration de la plus grande peur de Bonnie, c'était pire encore. Voilà que l'horrible molosse s'appliquait à dévorer l'ignoble vision. Joshua était incapable de faire quoi que ce soit. Il était terrifié, traumatisé, si bien qu'il était incapable de bouger ou de réagir, il s'en fichait bien, que tout ça n'ait pas le moindre sens (et effectivement, ça n'en avait aucun), ça lui faisait peur, horriblement peur. C'était logique en même temps, puisque ce crétin de Hornby avait raison : c'était un épouvantard. Mais même en sachant cela, Joshua n'arrivait pas du tout à sortir de sa torpeur. Heureusement que Bonnie, elle, fut réactive, et se souvint d'emblée du sort nécessaire pour se débarrasser des épouvantards. Le jeune homme l'avait à l'esprit, bien évidemment, quelque part, mais là c'était juste impossible pour lui de se souvenir de quoi que ce soit et de faire quoi que ce soit non plus. Heureusement, donc, que Bonnie avait pris les rênes. Et grâce à elle, l'épouvantard fut neutralisé. Tremblant, Joshua put reprendre un peu ses esprits. Il y avait beaucoup de questions à se poser, mais ce n'était pas ce qui le préoccupait, pour le moment. Pas du tout. Là, sa seule envie, c'était de filer d'ici le plus rapidement possible. D'autant plus que la situation avait toutes les chances de devenir très... étrange... passée la frayeur qu'il avait ressentie.
"Il vaut mieux partir d'ici", déclara-t-il alors, ce qui semblait très logique.
Mais il n'eut même pas le temps d'essayer de transplaner pour se rendre compte que c'était impossible, au passage. Il avait juste prononcé ces quelques mots qu'un cri terrifiant avait retenti. Joshua ne comprit pas tout tout de suite, jusqu'à ce qu'un homme apeuré (mais convaincant) se précipite dans leur direction pour leur apprendre que le ministre de la Magie était mort, avant de passer encore au suivant. Le message se répandait comme une traînée de poudre. C'était peut-être un mensonge, mais ça n'était pas encourageant du tout. Joshua voulut ajouter autre chose mais ce n'était pas possible, pas possible du tout. Les lumières venaient de s'éteindre, remplacées par d'autres, qui indiquaient que des sortilèges étaient lancés d'un peu partout, et ce n'était pas des sortilèges amicaux, pas du tout. Des sorts pour faire souffrir, des sorts pour tuer, rien de plus, rien de moins que cela. Ce qui était déjà beaucoup trop, on est bien d'accord. Le cœur de Joshua avait à peine eu le temps de retrouver un rythme normal qu'il battait de nouveau la chamade. Et de nouveau, il ne savait pas du tout quoi faire.
Clyde Hornby
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#Sujet: Re: Tout mari est indispensable à la solidité des adultères Mer 31 Mai - 18:38
Tout mari est indispensable à la solidité des adultères
U
ne fois de plus, on ne pourrait clairement pas dire de Clyde Hornby qu'il avait sauvé la situation, mais le jeune homme, qui se fichait royalement de récolter le moindre laurier, n'en avait absolument rien à faire, pour tout dire. Déjà, il allait faire de son mieux pour rester en vie jusqu'à la fin de la soirée, et ce serait un début. Au moins avait-il eu la présence d'esprit de comprendre à quoi ils avaient affaire. Un épouvantard, donc. D'accord, d'accord, il ne se souvenait plus du sort à utiliser (pourtant, il était assez facile à retenir, en fin de compte, mais bon), mais au moins, il avait émis l'hypothèse qu'il fallait l'utiliser, et c'était une chose sur laquelle Bonnie avait rebondi de son côté. Donc au final, quand on y réfléchissait, heureusement qu'il était là, non ? Oui, bon, d'accord, il en faudra plus pour vous convaincre... Quoi qu'il en soit, savoir à qui revenait les honneurs de cette situation n'était pas l'important, l'important, c'est que l'épouvantard avait finalement été neutralisé, et les ignobles visions d'horreur avaient pour de bon disparu. Non mais quelle soirée. Il faudrait dire à l'organisateur de la soirée que c'était une chose de foutre la pétoche aux gens, c'en était une autre de leur filer des crises cardiaques ! Franchement, Clyde avait vu une ou deux petites vieilles dans l'assemblée qui devaient avoir difficilement encaissé le choc.
Mais ce n'était pas fini, non non non, à peine l'attention retombée, voilà que ça hurlait de nouveau. Un type complètement tétanisé leur apprit que le ministre de la Magie était mort. Cette nouvelle laissa Clyde assez indifférent, il se disait que c'était sûrement des conneries, en fait. Au point où ils en étaient... mais les choses n'étaient TOUJOURS pas finies. Les lumières s'éteignirent, et là, on passa aux choses sérieuses. Des sorts fusaient de tous les côtés, et Clyde sut exactement ce qui se passait. Et ce qu'il sut plus encore, c'est qu'ils devaient suivre les recommandations faites par Hoover un peu plus tôt, il fallait qu'ils se barrent et en vitesse. Quoi, un résistant qui ne se bat, un résistant qui joue aux lâches ? Oui bah... en même temps, un résistant vivant valait mieux qu'un résistant mort, non, et ils n'allaient pas tenir deux minutes dans ces conditions.
-On se tire, confirma Clyde en attrapant le poignet de Bonnie (sans se soucier de Hoover, il aurait qu'à transplaner tout seul dans son coin, comme un grand). Il voulut les faire transplaner, bien sûr, mais il eut beau essayer, rien ne se passer. Ben v'là autre chose. Bordel..., jura-t-il.
Ils étaient pris au piège... Super... A contrecoeur, il sortit sa baguette de sa poche. Donc il allait falloir se battre, c'était ça l'idée ?
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Bonnie Hornby
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#Sujet: Re: Tout mari est indispensable à la solidité des adultères Jeu 15 Juin - 22:12
Bonnie & Clyde & Joshua
Tout mari est indispensable à la solidité des adultères
Bonnie aurait bien aimé que ça soit si simple… que cette soirée soit aussi simple. Une fois l’épouvantard arrêté, elle aurait aimé que les choses s’arrêtent là. Joshua affirma qu’ils devaient s’en aller d’ici, ça elle était entièrement d’accord. Outre le fait qu’elle n’aimait pas du tout l’idée de se retrouver de nouveau confrontée à des visions de ce genre, de se voir de nouveau se faire manger par un énorme chien, Bonnie avait surtout envie que cette soirée s’arrête. Qu’ils… qu’ils se séparent tous et qu’elle ne se retrouve pas en compagnie de Clyde et de Joshua en même temps. Parce qu’évidemment, la jeune femme ne pouvait pas s’empêcher de se dire que maintenant, son époux avait peu de chance d’ignorer qu’elle fréquentait Joshua. Et ça la mettait vraiment mal à l’aise. Elle aurait donc bien aimé que cette soirée se termine, qu’ils rentrent tous, qu’ils ne restent pas un instant de plus ici.
Sauf qu’à peine Joshua avait prononcé ces mots qu’il y eu de nouveaux cris, que la lumière s’éteignit avant que des jets de lumières fassent leur apparition dans le noir. Bonnie sentit son cœur s’accélérer rapidement alors qu’elle était en train de comprendre ce qui se passait. Elle ne savait pas tout, elle comprenait simplement qu’il y avait des mages noirs. Qui pouvait ignorer les mages noirs en ce moment, la Gazette du Sorcier en parlait régulièrement. Bonnie comprenait donc que c’était des mages noirs et autant dire qu’elle n’avait aucune envie de rester. Elle n’eut pas le temps de réagir avant que Clyde lui attrape le poignet pour transplaner avec elle – ce qui l’agaça légèrement parce qu’elle n’avait aucune envie de laisser Joshua ici… mais bon – sauf que cela ne changea rien… puisqu’ils ne bougèrent pas. La jeune femme comprit alors qu’ils ne pouvaient pas partir, qu’ils ne pouvaient pas transplaner et quand Clyde sorti sa baguette… elle avait trop peur de comprendre ce que cela signifiait.
Bonnie avait toujours sa baguette dans sa main, mais elle était juste incapable d’envisager même de la lever. Ils devaient faire quoi là ? Se battre ? Se protéger ? Elle ne s’en sentait pas du tout capable, ce n’était pas possible. Elle observait autour d’elle, voyant des éclairs partout dans la salle, parfois rouge, parfois vert… comprenant le fait qu’il y avait des personnes en train de mourir tout autour d’eux. Instinctivement, elle fit plusieurs pas en arrière, même si ça ne servait évidemment à rien. Parce qu’il y avait des mages noirs partout et qu’ils ne pouvaient donc pas s’en aller. À force de reculer, la jeune femme arriva au niveau d’une masse, quelque chose qu’elle n’identifia pas tout de suite, elle trébucha en arrière et tomba vivement au sol. Quand sa main frôla l’objet de sa chute, son cœur s’emballa encore plus quand elle constata que c’était le corps d’une personne… le corps d’une personne morte. D’effroi, elle ne put se retenir de crier. C’était pire que tout, cette soirée était pire que tout.
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Joshua Hoover
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#Sujet: Re: Tout mari est indispensable à la solidité des adultères Mar 18 Juil - 23:55
Dans les pires cauchemars de Joshua, il découvrait Bonnie, le corps ensanglanté, blessée dans des proportions horribles, où il était enfermé dans une pièce sans aucun espoir de sortie, où il se retrouvait entouré de cadavres, où il était attaqué par des forces supérieures à lui, où Clyde Hornby les surprenaient, elle et Bonnie... Rien de bien réjouissant... Mais ce n'étaient que des cauchemars et il arrivait à faire abstraction. Sauf que là, tous ses cauchemars étaient concentrés en un seul et c'était une catastrophe. Ne manquerait plus que s'y mêle son horrible rêve de l'autre nuit où Bonnie lui annonçait en lui riant au nez qu'elle ne l'aimait pas, et ce serait la totale. Joshua était terrifié. Face à un groupe de mages noirs expérimentés, violents et vicieux, confinés dans un grand manoir duquel il était parfaitement impossible de s'échapper, issues fermées et impossibilité de transplaner, qu'est-ce qu'ils pouvaient faire ? Sinon prier pour rester en vie ? Joshua ne croyait en rien, mais elle se disait que ce serait l'occasion rêvé d'y remédier. Il n'avait aucune envie de mourir, et s'il devait arriver quelque chose à Bonnie, il ne s'en remettrait pas. D'ailleurs, la voix de Bonnie retentit sous forme de cri et lui glaça le sang. Elle venait de trébucher... sur un cadavre. Joshua était partagé entre l'horreur et le dégoût. Il lui tendit sa main pour l'aider à se relever. Tant pis pour la prudence, là, de toute façon, il avait beau ne pas le tenir en grande estime, Clyde n'était pas le dernier des crétins non plus, il avait dû comprendre.
"Ça va aller..."
Il ne savait pas trop si c'était une affirmation dans le but de la rassurer ou de se rassurer lui-même (sachant qu'il n'y croyait pas du tout) ou si c'était une question pour être sûr qu'elle allait bien, ce qui serait donc une question con, on est bien d'accord. Il tenta de voir à travers l'obscurité, et il repéra une table contre un mur, sous laquelle ils tiendraient tous les trois pour se réfugier. Ce n'était pas l'idéal, c'est clair, mais en attendant. "Par ici !" dit-il alors.
En serrant le poignet de Bonnie entre ses doigts, parce qu'il ne voulait surtout pas la lâcher d'une semelle de crainte de la perdre pour de bon, il se précipita jusqu'à la table, sous laquelle ils purent s'installer. C'était pas du tout l'idéal, on est d'accord. Mais au moins ils passaient inaperçu et ils étaient hors de portée de tir. Leur répit serait peut-être court. Ou pas. Bientôt, les Aurors arriveraient. Et les sauveraient.
Clyde Hornby
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#Sujet: Re: Tout mari est indispensable à la solidité des adultères Mer 19 Juil - 15:43
Tout mari est indispensable à la solidité des adultères
E
n un mot comme en cent, c'était le bordel, et ils se trouvaient présentement dans une merde noire. Et Clyde n'avait pas la moindre idée de la manière dont ils pourraient arranger cela. En fait, il ne voulait même pas arranger cela, loin s'en faut, il voulait juste fuir la situation au plus vite, sauf qu'ils étaient coincés ici, sans aucun espoir de se tirer de là. Pour Clyde, c'était clairement très frustrant, et angoissant de surcroit. Il allait falloir qu'ils trouvent une solution au plus vite, c'est certain... mais laquelle ? Il n'en avait pour l'heure pas la moindre idée. Il n'était pas l'intelligence née, il n'était pas fort pour trouver en toute circonstance la solution à ses problèmes, et en l'occurrence, il était totalement désemparé par la tournure que la situation avait prise. Il serait sans doute resté là, complètement abruti, à attendre que les choses passent, si ça n'avait dépendu que de lui, il se serait peut-être fait laminer dans l'instantané tant il était incapable de faire quoi que ce soit. Il aurait très bien pu se défendre, ou essayer du moins, c'était pour ça qu'il avait sorti sa baguette, après tout, sauf qu'il n'était pas capable d'amorcer le moindre geste, et aucun sort ne lui venait à l'esprit... même les plus évidents. Il avait l'impression qu'il y avait du vent à la place de son cerveau, c'était une catastrophe. A la mesure de la situation, donc, elle aussi proprement catastrophique. Bref, tandis que Bonnie trébuchait sur un cadavre et que Joshua volait à son secours, Clyde, lui, restait aussi immobile qu'une statue, incapable de ne serait-ce que lever le petit doigt.
Il ne fut pas capable du moindre mouvement pendant un petit bout de temps. Du moins jusqu'à ce que Hoover hausse la voix. Même si ce n'était clairement pas cette soirée qui allait lui communiquer la moindre confiance envers le jeune homme, bien au contraire, mais il n'avait pas franchement de meilleure idée que la sienne. Se replier, c'était une excellente chose, tout simplement. Il suivit donc le mouvement et se précipita à son tour dans la même direction que Joshua et son épouse, et il fila droit sous la table où ils trouvèrent un abri tout relatif. De là, ils voyaient les éclairs lumineux typiques des différents sortilèges qu'ils s'envoyaient les uns aux autres et dont ils étaient épargnés, en tout cas pour le moment. Clyde serait bien incapable de dire combien de temps cela dura. Au bout d'un moment, les Aurors firent leur apparition en nombre, prêts à rétablir l'ordre. Et alors, Clyde eut son premier (ou deuxième, peut-être) éclair de lucidité de la journée ils allaient pouvoir s'en sortir.
-On peut transplaner ! dit-il alors à l'adresse de ses deux camarades d'infortune.
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Bonnie Hornby
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#Sujet: Re: Tout mari est indispensable à la solidité des adultères Jeu 7 Sep - 15:50
Bonnie & Clyde & Joshua
Tout mari est indispensable à la solidité des adultères
Bonnie ne se fit pas prier pour attraper la main de Joshua quand celui-ci la lui tendit, pour l’aider à se relever. Elle était dégoutée, horrifiée, de s’être trouvé à ce point proche d’un cadavre. Il y avait une personne morte juste là, à leurs pieds. Il y en avait même plusieurs au final dans ce manoir, il y avait des gens qui étaient en train de mourir et clairement, Bonnie ne se sentait vraiment pas bien. Elle en avait assez de cette soirée, elle voulait rentrer, elle voulait aller se blottir dans les bras de Joshua n’importe où qu’ici. Elle avait peur de mourir, clairement, parce qu’il y avait ces mages noirs en train de tuer des personnes innocentes dans cette soirée. Et au final donc, la jeune femme ne prêtait plus réellement au fait qu’elle n’était pas du tout prudente, que Joshua devrait lâcher sa main, qu’ils ne devraient pas se retrouver là devant Clyde. Enfin, de tout façon, il avait forcément compris. Parce que même si Bonnie ne le lui dirait jamais directement – elle préférait lui envoyer des piques et autres remarques sarcastiques – elle savait qu’il était loin d’être bête, alors il n’y avait aucune raison qu’il n’ait pas compris. Bonnie aurait bien aimé que la révélation se déroule autrement, mais ils ne pouvaient pas revenir en arrière. Alors oui, tant pis, elle oubliait toute prudence. De toute façon, s’ils devaient mourir ce soir… elle n’avait aucune envie de faire semblant.
Joshua trouva un endroit où ils pouvaient aller se cacher tous les trois. Elle se laissa donc entrainer, sans opposer la moindre résistance. Ils se cachèrent tous les trois sous cette table et Bonnie espérait donc qu’ils allaient pouvoir s’en sortir, malgré tous les sorts qu’ils pouvaient voir voler ici et là dans le manoir. Bonnie attrapa vivement la main de Joshua, la serrant dans la sienne, comme pour se donner du courage alors que les secondes, les minutes et peut-être même plus (Bonnie n’avait aucune idée de combien de temps s’écoulaient depuis qu’ils se trouvaient sous cette table, à attendre), s’écoulaient. Elle espérait vraiment qu’ils allaient s’en sortir, tous les trois. Non parce que ce n’était pas parce qu’elle était amoureuse de Joshua et non de Clyde qu’elle ne tenait pas à son époux, elle avait envie qu’ils s’en sortent tous les trois et qu’ils puissent sortir de cet endroit tous les trois. S’ils pouvaient s’en sortir donc… s’ils ne finissaient par devenir la cible de mages noirs. Mais finalement, les Aurors firent leur apparition et ils avaient sans doute l’intention de ramener l’ordre. Bonnie ne put s’empêcher de se sentir extrêmement soulagée en découvrant qu’ils étaient là, qu’ils allaient pouvoir prendre le dessus sur les mages noirs. Et elle le fut aussi quand Clyde affirma qu’ils pouvaient transplaner. Oui, ils le pouvaient, puisque les Aurors l’avaient fait pour venir. Parfait, ils pouvaient partir de là. Bonnie tourna son regard vers Joshua, elle avait envie de repartir avec lui… mais elle savait qu’elle devait se montrer quelque peu raisonnable. Elle ne dit rien, se contentant pendant une seconde de serrer encore plus fort la main de Joshua, avant de la lâcher. Pour pouvoir attraper le bras de Clyde et transplaner avec lui.
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#Sujet: Re: Tout mari est indispensable à la solidité des adultères
Tout mari est indispensable à la solidité des adultères