Cela faisait plusieurs jours maintenant que June rongeait son frein. Elle ne parvenait plus à faire le tri dans ses pensées, tournait en rond en cherchant à trouver une explication aux nouvelles dont elle avait eu vent, se montrait encore plus désagréable qu'habituellement avec ses camarades de dortoir... Andreï qui fricotait avec une inconnue – pour ne pas dire une autre qu'elle, car c'était bien ce qu'elle pensait au final – elle ne voulait pas y croire. Elle ne voulait pas même y penser, et pourtant c'était bien là tout ce qui remplissait son cerveau depuis qu'elle avait eu vent de cette histoire. Elle était à la fois dépitée et en colère, et ne pas vraiment avoir de nouvelles du serpentard depuis le mariage de sa foutue mère n'arrangeait pas les choses. S'était-il foutu d'elle depuis le début ? Non, c'était impossible. Tout ce qu'elle avait pu ressentir à ses côtés, toutes ces marches qu'elle était parvenue à gravir de nouveau, ce ne pouvait pas n'être que du vent. Mais en vérité, cette histoire de fricotage n'avait pas réellement à voir avec tout ça, Andreï n'avait pas de compte à lui rendre à ce niveau là, elle le savait au fond d'elle, mais ce n'était pas pour autant qu'elle se trouvait prête à l'accepter. Et en guise de rébellion idiote, elle avait décide de rendre la pareille à celui qui n'avait jamais été son petit ami dans les faits mais qu'elle envisageait depuis un bon moment déjà comme tel. Encore une chose à laquelle elle ne voulais pas réellement faire face cependant.

Une fois sa dernière heure de cours de la journée terminée, elle attrapa son sac et alla directement se planter dans le hall, là où tous les élèves passaient à un moment ou à un autre pour rejoindre leurs dortoirs ou bien pour aller s'installer dans le parc. Cette dernière option, par le froid qu'il faisait ces derniers temps, n'était plus vraiment de mise, il fallait bien l'avouer, et ça l'arrangeait bien. Plus il y avait de monde dans l'enceinte du château, mieux ce serait. Enfin, seul le dortoir des serpentard lui importait réellement car c'était bien là qu'elle comptait s'installer pour l'heure à venir, un endroit duquel, elle l'espérait – sans l'espérer vraiment au fond d'elle, puisqu'il était impossible de faire les choses simplement –, Andreï ne serait pas loin. Quand enfin la chevelure blonde d'Abraxas apparu dans son champ de vision, elle chercha à croiser son regard et, lorsque ce fut chose faite, lui fit comprendre ses intentions d'un seul coup d’œil. C'était conclu dans le marché, leur relation n'existait que pour le faux semblant et le sexe. Pour autant, c'était bien la première fois qu'elle l’entraînait dans une partie de jambe en l'air sans réellement en avoir l'envie – bien qu'évidemment elle savait qu'il était incapable de la décevoir en la matière.

- Tu me fais visiter ta chambre, demanda t-elle faussement lorsqu'il arriva à sa hauteur, un sourire tout ce qu'il y a de plus tendancieux au coin des lèvres.

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June & Brax

Vraiment pas intéressant… Il avait l’horrible impression que ce cours était le plus ennuyant auquel il avait été obligé d’assister en sept ans de scolarité. En fait, cela lui donnait cette impression à chaque fois qu’il entrait dans cette salle de classe. En plus du fait qu’en ce moment il était encore moins d’humeur à tout cela… Les récents événements l’avaient vraiment affecté et il commençait à en avoir vraiment assez.  Tout ce qu’il voulait était qu’on lui fiche la paix. Après un énième soupir, le professeur le libéra enfin de se supplice. Il allait pouvoir retourner dans sa salle commune s’allonger dans son lit et espérer que personne n’ait envie de lui taper la discute. Ce n’était que la fin de l’après midi mais, dormir était le seul moyen qu’il avait trouvé pour ne pas penser.

C’est d’un pas las qu’il se dirigea vers sa salle commune avec quelques autres Serpentards, bien que nombreux d’entre eux n’eurent pas vraiment envie de rentrer tout de suite, grand bien leur fasse ! Un coup d’œil sur le côté et il intercepta un autre regard qui en disait long sur les intentions de la personne. Et cette personne n’était autre que June sa « copine ». A dire vrai, le sexe n’était pas une de ses préoccupations en ce moment, mais ce n’était peut être pas une mauvaise idée. Au moins cela lui changerait les idées et lui permettrait de se défouler un peu. Il regarda la jeune femme s’avancer vers lui avec un petit sourire qui en disait long sur les prochains instants qu’ils allaient passé tous les deux.

- Tu me fais visiter ta chambre.

Le Serpentard lui sourit et sans lui répondre, lui prit la main pour la mener à salle commune des Serpentard. Elle n’était pas censée s’y trouver mais sincèrement qu’est-ce que cela pouvait-il bien faire ? Arrivés devant l’entrée, Abraxas prononça le mot de passe, se fichant bien que la belle rousse l’entende. Il lui tînt la porte se décalant pour la laisser passer la première.

« Après vous princesse. »

Lorsqu’ils furent tous deux entrés, il remarqua vaguement que la salle commune était bien remplie et que donc personne ne fit attention aux nouveaux venus. Il lui reprit la main pour la mener aux dortoirs, souriant en remarquant qu’ils étaient vides. Il vérouilla la porte histoire que personne ne viennent les déranger. De toute façon à cette heure-ci, personne ne chercherait à monter normalement.

Il n’avait jamais emmené June ici, mais ce n’était pas la première fille qui y venait. Il lâcha la main de la rousse avant de s’installer sur son propre lit, le dos contre la tête de lit.

« Alors, ça te plaît ? Je suis conscient que cela doit te changer de l’agressivité du rouge des Gryffondor non ? »

Il ne savait pas trop pourquoi il lui parlait de ça, parce qu’en fait on s’en foutait royalement. Il lui adressa un petit sourire en coin.

« Mais au final on s’en fout non ? Tu es là pour une raison bien précise je me trompe ? »

Oui, il était sûr que cela ne pourrait lui faire que du bien.

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Heureuse de trouver un Abraxas tout disposé à lui changer les idées, June se laissa entraîner dans les couloirs de Poudlard, en direction de la salle commune des serpentard. La main qui se trouvait en cet instant dans la sienne, elle aurait aimé qu'elle appartienne à quelqu'un d'autre, c'était un fait qu'elle commençait doucement, mais sûrement, à digérer. Pour autant, elle n'avait jamais eu à se plaindre de la compagnie de celui qui portait le faux titre de « petit ami ». Leur relation avait toujours autant arrangé l'un que l'autre et elle n'avait jamais été déçu de ce qu'elle l'avait laissé lui offrir. Elle savait que ce serait le cas aujourd'hui encore, mais le problème résidait dans un tout autre endroit. Elle n'avait pas réellement la tête à ça en vérité, mais quelque part au fond d'elle, elle savait tout de même que se laisser aller au plaisir de la chair ne pourrait que la détendre un peu. Et Merlin seul savait à quel point elle en avait besoin. Peut-être même arriverait-elle à ne plus penser à Andreï pendant quelques secondes. Ce dernier point risquait d'être légèrement difficile cependant, quand on savait qu'elle ne faisait pas que ça pour le plaisir mais aussi et surtout pour se venger des bruits de couloirs qui avaient eu le don de lui pincer le cœur.

Lorsqu'enfin ils arrivèrent devant l'entrée de la salle commune des vert et argent, elle ne prêta pas la moindre attention au mot de passe prononcé sous son nez. Qu'aurait-elle bien pu faire avec de toute façon ? Elle offrit un sourire à Abraxas en passant dans l'encadrement du tableau et se sentit soudainement oppressée par le monde qui se trouvait déjà sur les lieux. Ils avaient dû trop tarder en chemin ; les cours venaient à peine de se terminer et déjà tout le monde se trouvait installés dans les divers fauteuils et coussins en tout genre. Sa respiration se fit soudainement courte à l'idée qu'Andreï était peut-être là lui aussi, et qu'il l'avait remarqué. La main d'Abraxas vint de nouveau se caler dans la sienne au bon moment et elle fut soulagée de quitter les lieux pour rejoindre les dortoirs. Ce ne fut que lorsque la porte fut verrouillée derrière eux qu'elle sentit ses muscles se détendre. Elle jeta un rapide regard à la pièce. Il n'y avait pas grande différence avec ceux des gryffondors, hormis le fait que les chambres ne comportaient pas de fenêtre. C'était cosy et silencieux, elle n'en demandait pas plus. Puis ses yeux se posèrent sur le serpentard. Oui, elle avait finalement bien besoin de ça, et tant pis s'il fallait qu'elle supporte des regrets par la suite.

- C'est vrai que le vert criard donne plus de fraîcheur, répondit-elle ironiquement en tournant sur elle même et en faisant mine de humer l'air frais. Répondant au sourire en coin d'Abraxas, elle s'humecta lentement les lèvres avant de venir s'installer à califourchon sur lui. Mais tu ne t'es jamais plains de mon agressivité à ce que je sache, ajouta t-elle avant de s'emparer des lèvres du serpentard, les deux mains calées sur la nuque de ce dernier. C'était sa façon à elle de lui répondre qu'en effet, il ne se trompait pas.

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June & Brax

- C'est vrai que le vert criard donne plus de fraîcheur,

Abraxas sourit distraitement à cette phrase. Cela n’avait pas vraiment d’importance, la décoration n’était pas un sujet des plus importants pour ce qui allait suivre pour les deux élèves. Il accueillit avec plaisir la jeune femme sur lui, posant ses mains sur ses cuisses, les remontant doucement vers ses hanches.

Mais tu ne t'es jamais plains de mon agressivité à ce que je sache,

Il n’eut pas le temps de répondre, June posa ses lèvres sur les siennes, dans un baiser qui se voulait on ne plus passionné. Il est vrai que niveau « agressivité » June ne l’avait jamais déçu. Leurs étreintes s’étaient toujours basées uniquement et seulement sur le sexe. Aucun sentiment, rien. D’ailleurs, c’était une des choses que le jeune homme appréciait grandement chez la jeune femme.

Abraxas répondit au baiser avec plaisir, introduisant sa langue entre les lèvres de la Gryffondor et passant ses bras dans le bas de son dos, la collant un peu plus contre son corps. Il rompit l’échange buccal quand le manque d’air se fit sentir, plantant son regard dans celui de sa vis-à-vis, un sourire en coin collé à ses lèvres.

« Il est vrai que j’aime cet aspect de ta personnalité ma chère. »

Il embrassa une nouvelle fois la jeune femme avant de dévier ses baisers vers sa mâchoire puis son cou où il déposa une nuée de baisers papillons, agrippant sa chevelure rousse d’une main, pour lui faire pencher la tête pour avoir plus de facilité, remontant vers le lobe de son oreille qu’il mordilla légèrement.

« C’est que tu sembles pressée aujourd’hui. Je t’ai manqué à ce point ? Ou bien tu es cruellement en manque ?»

Abraxas avait dit cela sur le ton de l’humour, sachant pertinemment qu’elle n’avait aucun mal à se trouver d’autres partenaires, tout comme lui, mais c’était dans son habitude de faire ce genre de réflexions, il n’y pouvait rien.

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C'était définitivement ce dont June avait besoin ce soir. Les mains d'Abraxas sur son corps avaient toujours eu le don de lui vider l'esprit, et c'était exactement ce qu'elle recherchait ces derniers jours. Ne plus penser à rien, se laisser aller et se faire plaisir. Pour ce dernier point, elle savait qu'elle allait être servit. Si le serpentard était devenu un partenaire régulier et qu'ils feignaient même tous les deux de former un couple, c'était bien parce qu'elle appréciait à sa juste valeur ce qu'il parvenait merveilleusement bien à lui offrir. Pour soigner le bordel monstrueux qui régnait dans son cerveau ces derniers temps, il était la personne idéale, sans nulle doute – et ce quand bien même elle allait bien devoir se rendre à l'évidence à un moment ou à un autre : c'était un autre vert et argent que son cœur convoitait. Fort heureusement, son cœur n'avait jamais été sollicité en présence d'Abraxas, tout n'était avec lui que plaisir charnel, et elle allait une nouvelle fois en cet instant précis en apprécier la saveur. Ce corps à corps et ce baiser qui n'en finissait plus faisaient doucement mais sûrement monter l’excitation en elle et elle allait très vite en vouloir bien plus. Qu'importe où et pourquoi il s'en servait, le jeune homme avait définitivement une langue magique et elle eut bien du mal à laisser se retirer cette dernière de sa bouche. Elle n'eut le temps que de sourire à la réflexion du serpentard avant qu'il ne s'empare de son cou. Elle le laissa prendre le contrôle de sa chevelure, tout en glissant de son côté ses mains sous le haut du garçon, et poussa un léger gémissement lorsqu'il lui mordit le lobe de l'oreille. Ce point faible n'était pas des plus difficiles à trouver, certes, mais il savait le titiller à la perfection.

- Cruellement en manque, répondit-elle à sa question dans un sourire coquin tout en achevant de lui retirer son t-shirt.

En vérité, ce n'était pas totalement faux. Elle n'avait pas tellement eu la tête à s'élancer dans divers ébats sexuels pendant toute la préparation de sa vengeance commune avec Andreï. Elle ne s'en était pas rendu compte, la présence de ce dernier à ses côtés lui avait suffit, et ce n'était que maintenant qu'elle jouissait de ces doux préliminaires qu'elle se rendait compte à quel point elle aimait ça. Alors oui, en soit, elle était cruellement en manque, mais cela ne faisait que quelques minutes qu'elle l'était – ce qui n'enlevait rien au fait qu'elle n'attendrait pas une seconde de plus avant de passer à la vitesse supérieure. Ce fut à son tour de glisser ses lèvres dans le cou de son partenaire, mais elle, pour sa part, ne s'y attarda pas, rompant le corps à corps pour venir embrasser son torse, puis son ventre, jusqu'à arriver à la naissance de son sexe où, cette fois, elle s'attarda longuement tout en déboutonnant lentement le pantalon maintenant totalement inutile. Mais d'ailleurs, n'était-elle pas encore toute habillée de son côté ?

- Dis donc, il ferait pas un peu chaud ? demanda t-elle innocemment après s'être redressée pour plonger ses yeux dans ceux d'Abraxas.

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June & Brax

Cela lui faisait du bien de se retrouver avec June de cette façon. Au moins il n’avait pas à pensé à Elena, ce qui était une très bonne chose. Il en avait marre de se morfondre sur lui-même, elle s’était mariée avec son meilleur ami et alors ? Bon, ce n’était pas le moment de penser à ça, mieux valait se concentrer sur la rouquine. Il se montra plus entreprenant, picorant son cou et ses lèvres de baisers. Il frissonna en sentant les mains de la jeune femme sur sa peau.

- Cruellement en manque

Il sourit, levant les bras pour faciliter la tâche à June qui avait entreprit de lui retirer son T-Shirt. Il aurait voulu reprendre ses baisers mais June se montra plus rapide que lui. Il la laissa faire, profitant de ses attentions plus que délicieuses. La jeune femme était très douée elle aussi pour ce genre d’activités. C’était toujours un plaisir pour Abraxas de l’aider à se perfectionner, il le ferait autant qu’elle le voudrait sans problèmes. Ses baisers descendirent le long de son corps, sa respiration se coupa quand elle attînt son entrejambe déjà bien éveillée. Ses doigts fins déboutonnèrent son pantalon et elle se redressa pas la suite, décidant de le provoquer un peu plus.

- Dis donc, il ferait pas un peu chaud ?

Abraxas sourit, plaçant un bras dans son dos pour la plaquer contre son torse, l’autre sur son menton, plantant son regard dans le sien. Il lui sourit avant de l’embrasser langoureusement et avec un peu plus de fougue que le précédent, laissant sa langue rejoindre sa consœur et fut ravie des retrouvailles. Abraxas savait très bien se servir de sa langue et il le démontrait à maintes reprises. Il l’embrassait pour l’exciter un peu plus, même si ce n’était pas vraiment nécessaire et qu’elle semblait l’être déjà bien assez. Mais il aimait embrasser la rouquine, elle se montrait toujours un peu agressive et c’était un pur bonheur de partager des moments intimes avec elle.

« Je ne sais pas, peut être bien… Mais si tu as chaud je peux très bien y remédier. »

Il lui sourit avant de lui enlever son haut lui aussi, découvrant avec envie la peau mise à nue même si elle avait toujours son soutien-gorge mais il dégagerait bien assez vite. Tout de suite même. Il passa une main dans son dos et la remonta jusqu’à atteindre le tissus qu’il dégrafa pour ensuite l’enlever. Il sourit quand la poitrine de la jeune femme fut à porté de vue et donc de mains et bouche. Mais il préféra replanter son regard dans celui de la Gryffondor, laissant ses mains vagabonder dans son dos.

Abraxas aimait la provocation dans n’importe qu’elle domaine et encore plus celui là. Il se colla à elle, la serrant dans ses bras et cueilli ses lèvres une nouvelle fois, redescendant ensuite vers son cou puis sa poitrine, caressant la peau de sa langue curieuse, se délectant du goût qui s’y trouvait, descendant ses mains vers les fesses de son amie, puis il remonta son regard vers le visage de June et lui lança un sourire en coin.

« Oui, c’est vrai que tu as l’air d’avoir chaud, ta peau et bouillonnante, tu es sûre de ne pas avoir de la fièvre ? »  

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June aimait jouer avec Abraxas et il le lui rendait très bien. Depuis qu'ils avaient instaurés cette relation de faux couple – ce statut permettait en fait uniquement de justifier un tant soit peu leur rapport plus que charnel – ils ne s'étaient jamais contentés, ni l'un ni l'autre, de l'acte en lui même. Certes, quand l'un voulait trouver un peu de plaisir, il allait souvent trouver l'autre, et vice versa, mais ils avaient toujours agrémenter leurs ébats d'une petite touche épicée et June adorait ça. Se voir coupée dans son élan, être frustrée par son impatience grandissante, ne faisait que la stimuler davantage et elle adorait faire subir la même chose au serpentard. Ce n'était pas pour rien qu'elle s'était redressée quelques centimètre seulement avant d'atteindre sa virilité avec ses lèvres, alors même que cette dernière se montrait déjà toute prête à l’accueillir. Un peu de provocation ne faisait jamais de mal et ne rendait que la suite plus intéressante encore.

Un sourire à la fois coquin et malicieux installé sur son visage, elle laissa Abraxas reprendre le contrôle et lui rendit son baiser fougueux avec grand plaisir, laissant sa langue rentrer dans la danse et suivre d'instinct les mouvements de celle de son partenaire. Ses mains avaient repris leur place dans son dos, griffant ce dernier par mégarde – ou pas ? – lorsque l'envie se montrait plus féroce. Et là, la question ne se posait pas le moins du monde : elle avait terriblement envie de lui et de son talent tout particulier pour la chose. Mais, comme à chaque fois qu'ils se donnaient rendez-vous, ils prenaient autant de temps qu'il fallait pour exciter l'autre au maximum et, alors que sa respiration commençait à se faire courte, il rompit l'échange buccale. Frustrée, June l'était, mais il ne tarda pas à remédier à la chaleur ambiante en lui enlevant son haut puis son soutien-gorge, passant ainsi la vitesse supérieure.

- Mmh, merci, ça va déjà mieux, dit-elle en répondant à son sourire satisfait.

C'était assez incroyable le pouvoir que pouvait avoir la poitrine d'une femme sur l'homme. Quand bien même elle savait qu'il mourait d'envie d'en faire son nouveau repas, elle soutint son regard provocateur, penchant légèrement la tête sur le côté, une question très claire posée sur son visage : « Sauras-tu résister bien longtemps ? ». Elle ne tarda pas à avoir la réponse et fut ravie de cette dernière. Après avoir mordiller sa lèvre inférieur lorsqu'il vint l'embrasser, elle ne retint aucun des gémissements que les caresses et les baisers d'Abraxas lui procurait.

- Je crois qu'il existe un excellent remède pour ça, répondit-elle à la remarque du serpentard avant de venir une nouvelle fois cueillir ses lèvres, collant sa poitrine mise à nue contre son torse.

Elle glissa doucement ses mains le long de son torse, dans une caresse qu'elle voulu interminable, avant de finalement glisser l'une d'entre elle sous ce qu'il lui restait d'habits, entourant sa virilité de ses doigts fins. De toute évidence, elle n'avait pas besoin de l'exciter davantage et un sourire de satisfaction s'installa sur son visage. Yeux plantés dans ceux d'Abraxas, elle entama un léger mouvement de va et vient, son autre main jouant avec sa propre poitrine.

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June & Brax

L’ambiance de la pièce se réchauffait de plus en plus. Abraxas trouvait l’air de plus en plus étouffant mais peut-être n’était-ce qu’une illusion. Quoique que son corps était en ébullition face aux actions de June. Pour une fois, il trouvait qu’être en « couple » ne représentait que des avantages. Même si cela n’était qu’un jeu. Il se doutait bien qu’en réalité, la vie de couple n’était pas aussi chouette. Trop d’obligations et trop d’interdictions. Il préférait garder sa liberté même si cela lui était impossible malheureusement… Mais pour le moment il préférait et profitait de ce qui lui offrait sa relation avec June. Alors qu’elle s’était plainte de la chaleur environnante, il n’avait pas trouvé meilleur moyen que de la dévêtir. Et honnêtement, elle semblait adorer cette décision de sa part.

- Mmh, merci, ça va déjà mieux

Il lui sourit avant de descendre son regard plus bas, vers la partie de son corps qu’il venait de découvrir avec une lueur affamée dans le regard. Il n’avait pas attendu bien longtemps avant de la caresser et le la goûter, satisfait des gémissements qui parvenaient à ses oreilles. C’est vrai qu’en y repensant, cela faisait bien un moment qu’il ne s’était pas retrouvé dans cette situation avec elle, cela avait commencé à lui manquer… Ils passaient vraiment de bons moments tous les deux.

- Je crois qu'il existe un excellent remède pour ça

Il répondit à son baiser et soupira au contact de leurs peaux bouillonnantes, peut être bien qu’il avait lui aussi de la fièvre.

« Heureusement alors, parce que je crois bien que tu m’as contaminé. »

Il ne quitta pas son regard lorsqu’elle fit glisser ses mains le long de son torse pour arriver à la barrière de son pantalon qu’elle franchit pour aller le caresser plus franchement. Elle était vraiment douée, cela ne faisait aucun doute. Il se mordit la lèvre inférieure et ferma les yeux quelques instants en sentant comme plusieurs petits fils électriques parcourir ses veines. Quand il les rouvrit, c’était pour découvrir une vision des plus érotiques. Il observa la jeune fille se caresser elle-même en même temps le caressait avec un regard totalement excité.

Il lui sourit avant de passer un bras dans son dos pour la coller un peu plus contre lui et attrapa la main occupée à caresser sa poitrine pour la remplacer. Mais bien vite il s’en désintéressa pour migrer un peu plus vers le sud. Il saisit ensuite la main qui s’était faufilée sous son pantalon et d’une main il déboutonna son pantalon et lui fit enlever un peu difficilement à cause de leur position et en profita pour retirer le sien également. Il la fit se rasseoir sur ses cuisses une fois l'action exécutée.Il fit ensuite glisser ses mains sur ses cuisses, remontant vers ses hanches. Il colla son front à celui de la jeune femme, fermant les yeux.

« Cherches-tu à me rendre fou ? Parce que tu sais, je ne pense pas que cela soit nécessaire vu l’état dans lequel tu m’as déjà mis, mais ça tu le sais, ou plutôt tu le sens non ? »

Il reprit ensuite ses lèvres entres les siennes mordillant la lèvre inférieure de la Gryffondor tout en frottant son bassin très lentement contre celui de la rousse dans une délicieuse friction.

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A mesure que les secondes défilaient, la température de la pièce se faisait presque étouffante, et plus June avait chaud, moins elle parvenait à se montrer patiente. Maintenant qu'elle avait mis de côté ses pensées qui, en plus de lui donner le sentiment désagréable d'être emplie de faiblesse et de perdre le contrôle, n'avaient pas lieu d'être dans cette intimité officiellement totalement légitime – sinon à quoi pouvait bien servir le statut de « petits amis » – afin d'apprécier comme il se devait l'instant présent, elle avait bien du mal à laisser traîner les choses et savoura pleinement le retrait d'une partie de ses habits. Abraxas n'était pas le seul à ne pas avoir foncièrement besoin d'être excité d'avantage, loin de là. Chaque geste, chaque baiser, chaque parole ne faisait qu'amplifier le désir et la tension des muscles en émoi. Elle avait toujours apprécié comme il se doit les parties de jambes en l'air avec Abraxas, elle n'était pas réellement en mesure d'en faire autrement puisqu'il savait parfaitement s'y prendre, mais cette fois ci lui donnait l'impression d'une plus grande extase encore. Peut-être savait-elle au fond d'elle que c'était la dernière fois qu'elle jouissait de ce corps à corps et qu'elle n'allait pas tarder à stopper ce mensonge à elle même qui durait depuis bien assez longtemps maintenant. Mais pour l'heure, rien de tout cela ne lui effleurait l'esprit et elle n'aspirait qu'à faire monter encore un peu la pression, quitte à ne plus tenir les préliminaires bien longtemps.

Elle sourit à la remarque du serpentard. Contaminé, ça oui, il l'était très clairement – de la où elle se trouvait, sa main pouvait d'autant plus le constater à présent –, mais qui de lui ou d'elle avait lancé le virus, elle ne saurait le dire. Quoiqu'il en soit, elle ne se plaignait pas le moins du monde de l'excitation de son partenaire, bien au contraire. Les caresses qu'elle lui procura, après qu'il en ait profité des bénéfices, activèrent la vitesse supérieure et, en moins de temps qu'il ne fallait pour le dire, et quand bien même leur position actuelle n'était pas des plus propice à ce genre de gymnastique, la dose de vêtement sur leurs deux corps ne se limita plus qu'à leurs sous vêtements. Enfin, pour sa part à elle, il lui restait encore moins de tissu sur le dos, mais ce n'était pas pour la déranger, et elle doutait qu'Abraxas en soit gêné vu la façon dont il avait remplacé sa propre main sur sa poitrine un peu plus tôt. Très clairement, June aurait aimé qu'il ne reste plus rien entre leurs deux sexes mais elle prit son mal en patience, fermant elle aussi les yeux au contact du front du serpentard sur le sien. Tout en savourant les caresses de ce dernier, ces dernières se rapprochant de plus en plus délicieusement de la zone sensible, ses mains à elle reprirent leurs places dans le bas de son dos, enserrant un peu plus leur étreinte.

- C'est bien ce que tu attends de moi non ? répondit-elle d'un air malicieux, avant de répondre à son baiser, soupirant de plaisir tant l'excitation se faisait forte. Pour ma part, ça se sent peut-être moins que toi, mais... Sa phrase fut stoppée dans son élan par le gémissement que lui procura la friction de leurs deux bassins. Cette fois, elle n'en pouvait plus, elle le voulait en elle. Tirant légèrement sur l’élastique de son caleçon pour le faire claquer, elle vint lui susurrer dans l'oreille. Enlève moi ça tout de suite. Que ces quelques mots soient un ordre ou un supplice, elle ne le savait pas véritablement elle même.