Arthemis Nolan est né dans une famille de sang pur bien placée. Ses parents avaient cette particularité que n'avaient pas les autres couples de leur rang: ils s’étaient marié par amour. Tout n'était pas rose non plus, il ne fallait pas rêver. En effet, même si ils s'aimaient, la mère d'Arthemis était souffrante. Schizophrène, elle ne parvenait pas à trouver l'équilibre et faisait parfois des crises assez violentes. Ses identités étaient en conflit et alors qu'Arthemis avait à peu près quatre ans, sa mère se blessa lors de l'une de ses crises. Malgré les efforts des médecins elle les quitta. La petite fille eut du mal à comprendre et à s'en remettre. Elle savait que sa mère était malade, mais elle n'avait pas eut plus de précisions. Elle-même n'avait aucun symptôme pouvant indiquer qu'elle aussi était atteinte. Son père partit donc du principe que sa fille allait bien. Il l'éleva de manière stricte mais tout à fait correcte. Et la jeune fille était tout à fait heureuse malgré tout.
Lorsqu'elle eut onze ans, elle reçut à son tour sa lettre pour Poudlard. Son père était bien entendu très fier que sa petite fille aille à l'école de magie. Il n'en avait jamais douté, mais c'était une occasion toute particulière. Arthemis fut envoyée à Serpentard, en digne héritière de ses parents qui y étaient allé aussi. Sa première année se passa très bien. Lors de la suivante, la pauvre fille commença à développer certains symptôme que son père ne pouvait pas ignorer. Pour cause, sa mère avait présenté les mêmes. Il voyait que sa petite fille n'allait pas bien et il n'hésita pas à lui faire voir les meilleurs médecins. Ces derniers firent de leur mieux pour l'aider et au début cela marchait. Et puis les symptôme devinrent plus forts encore. Elle développa d'abord Hera, qui était comme sortie de nul part. Elle était handicapante, principalement en cours. Les deux personnalités arrivaient et repartaient un peu n'importe comment. Les médecins lui firent prendre des traitements pour essayer de garder Hera en retrait. Arthemis ne se sentait pas bien pour autant. Même si elle était un problème, Hera faisait partie d'elle. Il était frustrant de la savoir totalement refoulée. La jeune femme se mit alors à développer les premiers symptômes de vampirisme clinique. Elle le cacha à tout le monde. Elle commença par de l'auto-vampirisme, cela suffisait bien pour elle. Un geste nerveux qui la rassurait, aussi tordu que cela puisse être. Vers la fin de sa scolarité, elle vit l'apparition d'Aphrodite. C'était assez problématique aussi dans le genre. Une femme si provocatrice n'était pas une partie de plaisir pour tout le monde. Mais elle eut tout de même ses diplômes et commença des études d'art.
Son père lui trouva un bon parti, un mari qui lui plaisait et acceptait sa... sa petite différence. En fait, techniquement, il était marié à Arthemis. Lorsque l'une des autres venait, ils faisaient chambre à part, comme des colocataires. Il était gentil avec elle et l'aidait si jamais les crises devenaient trop pénibles. Il n'était pas pour autant au courant de son vampirisme clinique. Ils étaient plutôt bien ensemble au final. Et lorsque son père les quitta à son tour, son mari l'aida beaucoup. Ils décidèrent d'avoir des enfants ensemble. Sans succès. Il y avait toujours un problème. Souvent à cause des problèmes de santé d'Arthemis. Et puis les choses finirent par empirer. Aphrodite prenait souvent le dessus et allait donc voir ailleurs sans se soucier un instant de ce que les autres et leur mari pourrait dire. Une situation qui devenait difficile à supporter pour ce pauvre homme. Alors ils décidèrent d'arrêter là. Arthemis comprenait parfaitement. Quoi qu'il en soit, elle le laissa partir et se concentra sur ses propres problèmes. Elle changea plusieurs fois de traitement, cherchant le bon produit puis le bon dosage. Elle fit également tout ce qu'elle pouvait pour que personne ne remarque son goût pour le sang. Contre quoi elle luttait aussi d'ailleurs. Rapidement, Hera les entraîna toutes dans le groupe bien malheureusement bien connu des Néo-grindelwaldiens. Les autres finirent par y prendre goût également. Et prirent une place importante dans le groupe. Ou au moins assez pour qu'on lui confie des missions importantes. Et voilà où elle en était. Tueuse occasionnelle, artiste peintre, divorcée, sans enfants et toujours accro au sang humain.