A

ndreï se sentait par instants mu par l'envie de tout arrêter, peinant à comprendre ce qui l'avait poussé, au départ, à aller si loin, à prendre autant de risques. N'aspirait-il pourtant pas à une vie dénuée du moindre trouble, calme, paisible ? Oui. Mais pour l'obtenir, il y avait mille et une choses à éloigner, pour que la machine cesse de s'enrayer sans cesse. Non, finalement, il n'avait sans doute pas le choix. Et quand bien même le contraire lui viendrait à l'esprit, la marque sombre sur son avant-bras aurait tôt fait de le rappeler à son bon souvenir. Il avait franchi la frontière, dépassé la limite au-delà de laquelle le choix n'est plus possible. Il n'y a plus qu'à se soumettre et accepter ses choix, c'est ainsi. Et c'était sûrement pour le mieux. Bien sûr, il doutait, bien sûr, il avait peur, mais il savait que la cause qu'il défendait était juste. Et il se ressentait comme l'obligation impérieuse d'agir au nom de cette justice, peut-être pour rattraper les erreurs d'une génitrice qui n'avait jamais, à aucun moment, été capable de faire de même.

Alors oui, il irait jusqu'au bout, et le plus important, au-delà de la volonté et du combat qu'il était important qu'il devait mener, c'était de parfaire sa couverture, pour qu'elle ne soit jamais découverte, et ce ne serait pas simple. Celui qu'il devait duper était non seulement loin d'être bête, mais il disposait de pouvoirs qu'il allait être impératif de contrer, s'il ne voulait pas se retrouver acculé, au pied du mur. Il allait devoir empêcher à son interlocuteur l'accès à la moindre de ses pensées, à la moindre de ses émotions. Pour l'heure, il devait reconnaître être satisfait d'être quelqu'un de globalement froid et peu démonstratif, cela rendrait la tâche un peu plus simple. Mais ça ne suffirait pas, pas à l'adresse de quelqu'un qui avait la capacité de lire dans votre esprit, au sens propre. Il allait falloir qu'il apprenne à fermer son esprit, et qu'il sache le faire de façon suffisamment subtile pour ne pas trahir l'effort qu'il lui faudrait à chaque fois faire en présence de son "maître".

C'était dans ce but qu'il s'était rendu dans ce qui semblait être le quartier général de la résistance, ou en tous cas l'endroit où les voyageurs temporels (même s'il n'était pas même au courant de ce détail encore) avaient élu domicile. Comment avaient-ils fait pour posséder une telle demeure ? À qui appartenait-elle ? Allez savoir. Ce n'était pas le plus important, au final. Andreï était de toute façon trop concentré sur ce qui allait suivre pour véritablement s'appesantir sur ce genre de détails. Ce fut Prudence qui lui ouvrit la porte, l'invitant à pénétrer à l'intérieur. Andreï les salua avec un rien de distance dans la voix, dû à la nervosité qu'il ressentait.

-Alors... vous voulez vous y prendre comment ?

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ermione savait qu'elle devait faire la part des choses, qu'elle devait s'investir à cent pour cent dans la cause qu'elle avait pris la décision de défendre sans s'oublier elle-même, c'était Harry qui lui avait appris cela, lui avait fait comprendre que c'était possible, et c'était grâce au tour nouveau (et loin d'être désagréable) qu'avait pris sa relation avec Ron qu'elle avait reconnu que c'était effectivement le cas, et était parvenue à s'accomplir de cette manière. Malheureusement, chassez le naturel, il revient au galop. Hermione, il faut le dire, n'assumait qu'à moitié ses mensonges, et devoir trahir la confiance de Ron lui pesait énormément. Elle ne regrettait pas son choix, fait d'un commun accord avec son meilleur ami. Ce n'est pas comme s'ils avaient vraiment le choix, ils devaient rester une année supplémentaire, c'était plus que primordial, mais en attendant, la culpabilité qui la rongeait ne savait la lâcher, et de fait, plutôt que d'admettre qu'il n'y avait pas de mal, bien au contraire, à concilier sa vie sentimentale avec un investissement plein et entier dans la lutte contre Jedusor, elle se confortait dans l'idée que cette dernière restait la priorité absolue, ce sur quoi il fallait impérativement qu'elle se concentre au-delà du reste. Et elle savait se trouver d'excellents arguments pour cela du reste, à commencer par le fait qu'elle ne pouvait pas se permettre de trop s'"éparpiller", alors qu'ils avaient maintenant d'une date d'échéance très claire, et que l'ancienne rouge et or n'avait pas l'intention de dépasser. Alors elle se consacrait à mille pour cent au soutien aux rebelles, dans l'espoir d'en finir bien vite, même si le chemin était encore si long...

La formation d'Andreï, par exemple, prendrait forcément du temps. Hermione persistait à penser qu'il était un excellent choix. Pour preuve, c'était lui qui était finalement revenu vers eux sans qu'ils aient grand chose à faire. Mais pour tromper la vigilance de Tom Jedusor, ils ne devaient laissait aucune place à l'erreur. L'occlumancie était, d'ailleurs, un talent que devraient avoir pour objectif d'atteindre tous les rebelles, pour leur sécurité à tous, mais leur priorité était le jeune infiltré, qui avait grand besoin de soutien, d'autant que le seigneur des ténèbres (l'adjectif "futur" semblait plutôt superflu, dorénavant) gagnait du terrain à chaque jour qui passait, à présent. Le jeune homme arriva donc, les salutations furent formelles, et pour cause, sa venue n'avait rien d'une visite de courtoisie. On rentra rapidement dans le vif du sujet, et c'était tant mieux, le temps était tout ce qui leur manquait, il ne fallait pas le perdre. Harry fut le premier à répondre, et Hermione hocha doucement la tête à son propos. Il en fallait un pour chercher à pénétrer l'esprit de l'autre, l'autre pour le bloquer. Pour cela, Hermione laissait les rênes à Harry, elle considérait que ce serait la meilleure façon de faire, il gèrerait la pratique, elle la théorie, c'est comme cela qu'ils se complétaient le mieux, au final. Ce fut pourquoi elle se permit de poursuivre sur la base de ce que venait de dire son meilleur ami.

-Il va falloir que tu te concentres, Andreï. Que tu vides ton esprit de la moindre pensée, positive comme négative, il faut que ton esprit fasse barrage au moindre de tes souvenirs, et que tu te distancies de toute émotion. Plus facile qu'à faire, cela va sans dire. Hermione installa deux chaises qu'elle positionna face à face pour que Harry et Andreï puisse s'y installer. Prends ton temps pour commencer. Il faudra que ça devienne naturel, ensuite. Elle marqua une pause. Dis-nous quand tu es prêt.

Andreï ne répondit rien, elle le sentait un peu décontenancé, mais il s'assit malgré tout, ferma les yeux plusieurs minutes... Puis finalement, il articula :

-Prêt.

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ur le principe, les explications de Prudence (enfin, non, Hermione, mais c'étaient là des informations qu'on n'avait pas encore jugé utile de lui adresser) étaient limpides, on ne peut plus claires. Ça avait même l'air extrêmement simple. Se vider de la moindre pensée, faire le vide dans son esprit pour empêcher la moindre intrusion, c'était simple comme bonjour, non ? Eh bien non. Et Andreï était encore moins bien loti que certains au sens où il avait toujours eu la fâcheuse tendance à se poser mille fois trop de questions. Bien plus que nécessaire, en tous cas. Son esprit semblait sans cesse en activité, pas pour des raisons importantes ou intéressantes, simplement parce que quand on doute de tout, on s'interroge forcément sur tout, et ça ne donne pas vraiment un résultat sympathique au bout du compte. Avec toutes les révélations, tout ce qui lui était tombé dessus dernièrement, c'était encore plus compliqué. Il ne se passait quasiment pas une minute sans qu'il ne pense à sa mère et à tous ses mensonges, à June, à ce qu'ils avaient fait ensemble pour faire taire ces voix dans son esprit, justement, qui faute de réussite était devenu des hurlements. Vider son esprit, hein ? Rien de moins facile, en réalité. Et il allait devoir réussir à faire ça sur commande, s'il voulait éviter, en croisant le regard de Tom Jedusor, d'éveiller ses doutes et sa curiosité, de lui faire comprendre qu'il avait un espion parmi ses troupes. L'occlumencie était pour lui une aptitude indispensable, mais autant dire que tout ça n'était pas gagné d'avance.

Il avait fermé les yeux un instant, cherchant à chasser de son esprit la moindre pensée, le moindre tumulte, le moindre souvenir. Comment savait-on que l'on ne pensait plus à rien ? Penser au fait que l'on ne pense à rien, c'était déjà penser à quelque chose, non. Il devait se concentrer. Il n'avait pas envie de décevoir les deux anciens rouge et or, ou encore les membres de la Résistance. Il avait décidé d'endosser ce rôle, il avait réalisé trop tard ne sans doute pas être à la hauteur de ce dernier, mais il n'avait de toute manière plus le choix. Il portait la marque des ténèbres sur son avant-bras, celle-ci ne s'effacerait jamais. Il avait fait une promesse à William et à Pomona, il ne pouvait pas se débiner. Il ne le voulait pas. Ces gens-là, de la même trempe que sa génitrice, se devaient tous de payer. Mais pour cela, par Merlin, il fallait définitivement qu'il parvienne à trouver cette paix intérieure qui pour le moment lui faisait cruellement défaut. Quand il rouvrit les yeux et affirma être prêt, il n'était en vérité pas certain de l'être (ce qui était bien la preuve en soi que son esprit n'était pas vide de toute considération), il en fit bien rapidement les frais.

C'était véritablement une sensation désagréable que de sentir cette intrusion au creux de son cerveau. Il avait le sentiment que ses pensées lui échappaient (heureusement, il avait occulté les considérations les plus sombres et les plus intimes, mais elles reviendraient peut-être à la charge au grand galop, qui sait) pour atterrir directement dans l'esprit de Harry. C'était extrêmement déplaisant, en plus d'être profondément déstabilisant. Rouvrant les yeux, il poussa un soupir.

-J'essaie, vraiment. se défendit-il à l'adresse de Harry. Comment tu fais pour y arriver, toi ?

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e penser à rien n'était pas une chose facile, loin de là, Hermione était convaincue qu'elle en serait tout à fait incapable, pour sa part. Hermione n'avait jamais eu à apprendre l'occlumancie, elle ne s'était jamais essayée à l'exercice, mais elle devinait qu'elle aurait bien dû mal à s'y conformer pour sa part. C'était bien connu, la jeune femme réfléchissait trop, c'était même l'une de ses caractéristiques majeures. Alors, si elle se retrouvait à la place d'Andreï Armyanski, elle ne pensait pas qu'elle arriverait bien facilement non plus à un résultat digne de ce nom. Les pensées ne cesseraient jamais d'envahir son esprit. Elle ferait certainement une bien piètre espionne, si elle devait se trouver à sa place, et en cela, il ne savait vraiment que forcer son respect, même si la partie était vraiment loin d'être gagné. Le vert et argent n'y mettait pas de la mauvaise volonté, la jeune femme en était vraiment certaine, mais il faudrait sans doute plus d'une séance avant que d'aboutir à un résultat que l'on puisse considérer comme concluant d'une manière ou d'une autre. Se concentrer sur tous ses souvenirs pour ensuite les ranger dans un coin, dans son inconscient, sans doute, pour les éliminer une bonne fois pour toutes, c'était une bonne idée. Ça n'avait pas des chances de fonctionner à cent pour cent, mais quand même plus, déjà. Donner aux pensées une consistance matérielle, c'était une façon de se dire qu'il était possible d'avoir une réelle incidence sur elles, qu'elles étaient suffisamment palpable pour ne pas s'évaporer dans l'air et vous filer entre les mains.

Quoi qu'il en soit, Hermione trouvait que Harry ne se débrouillait pas trop mal pour guider le jeune homme du mieux possible. Il parvenait à imager le cheminement qu'Andreï devait poursuivre pour aboutir au vide intérieur qui lui permettrait de bloquer toute intrusion de la part de l'ennemi. Elle reporta son attention sur Andreï. Ce dernier avait fermé les yeux. Il affichait une attitude concentrée, mais un peu plus détendue qu'auparavant. Il mit plusieurs secondes avant de répondre à Harry quand ce dernier suggéra qu'ils essayent une fois encore. Finalement, il hocha la tête et répondit par l'affirmative.

-Je suis prêt.

L'était-il vraiment ? Il était fort peu probable qu'Andreï parvienne complètement à ses fins en deux sessions seulement, mais peut-être Harry serait-il à même de juger d'une amélioration, quelle qu'elle soit. Quoi qu'il advienne, ils prendraient tout le temps dont ils auraient besoin pour aboutir à un résultat. Ne pas s'assurer qu'Andreï était capable de protéger son esprit et ses pensées de la moindre intrusion, c'était le mener à sa perte, et clairement, elle ne voulait pas qu'ils soient de ceux qui le mènent à sa perte, même s'il avait initialement pris sa décision seule.

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ndreï savait être patient, mais il devait bien admettre qu'il aurait aimé être capable de résultats plus immédiats en l'occurrence. S'il suffisait de le vouloir très fort pour être occlumens ou legilimens, cela se saurait, bien sûr, il fallait beaucoup d'entraînement, et il était tout à fait normal qu'il n'obtienne pas tout de suite les résultats tant désirés, mais tout de même, c'était frustrant. Si en temps normal, il pouvait bien mettre son mal en patience, c'était plus compliqué dans des circonstances telles que celles-ci, où il craignait constamment pour sa vie. Si son secret était découvert, il ne donnait clairement pas cher de sa peau, et c'était un cas de figure qu'il apprécierait d'éviter autant que possible. C'était sans doute cette angoisse, d'ailleurs, qui invariablement permettait à Harry, au bout d'un temps plus ou moins long, d'avoir accès à sa conscience malgré tous ses efforts pour faire le vide. Il s'en rendait bien compte, il n'allait pas seulement devoir apprendre à faire entièrement le vide dans ses pensées quelles qu'elles puissent être, il allait aussi devoir apprendre à mieux gérer ses émotions. C'était peut-être là la force de Lord Voldemort, il donnait l'air de n'en éprouver aucune. Impossible, si l'on éprouvait rien, de se laisser dépasser par ses sentiments... Sauf qu'Andreï n'avait pas non plus envie de devenir un robot sans cœur juste pour s'éviter des intrusions inopportunes dans son esprit. Ça viendrait, avec du temps et de l'entraînement, ça viendrait. William semblait plutôt confiant, ou tout du moins encourageant, et en effet, Andreï, en une session, avait le sentiment de faire quelques progrès non négligeables. Pas assez, certes, mais c'était déjà bien. Ils avaient encore du temps. Bon, sans doute pas assez, mais du temps quand même. Les essais s'accumulaient, encore et encore. Sur la fin, Andreï avait le sentiment qu'une masse gigantesque oppressait son cerveau, cognant contre son crâne... Il sentait poindre la migraine. Plus épuisé que s'il avait couru un marathon de plusieurs kilomètres, il regarda alternativement William et Prudence, et leur demanda, d'une voix un rien épuisé.

-On peut s'arrêter là ? Je suis fatigué...

Il n'aimait pas avoir à prononcer ces mots, il se sentait faible, avait le sentiment de déclarer forfait, mais en même temps, il ne fallait pas espérer qu'il devienne un occlumens de génie en une journée seulement et ces intrusions à répétitions dans son esprit l'avaient épuisé. Quand bien même ils devaient faire encore un nouvel essai, le résultat serait certainement médiocre, car la fatigue ne lui recommandait plus le moindre effort de concentration. Certes, face à Jedusor, il n'aurait sans doute pas le choix, parfois, il devait bien en tenir compte. Mais c'était sans doute plus simple de gérer la fatigue quand l'esprit était dors et déjà plus habitué à ce genre d'intrusions désagréables et capable de les contrer.

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ermione, attentive (et au final plutôt captivée, il faut bien le dire), ne pouvait s'empêcher d'observer la situation avec une certaine fascination, tandis que les essais s'enchaînaient. De l'extérieur, tout cela ne payait pas de mine, c'est sûr, tout ce que la jeune femme voyait, c'était le vert et argent et son meilleur ami se regarder dans le blanc de l'œil. Elle n'avait pas la moindre idée de la nature des pensées auxquelles le survivant pouvait avoir accès ni à celles qui devaient se bousculer dans l'esprit du futur occlumens, et pour autant, elle trouvait un intérêt réel à ce qui se passait sous ses yeux. D'autant plus réel qu'elle songeait que elle aussi, ainsi que tout le reste des voyageurs temporels, devraient apprendre à se plier à cet exercice de pointe. À regarder Andreï, elle comprenait bien que c'était difficile et éprouvant, mais ce n'en était pas moins nécessaire. Face à l'ennemi, il fallait mettre toutes les armes possibles de leur côté. Mais, bien évidemment, Andreï était la priorité absolue, celui qui prenait le plus de risque de se trahir et donc de les trahir. Hermione hocha la tête en même temps que Harry approuva quand le vert et argent demanda s'ils pouvaient s'arrêter là. Dans l'idéal, ils devraient continuer encore et encore jusqu'à obtenir un réel résultat, mais ce n'était pas la fatigue qui encouragerait Armyanski à fermer son esprit. Il était certainement normal qu'il n'y soit pas parvenu en une séance, mais Hermione voyait bien qu'il y mettait une réelle bonne volonté. S'ils poursuivaient à ce rythme tout l'été, il devrait être paré pour la rentrée. Au fond, c'était le principal. Ce n'était pas la flemme qui guidait l'attitude du jeune homme. Plutôt une sincère fatigue. Qu'à cela ne tienne. Ils recommenceraient demain, et le jour suivant, et celui d'après.

-D'accord, affirma Andreï d'un ton décidé, preuve de sa bonne foi.
Le chemin à parcourir était encore long, mais Hermione avait confiance malgré tout. Le vert et argent n'était peut-être pas né pour être un irréprochable espion, mais il avait au moins la très nette ambition de le devenir. Ça, déjà, c'était un plus considérable.
-Tu as fait du bon travail, Andreï, se permit alors de l'encourager Hermione dans l'espoir qu'il poursuive sur cette voix.
Bien sûr, elle parlait sans véritablement savoir. Depuis son poste d'observation, impossible pour elle de réellement juger des progrès du jeune homme, mais elle sentait que, au-delà d'une légère frustration, Harry était avant tout confiant, et ça, ça la rassurait beaucoup.
-Merci, répondit Andreï avant de se lever et de rassembler ses maigres affaires. À demain, alors.

Ils en avaient donc fini pour aujourd'hui, mais ce n'était après tout qu'un début. Après avoir salué le vert et argent, Hermione tourna son regard vers son meilleur ami, espérant lire dans le sien quelque chose de réellement encourageant.

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