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n sourire satisfait, le premier depuis plusieurs jours, osa s'esquisser sur son visage, alors qu'elle savourait pleinement la sensation du vent fouettant son visage, le mouvement de son balai, qu'elle dirigeait non sans une certaine maîtrise, s'essayant même à quelques pirouettes et autres figures plus ou moins réussies. Elle ne se sentait jamais plus libre que dans les airs. Et à l'heure où son cerveau avait un peu trop tendance à fourmiller de pensées désagréables, rien n'était plus satisfaisant pour elle que de s'aérer l'esprit, dans tous les sens du terme. Seul bémol à tout cela : le froid. Même chaudement vêtue de ses moufles, son bonnet, et son  manteau d'hiver, elle était bien contrainte d'admettre que la froideur de janvier, encore accentuée par les accélérations de son Feuopoudre dernier cri, lui fouettait le sang.

Mais toute considération faite, elle ne trouvait pas que ce soit un mal. Elle préférait se soucier de la chair de poule sur sa peau que de cette soirée de nouvel an, dont chaque détail, chaque élément, prenait plaisir à venir encore et encore hanter son esprit, comme un film qui défilerait en boucle dans son cerveau, et dont elle pouvait observer la moindre image pour peu qu'elle décide de fermer les paupières. Ce fut un peu à contrecoeur qu'elle entama sa descente sur le terrain et posa pied à terre. C'était souvent comme ça quand elle volait. Plus elle allait haut, plus ses pensées se faisaient lointaine, comme si elles demeuraient engluées au sol. Et évidemment, quand elle redescendait, elle aussi, les  pensées revenaient à la charge. Toutes d'un coup. Mais elle espérait bien qu'elle saurait les occulter, elle aurait tout intérêt à les occulter, même, puisque dans l'heure qui venait, elle avait tout sauf envie de s'appesantir sur la question. Le cours de vol était fini, la journée aussi, et alors que les autres élèves s'empressaient déjà de rejoindre le château, Cenlyn, elle, attendait seulement qu'ils s'en aillent et que ne restent plus que sa mère et son frère (le cours ayant été en commun entre poufsouffle et gryffondor).

Tout le monde ne pouvait pas se targuer d'avoir l'un de ses parents pour professeurs, certains s'en seraient certainement plaint, même (comme Louisa passait son temps à lui dire qu'elle aurait préféré que sa "génitrice" travaille n'importe où sauf à Poudlard) mais en ce qui concernait la jaune et noire, elle n'aurait pas pu en être plus ravie, et elle n'éprouvait aucune gêne ou aucune honte à affirmer son affection à l'égard de sa mère, même si cela pouvait lui valoir quelques railleries. Elle avait passé trop de temps sans la voir, alors à ses yeux, chaque moment qu'elle pouvait passer en sa compagnie était précieux. Quant à son frère, elle appréciait également d'autant plus chaque moment qu'elle passait avec lui d'autant plus qu'elle les estimait décidément trop peu nombreux. Elle avait toujours été très fusionnelle avec son jumeau, alors être séparée de lui, même plusieurs heures, c'était déjà trop. Son balai encore en main, elle adressa un sourire (teinté d'un brin de fierté) aux Potter mère et fils.

-Alors, j'étais comment ?

Cenlyn savait qu'elle se défendait, à balai, elle tenait cela de sa mère, paraît-il. Son objectif était de pouvoir rejoindre l'équipe de Quidditch de poufsouffle l'année suivante. Alors forcément, tous les conseils (ou compliments, hein), étaient bons à prendre.

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enlyn n'attendait pas après l'approbation ou les compliments d'autrui pour se sentir bien ou confiante, elle n'était pas de ces personnes qui accordaient bien trop d'intérêt à leur image, ou manquait naturellement de confiance en soi (contrairement à son frère, qui aurait bien mérité d'en avoir un peu plus), ceci dit, elle savait apprécier un compliment quand elle le savait sincère, et surtout, quand il venait des bonnes personnes. Et puisque c'était respectivement son frère et sa mère qui lui faisaient l'honneur de dire du bien d'elle, elle acceptait cela d'autant plus aisément. Si l'opinion de quelqu'un devait compter à ses yeux, c'était bien la leur : sa famille, son tout. Oh, et ce qui l'aidait également à accepter d'emblée le compliment était tout autant que, si elle n'était pas particulièrement prompte à la vantardise, elle savait bien que s'il y avait un domaine dans lequel elle avait certes des preuves à faire, mais des compétences réelles, c'était bien le vol sur balai. Pour cause, elle avait de qui tenir. Elle accueillit les remarques de Rhian et de sa mère avec le sourire, s'amusa de la plaisanterie de cette dernière quand elle lui assura qu'elle saurait faire gagner la coupe de Quidditch à Poufsouffle un jour. Si seulement ! Elle n'en serait pas peu fière, ça c'est certain ! Et tant pis pour les Gryffondors. Elle éprouva plus d'enthousiasme qu'elle n'en avait eu depuis plusieurs jours à une perspective pourtant simple. Juste passer du temps en famille, à boire des bièraubeurres. Rien ne vaut les joies simples, après tout. Cenlyn but une large gorgée de sa boisson avant de répondre à la question de sa mère. Une question simple, certes, mais chargée d'un sous-entendu qui n'échappait pas à la première année. Pour preuve, la réponse à donner à cette question n'était pas simple, car effectivement, la demoiselle n'était pas au meilleur de sa forme, et elle était certaine qu'il en était de même pour son frère... pour sa mère aussi, sans doute. Les épreuves qu'ils avaient traversé ne pouvaient pas s'effacer si rapidement de leurs esprits, loin de là. Et pourtant, Cenlyn ne savait trop comment en reparler. Elle ne pouvait occulter ce souvenir, mais ne voulait pas s'étaler dessus pour autant. C'était encore trop frais dans son esprit pour qu'elle sache comment il convenait pour elle d'en parler.

-Euh ça... va... Enfin... ça a pas été très simple mais ça va mieux. Elle adressa un regard de haut en bas à sa mère. Si quelqu'un avait véritablement souffert, physiquement en tous cas, dans toute cette affaire, c'était bien elle, et elle n'aurait pu le nier aux vues de son état. La demoiselle avait eu peur de la voir partir sous ses yeux, que sa pire crainte se concrétise, et ça, elle ne l'avait pas oublié. Ça va aller, toi ? T'es encore en sale état.

Ou comment ne pas utiliser de pincettes...

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enlyn aurait aimé pouvoir être complètement soulagée par les propos que prononçaient sa mère. À une époque, elle était certaine qu'elle aurait été capable d'y croire. L'on passe tous par ce moment d'existence, au cours duquel on pense nos parents invincibles et éternels, sauf que cette illusion, pour les enfants Potter, s'était rapidement estompée quand leur père leur avait été enlevé, de la plus violente et brutale des manières. Alors même si la jaune et noire était convaincue qu'elle se sortirait de cette épreuve-ci (parce qu'elle était la femme la plus forte qu'elle connaissait, et même si le fait qu'elle soit sa fille altérait forcément son jugement, elle était certaine de ce qu'elle avançait), elle craignait un peu pour les suivantes. Et non, elle n'était pas dupe, elle était convaincue qu'il y en aurait d'autre. Cette bataille, qui avait eu lieu le soir de Nouvel-An, et où elle avait eu la peur de sa vie, avait fait grand bruit, et tous étaient d'accord, ce ne serait pas la dernière... Au final, si sa mère avait plus peur pour elle et son frère que pour elle-même, l'inverse était aussi vrai. Elle avait vraiment cru la perdre ce soir-là, et cette peur, elle l'aurait de nouveau, elle l'avait déjà.

-Maman. T'as pas à t'excuser, t'as été parfaite. J'aimerais être aussi courageuse que toi...

Il faut dire qu'elle s'était trouvée particulièrement incompétente et impuissante, quand cet homme l'avait agressé. Pour cause, du haut de ses onze ans, elle n'aurait pas été capable de grand chose. Mais quand bien même, il lui semblait avoir manqué singulièrement de courage, quand le courage était ce qui caractérisait le mieux celle que la jeune fille ne pouvait que considérer comme un modèle. Cenlyn était extrêmement fier de ce que sa mère avait accompli, ce soir là et à chaque autre moment de sa vie, cependant... Cependant, elle commençait à entrevoir quelque chose, quelque chose dans le ton de sa voix, dans sa façon de s'adresser à eux...

-Dis... Elle baissa légèrement les yeux, ses jambes s'agitèrent doucement de bas en haut, comme à chaque fois qu'elle était un peu nerveuse. Tu comptes pas recommencer, hein ?

Elle n'explicita pas son propos. Elle supposait que Purdey avait deviné. Cette possibilité l'inquiétait depuis cette soirée terrible. Elle craignait de voir ce qu'elle avait toujours appréhendé se produire. Et si sa mère décidait de revenir sur le terrain ? Et si elle et Rhian devaient revivre ces années de semi absence, et cette peur de ne pas la voir revenir en vie ?
Surmonter la situation, parvenir à en tirer le meilleur parti, faute de pouvoir jamais l'oublier, surmonter le traumatisme, elle s'en sentait capable, voir sa mère s'éloigner de nouveau, beaucoup moins.

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enlyn s'en voulut presque d'avoir exprimé ses craintes à voix haute quand elle entendit la voix de son frère se briser, et les larmes couler le long de ses joues. Elle n'avait pas voulu le mettre dans une telle situation, elle n'avait pas voulu le voir pleurer, mais elle n'avait pas voulu garder ses doutes pour elle. Elle avait peur, vraiment peur pou la suite, et ça faisait un moment déjà. Depuis Nouvel An, et passés les instants où elle avait surtout crains pour elle-même, elle avait bien été obligé d'établir cette pensée qui tenait à ses yeux plus du constat que de la suggestion. Elle était encore très jeune, bien des choses lui échappait, et il y en avait encore plus qu'elle ne savait pas encore, mais à ce sujet, elle ne pensait pas se tromper... Ce fut au tour de leur mère de pleurer, et à celui de Cenlyn de se retenir de rejoindre le mouvement, elle se contenta de l'observer serrer son frère dans ses bras, le rassurer, et elle se sentait étrangement plus nerveuse encore face à un spectacle qui aurait pourtant dû l'apaiser. Elle leur promettait qu'elle n'irait pas, elle promettait de rester auprès d'eux. Au fond, c'était tout ce que Cenlyn désirait. Mais elle n'arrivait pas à y croire.

-Tu mens. dit-elle, la voix tremblante, ses jambes s'agitant encore plus vivement sous l'effet de la nervosité. Ne nous promets pas de rester avec nous si tu changes d'avis après. dit-elle, pas loin du sanglot non plus, mais tenant le coup tout de même.

Pouvait-elle vraiment affirmer qu'elle mentait ? Non, bien sûr que non. Elle pouvait très bien être sincère, et elle, être une gamine ingrate. Mais elle l'avait vu à l'oeuvre, à Nouvel An, elle l'avait vu reprendre les rênes comme si elle n'avait jamais quitté les Aurors, et quand il lui avait fallu choisir, à ce moment là, entre demeurer auprès de ses enfants ou combattre les neo-grindelwaldiens, elle s'était jetée à corps perdu dans la bataille. Elle ne pouvait pas oublier ça. Les Aurors voudraient forcément son retour. Si ça se trouve, ils lui avaient déjà demandé. Et alors, est-ce qu'elle dirait non ? Il fallait qu'elle promette, il fallait qu'elle le jure. Ou la jaune et noir ne la croirait pas. Elle pouvait semblait un peu dure avec sa mère, alors que les larmes de cette dernière prouvait bien la sincérité de son attachement envers ses enfants... mais le fait est que Cenlyn ne doutait pas de l'amour qu'elle leur portait. Elle n'avait pas davantage douté de l'amour qu'avait pour eux leur père, mais cela ne l'avait pas empêché de mourir sur le champ de bataille. Si elle devait choisir entre son coeur et son devoir, elle n'était pas convaincue qu'elle et son jumeau l'emporteraient, ce même s'ils versaient toutes les larmes du monde.

-Jure-le, jure que t'iras pas.

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enlyn afficha un sourire satisfait en entendant son frère l'appuyer et soutenir son propos, demandant à leur mère, en coeur avec elle, de jurer qu'elle ne reviendrait pas sur le terrain. La jaune et noir avait besoin d'une telle garantie, il n'y ait qu'ainsi qu'elle daignerait croire, peut-être, que Purdey ne leur mentait pas, et qu'elle comptait privilégier ses enfants à son devoir. Malheureusement, le doute étant là, il ne pourrait pas se dissiper au nom de quelques paroles seulement. Impossible. Elle pourrait leur garantir sur leurs vies à tous les deux qu'elle ne retournerait pas au front, Cenlyn n'était pas sûr qu'elle la croirait. Parce qu'elle connaissait trop bien sa mère, elle savait pertinemment qu'elle ne pourrait pas assister à ce qui était en train de se dérouler dans le monde magique sans agir, ça ne lui ressemblait pas. C'était d'ailleurs en partie ce qu'elle admirait chez elle, et l'une des raisons pour laquelle elle estimait tant sa mère (même si sa propension à le montrer concrètement était moindre), mais pour l'heure, elle aurait préféré de sa part moins de courage. Finalement, Purdey jura en effet, et sur les têtes des personnes qui avaient sûrement compté le plus à ses yeux pour elle, hormis ses enfants, mais Cenlyn ne parvenait pas pour autant à prendre sa parole au sérieux. Non pas parce qu'elle avait saisi la nuance de son propos (ne pas partir au front ne signifiait en rien qu'elle n'agirait pas pour les Warden, et prendrait donc des risques d'une façon ou d'une autre) mais parce qu'elle trouvait trop simple de jurer sur la tête de personne qui, de toute façon, les avaient déjà perdu.

-Ça compte pas. déclara-t-elle, plus froide qu'elle avait l'habitude de l'être. Jure sur la tête de quelqu'un de vivant, sinon ça compte pas.

Elle insistait, mais ce n'était pas pour rien, elle voulait être sûre et certaine que leur mère ne reviendrait pas sur sa parole. Leur père, leur tante, ils avaient déjà trop perdu, les jumeaux Potter ne supporteraient pas d'avoir à perdre leur mère, surtout pas dans des circonstances aussi sinistres. Elle s'était bien battue, à l'époque, mais tout ça devait appartenir au passé. La jaune et noir, sans pourtant trop y croire, voulait se persuader que ce n'était plus son combat. Qu'il est doux de se bercer d'illusions. Même si elle se berçait très mal, en fait... Elle voulait un argument, l'argument convaincant qui dissiperait tous ses doutes. Le problème, c'est qu'elle ne pensait pas qu'un tel argument existe vraiment. Elle était aussi bornée que pouvait l'être sa génitrice, et elle avait aussi appris à se méfier. L'épisode de Nouvel an était encore très présent dans son esprit, elle avait cru mourir, cette nuit là, et plus encore cru que sa mère mourait sous ses yeux, pouvait-on vraiment lui reprocher de ne jamais, plus jamais, vouloir que ce genre de choses arrivent.

-Jure sur nos vies, plutôt. Si tu repars au combat, tu les mettra en danger, de toute manière.

Parce qu'ils seraient des cibles idéales. Et là, elle pensait tenir un bon argument.

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pparemment, son argument, leur argument (puisqu'il semblait que le même ait traversé l'esprit de son jumeau au moment que cela avait été le cas la concernant) avait fait mouche, et leur mère semblait effectivement vouloir faire une promesse à laquelle la jaune et noire serait déjà plus prompte à croire. Elle promettait, jurer sur leurs têtes à tous les deux, qu'elle ne retournerait pas au front. Ce genre de promesse se devait d'être tenue. Il y avait beaucoup de choses dont la demoiselle ne savait que douter, mais jamais elle ne remettrait en cause l'amour que pouvait leur porter leur mère, à elle et à Rhian. Elle savait que cet amour-ci était parfaitement honnête et pur. Elle ne pouvait trahir un voeu prononcé sur leurs vies, elle ne pouvait trahir un voeu conclu par l'étreinte qu'elle leur accorda alors. Pourtant, une part de la demoiselle n'était pas pleinement rassurée. Et si l'on traînait de force leur mère dans cette guerre ? Elle voulait être suffisamment naïve pour se suffire de ce qui leur promettait l'ancienne Auror, mais elle n'y arrivait pas. Cette nuit là restait gravée dans ses chairs, comme tout ce qui s'y était produit. Ce ne pourrait disparaître si aisément de son esprit. Elle était condamnée à craindre pour sa vie, leurs vies. Dans tous les cas, quelque chose allait changer, quelque chose avait déjà changé. Et c'était irréversible. Elle toléra tout de même cette légère tape à l'arrière de son crâne avec un léger sourire. Ça ne servait plus à rien de débattre, le reste appartenait à demain. Et puis, la vérité était qu'elle n'aimait effectivement pas voir ces larmes couler le long des joues de sa mère, et deviner qu'elle en était la cause. Parfois, elle savait être un rien cruelle, mais certainement pas insensible. Elle était entourée de son frère et de sa mère. Elle ne pouvait avoir la garantie que cela dure, mais en attendant, ne fallait-il pas qu'elle en profite le plus possible ?

-De toute façon, on a plus de raison de pleurer, maintenant.

Son propos était tout à fait optimiste, cela étant, on pouvait y percevoir le semblant de doute qui demeurait encore. Cenlyn ne pourrait jamais s'empêcher de se montrer suspicieuse, pour la simple et bonne raison que rien ne pouvait plus effacer désormais des doutes et une inquiétude qui avaient fait trop de chemin dans son esprit. Ce n'était de la faute de personne. Juste celle de son cerveau qu'elle ne parvenait pas à mettre en veille le temps... le temps de quoi ? C'est que la situation pouvait s'éterniser, après tout, l'on avait pas la moindre idée du temps qu'il faudrait pour défaire ces personnes qui avaient attaqué à Nouvel An. Et quand bien même ils étaient tous mis hors d'état de nuire, n'y en aurait-il pas d'autres pour leur succéder ? Ces gens là ce proclamaient bien des idées de Grindelwald, après tout.

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