Robin Keane est un montréalais anglophone ayant des origines irlandaise et kurde, dont un des grand-parents est un moldu. Il a débuté sa scolarité au collège McGill de Montréal. En effet, l'Université du même nom cache dans ses bâtiments une école de sorcellerie réputée en Amérique du Nord, dont le style architectural n’est pas éloigné de Poudlard.

Robin était arrivé au collège avec des attentes positives vis-à-vis de cet établissement. Mais très vite, il avait découvert la réalité des relations entre élèves adolescents dans une institution aussi impersonnelle qu’un collège. Les classes et les maisons se cherchaient toujours un ou plusieurs boucs émissaires qui devenaient la cible des moqueries et humiliations. Bien qu’il n’ait pas été un véritable bouc émissaire, Robin se sentait proche des harcelés, et avait longtemps hésité entre une lâche neutralité, et une défense  de ces victimes qui lui coûtait des baffes et des moqueries.

Petit à petit, il s’était rapproché de nombreux élèves plus ou moins ostracisés. Ils n’étaient pas tous dans la même maison mais une sincère solidarité s’était développée entre eux. Avec deux amis, Robin eut l’idée de former une sorte de groupe secret de défense contre les oppresseurs du collège, la CDM, la Confrérie de Défense Mutuelle. Tout membre adhérant à ce club secret devait jurer de soutenir tout « frère » qui se ferait maltraiter à McGill.

Bien qu’à la base, la confrérie agissait surtout comme un groupe de soutien moral, les membres se mirent à mener des opérations punitives contre des intimidateurs. Ainsi, Robin avait été l’un des partisans d’un règlement de compte contre deux collégiens qui maltraitaient James, l’un des nouveaux « frères ». Suite à un coup monté par Robin, les robes des deux tortionnaires avaient tout à coup disparu juste avant un cours, et ils s’étaient retrouvés en slip devant tout le monde ! En leur infligeant cette humiliation, la confrérie espérait leur faire passer l’envie de maltraiter leurs camarades.

Mais les deux oppresseurs avaient été brûlés à vif dans leur orgueil, et eurent vite vent de la raison de l’opération. Avec d’autres potes à eux, ils coincèrent le petit James dans les toilettes du 4e étage et lui enfoncèrent la tête dans les toilettes avant de lancer des sortilèges de Furoncles sur son derrière. La CDM répliqua alors par des vengeances brutales impliquant la destruction de balais et l’enfermement par surprise dans les toilettes du sous-sol contre plusieurs oppresseurs. Finalement, la confrérie fut découverte par la direction de McGill.

La commission de discipline  les condamna à des sanctions sévères pour la formation d’un groupe destiné à pratiquer l’intimidation : interdiction de se parler entre eux, travaux d’intérêt général, couvre-feu spécial, avec surveillance constante. Robin était en colère que les oppresseurs initiaux n’aient même pas été sanctionnés. Mais il était aussi rongé par le remord devant les conséquences de ses actes. Les opprimés avaient subis des représailles encore pire que les humiliations d’avant, et toute la confrérie s’était rabaissé à cette violence scolaire qu’elle prétendait combattre.

En juin, après les examens, Robin décida de quitter McGill. Il voulait fuir ce traumatisme pour reconstruire ailleurs sa vie sociale et sa scolarité. Il regarda alors du côté des îles britanniques, étant d’origine irlandaise. Il allait enfin découvrir l’Europe et ses fameuses villes historiques ! A sa grande surprise, c’est à Poudlard qu’il fut accepté.


Il pratique le Quidditch en tant que batteur. D'un niveau plutôt moyen à la base, il a su se faire sa place dans l'équipe de McGill en s'octroyant un rôle polyvalent de batteur-poursuiveur, n'hésitant pas, lorsqu'il n'est pas ennuyé par les cognards, à participer à la construction du jeu des poursuiveurs et ainsi apporter le surnombre à son équipe.

Autrement, il consacre souvent de son temps à des activités bénévoles. A Montréal, il faisait partie d’une association culturelle accueillant des sorciers immigrants du Moyen-Orient, la mère de Robin étant en effet d’origine kurde.