[INTRIGUE] ... and a happy new year !!

... And a happy new year !!

C'

était typiquement le genre de festivités auxquelles Gwendall n'aurait pas vu le moindre intérêt à participer en temps normal, et pourtant il était là. Les feux d'artifice, les accolades, les embrassades et les "bonne année" souhaités sur le ton le plus enjoué du monde, ce n'était tout simplement pas fait pour lui, et si les circonstances avaient été différentes, il n'aurait pas prit la peine de se déplacer. Il aurait certainement lu en diagonale cette invitation très officielle, mais également très générale qui lui avait été envoyé par le ministère en personne (c'est que le ministre devait lui-même se déplacer pour l'occasion, paraît-il), avant que de la jeter sans autre forme de procès dans la poubelle la plus proche... Mais finalement, alors qu'il aurait d'ordinaire favorisé une soirée ennuyeuse au possible au moindre événement de ce genre, il avait brûlé d'impatience de voir ce moment arriver toute la journée. Pour cause, la donne avait changé. Borodine comptait bien profiter de cet événement, et des invités prestigieux qui devraient être présents pour permettre aux neo-grindelwaldiens de faire un nouveau coup d'éclat. Et évidemment, en dépit de toutes ses convictions Gwendall avait immédiatement voulu en être, sans l'ombre d'une hésitation. Il n'avait, pour l'heure, participé qu'à des missions isolées, il voulait passer à présent au niveau supérieur.

À l'heure du grand départ, tout était prêt, un sortilège de réduction lui permettait de faire tenir tout l'attirail du parfait neo-grindelwaldien (de quoi dissimuler son apparence au moment d'attaquer... et de quoi attaquer aussi, bien sûr) dans la poche de sa robe de sorcier. Les hostilités seraient commencées sur les coups de minuit, lancé par celui qui s'était plus ou moins autoproclamé leur chance sans que grand monde y trouve quoi que ce soit à redire. Une façon pour eux de marquer les esprits et de prouver à tous que la nouvelle année serait marquée de leur sceau. C'était une idée ce qu'il y a de plus plaisante au regard de Gwendall, qui était intimement convaincu que cette soirée serait historique. L'idée d'être de ceux qui y prendraient part le satisfaisait d'autant plus.

Pour l'heure, les lieux étaient plutôt calme, la place du village sorcier avait été recouverte d'un dôme invisible et chauffé qui donnait l'impression d'une soirée à ciel ouvert. Des tables recouvertes de victuailles, des décorations plutôt kitsch, une piste de danse et un gigantesque sapin de Noël venait compléter ce décor "féerique", en apparence tout du moins. Alors qu'il découvrait les lieux, non sans oublier de garder l'oeil rivé sur sa montre, ayant toutes les difficultés du monde à ne rien témoigner de son impatience, sa main tenait celle de Sasha, leur donnant l'air tous les deux du couple le plus innocent du monde. Le ciel dégagé laissait supposer aux plus optimistes que cette soirée s'annonçait sous les meilleurs hospices. Gwendall faisait mine d'approuver, mais la réalité était toute autre. Bientôt, d'épais nuages noirs terniraient ce ciel idyllique, et il avait grand hâte que ce moment arrive.

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En général, les autres années, Anya passait le nouvel an avec sa famille. C'était comme noël, ça se respectait. Mais puisque cette fois son fils ne voulait pas la voir et sa sœur n'était pas encore à l'aise avec elle, la belle avait accepté une invitation de deux provenances différentes. Tout d'abord l'officielle qui l'invitait à une soirée de réjouissances avec d'autres sorciers pour le moins haut placés. Mais aussi une bien moins officielle et non moins plus agréable. Les Neo-grindelwaldiens avaient une nouvelle mission ce soir et Anya en était ravie. Ils allaient s'amuser, c'était certain. Et il y aurait du beau monde. Ils allaient marquer les esprits en cette nouvelle année et ils seraient enfin reconnus à leur juste valeur.

Anya s'était préparé avec soins. Et pas uniquement cette image qu'il fallait qu'elle préserve encore une fois. Non, sa tenue impeccable ne faisait pas tout. Il fallait qu'elle ait de quoi cacher son identité. Anya Armyanski ne pouvait pas se permettre de révéler sa vrai nature aux yeux de tous comme ça. C'est inconscient et très dangereux. Et pas que pour elle. Que deviendrait sa famille si cela devait arriver? Andreï serait certainement satisfait. Mais il ne pourrait pas s'en sortir tout seul. Quand à Anna... sa sœur ne pouvait pas se permettre de la mêler à ça maintenant qu'il y avait Irina. Dans le doute, on pourrait lui retirer sa fille. Ça serait injuste. Alors la belle prévoyait. Mais comme se cacher ne suffisait pas, elle avait également prévu de quoi s'amuser un peu...

Une fois sur place, l'excitation montait au fil du temps. Anya regardait parfois l'heure, juste pour avoir un repère. Minuit se rapprochait peu à peu. Leur moment viendrait. Et très vite heureusement. La belle avait une petite chose à faire, pour confirmer certaines choses à ses supérieurs. Entre autres, elle devait vérifier que le ministre ne ferait pas que passer. Et qui pouvait mieux le savoir qu'une amie de sa femme? Beaucoup de monde mais c'était plus facile d'envoyer Anya. Parce que personne ne se dirait qu'elle avait demandé cela pour prévoir les actions des Neo-Grindelwaldiens. Surtout que le couple restait effectivement après minuit. Ils avaient l'air de bien s'amuser les chéris. Mais cela ne durerait pas.

Continuant à tranquillement arpenter la fête, Anya croisa Gwendall et Sasha. C'était les deux dernières personnes qu'elle avait testé et ils s'en étaient bien sorti. C'était donc de manière tout à fait innocente qu'elle était allé les voir. Elle les salua en souriant comme tout le monde le faisait avec n'importe qui ici. Elle n'avait pas eut l'air d'aller particulièrement vers eux. C'était comme si ils s'étaient parlé par hasard.

-Le ministre m'a confirmé qu'il serait toujours là quand nous commencerons. N'oubliez pas de vous cacher pour changer d'apparence. Les regards fusent et pourraient vous voir.

Il y avait des choses qui pouvaient être évidentes. Mais sous le coup de l'excitation, il était facile de les oublier. Anya préférait les redire que de les perdre pour une erreur stupide.

-Ne croyez pas que je ne vous fait pas confiance, mais il y a des choses à ne pas oublier et il serait idiot de vous faire prendre maintenant.

À moins qu'elle n'ait raté un truc, la belle n'avait plus rien de menaçant pour eux. Elle les avait testé, avait vu qu'ils savaient faire ce qui leur était demandé et elle les appréciait comme partenaires.

... And a Happy New Year !!

Sasha avait passé en revue le contenue de son sac au moins cinq fois avant de le poser définitivement. A l'intérieur se trouvait plusieurs choses utiles, comme une tenue de rechange (ou plus exactement une tenue pur cacher son identité au moment clef) et sa baguette. Elle n'avait pas intérêt à oublier cela, si elle voulait que la soirée se passe comme elle le désirait. Une fois qu'elle fut complètement sûr que tout était prêt, elle s'était contenté d'enfiler sa robe et de se maquiller pour la circonstance. Ce soir là, Sasha se rendait dans une soirée importante organisé pour la nouvelle année. Son coeur battait la chamade à l'idée de cette soirée, mais pas exactement pour les raisons officiels. La jeune femme savait que les Neo-Grindelwaldien allaient faire un coup d'éclat afin de poser enfin leurs marques. Cela ne faisait pas longtemps que la stagiaire en médicomagie faisait officiellement partie du groupe, elle avait fini par passer tous les testes possibles. Elle était donc heureuse de pouvoir participer à ce genre d'événement, à ces grands moments qui risquaient de marquer l'histoire.

La jeune femme ne savait pas vraiment combien de temps elle allait pouvoir continuer de travailler pour les Neo, elle n'avait pas envie de les quitter mais son souci avec Tom allait sans doute lui attirer des ennuis dans un futur plus ou moins proche. Elle se retrouvait forcée de donner des informations à son "ami" si elle ne voulait pas que Gwendall se retrouve encore plus ennuyé par la justice. Elle était donc dans une très mauvaise position et savait bien que c'était sa vie entière qui était en jeu dans l'histoire, sa mission avec Anya lui aillant montré ce qu'ils réservaient aux traître. Enfin, pour le moment, elle voulait simplement savourer ce doux moment d'amusement en compagnie de sa nouvelle famille.

Ce fut aux bras de Gwendall que Sasha se rendit à cette soirée à Pré-au-Lard. Les organisateurs s'étaient donné du mal. Les invités semblaient bien s'amuser, alors qu'ils ne se doutaient pas une seule seconde que dans quelques minutes tous cela allait tourner au drame. Sasha attendait le feu vert, impatiente de passer à la seconde vitesse. Elle n'aimait pas ce genre de soirée, ce n'était vraiment pas fait pour elle, mais elle faisait bonne figure. Elle échangea quelques mots avec des personnes qu'elle connaissait de l'hôpital. Dès qu'elle eut la possibilité, elle attrapa l'une de ces flûtes de champagne qui passaient.

"Quelle belle soirée !"

Dit-elle à Gwendall, le ton de sa voix remplit d'ironie. S'il n'y avait pas cette histoire d'action des Neo, elle aurait préféré être n'importe où qu'ici. Un visage familier s'approcha alors d'eux, Anya. Cette femme avait impressionné énormément Sasha au moment du teste qu'elle avait du passer, mais les choses s'étaient bien passer et depuis ça allait beaucoup mieux. La femme leur expliqua alors que le ministre serait présent quand ils passeraient à l'action, précisant au passage qu'ils devaient bien faire attention à se cacher.

« J'ai tous ce qu'il faut avec moi. »

Contrairement à ce que Purdey avait appréhendé Noël n'avait pas été si morose que cela cette année. Bien sûr il y avait eu les coups de blues mais ses enfants avaient pu voir leurs grand-parents. Se retrouver en famille loin des soucis et pouvoir penser à autre chose qu'à cette enquête avait un bien fou à Purdey. Entendre ses enfants rire et s'amuser et les voir déballer leurs cadeaux avec plaisir avait fait beaucoup de bien à la jeune femme, en plus elle avait découvert avec émotion qu'ils s'étaient cotisés pour lui faire un cadeau (une idée de Cenlyn bien qu'elle prétende le contraire).

Elle avait reçu l'invitation officielle du ministère avec indifférence puis s'était dit que ça n'était sans doute pas une mauvaise chose. C'est donc avec des ses deux enfants qu'elle arriva à la soirée. Rhian portait fièrement un élégant smoking noir alors que Cenlyn pestait contre sa robe bleu océan et ses ses « saletés de petites chaussures noires qui lui serrait les pieds ». Pour sa part leur mère avait préféré une robe noire à la Lauren Bacall avec des chaussures à talons noires. Elle avait même passé des heures à lutter contre sa chevelure récalcitrante pour avoir une coupe de cheveux décente.
Pour l'occasion elle avait également choisit de porter le discret bandeau bleu de l'Ordre de Merlin seconde classe.

Outre le gratin du ministère et des gratte-papiers sans intérêts, Purdey vit avec joie que plusieurs Wardens s'étaient joints à la fête. Ils saluèrent avec effusion leur ancien chef, continuant à l'appeler « patronne » ou « boss » et elle continuait à dire qu'elle ne l'était plus. Elle se joignit à leur table et paya une bièraubeurre à ses enfants ainsi qu'à elle-même (elle avait le champagne en horreur). Le temps était à la fête alors que les anciens frères et sœurs d'armes riait ensemble, oubliant le temps d'une nuit les cauchemars,la culpabilité et les neo-grindelwaldiens qui les inquiétait tous. Ils s'étaient battus pour détruire ce mage noir, pour le garder loin du Royaume-Uni et voilà que des idiots venait semer le chaos dans leur île, une pensée qui mettait en rage tous les Wardens. Cela leur donnait l'impression que leurs amis étaient tombés pour rien, une insulte à leur mémoire et il était certain qu'aucun ne laisserait passer cela. Toutefois ni leur chef ni les quelques membres présents n'avait envie de parler de ça ce soir.
Un des Wardens présenta fièrement à Purdey son fils âgée de quelques mois, elle adressa un regard en coin à Cenlyn qui semblait lutter pour boire sa bièraubeurre sans en renverser sur sa robe et à Rhian qui était dans le même combat que sa sœur. Il lui sembla que la période où elle les tenait dans ses bras n'était pas si éloignée que ça et pourtant ils venaient de rentrer à Poudlard, la galloise prit un soudain coup de vieux.

Pas sûr que le ministère ait eu l'idée la plus brillante du monde en décidant d'organiser cette soirée. Rassembler tout le gratin de la population magique de Grande-Bretagne à l'air libre au beau milieu de ce même village sorcier qui avait été attaqué, de triste mémoire, par l'ennemi numéro un de l'époque il y a un an, ça me donne tout l'air d'être une perte considérable d'argent ainsi que de temps. Faire la fête histoire de détendre un peu les esprits, ce n'est pas une mauvaise initiative en soi, mais quand on voit le nombre d'Aurors qui ont été monopolisés pour que cette petite sauterie soit la plus sécurisée possible et se déroule sans anicroche, on se dit que nos représentants de l'ordre auraient gagné plus à se mettre plus sérieusement en chasse de ces neo-grindelwaldiens qui se plaisent à nous donner à ce point du fil à retordre. Mais qui suis-je pour juger, hein ? Oui, rien d'autre que le directeur du département de criminologie du bureau des Aurors, mais de l'avis de Monsieur le ministre, il semblerait que ça n'ait pas grande valeur, au fond.

C'est un peu en traînant les pieds que j'ai accepté de venir. Enfin... Cette soirée peut difficilement être moins distrayante que ma dégustation en solitaire du vin le plus ancien de ma cuvée (oui, je célèbre la nouvelle année de la façon la plus palpitante que l'on puisse imaginer)... et si jamais il se passe quoi que ce soit (et dans ce genre de célébrations, petit ou grand élément, il y en a toujours un de perturbateur pour troubler la fête - et alors que le ministre de la magie en personne compte pointer le bout de son nez, c'est encore plus certain), j'aime l'idée d'être aux premières loges. J'ai donc fait chemin après le travail (une fois de plus, je suis resté tardivement au bureau) jusqu'au village sorcier où les festivités, sans battre leur plein, avaient déjà été entamées. De ce réflexe qui ne me lâche jamais, en aucune circonstance, je me plais à observer, à examiner. Je scrute la foule en présence, repère quelques visages familiers dans l'insistance, quelques illustres invités... Colloway et sa conquête, qui a visiblement fait fi de mes avertissement à quelques mètres (je lui adresse un signe de la tête entendu, peut-être irais-je leur faire la conversation un peu plus tard), et quelques figures plus agréables, à une table. Les anciens Warden, ou une partie d'entre eux du moins, assis à la même table, comme s'ils avaient décidé de commémorer le bon vieux temps. Inutile de me demander plus longtemps où m'installer. Prenant place, je salue successivement tous mes anciens compagnons d'armes, Purdey en dernier (ne dit-on pas que l'on garde toujours le meilleur pour la fin ? ).

-Mais c'est qu'ils poussent comme de la mauvaise herbe. je fais en regardant successivement Cenlyn et Rhian. Voilà un moment que je n'avais pas revu les enfants Potter, et je suis surprit de voir à quel point les enfants peuvent changer, quand on les quitte des yeux même quelques mois. Enfin, "enfants", ils râleraient sans doute d'être nommés ainsi, si mes souvenirs sont exacts, ils doivent déjà avoir rejoint les rangs de Poudlard, maintenant. Que le temps passe vite...

Invité

“ ... and a happy new year !!”

Andrew n’était pas spécialement fana des soirées, du monde, des fêtes. S’était même ce qu’il détestait le plus, totalement marginal, cela le rebutait d’affronter une foule. Mais ce qui avait fait pencher la balance dans l’hésitation chez lui, s’était la possibilité d’y boire gratuitement. Un motif plutôt pitoyable c’était certain, mais il s’en tapait clairement. Il ne fêtait pas noël, ni son anniversaire alors fêter le nouvel an ? Certainement pas. Il n’avait personne dans sa vie, ses parents il ne les voyait plus. Il se doutait que sa mère en était certainement très affectée. A la mort de Terrence, elle n’avait pas perdu un fils mais deux. Mais même il faisait de la peine à sa mère, à sa famille, il n’arrivait pas à s’en sentir responsable ou coupable. Il y avait de l’égoïsme en lui, voir du masochisme, ne se préoccupant que de sa seule souffrance et la cultivant en vivant en solitaire.
Son éditeur lui avait fait parvenir l’invitation avec un post-hibou. Andrew l’avait jeté dans un coin de son appartement, dans la pile de courrier sans importance, puis il ne s’était plus préoccupé de cette invitation. Mais il souffrait à nouveau de violente crise d’insomnie, des cauchemars, des rêves avec son frère ponctuaient douloureusement ses rares moments où épuisés il tentait de dormir un peu.
Il approchait d’une nouvelle crise d’alcoolémie, il était en stress, il lui fallait oublier et s’était qu’une fois qu’il c’est payé une bonne cuite qu’il dépassait pendant un moment cette mauvaise phase.

Alors il avait récupéré l’invite, il avait prit une douche, il avait tenté d’être un peu « présentable » pas dans le souci qu’on le remarque, non justement pour pouvoir se fondre dans la masse et boire dans son coin et ne plus aller et venir dans l’appart, comme un lion en cage. Il y avait un rendez-vous indiqué sur l’invitation, des portoloin étaient mis à dispositions, il fallait juste suivre les indications précises du ministère.
Andrew quitta son appartement, sorti dans la rue du quartier populaire de Londres, se mêlant avec la foule étrange et déjanté. Il connaissait par cœur cette ville, depuis le temps qu’il s‘était installé. Il trouva sans mal la petite impasse sordide et tomba sur un sorcier munie de sa liste d’invité. A son approche, il salua d’un grand sourire brillant Andrew et leva son chapeau melon violet criard en signe de salutation. Andrew ne fit rien, même pas un smile, il donna juste son identité et laissa le bonhomme ventru et chauve consulter sa liste.

« Monsieur Cornwel… Ha oui voilà ! Parfait, approchez, et à trois touchez donc cette cuillère. » Il désigna une cuillère à soupe rouillée posé sur un vieux tonneau en bois vermoulue.
Andrew toujours impassible, s’approcha de l’ustensile et avança sa main attendant le signal du sorcier.
« Un…Deux…Trois ! »
Il agrippa la cuillère et le sol se déroba sous ses pieds, il cru se faire tirer par le nombril et cahota un moment avant d’arriver à Pré-au-Lard et aussitôt il fut plongé dans l’ambiance de fête. Il jaugea un peu l’ambiance, ajusta le col de son épais manteau chaud de laine bouilli noir et se faufila dans la foule. Il n’accorda pas de regard, ne chercha même pas à saluer d’autres personnes. Il se dirigea déjà vers des tables et des tonneaux de whisky pur feu. Il connaissait et ne voulait connaître personne de toute manière. Il fila donc vers une table et s’y installa en peu de temps avec un verre de la forte boisson alcoolisée. C’est en buvant enfin son whisky puissant peinard dans son coin, qu’il remarqua quand même quelques têtes connues et qu’il aurait préféré ne pas voir en faite. Mais vu le people, qui ferait au final attention à un alcoolique taciturne ? Il ne pensait pas qu’on viendrait tenter de lui prendre la tête, tous étant trop occupés à faire la fête de toute manière…. Connerie de nouvelle année, c’était qu’une année de plus ordinaire qui allait commencer.

costume banal à carreaux

C'est avec une joie non dissimulée que Purdey vit Christopher McDowell, elle serra dans ses bras son ancien frère d'armes. S'il était vrai qu'ils se voyaient et s'écrivait peu, les deux anciens Wardens était lié par cette amitié unique. Il n'y a pas de liens plus fort que ceux tissés dans les larmes et l'adversité. L'ex-auror et l'auror encore en service avait combattu, saigné, pleuré et rit ensemble pendant cinq longues années, aucun des aurors qui avaient combattu sur le continent n'avait oublié ce lien. Certes ils étaient arrivés que Christopher et Purdey aient de sérieux désaccords, notamment sur la marche à suivre dans la traque de Grindelwald mais jamais ils ne s'étaient laissés tombés, cella n'avait même jamais traversé leur esprit. Elle rit quand il évoqua ses enfants qui poussaient comme de la mauvaise graine, c'était vrai que Rhian et Cenlyn avait énormément grandi.

- Ils tiennent de leur mère...pour la mauvaise graine, répondit-elle en riant

Le rire laissa alors place à un fugace sourire triste lorsque l'image de son mari s'imposa à son esprit. Elle la chassa rapidement, ce soir était un soir de sourire et de joie, elle ne voulait pas laisser la tristesse l'envahir. Rhian et Cenlyn saluèrent Christopher puis retounèrent à leur épique lutte pour boire leur bièraubeurre sans en renverser, son petit garçon semblait avoir trouvé la technique et tentait de l'expliquer à sa sœur jumelle.

Purdey indiqua un siège à côté d'elle à Christopher et lui demanda des nouvelles du bureau. Si son ton était anodin, quelqu'un qui connaissait bien la galloise pouvait déceler la très légère pointe d'envie. Reconnaître que son métier d'auror lui manquait un peu faisait partie des choses que Purdey ne pouvait pour le moment pas envisager consciemment. Le deuil était encore trop présent, la guerre pas assez éloigné. Tous ses gens qui riaient et s'amusaient, oubliant que quelques mois plus tôt certains des leurs se battaient pour défendre cette liberté et cette sécurité dont ils semblaient avoir oublié la valeur. Et mince, voilà qu'elle se remettait à broyer du noir, comme si c'était devenu une sorte de seconde nature chez elle. Elle but une longue gorgée de sa pinte puis quand Chris eut fini, demanda des nouvelles de sa stagiaire. Par simple souci de savoir mais également parce que Pomona éveillait encore des soupçons chez elle (bah oui même au nouvel an, il est parfois impossible de changer réellement).

... And a happy new year !!

P

our James, l'humeur n'était pas franchement à la fête. Non content d'avoir passé l'un des pires Noël de sa vie (rien de difficile là-dedans, au demeurant, il suffisait de mettre un pied dans l'appartement des Hopkirk pour se laisser envahir par cette insupportable tension, qui lui nouait le ventre à chaque fois que son regard croisait celui de son épouse, rendant son quotidien parfaitement insupportable, en bref, pas difficile de comprendre que le traditionnel dîner de Noël du couple Hopkirk ne s'était pas fait dans la joie, l'alégresse et la bonne humeur), il se sentait fatigué à l'extrême, dernièrement. Pas de vacances, en effet, pour James, il travaillait tout le mois de décembre, y compris ces jours de rush, au cours desquels les retardataires s'amusaient à acheter leurs cadeaux à la dernière minute, et n'avait donc aucun répit. Bon, d'accord, c'était de sa faute, il avait bien assez de congés à rattraper pour passer un Noël tranquille chez lui, mais il avait voulu rester le plus loin possible de Lindsay... Il ne se consacrait plus qu'au travail, même si là encore, il n'était pas complètement à l'abri, puisque chez Fleury & Bott, il y avait bien évidemment Ethan. Aucun répit...

En cherchait-il un en se pointant à cette soirée ? Il n'en savait trop rien. Il avait dit, l'air de rien, à Lindsay qu'il avait l'intention d'assister à cette soirée, que ça pourrait être intéressant, qu'il prendrait plaisir à sortir un peu, ajoutait qu'elle l'accompagnait ou rejoignait si elle voulait, et voilà. Le meilleur moyen pour ne pas passer Nouvel An seul, sans pour autant se payer un nouveau tête à tête insupportable avec sa ravissante épouse. Et pourtant, Merlin sait qu'il détestait par dessus tout ce genre de festivités. Il ne s'y sentait jamais à sa place. Sans être asocial, il avait toujours eu un peu de mal à se mêler aux autres. Enfin... avec un peu de chance, il croiserait quelqu'un de sa connaissance, qui sait ? Ou peut-être même, allez savoir, qu'il saurait faire la connaissance de quelqu'un susceptible de le rendre ne serait-ce qu'un tant soit peu heureux d'être là, ou lui ferait au moins un temps oublier ses ennuis. Même s'il n'était pas friand de ce genre de manifestations, il admettait tout de même que le ministère avait mis les petits plats dans les grands pour satisfaire à tous, et la fête promettait d'être grandiose. L'on ne parlait déjà plus que du feu d'artifice qui devait être lancé à minuit tapantes, et que l'on annonçait déjà comme un spectacle grandiose. Si ils savaient....

James, feignant d'être plus à l'aise qu'il ne l'était en réalité, alla prendre une choppe de bierraubeurre et s'installa sur une table, un peu à l'écart, jouant les observateurs silencieux, enviant même les quelques accolades que s'accordaient quelques connaissances en se rencontrant par hasard. C'était clair, il se sentait seul, et même la foule ne parvenait pas à atténuer ce sentiment de solitude.

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... And a happy new year !!

U

ne carte, très simple, pas même une carte de voeu, non, un simple morceau de papier, une fiche cartonnée avec deux mots inscrits dessus, à l'encre noire : "Joyeux anniversaire". Et c'était tout. Inscriptions froides, concises, et sévères. L'Héritier s'en fichait royalement. Oh, l'année de sa naissance, cette année même où sa faiblarde de mère était morte à même le seuil de l'orphelinat, méritait sans doute d'être célébrée, mais loin de sa vue. Il avait ce genre de rituels en horreur, et s'il devait tirer une quelconque satisfaction du fait de fêter à ce jour ses dix-sept ans, c'était qu'il était enfin majeur, et qu'il ne remettrait donc plus jamais les pieds dans cet orphelinat peuplé de moldus abrutis, ce même orphelinat d'où provenait cette lettre idiote. Pourquoi Mrs Cole prenait-elle seulement la peine de procéder à ce rituel absurde tous les ans ? Par peur qu'il damne sa famille sur cent générations, peut-être... Peut-être faudrait-il qu'il songe à le faire effectivement, tiens.

Oui, ce jour du 31 décembre était un jour où l'on célèbre. Pour autant, le préfet en chef des verts et argent ne voyait qu'un intérêt stratégique à prendre part aux réjouissances. S'il n'avait tenu qu'à sa propre nature, il se serait épargné sans mal d'assister à des festivités telles que cette soirée organisée par Mr le ministre en personne (qui ne savait donc vraiment plus quoi faire pour s'attirer la faveur de la communauté sorcière), mais il avait tout intérêt à se trouver là, à Pré-au-lard, au milieu de tous ces individus plus ou moins illustres qui avaient fait le déplacement exprès (souvent moins que plus, en définitive), plus encore après ce que Sasha lui avait dit au cours de leur dernière conversation : un coup devait être préparé par les neo-grindelwaldiens le soir du 31 décembre. Le ministère organisait une soirée spectaculaire à l'occasion du 31 décembre. Il n'y avait nul besoin d'être un génie (même s'il se considérait en être un) pour comprendre ce que cela signifiait. Bien sûr, s'il avait était le jeune homme féru de justice qu'il prétendait être, il aurait dû prévenir les autorités compétentes, mais il n'en avait rien fait, non. Il ne venait là que par curiosité. Il voulait voir leur façon de procéder. Comprendre l'ennemi, ou tout du moins la concurrence, afin de mieux pouvoir l'appréhender, et les devancer. Oh bien sûr, en agissant de la sorte, il se passait plus ou moins dans le camp des victimes potentielles, mais il ne se sentait pas en danger pour autant. Il saurait malgré tout tirer avantage de la situation. Et il ne pensait pas risquer quoi que ce soit. Déjà, il n'aurait pas à craindre l'effet de surprise, ensuite... il se pensait déjà presque immortel quoi qu'il en soit. L'air de rien, jouant seulement les manants curieux, qu attendaient le moment que la fête batte son plein, Tom se mêlait à la foule, se donnait des airs intéressés bien qu'il ne le soit pas le moins du monde et attendait. Une seule chose retiendrait son attention ce soir. Et sur les coups de minuit, elle serait là, splendide et conquérante. Temporairement conquérante.

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Les parents de Jo, et la miss par extension avait été invité à la soirée de Pré-au-Lard pour la nouvelle année. Alors que la jeune fille aurait préféré faire un truc en famille, tout simple et sans se prendre la tête, voilà qu'elle devait se trouver ici à Pré-au-Lard pour cette soirée. Elle avait soupiré quand sa mère lui avait annoncé cela, son père n'avait pas voulu qu'elle reste seule à la maison, et sa mère lui avait dit que cela lui ferait du bien de voir du monde. Jo déprimait pendant les vacances, bien sûr elle était contente de ne plus être à Poudlard, avec Ines, Lou et les autres toujours sur son dos. Mais elle savait qu'elle devrait y retourner à la rentrée, et plus le jour approchait plus elle déprimait. En plus, elle n'avait pas encore de réponse à sa lettre envoyée à Aulne pour l'inviter à passer une soirée chez elle, ou même plusieurs si elle voulait. Elle devait lui montrer les petits chats de Lucky et Honey.

Bref, la famille s'était donc bien habillé pour l'occasion. Jo portait une longue robe noire, pailleté, elle aurait bien aimé que sa cousine Olive soit avec elle, mais voilà elle n'était plus là. Et Jo ne s'était jamais autant aussi seule que ce soir-là. Et bien il annonçait une bonne année apparemment. Ils arrivèrent dans le village de Pré-au-Lard, et Jo commença par se rendre prés du buffet, rester piquer comme ça, paraissait un peu moins prés du buffet. Et puis elle pourrait toujours grignoter un petit quelque chose. Elle avait perdu du poids et sa mère s'inquiétait. Elle n'avait rien dit à ses parents sur ce qui se passait à Poudlard, et elle ne voulait pas leur en parler, à quoi bon de toute façon, ils ne pourraient pas y faire grand chose, même rien du tout d'ailleurs. Jo repéra des têtes connues dans l'assemblée. Parfois elle salua ces personnes, parfois elle se contentait de faire un hochement de tête.

La nouvelle année pointerait bientôt son nez, et la jeune fille avait l'impression qu'elle ne pourrait pas être aussi déprimée et aussi triste de toute sa vie. Elle n'avait personne avec qui parler. Pas d'amis, pas d'amoureux, pas de copines, pas de copains, plus de cousine. Il restait que ses parents, et elle ne pouvait pas vraiment leur parler. Elle soupira et tenant un verre à la main, elle se mit à faire le tour de la fête, mais elle n'avait pas le cœur a entamer des conversations inutiles, ni de danser, ni de chanter. Elle avait plus envie d'aller se coucher, et de ne plus penser à rien. Elle but son verre d'un seul coup et se rendit compte que c'était de l'alcool, pas bon ça. Jo reposa son verre, et s'assit sur un banc à regarder le reste du monde s'amuser sans elle.

[HJ : Je crois qu'on peut pas faire plus déprimé^^]

... And a happy new year !!

T

rès régulièrement, Gwendall jetait un oeil à sa montre. Les secondes et les minutes semblaient s'écouler avec une lenteur ce qu'il y a de plus calculée. C'est que pour l'Auror ce n'était que ce qui aurait eu lieu une fois les douze coups de minuit sonnés qui aurait de l'intérêt, les événements qui se traînaient douloureusement juste avant n'avaient pas le moindre sens pour lui. Cette musique soi-disant festive lui cassait les tympans, de même que les murmures de la foules. Conversations cordiales et éclats de rire se mêlaient au tout, et cela ne donnait à Gwendall que l'envie de déguerpir au plus vite. Il ne tolérait cette sorte de festivités que par convenances, et il était vraiment ravi que Sasha puisse être là pour l'aider à supporter cette épreuve, épreuve que, elle aussi, supportait à contrecoeur. Un baiser d'encouragement sur ses lèvres, puis ils furent rejoint par Anya. Les nouvelles étaient bonnes, leur cible privilégiée assurait sa présence jusqu'à la fin des des festivités (il n'en profiterait pas longtemps). Il hocha la tête à toutes les recommandations d'Anya. Bien sûr, il escomptais bien faire preuve de la plus grande des rigueurs et de tout autant de prudence. Se dissimuler pour changer d'apparence, c'était un minimum... le minimum syndical même, mais Anya avait raison de s'assurer qu'ils suivraient ses recommandations à la lettre, ils étaient plus ou moins les dernières recrues parmi les neo-grindelwaldiens. Les "anciens" se devaient donc de les garder à l'oeil.

-On fera le nécessaire. assura-t-il avec toute la conviction dont il était capable.

Et de la conviction, il n'en manquait pas. De la conviction et de l'impatience. S'emparant de la main de Sasha, il s'éloigna ensuite pour la mener chercher quelques rafraichissements. De quoi s'occuper l'estomac et l'esprit avant le feu d'artifice, tout en gardant la clairvoyance nécessaire, évidemment, pour ne pas se rendre responsable de la moindre bévue lorsque viendrait le moment M. Il balayait du regard l'assistance, l'occasion pour lui de constater la présence de certains de ses collègues et supérieurs, des Aurors de renom qui pourraient bien lui donner du fil à retordre le moment venu. Parmi eux, McDowell, à qui Gwendall adressa le signe de tête respectueux de circonstance. Il se serait bien épargné de sa présence à celui-là, surtout ce soir. Déjà qu'il l'avait dans le colimateur... Conversations de rigueur afin de combler l'attente, ronds de jambe de ci de là, et enfin, l'on approcha de minuit.

Son premier sourire sincère de la soirée s'afficha sur son visage quand enfin, on annonça le fameux décompte qui précède la nouvelle année. Dix... Neuf... Huit...

Discrètement, Gwendall avait entraîné Sasha à l'écart. Dans la pénombre, et puisque les regards étaient virés vers le ciel, où exploserait bientôt multitude de feux d'artifice, ils étaient passé inaperçu. Cape noir, masque, capuche. Tout pour ne pas être reconnaissable. Sept.... Six.... Cinq... Quatre...

C'était le signal. À un, les hostilités seraient lancées.

Trois... Deux... Un.

code by Mandy

Pour beaucoup, les festivités étaient commencées. Rires, sourires discutions agréables et autres. Tout le monde s'amusait. Mais pour Anya, rien n'avait encore commencer et il lui fallait encore attendre. Et elle détestait ça. Quelles que soient les circonstances. Surtout dans certaines en fait. Comme celle de ce soir. Le sang, les cris, la panique, toute cette foule emplie de peur. Tout cela arriverait. Mais pour l'instant elle ne devait pas bouger. C'était horrible cette attente. Elle allait de poignée de main en poignet de main. Sans la moindre petite envie de sourire. Pourtant elle souriait. Bien obligée. Du beau monde se baladait ici. Et il fallait toujours qu'elle soit bien vue.

Anya avait fait quelques recommandations à Sasha et Gwendall avant d'apercevoir Declan du coin de l'œil. Ils étaient bien mignons les deux petits nouveaux mais Declan, c'était pas pareil. Enfin, elle avait commencé quelque chose avec le petit couple alors autant continuer. C'était presque mignon de les voir comme ça. Mais la belle n'était pas du genre à s'attendrir pour si peu. L'amour, mis à part celui qu'elle avait pour son fils, c'était trop abstrait. Et c'était une faiblesse. Raison pour laquelle elle n'avait encore jamais mêlé son fils à ses histoires. Si on le touchait à cause d'elle ça ferait trop mal.

« -J'ai tous ce qu'il faut avec moi.
-On fera le nécessaire. »

Bon, ça c'était réglé. Au moins, ils allaient faire attention. Anya pouvait passer à autre chose et les laisser tranquilles.

-Très bien, je vous fait confiance. Amusez-vous bien.

La belle leur accorda un sourire complice avant de les laisser tranquille. Anya continua à aller voir quelques personnalités tout en surveillant l'heure. Un peu avant minuit, elle se dirigea lentement vers la ruelle où elle avait vu disparaître Declan. Il devait être aussi impatient qu'elle. Peut-être même plus. Il était bien souvent pire qu'elle à ce niveau. En faisant attention que personne ne la regardait, elle se glissa dans la ruelle.

-Bonsoir Declan. Tu as l'air d'être une humeur affreuse. Et moi qui pensais que tu allais aimer ça. Me voilà bien déçue.

Oui, c'est vrai. Elle était déçue de le voir moins motivé que d'autres fois. Elle se doutait bien qu'il profiterait de cette occasion pour faire un bon repas. Mais la mission n'avait pas l'air de l'enchanter. Depuis le début. Lorsqu'ils en avaient parlé au cours d'une réunion déjà il avait eut l'air très peu emballé. Si Anya aimait les missions avec lui, elle s'amusait toujours moins quand il faisait la tête. Du coup elle soupira et pris une moue boudeuse avant d'aller un peu plus loin dans la ruelle. Il était presque l'heure et cette robe n'était clairement pas adaptée. Elle tourna le dos à la foule et profita du manque de lumière pour se changer. Ce serait bientôt l'heure et Anya serait prête.

... And a Happy New Year !!

Le temps passait lentement, si lentement que Sasha se demandait bien si les festivités allaient commencer un jour. Elle n'avait qu'une hâte, que la nouvelle année arrive afin qu'elle puisse enfin profiter de l'action. Ils attendaient tous que minuit sonne, mais certainement pas pour les mêmes raisons que ces quelques sorciers préparaient pour cette grande attaque. Quand Anya vint trouver Gwendall et elle, Sasha ne fut pas surprise. Il était normal que les anciens s'assurent que les petits nouveaux n'allaient pas faire capoter leurs plans. La femme sembla satisfaite de ce qu'ils lui dit et s'en alla sans doute pour trouver quelqu'un, lui annonçant qu'elle leur faisait confiance. Sasha lui adressa un sourire avant qu'elle ne disparaisse. Ce n'était que quelques mots, mais la jeune femme appréciait entendre qu'Anya lui faisait confiance, surtout qu'elle ne méritait pas du tout cette confiance. La stagiaire en médicomagie suivit Gwendall et se permit de piocher ici et là dans le buffet afin de remplir son estomac, comme toute personne invitée faisait. Ils devaient faire bonne figure, qu'on croit qu'ils étaient présents pour la fête. Même si clairement, Sasha avait bien du mal à s'imaginer s’amuser dans ce genre d'événement. Son regard se portait ici et là dans l’assistance, reconnaissant quelques têtes. Quand son regard tomba sur Christopher McDowell, elle lui fit un signe de tête en réponse au sien. Cela devait sans aucun doute l'étonner de la voir en compagnie de Gwendall après ce qu'il lui avait dit à Sainte Mangouste, mais tant pis. La jeune femme avait eu l'occasion de discuter de cette rencontre avec son petit ami depuis et elle avait apprit que l'homme n'enquêtait pas officiellement comme il lui avait prétendu, quel menteur. Quand elle vit Tom un peu plus loin, la stagiaire préféra détourner le regard et faire comme si elle ne l'avait pas vu, alors qu'une goutte de sueur froide coulait le long de son dos. Elle savait pourquoi il était là, il était au courant évidemment. Et cela simplement parce qu'elle lui en avait parlé de cette occasion que les Neo avait décidé d'attaquer, elle n'avait pas eu le choix. Ce n'était donc pas pour la fête qu'il se trouvait ici, elle en était persuadée. Au fond, la jeune femme se mettait à espérer que quelque chose allait lui arriver lors de cette soirée, qu'il allait succomber à un sort envoyé lors de l'attaque. Peut-être même qu'elle pourrait le lancer elle même le sort, c’était sans doute trop beau d'espérer, mais elle ne pouvait pas s'empêcher d'en avoir envie. Ainsi, elle serait débarrassé de cette fichu promesse qu'elle lui avait faite.

A force de conversation, de petits fours avalés et autre, le temps finit par passer et minuit ne s'était jamais trouvé aussi proche. Le décompte commença à être donné, il ne restait donc plus que quelques secondes avant que l'attaque ne commence. Entre la pénombre et les regards tournés vers le ciel, ils allaient pouvoir sans souci aller se changer. Sasha se laissa entraîner par Gwendall à l'écart, dans un endroit où ils pourraient aisément se changer sans être dérangé. Ce que la jeune femme fit donc, enfilant une cape noir, ainsi que son masque. Elle était méconnaissance, ce qui était clairement le but de la manœuvre. Le coeur de Sasha s'emballa à l'entente des dernières secondes prononcés avant le grand moment. Elle savait que les choses sérieuses allaient commencer, qu'elle allait se retrouver dans une des grandes actions des Neo. C'était tellement excitant et effrayant à la fois. La jeune femme savait que c'était dangereux, qu'il y avait des risques, mais elle savait aussi surtout qu'elle allait pouvoir s'amuser. Finalement, c'était un peu comme si toute sa vie elle avait attendu cela. Minuit sonna enfin, les feux d'artifices explosant dans le ciel. Mais alors que tous se réjouissait de cela, ce ne fut pas la seule chose qui explosa. Le grand moment était arrivée et il n'y avait plus qu'à entrer dans la danse.

Je regarde avec dégoût les couples se serrer les uns contre les autres en plein air pour apprécier le prochain feu d'artifices. Tant de niaiserie me rend malade. Mon regard s'attarde notamment sur le Ministre, puis sur les quelques aurors présents. Les plus dangereux restent Potter et McDowell. A vrai dire, j'espérais presque qu'ils ne soient pas là ce soir. Je suppose que ce serait trop demander d'avoir un buffet gratuit sans quelques nuisibles à éliminer d'abord. Planqué dans l'ombre, je profite des regards tournés vers l'autre côté pour changer de tenue pour quelque chose de bien plus discret. Je garde mon masque à la main, attendant le dernier moment pour l'enfiler. Du coin de l'oeil, je repère Anya qui se dirige vers moi. Je hausse les épaules et la laisse venir se changer aussi. Je ne lui accorde pas vraiment plus d'importance que les autres. Notre relation est un peu étrange, puisque ça n'en est pas une. Disons que c'est un accord et un partage de plaisir commun uniquement lorsque nous en ressentons ensemble le besoin. Rien de plus. Je grommelle en remarquant que Gwendall et Sasha ont également disparu. Ce n'est pas très discret de tous disparaître d'un coup comme ça. J'espère que cela ne donnera pas de doutes à nos deux limiers maniaco-psychopathes là-bas. Bon, il y a clairement des choses que ces gosses ne savent pas encore. Je veillerai à ce que ça leur arrive au cerveau la prochaine fois. Je jette un coup d’œil à l'assemblée et hoche la tête. On dirait que notre absence à tous n'a pas encore été remarquée. C'est déjà ça. En arrivant, Anya m'adresse la parole. « Bonsoir Declan. Tu as l'air d'être une humeur affreuse. Et moi qui pensais que tu allais aimer ça. Me voilà bien déçue. » Me dit-elle avec un air très faux. Je grogne et ignore sa remarque. Je sors tout juste d'une pleine lune bien agitée. J'ai le droit d'être un chouilla à fleur de peau. Je regarde rapidement l'heure et enfile mon masque. Minuit va bientôt sonner. Par réflexe, j'humidifie mes lèvres. J'ai hâte de sauter dans la foule paniquée et profiter du festin. Mon boulot à moi, ce n'est pas d'isoler le Ministre et de jouer au rebelle sectaire. Moi, je vais juste mettre le bazar et faire fuir ceux dont on a pas besoin. Le but est aussi de marquer les esprits des gens, de toute façon. Au moment où la première fusée éclate dans le ciel, le premier coup de minuit résonne depuis le clocher du village. Un sourire carnassier s'étire sur mes lèvres derrière mon masque en acier. Je grogne alors de façon totalement inhumaine : « A table les enfants... » Puis, aux côtés des autres Néo-Grindelwaldiens, je passe à l'action.

- Ils tiennent de leur mère...pour la mauvaise graine.

J'adresse un sourire amusé à Purdey, avant que de tourner mon regard vers ses enfants, qui, après m'avoir salué, m'ont délaissé des yeux pour mieux se concentrer sur leurs bierraubeurres (et apparemment, ce n'est pas de trop, puisqu'arriver à bout de ces chopes semble être une lutte de tous les instants, pour eux). J'aimerais bien faire à mon interlocutrice une réflexion polie quant au fait que non, on ne peut décemment pas l'assimiler à de la mauvaise graine, mais là, j'aurais fait preuve de mauvaise foi, puisque à mes yeux, c'est plutôt vrai. De la mauvaise graine, elle en est effectivement, c'est cela qui forge son caractère bien trempé, et qui justifie les nombreuses disputes, plus ou moins que nous avons pu avoir elle et moi. Mais c'est également ce qui a toujours forgé mon respect la concernant.

Sans me faire prier, je prends place à côté d'elle, et aussitôt, lui donne quelques nouvelles du bureau des aurors. Je n'ignore pas que la jeune femme, bien qu'elle ait d'elle-même prit la décision d'abandonner ses activités au ministère après la chute de Grindelwald, a une certaine nostalgie de son ancien métier. Et pour cause, elle semble faite pour cette profession. Je le lui répète souvent, et en toute franchise. Je lui apprends donc tout ce qu'il y a à savoir, lui donne des nouvelles de nos "amis" communs, pour ceux qui ne se sont pas déplacés ce soir, je lui apprends les difficultés que rencontre le bureau depuis que les néo-grindelwaldiens ont décidé de faire des leurs. Elle s'enquiert également de ma stagiaire. Allez savoir pourquoi, je sens qu'elle l'a dans le collimateur. Pour ma part, je n'ai vraiment pas à m'en plaindre. Elle est intelligente, elle se trompe très rarement, a de bonnes intuitions. J'envisage même de l'engager au terme de son stage, c'est dire. Je ne dis rien de plus à Purdey, et la discussion se poursuit. Retour sur d'anciens souvenirs, et d'autres plus récents, bavardages plus ou moins constructifs autour de cette table... je n'ai pas vu le temps passer, quand on nous invite au décompte. Dans dix secondes, nous entrerons dans la nouvelle année. Je me prête au jeu et compte également.

-Trois, deux, un...

Tout a lieu d'un coup. Le son du clocher du village sonnant les douze coups de minuit, les feux d'artifices qui explosent dans le ciel en gerbes d'étincelles.... Et cet assaut soudain. Les premiers sortilègent explosent en même temps que les feux d'artifice. Puis les cris. D'instinct, je sors ma baguette de ma poche, prêt, comme il se doit, à remplir mon travail d'auror. Les autres Warden autour de la table semblent tous avoir eu un réflexe identique. Il semble qu'il soit temps pour nous d'accomplir notre travail.

Au fil de la soirée, Purdey avait fini par oublier ses soucis et sa tristesse qui ne semblait pas vouloir la lâcher. La soirée ne s'annonçait donc plus aussi terrible et ennuyeuse que ce qu'elle avait imaginé. La galloise avait autorisé ses enfants à quitter la table pour aller jouer avec les autres enfants des Wardens. Ils finissent par la rejoindre et c'est avec ses marmots dans les bras qu'elle commença le décompte

-Trois, deux, un...

Elle sut immédiatement différencier l'explosion d'un sort de celle d'un feu d'artifice. Une table et 2 personnes volèrent dans les airs en hurlant en face d'elle. Les réflexes prirent le dessus en un clin d'oeil, comme s'ils n'étaient jamais partis mais était restés au fond d'elle-même, prêts à ressurgir à n'importe quelle moment. Sa baguette vola dans sa main à une vitesse surprenante alors qu'elle poussait ses enfants derrière elle. Un sort explosa devant elle, l'ancienne auror renversa la table et se mit à couvert derrière. Elle fut rejointe par plusieurs Wardens qui avait également dégainé leur baguette. Une autre sort crépita non loin, Purdey passa la tête et vit quelques adversaires cagoulés inonder de sort la place. La foule était en proie à la panique, courant dans tous les sens et se faisant massacrer en tentant de s'échapper ou de se mettre en sécurité. La galloise regardait cela sans savoir quoi faire, quoi dire, elle était perdue. Rhian et Cenlyn s'accrochait à elle en poussant des cris de terreur, rajoutant à son désarroi. Ce fut la voix rauque teinté d'un fort accent écossais de Doyle, ancien Warden, qui lui remit les idées en place :
- On fait quoi boss ?

Purdey le regarda d'abord d'un air surpris puis son air devint ferme et décidé. Lorsqu'elle prit la parole c'était l'ancienne Auror qui parlait avec vigueur et fermeté :
- On doit évacuer les non-combattants en priorité. Doyle, Williams escortez-les jusqu'à Poudlard, on va vous faire un tir de couverture. On a besoin de nous les gars !
J'ai peur maman, je veux pas te laisser ! cria Cenlyn entre ses larmes
- Ma chérie, je reviendrai c'est promis, sois forte tu m'entends Rhian tu protèges ta sœur c'est compris ?
- Oui maman, répliqua le jeune garçon devenue soudain très sérieux.

Elle poussa ses enfants dans les bras des époux et des épouses de Wardens qui s’apprêtaient à partir, escortés par Doyle et Williams. Elle regarda McDowell et les autres, hocha la tête en silence :

- Maintenant ! Tir de couverture !

Les Wardens tirèrent un déluge de sorts pour attirer leur attention et permettre aux non-combattant d'évacuer la zone. Derrière elle elle entendit sa fille l'appeler alors que Doyle les exhortait à courir le plus vite possible. Elle l'ignora difficilement, l'objectif principal était de permettre l'exfiltration du personnel non-combattant et pour cela Purdey devait se comporter en Auror et non pas en mère apeurée. Son devoir l'appelait et elle avait répondu.

- Chris, prends 3 hommes et mets toi là-bas ! dit-elle en désignant la maison en face du bar, Tir de suppression !

Purdey se mit à couvert pour éviter un sort, elle enleva ses talons hauts en jurant comme un charretier, et sortit de sa cachette pour balancer un puissant sort de glace qui figea instantanément un ennemi. Un autre sort d'un Warden le fit voler en une multitudes de petits éclats. Une fois les NC (Non-Combattants NDLR) hors de leur vue, Purdey fit signe aux Wardens de se replacer :

- Formation Défensive ! Tenez la zone !

Ainsi au milieu du chaos alors que les officiels ne semblait pas avoir la moindre initiative, une petite dizaine d'anciens Wardens se battaient avec courage et pugnacité. Face à l'ennemi leur formation montrait clairement qu'il ne céderaient pas un pouce de terrain sans le faire payer très cher, réunis derrière leur chef et résolus à se battre jusqu'au bout. Purdey était en première ligne, une balafre faisait couler du sang le long de sa joue et le vent faisait légèrement lever sa robe et quelques mèches de cheveux. Sa baguette faisait luire une protection dorée destinée à protéger ses frères d'armes...

(HJ : The Avengers powaaaa, j'ai pas pu résister dsl xD)

... And a happy new year !!

S

eul dans la foule. Finalement, James n'était pas certain d'avoir bien fait de venir. La soirée ne lui apportait pas grand chose de plus que ce qu'il aurait pu vivre cette nuit s'il s'était contenté d'ouvrir une bouteille de vin dans son appartement. Ceci dit, dans son appartement, il y avait son épouse, qui, elle, devait bien être contente de son tête à tête avec cette même bouteille, si du moins, elle n'avait pas délaissé le domicile des Hopkirk pour la nuit, comme il lui arrivait souvent de le faire ces derniers temps, sans même que James songe à le lui reprocher, même si c'était peut-être pour elle le but de la manoeuvre. Au final, il n'avait parlé à personne, et s'était montré le moins amène. Personne n'avait non plus songé à leur adresser la parole, mais c'était très clairement compréhensible. Il ne se montrait pas du tout amène, demeurant attablé au buffet, jetant son regard à droite et à gauche sans bouger de sa place, enchaînant plus de flutes de champagne que ce que son organisme (pas forcément très habitué) était capable d'en supporter. Au final, il avait même songé à s'en aller. Partir plus tôt. Mais il aurait tout de même été ridicule de se rendre à une fête de nouvelle année, et de partir avant que les douze coups de minuit aient sonné. Il allait attendre le feu d'artifice. Pire idée de l'univers.

Car si, lorsque les premières étincelles jaillirent dans le ciel, il y en eut pour se réjouir et pousser des exclamations ravies, celles-ci se muèrent rapidement en cris d'angoisse. Quelque chose d'anormal se passait. Bientôt, les sortilèges jaillirent de toute part, Une vingtaine d'hommes, tous vêtus de capuches, semaient la terreur tuant sans vergogne, avec un zèle et une rapidité qui prit au dépourvu les plus malheureux. D'instinct, James sortit sa baguette de la poche de son menteau. Malheureusement, il avait tout oublié de la notion même de sortilège d'attaque ou de défense au sortir de Poudlard... Comme tout bon planqué qui se respecte, il courut vers la planque la plus proche (une table qui venait d'être renversée), entraînant d'instinct par le poignet la personne la plus proche. Ce ne fut qu'une fois à cet abri provisoire qu'il prêta plus d'attention à la personne que son instinct de protection l'avait poussé à entraîner avec lui. Une jeune fille à la longue chevelure noire, encore jeune, sans doute encore élève à Poudlard.

-Est-ce que tout va bien, mademoiselle ?

Bien sûr, il savait que dans ce genre de circonstances, cette question était un peu superflu. L'agitation et le chaos régnaient en ces lieux, heureusement en partie maitrisés par les Aurors en présence. Plusieurs corps tombaient l'un après l'autre sous leurs yeux. Et bientôt, cette silhouette encapuchonnée, qui se dirigeait droit vers eux, baguette levée. James, tremblant, tentait de faire face, mais contre l'un de ces hommes, ses chances étaient très minces, il en avait bien conscience.

code by Mandy

Jo ne savait pas trés bien ce qui s'était passé, elle avait l'impression que le monde était devenu fou. Alors qu'elle allait fêter la nouvelle année, bien que cela n'avait sans doute pas beaucoup de chance d'être mieux que l'année précédente, elle pouvait espérer que cela aille mieux. Mais finalement les premières moments de cette 1946, n'était pas des plus glorieux, ni des plus heureux. Ce serait même les minutes et les heures les plus sombres de sa vie toute entière. Elle était toujours installée sur son banc pour regarder le feu d'artifice d'un air vague, si cela n'avait tenu qu'à elle, la famille Benett n'aurait pas quitté leur maison. Il se serait installé autour de la table, à manger à rire, même si son père n'était pas toujours trés drôle, s'était même ce qui était le plus drôle d'ailleurs, surtout quand il essayait d'avoir de l'humour. Mais voilà, ses parents avaient décidé de venir passer le nouvel an, à cette fête organisée par le Ministère. Tous les employés étaient invités, et son père se faisait un devoir de s'y rendre. Sa mère avait suivit, et malheureusement Jo n'avait pas eu vraiment le choix.

Jo leva les yeux vers le ciel pour observer les étoiles dans quelques minutes, le feu d'artifice allait éclater dans les cieux, et cela marquerait le début de l'année. La jeune fille soupira et se leva de son siège pour retrouver ses parents afin de leur souhaitait une bonne année. Elle était l'une des rares à avoir les yeux baissés, et vit les hommes en cagoules noires arrivaient de tous côtés, mais elle ne put faire grand chose car déjà les sortilèges fusaient de tous les côtés, blessant des gens qui étaient venus assister à cette cérémonie. Jo avait peur pour ses parents et voulaient les retrouver, pour qu'ils s'en aillent d'ici tous les trois. Elle se mit à courir vers les gens, quand un individu attrapant son bras pour la conduire ailleurs loin des combats. Elle n'avait même pas vu qui c'était, elle espérait secrètement que c'était son père, et qu'ils allaient retrouver sa mère.

Quand ils s'arrêtèrent de courir, elle vit que ce n'était pas son père, c'était un jeune homme, il l'aida à se cacher derrière une table, qui les protéger sommairement des sorts qui fusaient dans tous les sens au dessus de leurs têtes. Il lui demanda si tout allait bien. Est-ce qu'il n'était pas un fou, comment cela pourrait-il aller, alors que ses parents se trouvaient là quelque part perdu dans la foule, peut-être entrain de se battre, ou même éventuellement morts. Et qu'elle était là complétement terrifiée incapable de bouger, ni même de parler. Elle secoua alors la tête de droite à gauche pour lui dire que non, ça n'allait pas du tout, mais il ne pouvait pas faire grand chose, il lui avait peut-être sauver la vie après tout, mais Jo avait trop peur pour y réfléchir et y penser. Elle souhaitait juste que tout ça se termine et qu'elle rentre chez elle, avec ses parents.

Attention à ta tête !

Rhian était heureux du noël qu'il avait passé avec sa famille. Il avait revu ses grands parents et passait un moment très agréable à leurs côtés. Il avait été heureux d'ouvrir ses cadeaux et de voir sa mère ouvrir le cadeau qu'il avait prit avec Cenlyn. Sa sœur avait eu l'idée qu'ils se cotisent pour lui offrir quelque chose, forcément il avait adoré cette idée. Ils s'étaient donc donné du mal pour trouver quelque chose qui allait lui plaire. Ils avaient passé un très bon moment, pour le plus grand bonheur de tout le monde. Il n'y avait rien de mieux pour oublier un instant les ombres du passé. Rhian espérait maintenant que la soirée de la nouvelle année allait se passer aussi bien, même s'il allait se retrouver en compagnie de nombreuses personnes. Cela l'angoissait un peu, mais il avait quand même hâte d'y être. De toute façon, rien ne valait une soirée en compagnie de sa mère. Le jeune garçon avait donc enfilé un smoking noir que sa mère avait choisit pour lui, prenant même le temps de coiffer ses cheveux plus que récalcitrant. Il aimait bien sa tenue, contrairement à sa sœur jumelle qui râlait sur sa robe et ses chaussures. Pourtant, Rhian la trouvait vraiment jolie comme ça, même s'il l'a trouvé jolie constamment.

Rhian arriva donc en compagnie de sa mère et sa sœur au village de Pré-au-Lard pour passer cette soirée. Le jeune garçon découvrait avec plaisir ce village, si proche de Poudlard mais qu'il ne pouvait pas visiter à loisir comme d'autre élève de l'école. Il était encore bien trop jeune pour espérer participer aux sorties du week-end dans le village sorcier. Il avait hâte de pouvoir les faire, mais pour le moment il devait se contenter d'occasion de ce genre. Son regard se portait un peu partout, alors qu'il suivait sa mère, découvrant le village mais aussi les personnes déjà présente. Il y avait tellement de monde, cela en était impressionnant. Il se sentait tellement petit à côté de toutes ces personnes. Purdey et les enfants rejoignirent un groupe de personne que Rhian ne connaissait pas. Enfin, il ne mit pas longtemps à comprendre qu'ils étaient d'ancien collègue de sa mère, des Aurors aillant sans doute participé à ces longues missions également. Le jeune garçon adressa des sourires timides aux personnes qui le saluaient, se cachant presque derrière les jambes de Purdey. La famille s'installa à cette table, Rhian était heureux de pouvoir boire une bièraubeurre.

« Objectif... ne pas en renverser sur ta robe ! »

Dit-il discrètement à sa sœur assise à ses côtés, avant de boire un peu de sa boisson en tentant également de ne pas en faire tomber sur son smoking. Il ne faisait pas vraiment attention aux conversations qu'il y avait autour d'eux, en même temps il ne comprenait pas tous. Quand un autre homme vint s'installer à la table, Rhian le reconnu lui. C'était Christopher, un ami de sa mère, qu'il avait eu plusieurs fois l'occasion de croiser. Le jeune garçon ne dit rien à la remarque de l'homme, se contentant de le saluer normalement avant de reporter son attention vers sa sœur jumelle.

« Tu dois y aller plus doucement Cen', regarde c'est facile ! »

Et Rhian tenta de montrer à Cenlyn comment boire sa bièraubeurre sans en renverser sur sa tenue. Au bout d'un moment, il parvint à terminer sa choppe, juste avant que le décompte ne commence. Dan quelques secondes, ils allaient passer à la nouvelle année. Le Gryffondor sautillait presque sur son siège, attendant avec impatience le début du feu d'artifice. Sauf qu'il ne savait pas encore que cela allait tourner au massacre. Alors que son regard était tourné vers le ciel où le feu d'artifice était lancé, il ne se rendit pas compte tout de suite de ce qui était en train de se produire. Ce ne fut que quand sa mère se leva précipitamment qu'il remarqua que quelque chose ne se passait pas comme cela devrait arriver. Rapidement, Rhian et Cenlyn se retrouvèrent derrière Purdey, heureusement pour eux puisqu'elle leur permit de se mettre à l'abri d'une explosion. Le jeune garçon se cachait derrière cette table que sa mère avait renversé, complètement perdu par ce qui était en train de se passer. Lors d'une nouvelle explosion, Rhian attrapa le tissus de la robe de sa mère en criant, fermant les yeux également. La voix de sa mère, quand elle commença à s'adresser à ses anciens collègues, le rassura énormément. Il aimait entendre tellement de sûreté dans ses paroles. Quand elle rassura Cenlyn, avant de lui demander de prendre soin de sa sœur, Rhian devint finalement sérieux.

« Oui maman ! »

Avait-il dit avec conviction, avant de se laisser entraîner par les autres non combattant. Il avait prit la main de sa sœur et suivait le convoie devant les mettre en sécurité. Il espérait y être rapidement, mais ne se doutait pas encore que le chemin allait être rude.

... And a happy new year !!

L

a période de fin d'année était, et de loin, celle que Cenlyn préférait à toutes les autres. Durant ce moment de grâce où les paysages de Grande-Bretagne se saupoudraient de neige, tout semblait soudainement possible, plus joyeux, plus festif. Et pour cause, il y avait tant à aimer dans ce mois de décembre. Les retrouvailles en famille (même si celle des Potter était plutôt réduite), les dîners copieux, les cadeaux, évidemment ! Les vacances… Oui, la jaune et noir parvenait à apprécier les fêtes de fin d’année avec tout cet enthousiasme que le temps faisait oublier aux plus désillusionnés, et elle était contente de pouvoir poursuivre les festivités ce soir à Pré-au-lard. Ce village la fascinait. Peut-être (certainement, même), parce qu’on lui en interdisait l’accès en dehors des vacances, tant qu’elle n’aurait pas treize ans. Quelle frustration ! Là, elle pouvait profiter aussi bien du décor que de l’ambiance, ambiance festive et bon-enfant, seulement gâchée par la tenue qu’elle était contrainte de porter et que, par Merlin, notre garçon manqué aurait troqué sans mal contre n’importe quelle tenue un tant soit peu plus décontractée, et moins élégante. La soirée se déroula pour le mieux dans un premier temps. Cenlyn se réjouissait de retrouver certains de ses « camarades », parmi les enfants des frères d’armes de Purdey, elle aimait tout autant écouter d’une oreille distraite les conversations des adultes, surtout quand elles concernaient leurs activités d’Auror. Elle trouvait ce métier fascinant. Et elle se plaisait à voir sa mère encore considérée comme la cheftaine, même si elle avait abandonné son emploi. Ça donnait à Cenlyn un sentiment injustifié d’importance, qui n’atteignait néanmoins et heureusement jamais le stade de la vantardise. Ce n’était pas la nature de la demoiselle, et pour se vanter un tant soit peu, il aurait fallu, déjà, qu’elle sache ne pas se rendre ridicule, elle qui faisait de la simple action de boire une bièraubeurre une activité honteusement périlleuse. Elle-même ne fut pas certaine de qui d’elle ou de sa choppe désormais vide avait remporté la victoire. L’essentiel étant qu’elle l’avait fini, juste à temps pour se défouler un peu avec ses camarades avant de rejoindre sagement les bras de sa mère à l’aide du grand décompte.

La jaune et noir l’aimait, d’ailleurs, ce décompte, elle aimait la fébrilité globale, presque palpable qui s’échappait dans les airs les dix dernières secondes avant la nouvelle année. On avait toujours l’impression que celle-ci changerait tout, la face du monde ! On prenait des résolutions, on y croyait. A la fin du décompte se succédaient accolades et embrassades, un moment de paix et de possible. D’habitude, du moins, les choses se déroulaient ainsi.

Cette fois, il n’y eut le temps pour aucune accolade, aucune embrassade d’aucune sorte. Le ciel déployait ses fragments de lumière et ses éclats de feu, mais personne ne pouvait s’en réjouir. Car au-delà du tonnerre des feux d’artifice, il y eut le hurlement, suivi lui-même d’un autre. Puis cette effrayante agitation. Des hommes vêtus de capuches noirs, dont on ne pouvait discerner les visages, et déjà, les premières victimes qui tombaient au sol. Cenlyn sentit un frisson parcourir tout son être. Cette personne, à quelques mètres, qu’un éclair vert avait immédiatement propulsé à même le sol, et qui manifestement ne respirait plus. Elle était morte. N’est-ce pas qu’elle était morte ? La réaction de sa mère ne fit que la conforter dans ce qu’elle pensait. Comme d’habitude, elle se montrait forte, fière, inébranlable, quand la jaune et noir, elle, tremblait comme une feuille. Et ça ne s’arrangea pas quand elle proposa qu’on les escorte jusqu’à Poudlard pendant qu’elle resterait dans la bataille. C’était peut-être son devoir, certes. Mais Cenlyn n’avait plus envie de connaître ce sentiment déjà trop familier. Cette peur de la perdre à chaque nouvelle mission.

-J’ai peur, maman ! Je veux pas te laisser.

Et ça oui, elle avait peur, mais elle ne la dissuaderait pas. Elle tenta de réprimer ses tremblements, de se montrer aussi forte que sa mère, mais si elle n’était pas la première des froussardes, elle n’en était pas moins une gamine voyant se déployer les forces obscures, au-delà de ce qu’elle était capable de tolérer. Elle n’avait plus que la promesse de sa mère et l’obligation d’y croire, et la main de son frère qu’elle tenait fermement contre la sienne afin de se donner plus de courage alors qu’ils s’en allaient en même temps que les autres. Elle ne parvenait pas à se sentir en sécurité, et il était aisé de savoir pourquoi. Le frère et la soeur n'étaient pas encore au bout de leurs tourments.

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« POTTER !!! TOI ET TES COPAINS, LÂCHEZ VOS BAGUETTES !! »

... And a happy new year !!

L

e jeu était serré, Gwendall en avait bien conscience. Jamais l'enjeu n'avait été si grand, ni les deux facettes de sa personne, à ses yeux essentielles pour faire de lui un être entier et (à chacun sa vision des choses, n'est-ce pas ?) équilibré, si promptes à se côtoyer. À voler si près des flammes, ses ailes pourraient bien brûler ce soir... Mais son égo, qui n'avait jamais su être autre que démesuré lui affirmait qu'il s'en sortirait, et avec les honneurs, qui plus est. Oui, en se montrant en civil l'instant d'avant, il avait mis à mal sa couverture, car l'on reprocherait forcément à Gwendall d'avoir fui les rangs s'il n'agissait pas comme l'Auror qu'il était. Mais cela faisait partie du plan, autant que tout le reste. S'il était encore une nouvelle recrue parmi les néo-grindelwaldiens, Borodine avait tout de même rapidement compris l'intérêt que pouvait représenter un représentant officiel de la justice magique de leur côté. Il pouvait couvrir leurs méfaits, protéger quelques criminels... et faire tomber certaines têtes si besoin était. Ce serait le cas ce soir. Si un masque recouvrait son visage, et une longue cape noire le dissimulait dans son entier, il reparaîtrait plus tard en habit blanc de justicier et saurait arrêter quelques mages noirs, soigneusement sélectionnés par Borodine, et qui l'avaient déçu d'une manière ou d'une autre.

Voilà donc quel était son rôle : jongler entre deux personnalités, entre deux devoirs en inadéquation totale, mais qu'il éprouvait et chérissait l'un et l'autre comme tel, avec une ferveur que l'on pouvait difficilement soupçonner de la part de quelqu'un d'à ce point double et intéressé. Il était l'un et l'autre : noir-blanc, ombre-lumière, mais les ténèbres semblaient tout de même avoir pris le dessus sur tout le reste. Oui, il redeviendrait Gwendall Colloway, l'Auror consciencieux, mais pas maintenant, pas encore. Pour l'heure, il se laissait envahir par cet irrepressible sentiment d'excitation mêlé d'enthousiasme. Cruauté presque animale en éveil, il voulait fondre sur chacune de ses proix, et ne pas leur laisser le moindre répit, au nom d'une grande idée peut-être, mais d'une furieuse envie d'administrer la souffrance plus encore. La combinaison des deux lui procurait un sentiment d'invincibilité tout trompeur, bien sûr, mais bien présent tout de même. Et avant que de se concentrer sur ceux dont l'arrestation devrait le faire passer pour le plus admirable des justiciers, il coptait bien profiter de l'anonymat que lui conférait sa tenue du moment. Et il savait parfaitement à qui il souhaitait s'en prendre en premier.

-Sois prudente. avait-il dit à Sasha en pressant sa main contre la sienne, d'un ton rassurant et assuré.

Ils ne pouvaient pas intégralement mener ce combat ensemble à son grand regret, d'ailleurs, lui qui aurait tout donné pour la protéger et s'assurer qu'il ne lui arrive rien (quand bien même cela pouvait paraître singulier de la part d'une personne qui avait tout de même enrôlé la demoiselle en premier lieu dans cette organisation criminelle, et sans l'ombre d'un regret.

Lâchant la main de sa belle, Gwendall s'avança donc dans la cohue, distribuant des sortilèges cuisants au hasatd des rencontres fortuites. Il avait, à vrai dire, un objectif précis. Si cette soirée devait être marquée par le décès d'un sorcier notable, il escomptait bien qu'il s'agisse de celui de Christopher McDowell. Au nom, bien sûr, de tout ce qui les opposait, et de la défiance maladive de son supérieur à son égard, qui l'avait conduit à aller jusqu'à insidieusement aller trouver Sasha et à l'interroger sur son lieu de travail. Oh que oui, Gwendall était bien décidé à lui régler son compte. S'il n'était certainement pas la cible la plus facile ou évidente qu'on puisse concevoir, il était clairement la plus satisfaisante pour le neo-grindelwaldien. Dès qu'il fut à portée de baguette, il lui lança le sortilège le plus horrible à son répertoire. Aucune intention de le ménager.

-Endoloris.

Encore fallait-il, à présent, que le maléfice atteigne sa cible.

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... And a happy new year !!

L'

atmosphère était plutôt bon enfant, de ces ambiances joyeuses qui ne peuvent convenir qu'aux esprits étriqués qui se satisfont d'un rien et qui devaient payer, d'une manière ou d'une autre, le prix d'une naïveté à peine concevable. Ils pouvaient bien rire, s'amuser, plaisanter, viendrait forcément l'uinstant de la désillusion, qui serait bien sûr à la hauteur de leurs improbables expectations. Tom le savait mieux que quiconque, par l'intermédiaire de Sasha, il avait tout su de ce qui se trâmait, et lançant quelques regards à la dérobée au couple qu'elle formait avec Gwendall Colloway. L'heure était proche et, pour une fois, Tom, qui semblait ne jamais pouvoir l'être, se montrerait ce qu'il y a de plus impartial. La raison en était simple. Il n'avait aucun intérêt ) se choisir un camp, il disposait dors et déjà du sien, et tous les autres n'avaient d'intérêt pour lui que parce qu'ils étaient susceptibles de lui faire de l'ombrage ou de mettre à mal ses projets. Oui, il serait d'une neutralité exemplaire. Mais en son esprt seulement. L'Héritier avait une place à tenir, un rôle à jouer, lui qui pour l'heure était en constante représentation. Il ne pouvait pas se permettre de demeurer simple témoin, cela éveillerait plus de soupçons que ce ne serait susceptible d'en taire. Alors soit, il appartiendrait (en apparence, cela va de soi), au camp des "gentils". À l'heure où les regard étaient rivés vers le ciel, en attente du fameux feu d'artifice qui devait cloturer cette année et célébrer brillamment (autant que bruyamment) la nouvelle, Tom, lui, attendait tout autre chose, les mains glissées dans ses poches, il y tenait fermement sa baguette, prêt, bien sûr, à intervenir. Il savait qu'il ne devrait pas se montrer trop brusque, trop vif, s'il voulait donner l'impression de ne s'attendre à rien, sans pour autant vouloir condamner une vie qu'il voulait connaître éternelle par simple excès de zèle et manque de réflexe.

Et donc, l'inattendu, qui ne l'avait en fait pas été pour quelques privilégiés, eut lieu. Il ne fallut pas longtemps pour que les acclamations ravies et enchantées laissent place à d'ignobles cris de terreur, à des exclamations horrifiées. Comme une traînée de poudre, la peur avait fait son chemin, et se répandait désormais avec une surprenante rapidité. L'effroi et la panique ne mirent effectivement guère longtemps à régner en maîtres en ces lieux. Elle semblait prendre possession de tous les êtres comme du décor alors que, tout de ténèbres vêtus, les néo-grindelwaldiens partaient à l'attaque. La baguette du préfet en chef des verts et argent fendit l'air. Il n'était plus temps désormais de tergiverser, il fallait se tenir prêt, comme le faisaient les sorciers les plus courageux, qui en lieu et place de s'affoler en tous sens préféraient prendre l'hypogriffe par les plumes et agir. La plupart d'entre eux étaient des Aurors, d'anciens Warden, même, de quoi, très clairement, équilibrer les forces. Il serait perçu comme une cible facile, à demeurer ainsi sur le champ de bataille, mais il n'avait pas la moindre intention de fuir les lieux comme beaucoup étaient en train de le faire (ou cherchaient à le faire, plutôt), il ne s'était pas joint à la fête pour danser le quadrille, après tout. Un premier sortilège, signalé par un éclair de lumière rouge, le frôla de très prêt, aussitôt, l'Héritier riposta. Avait-il touché sa cible ? Pas sûr...

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... And a Happy New Year !!

Le cœur de Sasha n’avait jamais battu aussi fort, c’était bien la première fois qu’elle se sentait si excité. Cela n’était pas comparable à la première fois où Gwendall l’avait emmené en mission ou quand elle avait passé ce teste avec Anya, tout était complètement différent. C’était bien plus amusant parce que beaucoup plus dangereux. Sasha se doutait bien qu’elle allait devoir redoubler de vigilance pour ne pas finir en charpie à la fin de cette soirée. Ce n’était pas des personnes faibles qui étaient les cibles ce soir, mais des Aurors et des anciens Warden. Il y avait donc énormément de résistance et la jeune femme pouvait très bien se retrouver contre un adversaire bien plus fort qu’elle. Cependant, elle était déterminée à ni mourir, ni se faire arrêter. Si au passage, elle pouvait régler quelques soucis, elle allait s’amuser à le faire bien sûr. Elle avait bien l’intention de prendre son pied lors de cette soirée. Il n’y avait vraiment que depuis qu’elle était entrée dans cette organisation que la jeune femme avait le sentiment de réellement être elle-même. Elle avait enfin laissé sortir ce monstre qui dormait en elle depuis toutes ces années pour le plus grand plaisir de la bête. S’il n’y avait pas les petits soucis d’à côté, elle se serait senti entièrement bien. Et puis, elle était bien avec Gwendall. C’était étrange, mais pourtant bien le cas. Comme quoi, l’amour avait tendance à tomber quand on s’y attendait le moins possible. Si quelqu’un venait annoncer à la jeune Sasha fraichement sortit de Poudlard qu’elle allait tomber amoureuse, d’un Auror en plus, elle ne l’aurait pas cru évidement. Et pourtant, c’était bien le cas.

« Compte sur moi ! » Sa main était jointe à cette de l’homme, avant qu’ils ne se séparent pour le reste de la soirée. Ils ne pouvaient pas rester collé l’un à l’autre pendant toute l’attaque, ils avaient des choses à faire de leur côté. « On se retrouve tout à l’heure ! »

Avait-elle besoin de préciser à l’homme ce qu’elle pensait de la manière de terminer cette soirée, non pas spécialement. Quand le contacte de leurs mains fut rompu, la jeune femme se lança dans la bataille. C’était la première fois qu’elle faisait cela, mais après tout ce n’était pas bien compliqué. Elle lançait des sorts ici et là sur des personnes qu’elle croisait, évitant d’autre qui fonçaient sur elle et parant certain. Elle fit tomber quelques personnes, aillant pour le moment eu la chance de tomber sur des proies faciles. Et puis, elle le vit lui. Tom se trouvait juste devant elle, de dos. Il était dans sa ligne de mire, une cible facile. Sasha hésita quelques secondes, cela semblait bien trop facile mais en même temps elle ne pouvait pas laisser une chance pareille lui échapper. Tom était la source de tous ses soucis, du moins elle préférait le considérer comme responsable, elle pouvait se débarrasser de lui ce soir. Il suffisait simplement qu’elle parvienne à le toucher, à le tuer. Le monde n’allait que mieux se porter sans cet enfoiré et elle surtout. Plus besoin de mentir à Gwendall, de trahir les Neo, il suffisait simplement de s’en occuper maintenant.

Elle pointa donc sa baguette sur lui, jetant un sort. Les éclairs rouges foncèrent sur lui, mais ne le toucha pas. Le sort n’avait fait que le frôler. Sasha eut à peine le temps de lancer un juron que c’était à son tour de se défendre. Elle parvint tant bien que mal à esquiver le sort, mais ce dernier lui avait entaillé le haut du bras. Le sang commençait à couler sur sa cape noire, ce n’était qu’un détail. La rage de la jeune femme ne fit qu’augmenter, elle n’avait pas envie de laisser Tom en vie. Il devait mourir, pour son bien être à elle. Sans plus attendre, elle lui lança une nouvelle vague de sort. Elle espérait que puisqu’il ne pouvait pas la reconnaitre, du moins elle le croyait, elle pourrait avoir le dessus sur lui. Il savait ce qui allait se passer, puisqu’elle le lui avait dit. Il avait donc voulu jouer avec le feu en venant ce soir dans ce village, qu’il paie pour son audace.

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[INTRIGUE] ... and a happy new year !!

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