C

e devait être pour elle une source d'appréhension, un moment qu'elle devinait difficile et douloureux, un instant déterminant qui pourrait bien décider de son existence entière et avoir des conséquences certaines sur son évolution... Mais pour Tom, il n'y avait rien de cela, et pas même un semblant de culpabilité et de tendresse pour celle dont il avait planifié de briser le coeur à l'instant même où il avait daigné lui prêter l'attention nécessaire pour donner l'illusion d'être qui il n'était décidément pas : un adolescent tout à fait normal. Oui, le jeune homme allait rompre avec sa petite amie (qu'il n'avait jamais vraiment considéré comme telle au demeurant), et ce n'était à ses yeux qu'une formalité parmi tant d'autres, dont il fallait qu'il s'acquitte avant la fin de l'année scolaire. S'il avait jusque-là favorisé d'autre priorité, et relégué cet instant à un plan secondaire, il avait saisi l'occasion offerte par Lou, qui lui avait donné rendez-vous de son propre chef. C'était au moins une qualité qu'il devait reconnaître à la jeune femme. Elle pouvait par instants sembler naïve, mais elle était en définitive bien plus lucide qu'elle ne le laissait croire, et Tom gageait qu'elle avait de fortes chances d'en surprendre plus d'un, à un moment ou à un autre. En bien ou en mal. Qu'importe. L'héritier était à vrai dire assez curieux de le découvrir. Quoi qu'on puisse en dire ou en penser, il ne l'avait pas choisi pour rien, au départ.

Elle lui avait donné rendez-vous sur les hauteurs, les créneaux. C'était parfait ainsi, l'occasion serait idéale. Ils pourraient parler en toute discrétion, car si certains points de leurs conversation pouvaient être entendus de tous (quoique même ces points-ci nécessitaient un rien de pudeur, tout de même), il y en avait d'autres qui ne devaient pas tomber dans toutes les oreilles. En le voyant, la demoiselle garda ses distances, lui prouvant une fois de plus qu'elle avait compris ce qui allait se passer, et qu'elle y était pour le moins résignée.

-Bonsoir, Lou.

Ce fut Tom qui réduisit la distance entre eux, déposant un baiser rapide sur sa joue. Pas par envie, non, bien sûr, mais pas commodité et stratégie, car il savait exactement déjà de quelle manière il escomptait présenter les choses à Lou. Celle qui l'arrangeait le plus, comme toujours. Et encore, la demoiselle, en lui ayant demandé de venir, lui facilitait grandement la tâche. En effet, il pouvait ainsi lui laisser le soin d'amorcer les hostilités, une décision latente qui serait articulée de ses lèvres.

-De quoi voulais-tu me parler ? lui demanda-t-il du ton de celui qui le savait très bien, mais qui voulait l'entendre de ses lèvres. Il prendrait, bien sûr, le relais, car il avait des projets pour celle qui ne serait bientôt plus sa petite amie en titre, mais c'était elle avant lui qui devait prendre la parole sur le sujet.

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Oui, il savait pertinemment pourquoi Lou avait voulu le voir, il ne pouvait pas avoir le moindre doute sur le sujet, et quand bien même il aurait eu l’ombre d’un doute, l’attitude de celle dont il avait prétendu être plus qu’été le petit ami aurait achevé de le convaincre qu’il avait vu juste. Elle aurait pu, bien sûr, le convoquer pour une autre raison, le supplier de la garder, par exemple, mais il n’en était rien. Elle n’esquissait ni geste ni propos qui le laissait supposer, en tous cas, car si elle avait eu la bien mauvaise idée d’insister, Tom aurait été contraint d’user d’arguments qu’il n’avait pas envie de se donner la peine d’évoquer. Pour lui, cette discussion n’était qu’une tâche parmi tant d’autres dont il fallait se débarrasser, et ce serait bien mieux une fois que cela serait fait. Lou clarifia quelque peu son propos, si cela était vraiment nécessaire, ajoutant que la fin de l’année approchait, et que l’un comme l’autre savaient très bien ce que cela signifiait pour eux deux. Et, en effet… En ce sens, il devait remercier (pour une fois) Daniel, qui avait su faire un parfait exemple avec Stinwick, cela ne pouvait que davantage résoudre la jeune femme à l’inévitable. Une fois dehors, le processus s’accélèrerait, Tom n’avait nul besoin d’une petite amie collée à ses basques (ce que Lou n’avait jamais exactement été, d’ailleurs, sa discrétion était une véritable vertu), et ils étaient visiblement sur la même longueur d’onde. Lou s’effacerait, comme il exigeait d’elle qu’elle le fasse, c’était parfait ainsi.

-Lou… fit-il d’un ton qui révélait d’une tendresse peu coutumière, et pour cause, il n’en éprouvait pas la moindre, pas plus à cet instant qu’à aucun autre moment d’ailleurs. C’est mieux pour nous deux, tu sais. Il marqua une pause. Enfin, pour toi, surtout. Il esquissa un léger sourire, une fois de plus, tout cela n’était jamais que pure et simple comédie, il maîtrisait ce rôle par cœur, et il serait plus que ravi de s’épargner de le jouer d’ici quelques minutes, quand Lou, la petite amie, la planque idéale, deviendrait ce qu’on appelait communément une « ex », quoi que le terme leur semble mal-approprié. Leur passé commun ne méritait certainement pas ce terme, et à vrai dire, Lou avait peut-être plus de chance à prendre de l’importance et de la place dans sa vie maintenant qu’elle n’était plus reléguée au rang de petite amie en titre. Elle pourrait s’affirmer comme mangemort à part entière, ce qui avait tout de même plus d’allure. On ne peut pas dire que j’ai été très présent pour toi. Il marqua une pause. Et une fois dehors, ce sera plus difficile encore. Tu mérites mieux que ça.

Était-ce le cas ? Est-ce qu’on pouvait mériter mieux que lui ? Sur le principe, il considérait que non. Mais dans le fond, il fallait seulement retenir que Tom s’en fichait royalement. Qu’est-ce que cela pouvait bien lui faire, que Lou trouve mieux ou non, toutes ses considérations sentimentales étaient le cadet de ses soucis, vraiment. Du moment qu’elle daignait rester un acceptable larbin, et c’était là où se situait la véritable question à ses yeux.

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L

a docilité était de loin la qualité première pour laquelle Tom avait choisi Lou, conscient que, le moment venu, elle lui poserait le minimum de problème et qu'il n'aurait pas à accuser le coup d'une conversation ennuyeuse, longue et stérile sur l'amour et tous ces autres sentiments abrutissants et avilissants qui étaient apparemment l'apanage de nombre d'être humains imbéciles, qui embrassaient par la même leur propre faiblesse (mais soit, il pouvait utiliser cette faiblesse contre eux). Elle, elle savait dès que cela avait commencé la manière dont cela allait finir. Elle avait peut-être à certains instants nourri quelques vagues espoirs, mais elle savait y renoncer, et elle savait en quels noms. C'était de la naïveté et de la résignation absurde aux yeux de certains, sans doute, Tom trouvait plutôt, pour sa part, que des qualités insoupçonnables et insoupçonnées pour l'heure avaient toutes les chances de se révéler à présent qu'il lui faudrait de nouveau s'imposer et faire ses preuves. Et même s'il avait pu avoir quelques doutes au départ, ce moment le conforter dans l'idée qu'elle serait parfaitement capable d'en surprendre plus d'un quand le moment se présenterait. Elle était lucide et pragmatique, et par conséquent, elle lui demandait ce qui allait se dérouler ensuite, et Tom poursuivait, encore un peu le temps nécessaire, sa petite comédie sans pour autant penser que celle qui n'était désormais plus sa petite amie soit entièrement dupe.

-Maintenant... Il marqua une pause, comme souvent, dans l'unique but de ménager son effet. Tout dépend de toi, Lou. Je t'offre une opportunité que d'autres n'auront pas, je te laisse le choix. Il la regarda dans les yeux, attrapa son avant-bras, où, sous le tissu qui le recouvrait, la marque des ténèbres était dessinée. J'efface tout, et je t'offre le droit de m'oublier. Il marqua une nouvelle pause. Il tenait à ce qu'elle croit que cette option était bel et bien envisageable, il tenait à ce qu'elle imagine jusqu'au bout avoir eu le choix et son respect (que, pour ce dernier, elle avait tout de même gagné à demi, pour peu que Tom Jedusor soit à même de respecter qui que ce soit). Ou tu acceptes de rester parmi nous, et dans ce cas, je te promets de t'offrir un rôle à ta mesure. Et ce n'était pas une feinte pour la dégrader, plutôt l'assurance implicite qu'elle aurait une place de choix parmi les mangemorts et n'avait nullement à s'en inquiéter.

Bien sûr, il fallait que Lou choisisse la seconde option, il orientait son discours dans ce but, la jeune femme avait jusque là été plus un prétexte social qu'un chevalier de Walpurgis à part entière, et l'opportunité que cela change accordée par le futur seigneur des ténèbres n'était pas feinte le moins du monde. Et si elle refusait ?
... Il ferait en sorte qu'elle ne refuse pas.

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a meilleure décision, pour Lou, serait certainement de passer son chemin, d'accepter l'offre qui lui était faite de demeurer en dehors de tout cela, et de se construire une vie digne de ce nom, mais au moment même de lui donner le choix, Tom avait été convaincu qu'elle ne prendrait pas cette option là. elle ne lui était offerte que pour qu'elle ne puisse qu'assumer la responsabilité de tout ce qui lui arriverait ensuite. Si elle avait montré ne serait-ce que le moindre signe de faiblesse, il lui aurait aussitôt servi en retour des arguments imparables, qu'elle serait tout simplement incapable de contester. En fait, il était fort probable qu'il doive en employer quelques uns, pas par réelle nécessité, il était certain qu'elle était déjà convaincue, mais pour la conforter une bonne fois pour toutes dans ses décisions. Pour preuve, la question qu'elle lui posait, aux yeux de Tom très engageante, mais qui témoignait d'un besoin d'être rassurée encore. D'être sûre de tenir au mieux son rôle, et surtout, qu'elle en aurait un, qu'elle ne serait pas effacée dans la masse. Preuve que l'on pouvait découvrir en Lou plus d'ambitions que beaucoup lui en soupçonnaient. Tom, en tous, cas avait bien l'intention de la brosser dans le sens du poil pour qu'elle s'estime et se valorise, c'était cette confiance en elle - dont elle ne manquait que trop pour l'heure, qui parviendrait à faire la différence.

-Tu vaux plus que ce que tu veux bien croire, Lou. affirma-t-il, adoptant, bien sûr, pour l'occasion, son ton le plus enjôleur possible, ancrant son regard dans le sien. Il suffit que tu prennes confiance en toi. Il marqua une pause. Il était de toute évidence temps de lui confier ses directives, et il comptait bien sûr les présenter de telle sorte que Lou ne puisse qu'y découvrir de la valeur. Et au fond, elles auraient de la valeur, en effet, car Lou était un élément d'autant plus prometteur qu'il était à forger entièrement. Et il pensait pouvoir le faire à sa guise et à loisir. Peut-être sous-estimait-il celle qu'il invitait à se surestimer, en réalité. J'ai confié à Lexie la responsabilité des chevaliers quand je quitterai Poudlard. Des chevaliers qui n'en seraient bientôt plus, mais il était encore trop tôt pour l'informer de cela. C'est donc auprès d'elle que tu devras te référer. Mais je continuerai de t'informer et de t'aiguiller à titre personnel. Un petit supplément qui devait lui donner le sentiment d'être sincèrement unique. J'aurais une mission à te confier personnellement, si tu acceptes de rester avec nous, bien sûr, et elle est de la plus grande importance. Il marqua une pause, comme pour insister plus encore sur ce caractère important, et il l'était en effet. Rhian Potter et Louisa Sparkley. Il serait impératif que tu gardes un oeil sur eux... pour commencer, du moins. Ensuite, j'aurais d'autres directives, les concernant.

Et Lou serait concernée par ces directives... peut-être. Si elle prouvait, entretemps (et cela ne laisserait sans doute que peu de temps), qu'elle serait une disciple exemplaire et digne de ce nom.

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À

aucun moment, à moins d'interpréter très littéralement ses dires (ce qui serait une très grossière erreur), Tom n'envisageait réellement de laisser Lou lui échapper. Il s'exemptait de cette mascarade qu'avait été leur relation, car elle ne leur était désormais plus de la moindre utilité, mais il avait bien l'intention de la garder dans son sillage malgré tout. Elle n'était pas son élément le plus compétent, c'est un fait, mais elle avait une force et une volonté enfouies que cette occasion ne ferait que révéler, c'est ce que laissait en tous cas cette entrevue. Bon, un force de caractère plus grande encore l'aurait sans doute poussée à échapper à ses griffes, mais ce n'était pas non plus le but. un soupçon de docilité faisait l'apanage des mangemorts dignes de ce nom. Et Lou, en ce sens, était un parfait mangemort. Très peu de ses comparses l'attendaient au tournant, et Tom y comptait, justement, pour lui donner toute l'importance à laquelle nul n'aurait pensé la voir accéder autrement. Tout ce qu'il lui fallait, c'était plus de confiance en elle, et celle-ci viendrait avec les responsabilités qu'il comptait lui attribuer. Ce n'était pas du bluff que d'affirmer lui offrir des privilèges que d'autres n'auraient pas. Il y comptait bel et bien. Et visiblement, sa stratégie portait déjà ses premiers fruits, puisque la jeune femme n'hésita pas bien longtemps avant d'approuver effectivement. La détermination dans le ton de sa voix était plaisante à entendre. Elle savait à quoi elle s'engageait, et elle ne reculerait pas. Elle restait donc parmi eux, et obtiendrait de fait un nouveau titre. Sans doute plus avantageux que le précédent, à vrai dire.

-Très bien. répondit-il esquissant un léger sourire avant de passer ses doigts longs et fins dans ses cheveux. Tu n'auras pas à le regretter, c'est une promesse. Et s'il avait l'intention de la tenir, ce n'était pas tant pas envie de prouver son respect à Lou, mais simplement parce qu'il comptait bien exploiter au meilleur dessein possible la loyauté qu'elle venait tout juste (et indirectement) de lui promettre en décidant de garder cette marque à son avant-bras plutôt que de l'effacer une bonne fois pour toutes. Tu peux me faire confiance. ajouta-t-il pour, bien sûr, tirer un peu plus encore sur la corde.`

Pouvait-elle lui faire confiance. Il semblerait que oui, il n'avait pour l'heure en tous cas aucune intention maligne la concernant, du moins en dehors de ses intentions habituelles, qui étaient de toute façon maligne, mais comme tous les autres, elle n'était pas à l'abri de souffrances, de dilemme et de déconvenues. Si la charge de mangemort était vraiment simple, cela se saurait. Il laissa planer autour d'eux un silence qui devait laisser à Lou tout le temps possible pour lui poser les éventuelles questions qui lui viendraient à l'esprit quant à la tâche qu'elle devrait accomplir. Ils n'auraient sans doute pas l'occasion de se revoir avant un moment, sans doute pas avant la prochaine réunion qui aurait lieu durant l'été, quand les mangemorts deviendraient bel et bien des mangemorts.

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U

n fin sourire s’esquissa sur les lèvres de l’Héritier de Serpentard quand Lou, en toute simplicité, et comme si cela pouvait réellement être la plus pure des évidences, affirma qu’elle savait, elle savait qu’elle pouvait faire confiance à Tom. Était-ce une chose qu’elle savait à coup sûr ? Tom lui-même, s’il était homme honnête (mais ce n’était bien évidemment pas le cas) lui déconseillerait de l’écouter en la circonstance. Oh, il n’avait aucune mauvaise intention à l’adresse de son interlocutrice, aucune, il pensait effectivement lui confier un rôle auquel personne ne s’attendrait, il comptait bel et bien lui laisser garder un titre et et une place de choix sur l’échiquier, mais il était bien placé, surtout ces temps derniers, pour savoir combien certains plans peuvent rapidement être contrariés. À choisir, il préférerait que tout soit réglé comme sur du papier à musique. Il faisait au mieux pour que cela soit le cas, d’ailleurs, mais nul n’est jamais épargné par quelques déconvenues, et qui sait ce que ces déconvenues pourraient avoir comme incidence sur la jeune femme à qui il s’adressait pour l’heure en termes apaisants, avec la plus grande des douceurs. Non, elle ne pouvait pas savoir. Mais peut-être croyait-elle savoir, et c’était tout aussi bien ainsi. L’essentiel, quoi qu’il en soit, restait de toute façon de la garder sous son emprise, et il avait la ferme intention de s’employer à faire que cela demeure ainsi, d’une manière ou d’une autre. Il ne répliqua donc rien à cela, lui laissa seulement le soin de reprendre la parole, ce qu’elle ne manqua pas de faire.

-Non, c’est tout. affirma-t-il, très posément, toujours avec une certaine douceur, en guise de réponse à la question de la jeune femme. Il aurait bien des choses à lui demander à l’avenir, c’était ainsi que cela se déroulait lorsqu’on était un sbire de Tom Jedusor. Mais pour l’heure, elle avait accompli sa volonté aussi simplement qu’il l’avait désiré. En fait, cela avait été encore plus simple qu’il ne l’aurait imaginé. Lou ne manquait pas d’être étonnante, par instants. Je vais te laisser, ajouta-t-il en déposant une main sur l’épaule de Lou, comme s’il ne faisait cela que par pure considération, et pas simplement parce qu’il considérait qu’il avait mieux à faire ailleurs (bien évidemment, vous devinerez que le second cas de figure prévalait pourtant sur le premier). Il déposa un baiser sur son front. N’oublie pas, tu peux compter sur moi, à n’importe quel moment.

Faux, bien sûr, mais il n’imaginait de toute façon pas Lou recourir à ses services tous les quatre matins. C’était bien pour cela qu’il l’avait choisie en premier lieu. Parce qu’elle n’était pas trop exigeante, parce qu’elle ne faisait pas de vagues, parce qu’elle n’était pas constamment collée à ses basques. C’était déjà le cas quand ils étaient ensemble, ce serait le cas à plus forte raison à présent qu’ils étaient séparés. Tom ne se faisait pas l’ombre d’un souci à ce sujet. Et puisque l’affaire était réglée, sans rien ajouter de plus, il se contenta de tourner les talons, et de laisser Lou seule.

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