▌ Messages : 586 Humeur : En couple avec : Tristan Mayfair
QUI SUIS-JE? Baguette: Bois de houx contenant un cheveu de Vélane et mesure 34,5 cm Camp: Mal Avatar: Natalia Vodianova
#Sujet: A Neverending Story [PV Kieran] Lun 27 Mai - 13:43
A Neverending Story
La journée de la veille avait été chargée en rebondissements et même la nuit n'avait pas pu en effacer les troublants souvenirs. La soirée devait pourtant être des plus agréables. Du moins était-ce ce que pensait la demoiselle Colloway. Les audiences au Magenmagot s'étaient enchaînées, aussi mornes et lassantes les unes que les autres. PAs la moindre surprise, pas même le moindre rebondissement qui eut pu tirer la jeune avocate de son ennui. Certes, ses clients étaient tous repartis le sourire aux lèvres et son compte en banque, lui, se voyait gonflé de plusieurs dizaines de milliers de gallions. Les gobelins en seraient sans doutes bien plus ravis que ne l'était celle qui, depuis le jour où elle avait poussé son premier cri, nageait dans l'opulence la plus indécente et la plus totale. L'argent ? Elle s'en fichait comme de son premier million ! Sa famille était richissime et celle de son fiancé l'était tout autant. Non, elle, ce qu'elle recherchait c'était cette adrénaline, ce piment que sa profession peinait à lui procurer ces derniers temps. Enfin, pour être plus exacte encore, depuis le jour -maudit ou béni elle ne saurait encore le dire- où son regard avait croisé, de façon aussi furtive que terriblement intense, le regard de ce fantôme comme surgi d'une adolescence qu'elle pensait enterrée à jamais. Kieran était lui aussi à Londres. Et, même si elle aurait du s'y attendre, il plaidait lui aussi au Magenmagot. Hasard ou destin ? Voilà bien une question à laquelle elle espérait ne jamais obtenir de réponses. Elle avait eu tellement de mal à l'oublier ! L'oublier... Y était-elle seulement parvenue ? Nemesis avait soupiré en repoussant la réponse qu'elle voyait émerger dans son esprit de plus en plus troublé.
Toute la soirée, elle avait tenté d'afficher son habituel sourire pendant ce dîne roù les familles Colloway et Mayfair s'étaient réunies afin de discuter, une fois n'était pas coutume, de l'avenir proche -tellement proche même- de leurs deux enfants. Leurs deux joyaux, leur réussite ultime. Avec ce mariage leurs deux noms gagneraient en respectabilité et en visibilité aussi. Tristan était un homme merveilleux à qui tout, mais absolument tout, réussisait. A son âge relativement jeune il était devenu une figure politique en vue et nombreux étaient ceux qui lui prédisaient le plus brillant des avenirs ! Et le contexte mondial actuel, que cela soit dans le monde magique ou moldu, semblait propice à satisfaire les ambitions dévorantes de ce fiancé des plus prévenants. Tristan était fou amoureux d'elle, Nemesis ne pouvait l'ignorer. Et, jusqu'à l'autre jour, elle aurait pu parier qu'elle l'était tout autant. Avec lui, elle n'avait jamais connu la moindre désillusion, la moindre déconvenue. Il était d'origines aussi pures et nobles que les siennes. Tous deux évoluaient dans les plus hautes sphères et semblaient être faits l'un pour l'autre. Riches, jeunes, beaux et doués... Que demander de plus ? Telle était la question... Nemesis pensait tout avoir mais, à cause de cette fichue entreve qui n'en était pas même une elle sentait un gouffre se créer en elle. Un vide, un manque, presque comme une absence... Comme si le revoir avait été lui redonner instantanément cette place qui n'aurait jamais du lui être ravie. Non ! Elle ne pouvait penser ainsi ! Gwendall le lui avait dit : il ne naît jamais rien de bon de ce qui avait été réduit en cendres ! Rien ! Ah bon... Et les phénix alors ? Bien évidemment, la jeune femme ne contrariant jamais -ou si rarement- son aîné, elle s'était abstenu d'énonce rà voix haute cet argument pourtant bien probant.
- Miss Colloway ! Quel plaisir de vous revoir ! Votre robe est fin prête et, même si je ne suis guère objective, elle est tout simplement divine ! lui annonça d'une voix haut perchée la directrice d magasin au moment où elle pénétrait. La femme souriait, se réjouissant déjà de ce que lui rapporterait cette visite de l'une de ses plus fidèles et fortunées clientes. Votre fiancé a insisté pour que mes petites mains se surpassent et un seul de ses sourires suffirait à faire décrocher la lune à mes ouvrières ! Mr Mayfair est tellement charmant ! Vous formez le plus ravissant des couples et il ne fait aucun doutes que votre mariage sera l'un des plus beaux et fastueux que Londres ait jamais connu ! Vous devez être aux anges, non ?
Mais, et fort heureusement, la belle britannique n'eut pas à répondre à cette déferlante de questions mêlées d'informations qui ne firent que renforcer son malaise. Curieusement, depuis l'instant où elle avait pénétré dans cette boutique, Nemesis sentait son coeur se mettre à battre plus fort en son sein blanc. Comme si... Mais ses pensées s'évanouirent au moment même où la directrice de magasin la priait de bien vouloir la suivre dans le salon privé où auraient lieu les essayages. La fiancée s'exécuta et suivit les employées qui la menèrent jusqu'à ce qui, il fallait bein le dire, était une pure merveille de confection. La soie sauvage de couleur bleue pâle avait été coupée et taillée aux mensurations exactes de la jeune femme. Le tissu glissa sur ses formes exquises, en soulignant les moindres courbes délicates. Le décolleté sage devant se faisait bien plus audacieux dans le dos s'aventurant jusqu'à cette chute de reins qu'il dévoilait avec audace. De fines et discrètes pierreries venaient souligner les plis dansant de la jupe légèrement évasée vers le bas. Les vendeuses comme le directrice s'exclamèrent devant la vision de Nemesis portant, pour la première fois, cette nouvelle robe de soirée que son fiancé, décidément bien généreux, rêvait d elui offrir. Un autre témoignage de son amour sans doutes... Alors qu'elle songeait à tous ces présents dont le jeune politicien ne cessait de la couvrir, Nemesis rougit en pensant qu'elle avait pourtant refusé de porter, du moins jusqu'à présent, le plus important. Sa bague de fiançailles. Oui, elle la porterait un jour... Lorsqu'elle se serait enfin décidée à ôter celle qui, depuis des années à présent, ne quittait pas son doigt. Celle que lui avait offerte l'homme auquel elle pensait encore à ce moment précis. Ce nom... Ce nom qu'elle rêvait de pouvoir prononcer à voix haute sans oser le faire comme si cela avait pu bouleverser, chambouler un peu plus son existence. Ce nom qui résonnait maintenant à ses oreille ?
- Mr O'Connell ! Quel plaisir de vous voir dans mon humble boutique ! Oui, votre commande est prête ! Si vous voulez bien patienter dans le salon je m'en vais la chercher !
L'instant d'après la porte du petit salon s'ouvrait, dévoilant la silhouette du jeune homme. Incapable de se retourner pour lui faire face, pétrifiée dans ses propres chairs, Nemesis ne put qu'admirer, au travers de ce reflet que le miroir posé devant elle lui renvoyait, la beauté encore plus grande aujourd'hui qu'hier de son premier amour. Incapable de bouger ou de prononcer le moindre mot elle eut pour seul réflexe de sourire timidement avant que ses joues ne s'empourprent de cette teinte que seul Kieran savait faire poindre sur son teint de porcelaine. Son coeur palpitait vite, tellement vite même... Et, à son doigt, le diamant bleu que lui avait offert l'héritier O'Connell pour leurs fiançailles scintillait, lui, de tous ses feux.
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#Sujet: Re: A Neverending Story [PV Kieran] Mer 29 Mai - 0:39
A Neverending Story
La matinée fut bien chargée pour Kieran. Pour commencer, il avait eu une passe de réveil, et s’était levé avec plus d’une heure de retard. Malheureusement pour lui, il était censé être à son bureau dès 8h30, parce qu’il avait un client qui devait venir. Mais pas n’importe quel client, non. Un client qui possédait une grosse fortune, et qui avait promis à Kieran et à sa secrétaire, une grosse somme si O’Connell menait à bien cette nouvelle affaire. L’affaire était la suivante : la fille (âgée de quatorze ans) de ce client, avait utilisé à plusieurs reprises, le sortilège « experlliarmus » sur un moldu (sa tante du côté de la mère). L’audience était prévu pour dans dix jours, et il fallait que Kieran se mette au travail. Arrivé jusqu’à son cabinet, il découvrit sa secrétaire, dans tout ses états, et elle tremblait. Madame lui reprochait d’être en retard, et que c’était intolérable. Les poings du jeune avocat se serrèrent, mais il ne préféra rien dire, pour éviter un meurtre. Le client était déjà énervé, et faisait les cent pas dans le bureau de O’Connell. « Bonjour, je m’excuse du retard, asseyez-vous » Mais le client ne comptait pas se laisser faire. « Regardez l’heure ! Vous avez une heure de retard ! C’est inadmissible ! Vous voyez, je m’étais fait une joie de travailler avec vous, mais je pense me rétracter et aller voir ailleurs ! » Le client en surpoids s’approcha de Kieran, et ajouta en prenant une voix mielleuse : « Et l’argent que je voulais vous donner, faites une croix dessus. Je voulais vous payer trois fois le prix demandé, mais vous n’aurez rien ! Couchez-vous plus tôt si vous voulez être à l’heure au travail ! » Il partit en claquant la porte. Une minute après, la secrétaire arriva et tempêta à cause du refus du client, et que c’était de la faute à Kieran qu’ils n’avaient pas eu de grosse somme. Elle rouspéta tellement, que ses gestes l’accompagnaient, et fit renverser son café sur la chemise de l’avocat. « Argh ! Pauvre petite saute ! Vous me faites chier ! Vous savez quoi ? Puisque vous n’êtes jamais contente, dégagez ! Je n’ai pas besoin de vous de toute façon ! Et je m’en fiche de l’argent ! » Kieran fit parvenir un hibou à sa couturière favorite, en expliquant qu’il allait venir chercher une chemise, en fin de matinée. Et comme ça, il pouvait passer voir son père au passage.
Avant de se rendre dans la boutique de son père, Kieran fit un passage chez lui. Il prit une douche et enfila un tee-shirt qui allait bientôt être remplacé par une chemise. Kieran transplana devant la boutique que tenait son père, qui se trouvait à quelques mètres à peine, de la couturière. Et comme il était en avance, il décida de dire bonjour à son paternel. Les retrouvailles se passèrent convenablement. James avait toujours soutenu son fils, mais n’avais jamais révélé ce qui s’était véritablement passé, avec la famille Colloway. Peut-être qu’un jour, la vérité sera dite, mais ce n’était pas aujourd’hui ! (Du moins c’est-ce qu’espérait James O’Connell).
Après avoir mangé un petit morceau avec son père, Kieran reprit la « route » et alla dans la boutique. Comme d’habitude, il fut très bien accueillit et se dirigea vers le salon. La main posée sur la poignée, il la baissa et entra. Là, se trouvait deux femmes. Une employée, qu’il connaissait pour l’avoir déjà vu, et l’autre était… Nemesis… Comment… Kieran n’arrivait pas à en croire ses yeux. Non, ce n’était pas un rêve, c’était bel est bien la réalité. Même si Nemesis le regardait que dans le miroir, Hermes savait reconnaître son premier et unique amour. Elle était tellement magnifique, et sa robe bleue faisait ressortir ses yeux. Hésitant durant de longues minutes à faire un pas, il fit signe à l’employée de les laisser seuls. La jeune femme s’exécuta, et dans le salon, il n’y avait plus que Nemesis, et Kieran. Doucement, il s’approcha de Nemesis, et se posta presque devant elle. « Nemesis ? » Les yeux de l’avocat se posèrent sur la bague. Cette bague, il s’en souvenait ! Il l’avait offerte à la jeune femme, lors des fiançailles. « Je croyais ne plus jamais te revoir… » Il regarda dans les yeux Nemesis, et ne la lâchait pas du regard.
[†] Nemesis E.Colloway
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#Sujet: Re: A Neverending Story [PV Kieran] Mer 29 Mai - 0:46
A Neverending Story
La jeune vendeuse demeurée aux côtés de l'avocate pendant que sa directrice s'en allait trouver leur nouveau client avait tout de suite remarqué le trouble qui s'était emparé de la si délicate fleur lorsque le nom du nouvel arrivant avait été prononcé. Aussitôt son corps s'était raidi et ses joues avaient rosi, son regard s'était troublé avant, dès lors que Kieran O'Connell avait pénétré dans la pièce. La tension devenait presque palpable et la pauvre vendeuse se demandait bien ce qui était en train de se tramer devant ses yeux inquisiteurs. Quelque chose, une atmosphère nouvelle autant que singulière s'était invitée et semblait nimber ces deux jeunes gens qui, elle aurait pu le jurer avant même que l'homme ne prenne la parole, se connaissaient déjà. Cela se voyait comme le nez au milieu de la figure ! Le regard pers de la demoiselle erra un instant de cette demoiselle au teint de porcelaine qui semblait statufiée et ne pouvait pourtant détacher ses yeux de ce miroir dans lequel se reflétait la stature élégante et charmante, il lui fallait bien l'admette, de celui qui, comme par hasard, était aussi avocat. Sans doutes ces deux-là s'étaient-ils rencontrés lors d'une audience. Peut-être même s'étaient-ils farouchement opposés lors de joutes orales délectables ? Possible en effet... Mais le trouble qui se lisait sur le visage de poupée de la demoiselle Colloway semblait aussi avoir gagné le visage de son homologue masculin. Peut-être, sans doutes même, y avait-il bien plus entre ces deux-là que leur distance ne le laissait supposer. Ce que vint encore confirmer la demande, plutôt explicite et abrupte, du jeune O'Connell. Il désirait qu'on les laisse seuls. Cela n'était pas la première fois que pareille requête était formulée pourtant, cette fois-ci, la vendeuse hésita. Ce ne fut que lorsque Nemesis posa doucement sa main sur son bras potelé et lui adressa un bien faible sourire tout en acquiesçant de la tête qu'elle obtempéra. Alors qu'elle s'éclipsait donc, fermant derrière elle la porte de ce salon devenu alcôve, elle entendit la voix du jeune homme s'élever. Nemesis... La vendeuse sourit les yeux étincelants de malice. Son isntinct féminin ne l'avait pas trompée : ces deux-là se connaissaient bien. Et, vu la phrase qu'avait prononcé le brillant avocat, ils se connaissaient même très bien ! Regrettant de ne pas être une petite souris -ou Animagus pour le coup- pour pouvoir assister à la suite de ce qu'elle pouvait, sans mal, deviner être des retrouvailles elle alla rejoindre le reste de l'équipe.
A l'intérieur de ce petit salon privé, très privé même en l'occurrence, la température semblait, à l'image du coeur de la jeune fiancée, s'emballer, passant d'un froid glacial à une chaleur étouffante. Nemesis se perdait, ne sachant plus que faire ni que dire. Ne sachant plsu grand choses en fait. Là, subitement et par l'unique faute d'un homme qu'elle ne pouvait s'empêcher de dévorer des yeux, l'avocate capable de tenir la dragée haute aux plus hautes instances judiciaires du pays se retrouvait plus démunie qu'une enfant ! Et elle ne supportait pas cette faiblesse qu'elle sentait si bien l'envahir. Elle ne pouvait pas se laisser ainsi déstabiliser ! Elle ne le devait pas ! Kieran était un sang-mêlé, un homme qui les avait tous dupés, sa famille et elle, et qui avait commis le pire des crimes : lui voler son coeur pour mieux le réduire en cendres ! Il avait détruit ses rêves, la contraignant à devenir cette petite poupée si parfaite et si docile qu'elle était depuis devenue. Si jamais il avait osé lui dire la vérité à elle au moins ! Bien sûr cela n'aurait, en rien, changé la position radicale de ses parents et de son frère mais elle, oui elle, aurait pu le comprendre, l'accepter aussi. Elle l'avait tellement aimé ! Peu lui importait bien son sang, ses origines ou sa fortune ! Nemesis, à l'inverse de Tristant, aimait Kieran pour ce qu'il était pas ce qu'il représentait ! Elle l'aimait lui ! Juste lui ! Aimait ? Non... Elle l'avait aimé. Cela était du passé, une histoire révolue...
- Kieran... Que dire après cela ? Comment déballer, en seulement quelques mots ou quelques phrases, toutes les désillusions, toutes les rancoeurs et les douleurs de plus de huit longues, très longues même, années ? Fermant les yeux devant la trop grande proximité de leurs deux corps elle ferma les yeux avant de les rouvrir pour mieux s'éloigner, brisant un contact qu'elle redoutait autant que recherchait. Allant, en parfaite jeune femme du monde, leur servir deux flûtes de champagne elle se décida enfin à parler Ne jamais me revoir... Sans doutes aurait-ce été mieux ainsi, n'est-ce pas ? Peut-être même est-ce ce que tu espérais puisque tu n'as pas même daigné répondre aux dizaines... Que dis-je : aux milliers de hiboux que j'ai pu t'envoyer après que mes parents m'aient éloignée de force... Oui, peut-être était-ce ce que tu cherchais après tout... Ne pas me revoir pour ne pas avoir à affronter mon regard et mon jugement. se retournant et ondulant dans sa si belle robe jusqu'à se tenir face à lui elle lui tendit sa coupe avant de poser sa main sur sa joue en une délicate et aérienne caresse Si tu me l'avais demandé à cette époque alors j'aurais même pu renier mes parents pour toi... Si tu me l'avais seulement demandé je t'aurais épousé... Alors, sang pur ou sang mêlé, fils légitime ou non, tout cela m'importait peu... Mais tu t'es tu... Pourquoi Kieran ? Pourquoi ? Je pensais que tu avais confiance en moi... Et peut-être est-ce cela qui m'a fait le plus mal...
- Mr O'Connell... Miss Colloway...
Vint interrompre brusquement la directrice de la boutique qui, malgré les suppliques de sa vendeuse avait osé pénétrer dans ce cénacle bien trop sulfureux à son goût. Elle, connaissait la vérité sur ces deux amants maudits. Les gens étaient bavards et deux personnes aussi influentes, riches et prometteuses que ces deux clients ne pouvaient que faire parler d'eux ! Peut-être même en savait-elle bien plus sur leur histoire qu'ils n'en savaient eux-mêmes. Sans compter que le père de Kieran était l'un de ses confrères et amis. Oui, elle savait tout ce leur histoire tragique. Les mensonges des deux familles pour s'assurer que rien ni personne ne leur permettrait jamais de se retrouver. Et elle n'était pas sans ignorer ce qu'il adviendrait si jamais elle ne s'empressait pas de mettre un terme à cette conversation bien trop brûlante pour ne pas dire ardente. Se mordillant les lèvres elle commença par attraper, avec douceur mais fermeté, le bras de la jeune avocate avant de l'entraîner légèrement en retrait. Déposant la flûte que celle-ci tenait encore à la main, elle la déposa sur une petite table en marbre rose avant d'appeler à la rescousse une armada de vendeuses. Pendant que les unes s'occupaient d'éloigner Nemesis elle alla se planter devant Kieran. Son regard avait perdu toute amabilité et le ton de sa voix se fit bien plus dur lorsqu'elle s'adressa à lui tout en pointant sur le bout de son nez sa baguette
- Je crois qu'il serait mieux et préférable pour tout le monde ici, vous y compris, que vous partiez maintenant Mr O'Connell. Rien de bon ne ressortirait de cette entrevue qui n'aurait jamais du se produire. Si jamais votre père apprenait ce qu'il vient de se passer il me jetterait sans doutes un sort impardonnable ! Il est des vérités trop anciennes pour être aujourd'hui déterrées jeune homme ! Et ne comptez pas sur moi pour trahir et dénoncer le mensonges de votre famille ! puis, coulant son regard en direction de sa cliente qui, elle aussi envoyait promener assez rudement, les vendeuses qui tentaient désespérément de la maintenir éloignée, la directrice s'empressa d'ajouter Il est trop tard Kieran. Nul ne peut réécrire l'histoire. Nemesis Colloway sera bientôt Mrs Tristan Mayfair. Un sorcier de snag pur lui ! Un fils légitime et non un bâtard ! Un homme d'avenir. Vous êtes le passé mon cher faites vous donc une raison et sortez ! Par Merlin sortez avant de commettre une erreur qui vous perdrait tous les deux !
- Mêlez vous de ce qui vous regarde vieille mégère ! tempêta derrière elle la voix d'une Nemesis qui venait d'arriver et n'entendait pas s'en laisser aussi facilement compter ! Repoussant la directrice, elle se posta devant le jeune homme. Sortant sa baguette elle l'agita et revêtit une tenue plus simple avant de tendre la main au jeune homme L'air devient irrespirable ici... Partons si tu veux bien. Je me fiche de ce que dira cette bécasse ou les gens... Je n'espérais pas non plus te revoir un jour et quoiqu'il ressorte de cette rencontre je dois te dire... Je veux te dire ... Tu m'as manqué pendant toutes ces années... Tellement manqué même... puis se retournant vers la directrice effarée elle lui sourit de son air affable avant de finir Je vous remercie votre robe est merveilleuse et je vous serai gré de bien vouloir la faire livrer à mon domicile londonien pour la soirée. Et je vous donnerai un conseil avisé : si l'on vous demande ce qu'il s'ets passé ici et aujourd'hui faites donc ce que vous semblez si bien faire. Mentez !
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#Sujet: Re: A Neverending Story [PV Kieran] Lun 10 Juin - 17:30
A Neverending Story
Son visage si beau, sa gestuelle, son sourire, son regard, bref, tout lui avait manqué. Kieran se souvenait de leur histoire, comme si c’était hier. Les câlins et les bisous, les regards indiscrets d’autres élèves… Et lorsque l’avocat avait du partir de Poudlard pour faire d’autres études, c’était les hiboux qui payaient le prix de leur amour. Plus d’une dizaine de lettres par jour, les amoureux s’envoyaient, et jamais ils en avaient assez. Toujours plus. Dévorant l’amour. Bref, tout un tas de souvenirs… Ce n’était pas forcément bon de ressasser le passé, mais Kieran en avait besoin. Il était toujours amoureux de Nemesis. Le cœur du jeune homme s’emballa, lorsque la jolie Colloway prononça son prénom. Cela pouvait paraître stupide, mais ça faisait du bien de l’entendre. Kieran prit une flûte de champagne, que lui tenait Nemesis, et lui répondit sur un ton tout à fait calme. « C’est-ce que tu crois ? Nemesis, je n’ai pas arrêté de t’envoyer des hiboux, mais j’avais aucune réponse de ta part… Je croyais que tu étais mieux avec ton vrai fiancé… Mais si tu m’aurais expliqué que tu avais un autre homme, en face, j’aurai été prêt à affronter ton regard et ton jugement » Non, Kieran ne voyait pas du tout de quoi elle parlait. Pour lui, elle parlait de son autre petit ami, et apparemment, elle allait se marier avec lui bientôt. Il était prêt à lui présenter ses félicitations, mais les mots ne sortaient pas.
Le main de Kieran toucha celle de Nemesis, et le regarda dans les yeux. « Je ne vois pas ce que tu veux dire, Nemesis. Je n’ai rien à me reprocher… » Revoir Nemesis était comme un rêve. Et ce rêve était en train de se réaliser. Nemesis était magnifique, sublime, et elle se trouvait juste devant lui, dans une robe très belle. Une robe de gala presque, et Kieran se doutait bien que c’était pour une soirée avec sa famille. Et son mari ? Oui… Son mari. Ça faisait bizarre de penser qu’elle était mariée, alors que quelques années plutôt, c’était tous les deux qu’ils étaient sur le point de se marier. Nemesis et Kieran… Ils formaient tellement un beau couple avant. Même si c’était un mariage arrangé, les jeunes amoureux s’aimaient. Mais tout ce petit bonheur, c’était de l’histoire ancienne. Nemesis avait préféré ce marier avec cet homme, au lieu de lui. Rien qu’en y pensant, il eu mal au cœur.
La gérante de la boutique venait d’interrompre les pensées de l’avocat. Au plus elle parlait, au plus elle baissait dans son estime. « Écoutez, j’ignore de quoi vous parler. Cette histoire ne regarde que Nemesis et moi-même ! Et vous là bas, lâchez là, vous l’étouffez ! » Kieran se dégagea de la ligne de mire de la gérante et regagna ça place, c’est-à-dire aux côtés de Nemesis. Par chance, la jeune femme parvint à calmer Kieran. Non mais de quoi elle se prenait, la gérante, pour l‘insulter si librement ? Elle ne le connaissait pas plus que ça. Il acquiesça de la tête, acceptant en prenant la main de Nemesis dans la sienne. Alors qu’il était sur le pas de la porte, il lâcha la main de son ex fiancée, et retourna voir la gérante. Il mit sa main à sa gorge, la serra un peu et pointa sa baguette magique à sa tempe. « La prochaine fois que je vous entends m’insulter, et insulter ma famille, et à me juger, je n’hésiterai pas à me servir de ma baguette magique. Et je ne sais pas pourquoi mon père vous jetterez un sortilège impardonnable, mais sachez que j’en ferai autant, si vous lui parlez de ce que vous venez de voir. » dit-il dans un ton glacial. Au bout d’une minute, il lâcha violemment la gérante, et repartit voir Nemesis, tous les deux prêts à quitter la boutique. « Tu m’as terriblement manqué… Sortons d’ici d’abord. »
[†] Nemesis E.Colloway
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#Sujet: Re: A Neverending Story [PV Kieran] Mar 11 Juin - 0:14
A Neverending Story
- Quels hiboux ? Je n'ai jamais rien reçu de toi et, pourtant, ce n'est pas faute d'avoir versé toutes les larmes de mon corps dans cet autre pensionnat français où mes parents m'avaient exilée de force après m'avoir annoncé que nos noces étaient purement et simplement annulées ! dit-elle d'une voix tremblante et le regard légèrement troublé par cette odieuse vérité qu'elle voyait s'esquisser lentement dans son esprit. Puis sa main et ses lèvres se mirent à trembler lorsqu'elle l'entendit lui parler de cet autre homme dont elle lui avait caché l'existence. Mon...fiancé ? Kieran... Je ne comprends pas... Je ne connais Tristan que depuis deux ans ! Je l'ai connu en Italie ! J'ignorais tout de lui jusqu'à ce que nous soyons présentés l'un à l'autre par... Gwendall...
Au moment même où le prénom de ce frère qu'elle idolâtrait plus que tout franchissait la barrière de ses lèvres la jeune femme blêmit. Nemesis venait de comprendre, de réaliser ce qu'il s'était passé. Et, alors que les pièces de ce puzzle insoluble depuis bien trop d'années se mettaient lentement en place, elle comprenait le terrifiant piège dans lequel elle s'était trouvée prise par la seule personne de qui elle n'aurait jamais cru devoir craindre quelque chose. Son frère... Son Dieu vivant... Celui qui, alors qu'ils étaient tous enfants et si proches, était le premier à encourager cette si douce inclinaison qu'elle nourrissait pour celui qui, peu importait bien ses origines, demeurait néanmoins l'héritier O'Connell. Gwendall adorait Kieran ! Et Nemesis , le connaissant mieux que personne, ne pouvait penser une seule seconde que cette amitié était feinte. Le frère et la soeur avaient toujours été si proches que nul ne pouvait parvenir à s'immiscer entre eux deux sans l'approbation, la bénédiction de l'autre. Ainsi en avait-il toujours été... Ainsi en était-il encore aujourd'hui d'ailleurs. Gwendall avait encouragé le premier amour de sa cadette et, lorsque celui-ci avait été réduit en cendres, il avait su lui trouver le plus parfait des remplaçants. Tristan était un très proche ami de l'aîné des Colloway. Certes pas aussi proche que Kieran avait pu l'être mais suffisamment quand même pour que Gwendall le laisse épouser sa soeur adorée ! Gwendall avait toujours eu la main mise sur sa vie, sur le moindre de ses choix, et jamais Nemesis n'avait trouvé quoique ce soit à y redire. Mais là, et aujourd'hui pour la première fois, la jeune femme sentait un sentiment étrange l'envahir. La colère, la déception... La haine peut-être même bien.
La tête se mit à lui tourner et Nemesis dt se raccrocher au jeune homme pour ne pas chuter. Tout cela était trop dur ! Trop d'émotions contradictoires qui la plongeaient dans un océan trouble et profond vers lequel elle se sentait irrémédiablement glisser. Si jamais elle ne se trompait pas alors toute sa vie ressemblait maintenant à un bien fragile château de cartes sur le point de s'écrouler, balayé par un vent furibond. Son regard se leva, venant trouver celui de cet autre homme qui savait encore, même si elle aurait souhaité que cela ne fut pas le cas, faire battre son coeur à la plus folle des chamades. Kieran... Le contact de les mains de cet homme sur sa peau éveillait en elle des sensations qu'elle pensait ensevelies à jamais. Cette chaleur ! Cette douceur mêlée de force rassurante ! Cette sensation se plénitude qui l'envahissait au fur et à mesure que leurs corps se rapprochaient. Oui, Nemesis connaissait bien, tellement bien même, ce sentiment qui emplissait son coeur sans qu'elle puisse rien faire pour l'empêcher. Cette chose que, elle le réalisait avec autant de trouble que d'amertume, elle n'avait jamais connu dans les bras de celui dont elle s'apprêtait pourtant à prendre le nom. Tristan était un homme merveilleux. Vraiment. Intelligent, brillant même. Beau, doux, attentionné et fou amoureux d'elle. Lui eut-elle demandé la lune que le politicien lui aurait sans doutes offerte. Le seul problème c'est que Nemesis se contrefichait pas mal de la lune. Elle, tout ce qu'elle avait toujours aimé, c'était les étoiles. Ces étoiles que Kieran lui avait décrochées du ciel et offertes le jour où, pour la première fois, il l'avait embrassée avant de lui avouer l'aimer. Kieran... Elle n'avait pas même besoin d'user de son don de Leglimens pour savoir, comprendre, qu'il ignorait tout des raisons invoquées pour leur rupture. Peut-être même avait-il, de son côté, eut le droit à ue toute autre version ? Comme si elle avait encore eu besoin de la moindre confirmation les paroles que prononça maintenant son ancien fiancé achevèrent de lui ôter le moindre doute.
- Je te crois Kieran... Tu n'as rien à te reprocher... Pas plus que moi hélas ! Dans cette histoire, et si je ne me trompe pas, je crains fort que nous n'ayons tous les deux été les jouets d'esprits encore plus pervers et sadiques que je ne le serai jamais ! Tout ce gâchis pour quoi ? Pour qui ? Je suis perdue Kieran... Je ne comprends pas... Pourquoi m'a-t-il trahie ? Pourquoi me briser, moi ? Lui ! Lui que j'aime autant que je peux t'aim...
Et l'intervention de cette directrice de boutique, visiblement terrifiée par ce qui était en train de se dire dans son établissement, n'arrangea vraiment pas les choses. Nemesis voulut intervenir de suite, empêcher ce qu'elle devinait être bientôt inéluctable pourtant. La vérité, du moins celle-ci, ne pourrait être muselée très longtemps encore. Et, même si cela la rassurait en un sens, la brillante avocate tremblait tout autant de ce que ces nouvelles révélations pourraient induire ! Toutes leurs vies, à tous, avaient été déjà bouleversées il y avait de cela huit ans ! Tout avait été détruit, démoli et il avait fallu des mois, des années à la belle blonde pour parvenir à refaire surface. Elle que tous prenaient pour une statue d'airain, pour une femme forte se sentait à présent terriblement faible et en danger. Kieran. Elle le regardait, coincée entre ces vendeuses qui tentaient de leur mieux de la retenir, de l'empêcher de le rejoindre. Kieran... Elle voulait le retrouver, le parler, le toucher... L'aimer aussi ! Jamais elle n'avait cessé de lui appartenir ! Depuis le jour où elle lui avait dit l'aimer Nemesis avait accepté de s'offrir, de s'abandonner à lui. Et peu importait bien ces engagements contractés par la suite, peur importait bien ces sentiments qu'elle avait pourtant bel et bien éprouvés... Tout cela ne tenait pas ! Tout cela n'avait été basé que sur des mensonges, des trahisons ! La Vérité seule comptait. Et la Vérité c'était au fond des yeux, au sein des bras de l'héritier O'Connell qu'elle les trouverait. Nemesis le savait : cet homme était la seule vérité qui comptait. La sienne. La leur.
- Kieran ! Je t'en prie... Partons ! Maintenant ! S'il-te-plaît... Viens avec moi...
Mais le jeune homme doux et tendre qu'elle avait connu semblait bien avoir changé lui aussi. Celui que Nemesis avait connu et aimé n'aurait jamais pu lever la main, ou en l'occurrence la baguette, contre une femme dont l'unique crime était d'avoir, de la plus maladroite des façons il était vrai, commencé à révéler une vérité que Kieran ignorait encore. Ne pouvant détacher son regard du jeune homme qui tempêtait, menaçait des pires représailles cette pauvre femme, Nemesis ne put s'empêcher de laisser ses yeux s'illuminer d'un éclat aussi étrange que merveilleux. Oui, l'un comme l'autre avaient changé. Ils n'étaient plus les petits adolescents énamourés et candides qui s'étaient juré amour et fidélité éternelle. Non, aujourd'hui ils étaient des adultes qui, très bientôt, allaient devoir faire des choix. Et, Nemesis le savait, cela ne serait pas simple. Alors que son ancien amour la rejoignait, elle hésita à prendre la fuite. Elle le pouvait. Il lui suffisait de partir, sans jamais se retourner. S'en aller retrouver sa petite vie si bien rangée, son fiancé si parfait, sa carrière si prometteuse. Tout oublier de ce qu'elle venait de comprendre. Oublier que Gwendall l'avait trahie en lui mentant. Oublier qu'elle allait épouser un homme qu'elle n'aimait même pas. L'oublier, lui aussi. Lui qu'elle tremblait d'aimer encore. Peut-être même encore plus fort... Posant la tête sur l'épaule du sorcier, elle enfouit sa main dans la sienne et avançant dans la rue elle murmura, les yeux perdus dans le vague
- Que faisons nous maintenant Kieran ? Où aller ? Que dire ? Je... Comprends-moi, ej t'en supplie... Il y a tellement d'années qui se sont écoulées depuis ce drame, tous ces mensonges qui nous ont séparés ! J'ai cru que tu étais marié ! Que tu ne m'aimais plus ! Et... Je me suis reconstruite... Tant bien que mal. Comme j'ai pu. Et... Aujourd'hui... Je vais me marier. Avec Tristan Mayfair... Il est ... adorable mais... il est différent. dit-elle tout en suspendant leur marche et en lui faisant face. Instinctivement ses bras vinrent se poser, en la plus douce des écharpes, autour de la nuque du jeune homme. Ses yeux plongèrent dans ceux de l'homme tandis que ses lèvres tremblantes murmuraient Il n'est pas toi Kieran. Aucun des hommes que j'ai pu rencontrer ces hit dernières années n'était bien. Car aucun n'était toi ! le visage de l'avocate s'approchait dangereusement de celui de son amour d'adolescence. Déjà leurs lèvres se frôlaient en une insupportable caresse. Mais Nemesis s'arrêta subitement. Repoussant doucement le jeune homme elle recula elle aussi, incapable de le lâcher du regard. Déjà leurs corps s'étaient éloignés et le froid envahissait de nouveau son corps et son coeur. Une larme perla de ses yeux bleus Je suis désolée Kieran... Je... Je ne dois pas ! Si jamais je reste alors plus rien ne sera comme avant. Tout changera encore ! Et... Je... Je ne sais pas si je pourrais supporter de vivre cela encore une fois... Si je reste là, avec toi, alors j'ai peur. De te retrouver... De te perdre... De t'aimer... J'ai peur Kieran. Tellement peur même ...