+ but he falls short and the night explodes laughter

ISHAM & PENELOPE

that's love, you know.

J'attendais là, depuis ce qu'il me semblait être une éternité, évidemment, il ne devait s'être écoulé guère plus d'une dizaine de minutes depuis mon arrivée, mais, comment savoir, après tout, même les montres étaient trop chères pour moi. J'étais planté là, dépassant tout le monde, inconfortablement affalé contre un lampadaire glacé comme le bout de mes doigts pour paraître un peu moins grand, ce qui était évidemment totalement débile et inutile, vu que je ressemblais toujours à un vulgaire épouvantail. J'imaginais à peine ce que ma mère pourrait dire, en me voyant ainsi, les yeux cernés, le teint grisâtre et les cheveux en un bordel inconsistant et aussi incontestable que la fausseté de ses bijoux en toc. Je l'imaginais, avec un amusement mélancolique, s'arracher un à un ses cheveux corbeaux pour s'écrier de sa voix perçante, mon enfant, il est temps de manger quelque chose et de faire un gros dodo, et de te coiffer aussi, qu'en penses-tu ?! C'est vrai, j'ai certes un peu de mal à m'occuper de moi-même tout seul, mais c'est pas de ma faute, j'vous le jure, j'ai pas de sous, j'ai la mémoire courte et je travaille beaucoup, faut pas oublier. Je suis donc innocent en ce qui concerne mon inévitable dégradation physique. Je crois que je suis coincé dans une espèce de rêve où je ne peux pas vivre correctement. En même temps, je n'ai pas spécialement le temps de me poser pour bouffer. Je rentre le soir, j'me douche, et j'ai à peine le temps de me détendre, de dormir, de voir quelques amis ou de causer un peu avec Talia, pour prouver que je suis un bon frère, que je me retrouve à servir dans ce bar pourri.

Finalement, était-ce une bonne idée d'être revenu ici ? D'ailleurs, j'avais bien cru avoir perdu une précieuse partie de mon anatomie en transplanant. Ben oui, manquer de perdre son oreille droite c'est gênant. En plus, je ne supporte pas de transplaner, j'avais donc élégamment rendu le reste de mon petit déjeuner sur le bas-côté pour enfin finir le chemin à pied, car j'avais plus rien à gerber. Paye ta vie. Enfin, bref, j'attendais, gelé, sans trop savoir à quoi m'attendre, lorsque je vis au loin une silhouette pulpeuse bien connue. La seule vue m'en serra le coeur, tellement fort que je crus qu'il allait exploser sous la pression, et défoncer ma cage thoracique en passant. Très poétique, mon amour démentiel et inadapté à ma vie. J'allumais une cigarette, parce que c'était à la mode et que ça me calmait. Et je l'ai rejoint. Tout d'abord, je lui ai tendu une cigarette, un petit morceau de mort entre mes doigts froids et mates. Tout en connaissant déjà la réponse, bien sûr. " Alors ? Pas trop chiant, Poudlard sans moi ? Clio est toujours une nymphomane inavouée, en passant ? " C'était toujours mieux que de la regarder pour de vrai dans ses grands yeux de Bambi, l'irréelle Penelope. ► ISHAM

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Nan mais c'était une blague. Elle avait dit ça, pour l'énerver. Mais cela ne pouvait pas être vrai. Isham n'aurait tout de même pas fait ça, il le savait pourtant, il le savait qu'entre Malory et Pénélope c'était la haine et la guerre. Et il était censé être son meilleur à mis, à elle, alors qu'est-ce qu'il allait fabriquer avec l'autre blondasse ? Cela tombait bien qu'ils étaient censés se voir aujourd'hui, elle allait lui dire sa façon de pensée. D'accord, il pouvait sortir avec toutes les filles de la planète si il le voulait mais il y avait des limites quand même ! D'ailleurs non, il n'avait pas à sortir avec tout le monde. Et pourquoi cela l'énervait autant ? Il faisait ce qu'il voualit après tout, il était majeur... Mais Malory, là franchement il avait fait fort. Et il allait passer un mauvais quart d'heure le petit, ça c'était sûr et certain !

Elle se dirigea vers Pré-Au-Lard partagée entre plusieurs sentiments. La colère pour l'histoire avec la Gryffondor, et la joie de pouvoir revoir une des personnes les plus chères à son cœur. Mais bon, la joie viendrait après qu'il se soir pris un savon. Parce qu'il n'allait pas s'en tirer comme ça, au ça non ! Elle approchait de sa destination, quand elle vit une silhouette au loin. Elle n'était pas vraiment sûre que cette personne était celle qu'elle cherchait mais elle lui ressemblait fortement. Finalement, elle découvrit que c'était bien Isham et le pauvre avait vraiment l'air mal en point. Qu'est-ce qui lui était arrivé ? Elle s'inquiéterait pour lui plus tard. Elle arriva enfin à sa hauteur et le jeune homme lui proposa une cigarette. Elle lui lança un regard désapprobateur signe que non, elle n'en voulait pas. Et lui il ne devrait pas fumer non plus.

" Alors ? Pas trop chiant, Poudlard sans moi ? Clio est toujours une nymphomane inavouée, en passant ? "

Il était sérieux là ? Et bonjour il connaissait ? Pénélope était vraiment énervée, mais elle ne devait pas laisser sa colère se déverser sur l'ex Gryffondor. Elle devait se maîtriser, du moins un minimum. Ce n'était pas la peine de se faire remarquer pas les passants.

« Bonjour Isham, non tu vois je survis mais par contre toi tu as du mal à t'en détaché vu tes... fréquentations. »

Jusque là elle avait su garder son calme et ne pas hurler sur le brun, mais elle avait de plus en plus de mal à garder son calme. Oh et puis, tant pis, qu'elle lui crie dessus au moins elle se libérera de sa colère et elle seait peut être plus calme après.

« Tu sais si je te dis Malory Nutcombe tu vois de quoi je parle ? Nan mais tu te rends compte de ce que tu fais ? Je sais ce que vous faîtes et ce que vous avez fait. Comment t'as u me faire ça ? Pourtant tu sais très bien que je la déteste et c'est réciproque ! »

Le pauvre garçon se faisait crier dessus mais tant pis, il l'avait mérité après tout. Elle le dévisagea encore un instant avant de reprendre toujours en criant.

« Et puis regarde dans quel état tu es ! Nan mais c'est quoi ça ? Qu'est-ce qui t'arrive ? »

Là elle ne voulait pas tellement lui crier dessus, mais colère plus inquiétude égal bah ça.

« Et Clio va bien. »

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ISHAM & PENELOPE

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J'aurai peut-être pas du venir, finalement. Mais vraiment pas. Je n'étais pas effrayé par la douce colère de Pénélope, comme si ma meilleure amie pouvait être réellement haineuse envers moi. Certes, son souffle court, son regard qui n'était plus qu'un éclat glacé, son allure débraillée étaient significatives, mais bon. J'avais peine à croire qu'elle soit vraiment en colère. Mais euuuuuh, j'aurai quand même pas du venir, seigneur. J'avais pas peur, c'était ridicule qu'un mec de mon âge et de mon gabarit ait peur d'une petite chose fragile telle que Pénélope Brett, mais quand même, les conflits, surtout avec ceux qu'on aime, c'est pas drôle. Surtout avec Pénélope, qui a, il faut le dire, la rancune tendance et belliqueuse. Quelle merde, sérieusement. Le pire, c'est que j'ai essayé de détendre l'atmosphère, et, rien à faire, elle a toujours l'air d'un dragon avec un balai enfoncé dans l'arrière train. Limite y'a de la fumée qui se dégage de ses petites narines. Je fronce les sourcils, signe de perdition chez moi. Déjà, son "bonjour isham" est vraiment stressant, dans le sens où ces mots semblent composés de petits éclats brillants de rage. Et puis, avec moi, Pénélope n'est pas aussi polie. Même, c'est loin d'être une politesse de petite fille fade et conforme à ce que ces parents veulent, c'est la rage pure concentrée en deux petits mots, une bonne manière de me faire reculer " Tu survis ? Seigneur, il faut vivre, Pénélope. Et oui, mes fréquentations ... ? ". En ce même moment, les pensées de Penny devaient se cabrer pour échapper au doux sourire qui s'imposer durement sur mes lèvres pour la calmer. Seigneur, le reste de sa phrase est si vague. Je ne suis certes pas le mec le plus malin, mais je vois bien qu'il y a quelque chose qui m'échappe totalement.

C'est bon, je l'avais deviné, elle commence à me crier dessus. Mais où est passé la gamine romantiquement atteinte et indécrottablement naïve ? Elle est loin d'ici, en tout cas. Très loin, dans un mystérieux pays appelé inconscient. La voilà qui met un sujet impérialement épineux, sur le tapis, pour pas changer. Malory Nutcombe. Dire que Malory est une grande amie me semble totalement excessif, après tout, je l'ai quand même trahi en faisant semblant de l'aimer, en me persuadant d'être amoureux d'elle, seigneur, cela n'aurait pourtant pas du être si difficile, mais PENELOPE. Tout simplement. J'hausse le ton moi aussi, faisant attention à ne pas vraiment me mettre en colère. " Bon sang, Pénélope, tu t'énerves pour rien. C'est tellement surfait, ce qu'on fait, ce n'est pas important, c'est une manière de passer le temps, ce n'est pas important. Ça ne sert à rien de me crier dessus, tu ne peux pas surveiller qui je fréquente et m’empêcher de voir les personne que j'apprécie. Maintenant, calme-toi. " j'ai ronronné. Je savais pertinemment que ça risquait de l'énerver encore plus, mais fallait bien dire les choses franchement. " Je supporte mal le transplanage. ", lançai-je, éludant sa question. LÂCHE. LÂCHE.► ISHAM

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" Tu survis ? Seigneur, il faut vivre, Pénélope. Et oui, mes fréquentations ... ? ".

Nan mais il était vraiment sérieux? Elle commençait vraiment à s'énerver, nan mais qu'est-ce qu'il avait à la fin? Il n'était pas comment d'habitude, il avait quelque chose de changé mais elle n'arrivait pas à percevoir quoi. Elle le regarda avec un regard vraiment très énervé, bon sang qu'est-ce qu'il pouvait l'énerver des fois.

"Tes fréquentations? Tu veux vraiment savoir, elles sont mauvaises très mauvaises. Non mais qu'est-ce qui te prend à la fin? Je ne te reconnais pas. Malory n'est qu'une blonde superficielle. Tu mérites beaucoup mieux que ça!"

C'est vrai elle avait l'impression que la personne qui était devant elle. Elle ne reconnaissait pas son Isham et cela l'attristait. Pourtant il avait l'habitude qu'elle lui crie dessus, puisque Isham était loin d'avoir un comportement exemplaire donc Pénélope se faisait souvent une joie ou pas de le recadrer un peu.

" Bon sang, Pénélope, tu t'énerves pour rien. C'est tellement surfait, ce qu'on fait, ce n'est pas important, c'est une manière de passer le temps, ce n'est pas important. Ça ne sert à rien de me crier dessus, tu ne peux pas surveiller qui je fréquente et m’empêcher de voir les personne que j'apprécie. Maintenant, calme-toi. "

De passer le temps… de passer le temps? Nan mais il était au courant de ce qu'il était en train de lui dire? Elle n'avait qu'une envie c'était de lui mettre une claque. Peut être que ça lui remettrait les idées en place à cet imbécile. Oh et en plus il était en train de lui dire qu'il appréciait l'autre blondasse superficielle. Mais parfait, parfait! C'était un cauchemar, un cauchemar. Il… il n'avait pas pu faire ça. Peut être que certains penseraient en effet qu'elle s'énerve pour rien. Mais Isham était extrêmement important pour elle et Malory était une de ses pires ennemis. Alors qu'il entretienne ce genre de relation avec elle ça la dérangeait. Ça la blessait même. Et le pire c'est que lui, il trouvait ça normal.

"Tu penses vraiment ce que tu es en train de me dire?"

Sur le coup, elle s'était calmée. Elle était plus triste qu'autre chose.

" Je supporte mal le transplanage. "

Tu parles, il la prenait vraiment pour une imbécile. Elle voyait bien qu'il était vraiment en mauvais état et le fait qu'il ne veuille pas lui parler la blessa encore plus.

"Je pensais que tu étais mon meilleur ami Isham… mais à ce que je vois, certaines choses ont changé."

" Quoi, Malory ? Elle reste une de mes ex-copines avec qui j'ai des bons rapports, c'est tout. Je ne te fais aucune réflexions sur Clio ou ton amour inconsidéré pour Steve Jonhson, donc, s'il te plait, laisse Malory Nutcombe en dehors de ça. Je sais bien que tu ne l'aimes pas, mais quoi qu'elle puisse dire, elle ne sera jamais aussi importante à mes yeux que toi. "

De quoi ? Il était vraiment sérieux là ? Pénélope était vraiment surprise de la réponse de son ami. Si bien qu’elle fut incapable de dire quoi que ce soit. C’était quoi ce rapport avec Clio et Steve ? Eux ils ne lui avaient jamais rien fait à Isham. Alors que Malory faisait exprès de la provoquer et le l’enquiquiner toutes les trente secondes. Et il lui demandait de… laisser tomber ? Mais il était tombé sur la tête ou quoi ? Qu’est-ce qu’il avait aujourd’hui ?

« Je te signale que Clio et Steve ne t’ont jamais rien fait. Et puis de toute façon ça n’a rien à voir puisque Steve et moi on est jamais sorti ensemble. Et bon sang, Isham tu sais très bien que toi aussi tu comptes énormément pour moi, même s’il y a des fois où franchement tu m’agaces comme aujourd’hui par exemple ! »

C’est vrai que si Pénélope devait choisir quatre personnes à sauver, elle prendrait Isham, Clio, Gabriel et Steve. Même si pour ce dernier, c’était un peu compliqué, le fait est qu’en ce moment, il comptait beaucoup pour la noire et jaune.

Tu ne comprends pas. Malory est juste mon amie. C'est, comment dire, histoire d'avoir quelque chose de stable dans ma vie.

Alors ça c’était encore mieux ! Justement, c’était bien ça le problème. Que Malory était son amie, c’était un problème. Et puis qu’est-ce que c’est encore cette histoire de stabilité ? Il devait vraiment se foutre d’elle là, il y avait un gag ou quelque chose comme ça, c’était obligé.

« Ah alors maintenant c’est ton amie ? Super…. De mieux en mieux vraiment ! Et quoi ? Mon amitié elle n’est pas stable ? »

Bon il fallait qu’elle se calme avant qu’elle ne dise ou fasse quelque chose qu’elle regrettera.

Il n'y a rien qui a changé, Penny. C'est peut-être ça le problème.

Hein ? Bon elle ne comprenait rien à ce qu’il racontait. Bon c’est vrai qu’elle avait souvent du mal à suivre ce qu’il racontait mais là c’était vraiment la totale ! Bon, elle voyait tout de même qu’ Isham n’avait pas l’air bien et lui hurler dessus comme une hystérique n’allait sûrement rien changé. Elle respira donc pour se calmer et reprit sur un don plus calme.
« Pourquoi est-ce que tu dis ça ? Qu’est-ce qui aurait dû changer selon toi ? »