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 « A sleepless night, nightmares in sight. » | Message unique

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MANGEMORT
Elena Lestrange
Elena Lestrange
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« A sleepless night, nightmares in sight. » | Message unique Left_bar_bleue50 / 10050 / 100« A sleepless night, nightmares in sight. » | Message unique Right_bar_bleue

En couple avec : Mariée à Caleb

QUI SUIS-JE?
Baguette: Saule & Corbeau
Camp: Mal
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Message#Sujet: « A sleepless night, nightmares in sight. » | Message unique   « A sleepless night, nightmares in sight. » | Message unique Icon_minitimeMer 27 Nov - 22:40


A sleepless night, nightmares in sight

MESSAGE UNIQUE

Il est encore tôt, pourtant la soirée est déjà sombre. Je me glisse hors de mon lit, parfaitement habillée. Je sais qu'elle est là, dans la bibliothèque, à bouquiner une fois que tout le monde est parti. Elle a beau être une mégère insupportable, elle sait apprécier les bonnes choses. Je serre mes doigts sur ma baguette tout en descendant les marches une à une dans la plus grande discrétion. Cet après-midi, quand je suis rentrée dans mes appartements, je l'ai retrouvée dans mon bureau en train de fouiller dans mon courrier. Parmi ces lettres, il y en avait une venant d'un des chevaliers comprenant des informations confidentielles. Celle-ci manquait lorsque j'ai fouillé le tiroir après son départ précipité. Elle l'a gardée, il n'y a pas d'autre éventualité. Dans ce cas, je dois agir vite et neutraliser le problème. Je range ma baguette dans ma poche et en sort un petit flacon contenant un liquide noir. Je ne pourrai pas utiliser de sortilège contre elle en plein Poudlard, ce serait du suicide. J'ai déjà tout prévu depuis longtemps. Sans un bruit, je me glisse le long des rangées de livres de la bibliothèque, me dirigeant sans problème dans l'obscurité jusqu'à la source de lumière dans la réserve. C'est presque trop facile, trop prévisible. Lorsque j'entre dans la réserve, la vieille me tourne le dos. C'est presque un appel à la violence. D'un coup sec, je la saisi à la gorge et plaque le flacon contre ses lèvres. Dans sa surprise, elle ouvre la bouche et avale le somnifère. Je rattrape le livre qu'elle tenait dans sa main droite en pleine chute et le remet proprement en place sur son étagère. Une fois sûre d'avoir tout remis en place, je traîne le corps endormi jusque dans mes appartements avant de l'attacher sur un fauteuil avec des cordes solides. A son réveil, la bibliothécaire est immobilisée et bâillonnée. Elle essaye bien de se débattre, mais c'est inutile. Avec ce qu'il s'est passé entre Abraxas et moi ici, j'ai pris la liberté de bien insonoriser mes murs. Un sourire cruel s'étire sur mes lèvres alors que je lui retire le torchon qu'elle avait sur la bouche. Elle me regarde avec étonnement.

« Pourquoi m'avoir bâillonnée si vous saviez que vous alliez devoir le retirer ?
- Je trouves que vous regarder vous réveiller ainsi saucissonnée est un plaisir sans pareil, voilà tout.
- J'ai toujours su que vous étiez dangereuse, miss Gordon.
- Oh vous me navrez. Moi qui vous croyait intelligente, je pensais que vous en auriez parlé à quelqu'un, dans ce cas.
- Je... Je voulais croire que j'avais tort.
- Donc non seulement vous êtes niaise, mais en plus vous êtes stupide. »

Elle essaye de m'impressionner avec son regard supérieur, celui qu'elle utilisait chaque fois pour me remettre à ma place de simple stagiaire. Derrière son jeu de petite vieille sans défense, cette femme est un véritable dragon. Étonnée de me voir aussi calme dans de telles circonstances, elle maintient le silence plusieurs minutes. Finalement, c'est moi qui brise la glace. Mon sourire cruel s'étire d'avantage alors que je m'installe confortablement dans mon fauteuil en cuir.

« Puisque vous n'êtes clairement pas une sorcière très douée, je vais vous expliquer ce qu'il va vous arriver. Voyez-vous, dans le somnifère que je vous ai donné, il y avait plusieurs minuscules parasites dont la fonction première est de ronger les organes internes. Cela doit bien faire quinze minutes qu'ils sont dans votre système, vous allez donc commencer à ressentir des douleurs abdominales et des bouffées de chaleur. Plus le temps passe et plus vous allez souffrir. D'après mes tests, sans antidote vous pourrez tenir...douze heures. Au delà de ce temps, vous ne serez plus qu'une poche vide. »

Elle ne dit rien, mais je peux lire la panique briller dans ses yeux. Ses pupilles dilatées m’annoncent que la torture vient de débuter. Une grimace se peint sur son visage alors que son regard se reporte sur son abdomen. Elle tente de tirer sur ses liens qui - comme prévu - se resserrent automatiquement. Je ris doucement et sors une lime à ongles de mon petit sac à main.

« J'ai tout mon temps. Prévenez-moi quand vous serez prête à me dire tout ce que vous savez sur moi et la raison pour laquelle vous enquêtiez en premier lieu. »

Plusieurs heures passent. Lorsque je relève les yeux, la vieille bibliothécaire est très pâle, couverte de sueur, le contour des yeux violet et les vaisseaux sanguins dans ses globes oculaires sont en train de péter les uns après les autres. Inlassablement, elle tourne ses poignets en avant puis en arrière pour se détacher, en vain. Les fibres de la corde ont déjà commencé à attaquer sa peau. Je soupire. Je m'ennuie un peu, là.

« Vous n'êtes pas très loquace. J'en déduis que vous avez plus à cacher que ce que je pensais. Dans le cas contraire, vous m'auriez déjà tout révélé. »

Je me lève et m'approche d'elle en posant mes mains sur les accoudoirs de sa chaise. Mon regard plonge dans le sien sans ciller. Je ne crains plus la vue du sang ou de la douleur depuis bien trop longtemps pour me soucier de son état. D'un geste vif et brutal, j'appuie sur ses côtes qui s'enfoncent comme si elles étaient en pâte à modeler. Son cri se répercute sur les murs insonorisés.

« Pourquoi enquêtez-vous sur moi ? Que savez-vous ? Où est la lettre que vous m'avez dérobée ?
- Je ne sais pas de quoi vous voulez parler.
- NE ME MENTEZ PAS. »

Je n'ai pas crié. Chaque mot a été murmuré, mais avec une froideur et un calme si puissant que la pauvre femme frissonne et se met à pleurer. Pitoyable. Je file un nouveau coup dans ses côtes. Les parasites font bien leur travail. C'est comme frapper dans de la mousse.

« Parlez. Vite.
- Si je parle, vous me tuerez quand même ?
- Oui. »

Je n'ai pas de raison de lui dire la vérité. Pas question de lui lancer un sortilège d'amnésie. Utiliser la magie dans ce but laisserait trop de traces. Je vais devoir m'arranger pour endommager son cerveau sans la tuer. Un bon gros coma pourrait faire l'affaire. Elle déglutit et passe enfin au chapitre intéressant de l'histoire.

« Plusieurs personnes haut-placées pensent que le tueur recherché fait partie des élèves de Poudlard. Pour ma part, j'ai songé que votre petit groupe avec Jedusor, Chaser, Hamilton et Lestrange semblait parfait pour endosser le rôle du gang de psychopathes stéréotypé. Lorsque vous avez demandé à être mutée ici en tant que stagiaire, j'ai accepté dans l'espoir d'avoir un oeil sur vous. J'ai lu votre courrier et tenté de percer vos secrets. J'ignore pourquoi tout le monde voit en vous une parfaite jeune fille. Je n'ai jamais rien vu d'autre que le diable dans vos yeux. »

J'étouffe un rire en appuyant un peu plus sur ses côtes jusqu'à entendre un crac sonore bientôt couvert par son cri de douleur. J'espère pour cette sale garce que j'ai percé un poumon au passage.

« Où est la lettre ?
- Je... Je l'ai brûlée. »

Je fronce les sourcils et attrape un de ses doigts pour le retourner d'un grand coup sec. Il casse net. Dans ses sanglots, je distingue la réponse que j'attendais enfin.

« DANS MA POCHE ! Elle est dans ma poche ! Pitié... »

Ne lui apportant plus aucun intérêt, je récupère mon bien dans sa poche et la dépose automatiquement dans le feu de cheminée, là où est sa vraie place. Ayant obtenu tout ce que j'attendais d'elle, je saisis la tête de la vieille bibliothécaire et lui cogne brutalement le crâne contre l'angle de mon bureau. Après cela, je dépose les quelques gouttes d'antidote nécessaire dans sa bouche et les parasites meurent. Par la même occasion, ses organes, ses os et ses muscles reprennent un aspect normal. Un crime sans trace. Le lendemain, mon cri retentit dans la bibliothèque alors que je tombe sur le corps inanimé de " ma pauvre mentor bien-aimée, qui a fait une attaque et s'est cognée sur un rebord de table dans la réserve ". Avec son coma disparaissent les soupçons à propos de Tom et des chevaliers. Cette imbécile n'avait pas le courage de partager son hypothèse avec qui que ce soit. Elle savait qu'elle aurait été prise pour une folle. Alors que les secours emmènent la vieille à l'hôpital où elle finira ses jours sous assistance respiratoire, je savoure enfin le calme de la bibliothèque.

© EKKINOX
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